Au commencement était la Parole - pas l'interprétation

QU’EST-CE QUI EST REELLEMENT SAINT?

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En tant que missionnaire ayant voyagé pendant quatre décennies sans interruption sur tous les continents, je sais que pour les hommes de toutes les religions et cultures, beaucoup de choses sont saintes. Chez les uns c’est la «vache sacrée» ou la «montagne sacrée», chez les autres ce sont les «saintes eaux» ou le «saint temple», le «saint lieu de pèlerinage» ou le «saint prophète», la «sainte tradition» ou d’autres choses encore. Mais qu’est-ce que tout cela a donc à faire avec Dieu? Naturellement, rien du tout! Pour les croyants bibliques, Dieu seul est saint et tout ce qui vient de Lui, comme tous ceux qui ont été sanctifiés par Lui dans la Vérité de Sa Parole, le sont par Celui qui a dit: “… vous serez saint, car je suis saint!”(Lév. 11.44, 19.2; 1 Pier. 1.16). Il ne peut y avoir aucune sanctification par la volonté d’un homme, car il est écrit: “C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ faite une fois pour toutes”(Héb. 10.10). C’est pour les Siens que le Sauveur a prié: “Sanctifie-les par la vérité; ta parole est la vérité”(Jean 17.17)et Il intercéda pour eux dans la prière sacerdotale: “Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité”(Jean 17.19). Il est aussi écrit: “Poursuivez la paix avec tous,et la sainteté,sans laquelle nul ne verra le Seigneur…”(Héb. 12.14). Se sanctifier soi-même par des oeuvres de justice personnelles signifie se tromper soi-même.

Dans le monde chrétien toute Eglise considère saint tout ce qu’elle tient pour saint, et pour chaque Eglise ce qui est particulièrement saint, c’est ce qu’elle croit, ce qu’elle enseigne, ainsi que ses traditions. C’est pourquoi tous veillent sur leur propre doctrine, qui pour eux est sainte, comme on veille à la prunelle de son oeil, et veulent la maintenir pure. Celui qui touche à leur credo, qui est également saint pour eux, peut rapidement devenir un fils de la mort. C’est ce qui arriva à Jan Hus lorsque le 6 juillet 1415, à Constance, sous les éclats de rire des pères du Concile, il fut brûlé sur le bûcher. Michel Servet également, fut condamné à Genève en 1553 et brûlé publiquement parce qu’il refusait la doctrine trinitaire. Les véritables serviteurs du Seigneur n’ont employé que «l’armure de Dieu», telle qu’elle est décrite dans Ephésiens 6, et c’est à cette dernière qu’appartient l’Epée de l’Esprit, c’est-à-dire la Parole de Dieu. Pas une seule fois un serviteur du Seigneur n’a employé la force terrestre, mais au contraire il a seulement prêché la Parole et laissé agir l’action de Dieu. Seul ce qui vient de Dieu peut aussi reconduire à Lui. Seul ce qui se trouve dans la Bible porte les traits de la main de Dieu.

Satan, le prince de ce monde, a toujours réussi à susciter la confusion. Il a présenté avec succès, à ceux qui portent une responsabilité dans le domaine religieux et politique, les richesses de ce monde qu’il avait d’abord offertes à Christ et que cependant le Rédempteur avait refusées (Mat. 4.1-11), tout cela afin de pouvoir exercer la domination sur la terre. Après la fondation de l’Eglise d’Etat, le salut fut rendu dépendant d’une Institution et de ses fonctionnaires, et non plus de leur foi personnelle en Jésus-Christ, Celui en qui seul se trouve le vrai salut. La prétention d’être la seule à procurer le salut s’étendit à plus ou moins toutes les Eglises d’Etat ou indépendantes, ainsi qu’à toutes les dénominations dans tous les pays. Ce n’est pas seulement l’Eglise de Rome, mais aussi toutes les autres, qui garantissent à leurs membres le salut et le donnent à leur manière. L’Eglise catholique est «honnête» à cet égard, elle dit à ceux qui sont restés que ceux qui sont partis expient leur punition dans le purgatoire malgré tous les sacrements qui devaient les sauver. Les Saintes Ecritures ne connaissent naturellement pas davantage la doctrine des indulgences que celle des sacrements, ou l’existence d’un purgatoire.

Les Saintes Ecritures ne connaissent non plus ni la béatification ni la canonisation des défunts. Seuls les vivants, ceux qui ont obtenu la grâce et qui ont reçu le plein salut en Jésus-Christ sont appelés saints et bienheureux. Depuis ceux que le Seigneur appelle bienheureux dans le Sermon sur la montagne, jusqu’à ceux du dernier chapitre de la Bible, dans Apocalypse 22.7 et 14, le Seigneur n’appelle bienheureux que des vivants, et uniquement ceux-là même qui ont cru en Lui comme le dit l’Ecriture (Jean 7.38). La déclaration de béatitude faite par le Seigneur à l’égard de Pierre est tout à fait remarquable: “Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pasrévélécela, mais mon Père qui est dans les cieux”(Mat. 16.17).

Pour Marie, la béatitude est prononcée sur elle en relation avec la foi qu’elle a eu en la promesse. “Et bienheureuse est celle qui a cru; car il y aura un accomplissement des choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur”(Luc 1.45). Les yeux et les oreilles des véritables disciples de Jésus sont aussi appelés bienheureux: “Mais bienheureux sont vos yeux, car ils voient, et vos oreilles, car elles entendent”(Mat. 13.16). Dans l’introduction au dernier livre de la Bible, il est dit: Bienheureux celui qui lit et ceux qui entendent les parolesde la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites,car le temps est proche!”(Apoc. 1.3). Et puis nous entendons prononcer la béatitude sur les justifiés parvenus à la perfection, et qui embrasse tout: “Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection…”(Apoc. 20.6). Les béatitudes que les hommes prononcent n’ont absolument aucune valeur, parce qu’elles n’ont pas de fondement biblique. Cette pratique est aussi à mettre au banc des accusés.

En tant que missionnaire ayant voyagé pendant quatre décennies sans interruption sur tous les continents, je sais que pour les hommes de toutes les religions et cultures, beaucoup de choses sont saintes. Chez les uns c’est la «vache sacrée» ou la «montagne sacrée», chez les autres ce sont les «saintes eaux» ou le «saint temple», le «saint lieu de pèlerinage» ou le «saint prophète», la «sainte tradition» ou d’autres choses encore. Mais qu’est-ce que tout cela a donc à faire avec Dieu? Naturellement, rien du tout! Pour les croyants bibliques, Dieu seul est saint et tout ce qui vient de Lui, comme tous ceux qui ont été sanctifiés par Lui dans la Vérité de Sa Parole, le sont par Celui qui a dit: “… vous serez saint, car je suis saint!” (Lév. 11.44, 19.2; 1 Pier. 1.16). Il ne peut y avoir aucune sanctification par la volonté d’un homme, car il est écrit: “C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ faite une fois pour toutes”(Héb. 10.10). C’est pour les Siens que le Sauveur a prié: “Sanctifie-les par la vérité; ta parole est la vérité” (Jean 17.17),et Il intercéda pour eux dans la prière sacerdotale: “Et moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité” (Jean 17.19). Il est aussi écrit: “Poursuivez la paix avec tous, et la sainteté, sans laquelle nul ne verra le Seigneur…” (Héb. 12.14). Se sanctifier soi-même par des oeuvres de justice personnelles signifie se tromper soi-même.

Dans le monde chrétien toute Eglise considère saint tout ce qu’elle tient pour saint, et pour chaque Eglise ce qui est particulièrement saint, c’est ce qu’elle croit, ce qu’elle enseigne, ainsi que ses traditions. C’est pourquoi tous veillent sur leur propre doctrine, qui pour eux est sainte, comme on veille à la prunelle de son oeil, et veulent la maintenir pure. Celui qui touche à leur credo, qui est également saint pour eux, peut rapidement devenir un fils de la mort. C’est ce qui arriva à Jan Hus lorsque le 6 juillet 1415, à Constance, sous les éclats de rire des pères du Concile, il fut brûlé sur le bûcher. Michel Servet également, fut condamné à Genève en 1553 et brûlé publiquement parce qu’il refusait la doctrine trinitaire. Les véritables serviteurs du Seigneur n’ont employé que «l’armure de Dieu», telle qu’elle est décrite dans Ephésiens 6, et c’est à cette dernière qu’appartient l’Epée de l’Esprit, c’est-à-dire la Parole de Dieu. Pas une seule fois un serviteur du Seigneur n’a employé la force terrestre, mais au contraire il a seulement prêché la Parole et laissé agir l’action de Dieu. Seul ce qui vient de Dieu peut aussi reconduire à Lui. Seul ce qui se trouve dans la Bible porte les traits de la main de Dieu.

Satan, le prince de ce monde, a toujours réussi à susciter la confusion. Il a présenté avec succès, à ceux qui portent une responsabilité dans le domaine religieux et politique, les richesses de ce monde qu’il avait d’abord offertes à Christ et que cependant le Rédempteur avait refusées (Mat. 4.1-11), tout cela afin de pouvoir exercer la domination sur la terre. Après la fondation de l’Eglise d’Etat, le salut fut rendu dépendant d’une Institution et de ses fonctionnaires, et non plus de leur foi personnelle en Jésus-Christ, Celui en qui seul se trouve le vrai salut. La prétention d’être la seule à procurer le salut s’étendit à plus ou moins toutes les Eglises d’Etat ou indépendantes, ainsi qu’à toutes les dénominations dans tous les pays. Ce n’est pas seulement l’Eglise de Rome, mais aussi toutes les autres, qui garantissent à leurs membres le salut et le donnent à leur manière. L’Eglise catholique est «honnête» à cet égard, elle dit à ceux qui sont restés que ceux qui sont partis expient leur punition dans le purgatoire malgré tous les sacrements qui devaient les sauver. Les Saintes Ecritures ne connaissent naturellement pas davantage la doctrine des indulgences que celle des sacrements, ou l’existence d’un purgatoire.

Les Saintes Ecritures ne connaissent non plus ni la béatification ni la canonisation des défunts. Seuls les vivants, ceux qui ont obtenu la grâce et qui ont reçu le plein salut en Jésus-Christ sont appelés saints et bienheureux. Depuis ceux que le Seigneur appelle bienheureux dans le Sermon sur la montagne, jusqu’à ceux du dernier chapitre de la Bible, dans Apocalypse 22.7 et 14, le Seigneur n’appelle bienheureux que des vivants, et uniquement ceux-là même qui ont cru en Lui comme le dit l’Ecriture (Jean 7.38). La déclaration de béatitude faite par le Seigneur à l’égard de Pierre est tout à fait remarquable: “Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pasrévélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux” (Mat. 16.17).

Pour Marie, la béatitude est prononcée sur elle en relation avec la foi qu’elle a eu en la promesse. “Et bienheureuse est celle qui a cru; car il y aura un accomplissement des choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur” (Luc 1.45). Les yeux et les oreilles des véritables disciples de Jésus sont aussi appelés bienheureux: “Mais bienheureux sont vos yeux, car ils voient, et vos oreilles, car elles entendent” (Mat. 13.16). Dans l’introduction au dernier livre de la Bible, il est dit: Bienheureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche!” (Apoc. 1.3). Et puis nous entendons prononcer la béatitude sur les justifiés parvenus à la perfection, et qui embrasse tout: “Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection…” (Apoc. 20.6). Les béatitudes que les hommes prononcent n’ont absolument aucune valeur, parce qu’elles n’ont pas de fondement biblique. Cette pratique est aussi à mettre au banc des accusés.**