Lettre circulaire Octobre - Décembre 2014
La conséquence tragique de l’abus des dons de l’Esprit
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En outre, un second point s’ajouta et s’avéra être pour nous une leçon douloureuse.
Depuis l’expérience du baptême du Saint-Esprit vécue dans une église du plein Évangile à Hambourg, en mai 1949, j’ai expérimenté les réunions bénies dans les assemblées pentecôtistes libres. Après une prédication, nous étions tous dans l’attente de ce que l’Esprit de Dieu dirait par les dons de l’Esprit – parler en langue, interprétation et prophétie.
Dans les années 50, nous avons accepté le message et nous nous sommes soumis à la correction sur tous les points de doctrine, conformément à ce que frère Branham a prêché bibliquement, que ce soit sur la divinité, le baptême, le repas du Seigneur ou tout autre point. L’assemblée grandit et nous continuâmes aussi à expérimenter l’action de l’Esprit. Après la prédication, tous étaient principalement dans l’attente de ce que des prophéties soient prononcées. En effet, il est écrit: « Ne méprisez pas les prophéties. » Mais il est aussi écrit: « Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon ! » Lorsque des frères et des sœurs étaient appelés par leur nom, afin que l’on prie pour eux, nous pensions qu’il s’agissait exactement de la même chose comme au temps de frère Branham: dans les lignes de prière de ses réunions, il y avait des personnes qu’il ne connaissait pas et Dieu lui montrait dans des visions leurs noms, d’où ils venaient et de quelle maladie ils souffraient. Toutefois dans notre cas, comme nous nous sommes rendu compte plus tard, la porteuse du don connaissait les frères et sœurs qu’elle appelait. Il ne vint à personne l’idée que quelque chose de faux, une imitation, aurait pu se glisser au milieu de nous.
Lors d’une prophétie, je fus finalement invité à consacrer un couple pour le service. Je l’ai fait sans hésiter. Alors arriva le samedi, 18 novembre 1978. Il était environ 10 heures quand le Seigneur parla de Sa voix puissante et imposante: « Mon serviteur, examine les Actes des Apôtres et cherche si un homme a jamais été appelé au service avec sa femme ! »
Je pris immédiatement ma Bible en main et consultai les Actes des Apôtres, comme le Seigneur me l’avait ordonné. J’ai dû constater qu’aucun apôtre n’avait été appelé avec sa femme et que même les sept nommés pour prendre soin des nécessiteux ont été appelés sans leur femme. Uniquement des frères ont été établis dans les cinq ministères en tant qu’apôtre, prophète, docteur, pasteur et évangéliste. Au moment où j’ai dit cela à ladite porteuse du don, son attitude changea: au lieu de se soumettre sous la main puissante de Dieu et d’accepter la correction, la rage de Satan éclata contre moi. On me menaça de vouloir me détruire, ainsi que mon ministère et toute l’Œuvre. À partir de ce moment, le serviteur de Dieu a été qualifié d’adultère, d’imposteur, de séducteur, même d’antéchrist et de bien d’autres choses encore. À cause du don de prophétie qui était estimé par tous, beaucoup sont ceux qui l’écoutèrent et la crurent, même des frères aux États-Unis et au Canada.
Depuis mai 1979, beaucoup abandonnèrent l’assemblée avec elle, seul un petit nombre resta fidèle et l’Œuvre subit des dommages importants dans le monde entier. À ce moment-là, j’avais déjà apporté le message dans 85 pays. Tout semblait être terminé quant à mon ministère. C’est pourquoi je voulus mettre fin à ma vie dans le raz-de-marée de la mer du Nord, ce 16 juin 1979. Mais une question brûlait dans mon cœur déchiré: « Seigneur bien-aimé, je viens à Toi maintenant. Dis-moi pourquoi tout ceci m’est arrivé. » Et à l’instant qui suivit, sortant d’un tonnerre qui descendit verticalement sur ma droite et qui devenait toujours plus fort, ces mots venant de Dieu Lui-même me furent adressés, dans une détonation qui me transperça de part en part: « Parce que tu as écouté la voix de ta femme ! » Ceci est aussi vrai que Dieu est vivant.
Le 2 avril 1962, comme cela est connu de tous dans le message, le Seigneur, avec une voix de commandement, m’a donné des directives exactes concernant mon ministère, entre autre d’aller dans d’autres villes pour prêcher Sa parole, de ne pas fonder d’assemblées locales, de ne pas éditer de recueil de cantiques, etc. Au cours des années qui suivirent, Il m’a encore parlé de manière audible, chaque fois qu’il était question d’une décision importante, comme cela est rapporté aussi dans les lettres circulaires. Cependant, cette fois-là, la colère de Dieu pouvait être ressentie dans chacun des neuf mots qui m’ont été adressés en reproche, avec une voix de tonnerre. Comme frappé par la foudre, je tombai à terre sur la gauche. Après avoir regagné mon logement, je m’agenouillai, j’ouvris la Bible et mes yeux tombèrent sur les mêmes mots, dans Genèse 3:17, lesquels Dieu avait adressé à Adam.
Je compris que la réprimande de la part de Dieu Lui-même envers moi était tout aussi nécessaire que celle faite à Adam, qui avait écouté la voix d’Eve, alors qu’elle était tombée sous l’influence du serpent. Paul écrit ceci à ce sujet: « … Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite ; Adam n’a pas été séduit, mais la femme, séduite, s’est rendue coupable de transgression » (1 Tim. 2:11-14).
Tout comme autrefois sur le plan naturel, les deux semences tout à fait différentes surgirent au travers de la séduction dans laquelle Eve tomba, ainsi en est-il maintenant sur le plan spirituel dans l’Église. Les uns, par exemple, sont reconnaissants pour l’appel divin et la continuité du ministère, les autres le nient et en font un sujet de moqueries. Les uns se réjouissent de ce que le message est apporté dans le monde entier, les autres croient que tout s’est terminé avec le frère Branham.
Cependant, aussi certain qu’au commencement la chute originelle était dans le Plan de Dieu, ainsi de même il est certain qu’à la fin du temps de la grâce tout est dans la volonté permissive de Dieu. Sans la chute originelle par la séduction avec Eve, le Plan de Salut fixé dès avant la fondation du monde n’aurait pu entrer en vigueur. Sans ce qui s’est passé dans notre temps par l’intervention de Dieu, l’achèvement de l’Église-Épouse dans la pureté parfaite de la Parole et de l’action de l’Esprit ne serait pas possible. Dans l’Église restaurée tout doit être dans l’ordre, les ministères et les dons de l’Esprit aussi. Comme frère Branham l’a souvent souligné en se référant directement à Eve, le péché originel est l’incrédulité. Ce n’est que lorsqu’Eve prêta l’oreille au serpent, qui mettait en doute ce que Dieu avait dit à Adam, qu’elle ne put faire autrement que de croire au mensonge de Satan. Cela se répéta exactement de la même manière dans notre temps. Tout d’abord, Satan a mis en doute le mandat du serviteur de Dieu et ce qui lui a été dit au moment de son appel et puis il rendit ses arguments plausibles. C’est ainsi que se produisit la séduction au commencement et c’est ainsi qu’elle se produit jusqu’à la fin.
Si la chute originelle n’avait pas eu lieu dans le paradis, alors nous n’aurions jamais eu connaissance du Plan du Salut. Tout était prédestiné avant la fondation du monde. Nos noms aussi ont été écrits avant la fondation du monde dans le livre de vie de l’Agneau (Apoc. 13:8). Mais depuis le moment de la séduction, une mauvaise semence a été semée dans le monde entier, une inimitié est née entre les deux semences (Gen. 3:15), une haine qui va au-delà de la mort. On ne voit aucun signe relatif à une réconciliation parmi ceux qui sont séduits. Dès le moment où la limite est dépassée, il semble qu’il n’y a plus de retour. Toutefois nous devons laisser à Dieu la dernière sentence. Mais Caïn, la mauvaise semence, à qui Eve donna jour par la séduction, n’a pas été agréé par Dieu, seul Abel le fut avec son sacrifice. Dieu n’agrée que Sa semence, Ses fils et Ses filles réellement nés de nouveau. La bonne semence, ce sont les fils du Royaume – le blé. « Une semence le servira… » (Ps. 22: 30–Darby).
La moisson est mûre et le Seigneur amassera uniquement son blé dans le grenier (Mat. 3:12). Je suis reconnaissant à mon Dieu qui m’a montré ce champ de blé arrivé à son plus haut degré de maturité et dans lequel il ne se trouvait aucun brin d’ivraie. Notre Seigneur a dit en effet, dans Matthieu 13:39‑43, que l’ivraie sera rassemblée premièrement. La Semence-Parole a été semée, elle s’est manifestée dans tous ceux qui appartiennent à l’Église-Épouse et elle arrive à sa pleine maturité. C’est vrai, bientôt nous pourrons nous dire l’un à l’autre: « Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée» (Apoc. 19:7).
En outre, un second point s’ajouta et s’avéra être pour nous une leçon douloureuse.
Depuis l’expérience du baptême du Saint-Esprit vécue dans une église du plein Évangile à Hambourg, en mai 1949, j’ai expérimenté les réunions bénies dans les assemblées pentecôtistes libres. Après une prédication, nous étions tous dans l’attente de ce que l’Esprit de Dieu dirait par les dons de l’Esprit – parler en langue, interprétation et prophétie.
Dans les années 50, nous avons accepté le message et nous nous sommes soumis à la correction sur tous les points de doctrine, conformément à ce que frère Branham a prêché bibliquement, que ce soit sur la divinité, le baptême, le repas du Seigneur ou tout autre point. L’assemblée grandit et nous continuâmes aussi à expérimenter l’action de l’Esprit. Après la prédication, tous étaient principalement dans l’attente de ce que des prophéties soient prononcées. En effet, il est écrit: « Ne méprisez pas les prophéties. » Mais il est aussi écrit: « Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon ! » Lorsque des frères et des sœurs étaient appelés par leur nom, afin que l’on prie pour eux, nous pensions qu’il s’agissait exactement de la même chose comme au temps de frère Branham: dans les lignes de prière de ses réunions, il y avait des personnes qu’il ne connaissait pas et Dieu lui montrait dans des visions leurs noms, d’où ils venaient et de quelle maladie ils souffraient. Toutefois dans notre cas, comme nous nous sommes rendu compte plus tard, la porteuse du don connaissait les frères et sœurs qu’elle appelait. Il ne vint à personne l’idée que quelque chose de faux, une imitation, aurait pu se glisser au milieu de nous.
Lors d’une prophétie, je fus finalement invité à consacrer un couple pour le service. Je l’ai fait sans hésiter. Alors arriva le samedi, 18 novembre 1978. Il était environ 10 heures quand le Seigneur parla de Sa voix puissante et imposante: « Mon serviteur, examine les Actes des Apôtres et cherche si un homme a jamais été appelé au service avec sa femme ! »
Je pris immédiatement ma Bible en main et consultai les Actes des Apôtres, comme le Seigneur me l’avait ordonné. J’ai dû constater qu’aucun apôtre n’avait été appelé avec sa femme et que même les sept nommés pour prendre soin des nécessiteux ont été appelés sans leur femme. Uniquement des frères ont été établis dans les cinq ministères en tant qu’apôtre, prophète, docteur, pasteur et évangéliste. Au moment où j’ai dit cela à ladite porteuse du don, son attitude changea: au lieu de se soumettre sous la main puissante de Dieu et d’accepter la correction, la rage de Satan éclata contre moi. On me menaça de vouloir me détruire, ainsi que mon ministère et toute l’Œuvre. À partir de ce moment, le serviteur de Dieu a été qualifié d’adultère, d’imposteur, de séducteur, même d’antéchrist et de bien d’autres choses encore. À cause du don de prophétie qui était estimé par tous, beaucoup sont ceux qui l’écoutèrent et la crurent, même des frères aux États-Unis et au Canada.
Depuis mai 1979, beaucoup abandonnèrent l’assemblée avec elle, seul un petit nombre resta fidèle et l’Œuvre subit des dommages importants dans le monde entier. À ce moment-là, j’avais déjà apporté le message dans 85 pays. Tout semblait être terminé quant à mon ministère. C’est pourquoi je voulus mettre fin à ma vie dans le raz-de-marée de la mer du Nord, ce 16 juin 1979. Mais une question brûlait dans mon cœur déchiré: « Seigneur bien-aimé, je viens à Toi maintenant. Dis-moi pourquoi tout ceci m’est arrivé. » Et à l’instant qui suivit, sortant d’un tonnerre qui descendit verticalement sur ma droite et qui devenait toujours plus fort, ces mots venant de Dieu Lui-même me furent adressés, dans une détonation qui me transperça de part en part: « Parce que tu as écouté la voix de ta femme ! » Ceci est aussi vrai que Dieu est vivant.
Le 2 avril 1962, comme cela est connu de tous dans le message, le Seigneur, avec une voix de commandement, m’a donné des directives exactes concernant mon ministère, entre autre d’aller dans d’autres villes pour prêcher Sa parole, de ne pas fonder d’assemblées locales, de ne pas éditer de recueil de cantiques, etc. Au cours des années qui suivirent, Il m’a encore parlé de manière audible, chaque fois qu’il était question d’une décision importante, comme cela est rapporté aussi dans les lettres circulaires. Cependant, cette fois-là, la colère de Dieu pouvait être ressentie dans chacun des neuf mots qui m’ont été adressés en reproche, avec une voix de tonnerre. Comme frappé par la foudre, je tombai à terre sur la gauche. Après avoir regagné mon logement, je m’agenouillai, j’ouvris la Bible et mes yeux tombèrent sur les mêmes mots, dans Genèse 3:17, lesquels Dieu avait adressé à Adam.
Je compris que la réprimande de la part de Dieu Lui-même envers moi était tout aussi nécessaire que celle faite à Adam, qui avait écouté la voix d’Eve, alors qu’elle était tombée sous l’influence du serpent. Paul écrit ceci à ce sujet: « … Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite ; Adam n’a pas été séduit, mais la femme, séduite, s’est rendue coupable de transgression » (1 Tim. 2:11-14).
Tout comme autrefois sur le plan naturel, les deux semences tout à fait différentes surgirent au travers de la séduction dans laquelle Eve tomba, ainsi en est-il maintenant sur le plan spirituel dans l’Église. Les uns, par exemple, sont reconnaissants pour l’appel divin et la continuité du ministère, les autres le nient et en font un sujet de moqueries. Les uns se réjouissent de ce que le message est apporté dans le monde entier, les autres croient que tout s’est terminé avec le frère Branham.
Cependant, aussi certain qu’au commencement la chute originelle était dans le Plan de Dieu, ainsi de même il est certain qu’à la fin du temps de la grâce tout est dans la volonté permissive de Dieu. Sans la chute originelle par la séduction avec Eve, le Plan de Salut fixé dès avant la fondation du monde n’aurait pu entrer en vigueur. Sans ce qui s’est passé dans notre temps par l’intervention de Dieu, l’achèvement de l’Église-Épouse dans la pureté parfaite de la Parole et de l’action de l’Esprit ne serait pas possible. Dans l’Église restaurée tout doit être dans l’ordre, les ministères et les dons de l’Esprit aussi. Comme frère Branham l’a souvent souligné en se référant directement à Eve, le péché originel est l’incrédulité. Ce n’est que lorsqu’Eve prêta l’oreille au serpent, qui mettait en doute ce que Dieu avait dit à Adam, qu’elle ne put faire autrement que de croire au mensonge de Satan. Cela se répéta exactement de la même manière dans notre temps. Tout d’abord, Satan a mis en doute le mandat du serviteur de Dieu et ce qui lui a été dit au moment de son appel et puis il rendit ses arguments plausibles. C’est ainsi que se produisit la séduction au commencement et c’est ainsi qu’elle se produit jusqu’à la fin.
Si la chute originelle n’avait pas eu lieu dans le paradis, alors nous n’aurions jamais eu connaissance du Plan du Salut. Tout était prédestiné avant la fondation du monde. Nos noms aussi ont été écrits avant la fondation du monde dans le livre de vie de l’Agneau (Apoc. 13:8). Mais depuis le moment de la séduction, une mauvaise semence a été semée dans le monde entier, une inimitié est née entre les deux semences (Gen. 3:15), une haine qui va au-delà de la mort. On ne voit aucun signe relatif à une réconciliation parmi ceux qui sont séduits. Dès le moment où la limite est dépassée, il semble qu’il n’y a plus de retour. Toutefois nous devons laisser à Dieu la dernière sentence. Mais Caïn, la mauvaise semence, à qui Eve donna jour par la séduction, n’a pas été agréé par Dieu, seul Abel le fut avec son sacrifice. Dieu n’agrée que Sa semence, Ses fils et Ses filles réellement nés de nouveau. La bonne semence, ce sont les fils du Royaume – le blé. « Une semence le servira… » (Ps. 22: 30–Darby).
La moisson est mûre et le Seigneur amassera uniquement son blé dans le grenier (Mat. 3:12). Je suis reconnaissant à mon Dieu qui m’a montré ce champ de blé arrivé à son plus haut degré de maturité et dans lequel il ne se trouvait aucun brin d’ivraie. Notre Seigneur a dit en effet, dans Matthieu 13:39‑43, que l’ivraie sera rassemblée premièrement. La Semence-Parole a été semée, elle s’est manifestée dans tous ceux qui appartiennent à l’Église-Épouse et elle arrive à sa pleine maturité. C’est vrai, bientôt nous pourrons nous dire l’un à l’autre: « Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée» (Apoc. 19:7).