Lettre circulaire N° 33 – Janvier 1987
La vieille question sur le mariage et le divorce ressurgit malheureusement toujours à nouveau. Ce sujet est soulevé intentionnellement par certains pour détourner l’attention de leurs propres actions et de leurs enseignements particuliers. J’en suis peiné et voudrais là aussi m’exprimer clairement sur ce point. Je suis persuadé que Dieu hait beaucoup de choses, le divorce en tout premier. Car au commencement il n’était pas prévu dans Ses plans.
Mais ce qu’il y a de frappant au sujet de cette question, c’est qu’elle ne fut pas posée par les disciples, mais bien par les pharisiens. Si jusqu’à ce jour quelque chose a changé à ce sujet, je n’en sais rien. Dans Matthieu 19 notre Seigneur en parle, entre autres au verset 3: “Et les pharisiens vinrent à lui, l’éprouvant et lui disant: Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque cause que ce soit?”. Tout le monde peut lire la réponse que Jésus donna aux versets 4-6.
Ensuite ils Le questionnèrent encore et lui demandèrent: “Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce, et de la répudier?” (v.7). Comme nous pouvons le voir au verset suivant, ce n’était pas un commandement mais seulement une concession, c’est-à-dire non pas la volonté parfaite de Dieu, mais la volonté permissive de Dieu. Au verset 8 le Seigneur leur répondit: “Moïse, à cause de votre dureté de coeur, vous a permis de répudier vos femmes; mais au commencement il n’en était pas ainsi”. Frère Branham, par instruction divine, a aussi éclairé ce sujet sous tous ses angles et l’a amené à la position la plus récente qui est obligatoire pour nous. Toutefois ce que le Seigneur dit en ce temps-là à cet égard est toujours valable aujourd’hui: “Tous ne reçoivent pas cette parole, mais ceux à qui il est donné” (Mat. 19:11). A la page 36, §222 de la prédication Mariage et divorce, frère Branham dit: «Revenons à ce sujet du mariage et du divorce. Vous voyez, il faut que cela soit révélé. Tant que ce n’est pas révélé, vous ne le savez pas. Il a promis que dans ces derniers jours, dans cet âge-ci, chaque mystère serait révélé. Combien savent cela? C’est dans Apocalypse, chapitre 10. Jésus a promis que tous ces mystères cachés, mariage et divorce, et tous les autres mystères qui avaient été cachés, seraient révélés au temps de la fin». Ainsi en estil.
Je préférerais me faire couper les pieds plutôt que de prendre le chemin conduisant chez l’avocat et d’introduire une demande en divorce. Dans 1 Corinthiens 6:1-6 l’apôtre Paul déclare que les croyants ne doivent pas régler leurs différends devant des juges incroyants. Les saints sont destinés à juger le monde et même les anges déchus. C’est la conviction la plus profonde de mon coeur que Dieu hait les divorces. Dieu unit, mais Satan sépare.
Avec l’infâme intention de me rendre la vie totalement impossible, les calomnies ont atteint et dépassé leur point culminant lors de la publication du jugement de divorce et d’autres documents. Par nature j’ai tendance à m’en remettre pour toutes choses entre les mains de Celui qui jugera équitablement parce qu’Il ne voit pas seulement ce qui est visible aux hommes, mais parce qu’Il connaît les circonstances, ainsi que les mobiles des coeurs. Cependant comme la mesure est comble, je me vois contraint de mentionner certaines choses que j’aurais préféré laisser où elles étaient parce que je suis véritablement convaincu que les choses personnelles doivent rester du domaine privé.
Je n’oublierai jamais le jour où, en janvier 1981, alors que j’étais mourant à l’hôpital, j’entendis les paroles suivantes: «Je te le dis: Si jamais tu devais vraiment sortir de l’hôpital, je t’assure que la première chose que je ferai sera d’aller chez l’avocat!». Après que j’eusse été relâché de l’hôpital à fin janvier sous ma propre responsabilité, je dus constater quelques jours plus tard que ma femme avait mis sa menace à exécution, comme il ressort de la copie de la première lettre de son avocat du 9:2.81.
En juin 1980 elle m’avait déjà fait part de sa décision de ne plus manger ni boire à ma table, ni d’avoir quelque communion que ce soit avec moi. Là-dessus elle partit et ses dernières paroles furent: «Tu ne me reverras plus jamais». Ensuite elle élut domicile à Kohlscheid près d’Aix-la-Chapelle. Je proteste contre toute accusation d’avoir renvoyé ma femme, respectivement d’avoir introduit une procédure en divorce. De tels propos proviennent de la même source mensongère démoniaque d’où était sortie la tromperie spirituelle commise précédemment.
La procédure de divorce dura pendant des années, allant d’un avocat à l’autre; toutes les formalités de divorce furent réglées. Pas une seule fois pendant ce temps elle n’a manifesté l’intention de poursuivre la vie commune. Aujourd’hui encore, elle demeure manifestement sur la position qu’elle avait exprimée auparavant, à savoir de ne plus vouloir de communion avec moi. Les avocats voulurent finalement clore cette affaire et formulèrent le 13:5.83 en notre présence une convention selon laquelle je me déclarerais prêt à être le “requérant”. Nous signâmes tous deux ce document. C’est pourquoi dans la sentence de divorce il m’échut la formule juridique de “requérant”, bien qu’il ne s’agisse en fait que d’une formalité pour qu’ait lieu finalement la conclusion de la procédure de divorce intentée par elle. Ordinairement après une année de séparation on peut prononcer le divorce, après trois ans il est prononcé. J’ai attendu au-delà du temps assigné. Le 26 mars 1985 encore, en me rendant à l’audience, j’ai redit au Seigneur une fois de plus que j’étais prêt à vivre avec ma femme. J’attendais seulement qu’elle me réponde par un «oui» à la question qui lui fut posée de savoir si elle voulait ou non poursuivre la vie conjugale. Cependant lorsque le juge lui posa la question, elle ne répondit même pas. Dans toute cette affaire, Satan n’avait qu’un but, celui de miner mon ministère qui est relié à l’oeuvre de Dieu et de le rendre non crédible. Ma femme m’a dit textuellement: «Si c’était l’oeuvre de Dieu, elle ne pourrait pas être détruite du tout. Mais comme c’est ton oeuvre, il faut qu’elle soit détruite». Pendant des années elle a collaboré avec beaucoup de zèle à cette oeuvre. Mais maintenant il ressort clairement qu’elle manifeste encore plus d’ardeur pour parvenir à provoquer une méfiance totale auprès des croyants et des incroyants, des adultes et des enfants. Il devrait sauter aux yeux de chacun qu’une telle manière de faire n’est pas normale.
Selon les Saintes Ecritures il n’existe pas une seule raison pour une femme de quitter son mari. Même si elle pouvait avancer un millier d’arguments, pas un seul ne résisterait devant Dieu. Si quelqu’un pense qu’il y en a un, eh bien je l’engage à me montrer le passage biblique correspondant. Le Seigneur n’a jamais permis à une femme de donner une lettre de divorce à son mari. C’est l’esprit maudit de cette époque d’émancipation qui inspire les femmes à mépriser leur mari. A l’époque des prophètes et des apôtres, quelque chose de semblable aurait été inimaginable, même entre païens.
Paul expose dans 1 Corinthiens 7:10,11 qu’une femme qui se sépare de son mari doit ou rester seule ou se réconcilier avec lui. Cette charge n’est pas imposée à l’homme. On devrait lire avec une grande attention les passages qui traitent de ce thème. Dans les versets 1-7 il est question du fait qu’en général chaque homme devrait avoir sa femme et que chaque femme devrait avoir son mari. Dans beaucoup d’autres passages bibliques, différents problèmes sont traités. Il est dit par exemple qu’une femme mariée est liée selon la loi à son mari tant qu’il vit (Rom. 7:2; 1 Cor. 7:39). Naturellement il n’est rien dit de tel de l’homme car il n’a pas besoin de rester seul. Ainsi l’a ordonné le Créateur. Si une femme quitte son mari, il est absolument libre et peut se remarier. C’est ce qu’enseigne frère Branham de façon absolument scripturaire dans sa prédication Mariage et divorce, §199-211 . Au §210 il donne l’exemple du Roi Assuérus dont l’épouse refusa une fois seulement d’obéir, ce qui l’autorisa à épouser Esther. Tout ce qui y est traité, tout cela est AINSI DIT LE SEIGNEUR, et c’est ainsi que le joug catholique romain de la tradition est brisé pour toujours. Avant la prédication Mariage et divorce, le Seigneur n’est-Il pas descendu dans la même nuée qu’avant l’ouverture des Sceaux pour exprimer Sa dernière parole à ce sujet, en tant que Juge Suprême? Celui qui n’accepte pas cela se trouve être en opposition avec Dieu et avec la Parole de Dieu, et couvre toute cette affaire du manteau babylonien. En faisant ainsi il demeure dans la confusion. Dans ce domaine également, l’ordre Divin doit aussi être entièrement rétabli. Comme Satan dès le commencement a choisi la femme pour instrument, il mettra tout en oeuvre pour la garder sous sa domination. Il ne trouvera pas de meilleur instrument.
Selon 1 Corinthiens 11:9 l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais bien la femme à cause de l’homme. Dieu n’a pas dit à Eve: “Il n’est pas bon que tu sois seule!” mais Il dit à Adam: “Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide qui lui corresponde” (Gen. 2:19). Une femme qui se débarrasse de son mari lequel, du point de vue biblique, est son chef se décapite elle-même. Elle se prive de sa tête et perd la vue d’ensemble. Il a été dit tant de choses à ce sujet dans l’Ancien et le Nouveau Testament qu’il ne devrait plus subsister une seule question à cet égard. De plus, cela a été exposé par frère Branham de façon résumée et claire. Je l’ai moi-même aussi traité de façon détaillée. Celui qui est juste dans son coeur le comprendra de façon juste. Celui qui pense mal le comprendra de la mauvaise façon. Cela n’a pas de sens de répéter les points de vue des dénominations à ce propos. Nous devons accepter l’exposé sur ce sujet comme faisant partie du message, de même que l’enseignement sur la Divinité, le baptême et toutes les autres choses. Celui qui ne peut comprendre cela témoigne ainsi qu’il ne se tient pas au côté de Dieu. Il existe des hommes qui ont choisi la voie de la moindre résistance et qui se mettent à genoux devant leur femme sans se rendre compte que celles-ci en réalité sont dominées par l’ennemi, lequel reçoit à travers elles leurs hommages. Le temps est arrivé d’ordonner toutes choses de façon biblique et de les mettre à leur juste place. Chacun doit prendre sa position devant Dieu à l’intérieur des limites de la Parole.
J’ai vu assez longtemps comment des personnes ont été précipitées dans une profonde détresse. Certaines, sous cette influence démoniaque, se sont laissées entraîner à des propos qui les ont fait dépasser la ligne de séparation. J’ai dû traverser dans toute sa profondeur le gouffre de ruses et de perfidies de Satan pour pouvoir échapper à tout jamais au jeu trompeur du diable. Parce que la bienséance m’interdit de toucher au caractère et à la dignité d’une personne, je me rapporte seulement au domaine spirituel.
Satan, le serpent ancien, a très bien compris comment rendre digne de foi sa tromperie, c’est-à-dire en employant un passage biblique car sans cela les croyants ne marcheraient pas. C’est 1 Corinthiens 5. 11 qui a été présenté comme excuse. On répète dans le monde entier les raisons qu’une femme présente pour ne pas manger à la table commune. Et non seulement on s’abstient de manger avec moi, mais encore de la même manière on évite ceux qui ne prennent pas position contre moi. Dieu soit remercié de ce qu’aucun des six péchés cités dans ce passage de 1 Corinthiens 5 ne me concerne.
Le verset 11 doit être pris dans l’ensemble du contexte de 1 Corinthiens 5 qui est exposé par Paul. Paul avait raison de dire que quelque chose de pareil n’arrivait même pas parmi les païens, et encore moins parmi les croyants. Un tel homme devait être livré à Satan; il était sous l’anathème: “Maudit qui couche avec la femme de son père! car il relève le pan du vêtement de son père” (Deut. 27:20). Mais qu’ai-je à faire avec un pareil cas? Dans Lévitique 18:8 nous lisons: “Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton père; car c’est la nudité de ton père”. Paul a prononcé sa sentence selon la Parole de Dieu contre l’homme en question, lequel s’était attiré l’anathème. Quant à l’accusation portée contre moi, elle ne peut venir que de Satan, celui qui déforme la Parole, lequel n’est jamais satisfait tant qu’il n’a pas semé la confusion et amené le désordre partout.
Ce n’est qu’au moment où des frères et des soeurs se rendent compte que le diable les a trompés de façon très raffinée au moyen de passages et de citations bibliques qu’ils peuvent se libérer de sa séduction et être arrachés à sa sphère d’influence. D’un côté ils savent qu’ils sont le fruit de ce ministère institué par Dieu car ils ont accepté la Parole avec joie, d’un autre côté on leur montre l’image d’un criminel sans scrupules. On ne peut s’imaginer dans quel embrouillement des hommes peuvent être projetés de cette façon. Ils savent qu’ils ont affaire à une charge d’origine divine, mais cependant se laissent influencer au point d’éviter une personne et de ne pas avoir de communion avec elle. Il est hors de doute que c’est Satan seul qui produit une telle situation. C’est lui qui entra en Judas avec l’intention de faire échouer le plan Divin. C’est ce qu’il a essayé de faire ici-même.
Ce ne sont pas les frères d’ici, lesquels depuis plus de 25 ans prêchent la Parole, qui ont menti et trompé le peuple de Dieu, mais bien plutôt ceux qui les accusent de faire cela. Il n’y a rien eu de faux dans la proclamation de la Parole, et c’est aussi pourquoi il n’y a rien qui doive en être corrigé. Les rôles ont été inversés et les vrais coupables rejettent le tout sur les autres. Egalement les frères venus de l’extérieur ont suivi ce que les soeurs séduites, et soi-disant “spirituelles” leur ont ordonné. Satan voulait rendre incrédibles les frères servant le message et détruire l’influence de leur prédication. La malédiction de l’interdit est maintenant rompue au travers de ce dévoilement. Chacun peut s’en aller libre au Nom du Seigneur.
La vieille question sur le mariage et le divorce ressurgit malheureusement toujours à nouveau. Ce sujet est soulevé intentionnellement par certains pour détourner l’attention de leurs propres actions et de leurs enseignements particuliers. J’en suis peiné et voudrais là aussi m’exprimer clairement sur ce point. Je suis persuadé que Dieu hait beaucoup de choses, le divorce en tout premier. Car au commencement il n’était pas prévu dans Ses plans.
Mais ce qu’il y a de frappant au sujet de cette question, c’est qu’elle ne fut pas posée par les disciples, mais bien par les pharisiens. Si jusqu’à ce jour quelque chose a changé à ce sujet, je n’en sais rien. Dans Matthieu 19 notre Seigneur en parle, entre autres au verset 3: “Et les pharisiens vinrent à lui, l’éprouvant et lui disant: Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque cause que ce soit?”. Tout le monde peut lire la réponse que Jésus donna aux versets 4-6.
Ensuite ils Le questionnèrent encore et lui demandèrent: “Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce, et de la répudier?” (v.7). Comme nous pouvons le voir au verset suivant, ce n’était pas un commandement mais seulement une concession, c’est-à-dire non pas la volonté parfaite de Dieu, mais la volonté permissive de Dieu. Au verset 8 le Seigneur leur répondit: “Moïse, à cause de votre dureté de coeur, vous a permis de répudier vos femmes; mais au commencement il n’en était pas ainsi”. Frère Branham, par instruction divine, a aussi éclairé ce sujet sous tous ses angles et l’a amené à la position la plus récente qui est obligatoire pour nous. Toutefois ce que le Seigneur dit en ce temps-là à cet égard est toujours valable aujourd’hui: “Tous ne reçoivent pas cette parole, mais ceux à qui il est donné” (Mat. 19:11). A la page 36, §222 de la prédication Mariage et divorce, frère Branham dit: «Revenons à ce sujet du mariage et du divorce. Vous voyez, il faut que cela soit révélé. Tant que ce n’est pas révélé, vous ne le savez pas. Il a promis que dans ces derniers jours, dans cet âge-ci, chaque mystère serait révélé. Combien savent cela? C’est dans Apocalypse, chapitre 10. Jésus a promis que tous ces mystères cachés, mariage et divorce, et tous les autres mystères qui avaient été cachés, seraient révélés au temps de la fin». Ainsi en estil.
Je préférerais me faire couper les pieds plutôt que de prendre le chemin conduisant chez l’avocat et d’introduire une demande en divorce. Dans 1 Corinthiens 6:1-6 l’apôtre Paul déclare que les croyants ne doivent pas régler leurs différends devant des juges incroyants. Les saints sont destinés à juger le monde et même les anges déchus. C’est la conviction la plus profonde de mon coeur que Dieu hait les divorces. Dieu unit, mais Satan sépare.
Avec l’infâme intention de me rendre la vie totalement impossible, les calomnies ont atteint et dépassé leur point culminant lors de la publication du jugement de divorce et d’autres documents. Par nature j’ai tendance à m’en remettre pour toutes choses entre les mains de Celui qui jugera équitablement parce qu’Il ne voit pas seulement ce qui est visible aux hommes, mais parce qu’Il connaît les circonstances, ainsi que les mobiles des coeurs. Cependant comme la mesure est comble, je me vois contraint de mentionner certaines choses que j’aurais préféré laisser où elles étaient parce que je suis véritablement convaincu que les choses personnelles doivent rester du domaine privé.
Je n’oublierai jamais le jour où, en janvier 1981, alors que j’étais mourant à l’hôpital, j’entendis les paroles suivantes: «Je te le dis: Si jamais tu devais vraiment sortir de l’hôpital, je t’assure que la première chose que je ferai sera d’aller chez l’avocat!». Après que j’eusse été relâché de l’hôpital à fin janvier sous ma propre responsabilité, je dus constater quelques jours plus tard que ma femme avait mis sa menace à exécution, comme il ressort de la copie de la première lettre de son avocat du 9:2.81.
En juin 1980 elle m’avait déjà fait part de sa décision de ne plus manger ni boire à ma table, ni d’avoir quelque communion que ce soit avec moi. Là-dessus elle partit et ses dernières paroles furent: «Tu ne me reverras plus jamais». Ensuite elle élut domicile à Kohlscheid près d’Aix-la-Chapelle. Je proteste contre toute accusation d’avoir renvoyé ma femme, respectivement d’avoir introduit une procédure en divorce. De tels propos proviennent de la même source mensongère démoniaque d’où était sortie la tromperie spirituelle commise précédemment.
La procédure de divorce dura pendant des années, allant d’un avocat à l’autre; toutes les formalités de divorce furent réglées. Pas une seule fois pendant ce temps elle n’a manifesté l’intention de poursuivre la vie commune. Aujourd’hui encore, elle demeure manifestement sur la position qu’elle avait exprimée auparavant, à savoir de ne plus vouloir de communion avec moi. Les avocats voulurent finalement clore cette affaire et formulèrent le 13:5.83 en notre présence une convention selon laquelle je me déclarerais prêt à être le “requérant”. Nous signâmes tous deux ce document. C’est pourquoi dans la sentence de divorce il m’échut la formule juridique de “requérant”, bien qu’il ne s’agisse en fait que d’une formalité pour qu’ait lieu finalement la conclusion de la procédure de divorce intentée par elle. Ordinairement après une année de séparation on peut prononcer le divorce, après trois ans il est prononcé. J’ai attendu au-delà du temps assigné. Le 26 mars 1985 encore, en me rendant à l’audience, j’ai redit au Seigneur une fois de plus que j’étais prêt à vivre avec ma femme. J’attendais seulement qu’elle me réponde par un «oui» à la question qui lui fut posée de savoir si elle voulait ou non poursuivre la vie conjugale. Cependant lorsque le juge lui posa la question, elle ne répondit même pas. Dans toute cette affaire, Satan n’avait qu’un but, celui de miner mon ministère qui est relié à l’oeuvre de Dieu et de le rendre non crédible. Ma femme m’a dit textuellement: «Si c’était l’oeuvre de Dieu, elle ne pourrait pas être détruite du tout. Mais comme c’est ton oeuvre, il faut qu’elle soit détruite». Pendant des années elle a collaboré avec beaucoup de zèle à cette oeuvre. Mais maintenant il ressort clairement qu’elle manifeste encore plus d’ardeur pour parvenir à provoquer une méfiance totale auprès des croyants et des incroyants, des adultes et des enfants. Il devrait sauter aux yeux de chacun qu’une telle manière de faire n’est pas normale.
Selon les Saintes Ecritures il n’existe pas une seule raison pour une femme de quitter son mari. Même si elle pouvait avancer un millier d’arguments, pas un seul ne résisterait devant Dieu. Si quelqu’un pense qu’il y en a un, eh bien je l’engage à me montrer le passage biblique correspondant. Le Seigneur n’a jamais permis à une femme de donner une lettre de divorce à son mari. C’est l’esprit maudit de cette époque d’émancipation qui inspire les femmes à mépriser leur mari. A l’époque des prophètes et des apôtres, quelque chose de semblable aurait été inimaginable, même entre païens.
Paul expose dans 1 Corinthiens 7:10,11 qu’une femme qui se sépare de son mari doit ou rester seule ou se réconcilier avec lui. Cette charge n’est pas imposée à l’homme. On devrait lire avec une grande attention les passages qui traitent de ce thème. Dans les versets 1-7 il est question du fait qu’en général chaque homme devrait avoir sa femme et que chaque femme devrait avoir son mari. Dans beaucoup d’autres passages bibliques, différents problèmes sont traités. Il est dit par exemple qu’une femme mariée est liée selon la loi à son mari tant qu’il vit (Rom. 7:2; 1 Cor. 7:39). Naturellement il n’est rien dit de tel de l’homme car il n’a pas besoin de rester seul. Ainsi l’a ordonné le Créateur. Si une femme quitte son mari, il est absolument libre et peut se remarier. C’est ce qu’enseigne frère Branham de façon absolument scripturaire dans sa prédication Mariage et divorce, §199-211 . Au §210 il donne l’exemple du Roi Assuérus dont l’épouse refusa une fois seulement d’obéir, ce qui l’autorisa à épouser Esther. Tout ce qui y est traité, tout cela est AINSI DIT LE SEIGNEUR, et c’est ainsi que le joug catholique romain de la tradition est brisé pour toujours. Avant la prédication Mariage et divorce, le Seigneur n’est-Il pas descendu dans la même nuée qu’avant l’ouverture des Sceaux pour exprimer Sa dernière parole à ce sujet, en tant que Juge Suprême? Celui qui n’accepte pas cela se trouve être en opposition avec Dieu et avec la Parole de Dieu, et couvre toute cette affaire du manteau babylonien. En faisant ainsi il demeure dans la confusion. Dans ce domaine également, l’ordre Divin doit aussi être entièrement rétabli. Comme Satan dès le commencement a choisi la femme pour instrument, il mettra tout en oeuvre pour la garder sous sa domination. Il ne trouvera pas de meilleur instrument.
Selon 1 Corinthiens 11:9 l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais bien la femme à cause de l’homme. Dieu n’a pas dit à Eve: “Il n’est pas bon que tu sois seule!” mais Il dit à Adam: “Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide qui lui corresponde” (Gen. 2:19). Une femme qui se débarrasse de son mari lequel, du point de vue biblique, est son chef se décapite elle-même. Elle se prive de sa tête et perd la vue d’ensemble. Il a été dit tant de choses à ce sujet dans l’Ancien et le Nouveau Testament qu’il ne devrait plus subsister une seule question à cet égard. De plus, cela a été exposé par frère Branham de façon résumée et claire. Je l’ai moi-même aussi traité de façon détaillée. Celui qui est juste dans son coeur le comprendra de façon juste. Celui qui pense mal le comprendra de la mauvaise façon. Cela n’a pas de sens de répéter les points de vue des dénominations à ce propos. Nous devons accepter l’exposé sur ce sujet comme faisant partie du message, de même que l’enseignement sur la Divinité, le baptême et toutes les autres choses. Celui qui ne peut comprendre cela témoigne ainsi qu’il ne se tient pas au côté de Dieu. Il existe des hommes qui ont choisi la voie de la moindre résistance et qui se mettent à genoux devant leur femme sans se rendre compte que celles-ci en réalité sont dominées par l’ennemi, lequel reçoit à travers elles leurs hommages. Le temps est arrivé d’ordonner toutes choses de façon biblique et de les mettre à leur juste place. Chacun doit prendre sa position devant Dieu à l’intérieur des limites de la Parole.
J’ai vu assez longtemps comment des personnes ont été précipitées dans une profonde détresse. Certaines, sous cette influence démoniaque, se sont laissées entraîner à des propos qui les ont fait dépasser la ligne de séparation. J’ai dû traverser dans toute sa profondeur le gouffre de ruses et de perfidies de Satan pour pouvoir échapper à tout jamais au jeu trompeur du diable. Parce que la bienséance m’interdit de toucher au caractère et à la dignité d’une personne, je me rapporte seulement au domaine spirituel.
Satan, le serpent ancien, a très bien compris comment rendre digne de foi sa tromperie, c’est-à-dire en employant un passage biblique car sans cela les croyants ne marcheraient pas. C’est 1 Corinthiens 5. 11 qui a été présenté comme excuse. On répète dans le monde entier les raisons qu’une femme présente pour ne pas manger à la table commune. Et non seulement on s’abstient de manger avec moi, mais encore de la même manière on évite ceux qui ne prennent pas position contre moi. Dieu soit remercié de ce qu’aucun des six péchés cités dans ce passage de 1 Corinthiens 5 ne me concerne.
Le verset 11 doit être pris dans l’ensemble du contexte de 1 Corinthiens 5 qui est exposé par Paul. Paul avait raison de dire que quelque chose de pareil n’arrivait même pas parmi les païens, et encore moins parmi les croyants. Un tel homme devait être livré à Satan; il était sous l’anathème: “Maudit qui couche avec la femme de son père! car il relève le pan du vêtement de son père” (Deut. 27:20). Mais qu’ai-je à faire avec un pareil cas? Dans Lévitique 18:8 nous lisons: “Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton père; car c’est la nudité de ton père”. Paul a prononcé sa sentence selon la Parole de Dieu contre l’homme en question, lequel s’était attiré l’anathème. Quant à l’accusation portée contre moi, elle ne peut venir que de Satan, celui qui déforme la Parole, lequel n’est jamais satisfait tant qu’il n’a pas semé la confusion et amené le désordre partout.
Ce n’est qu’au moment où des frères et des soeurs se rendent compte que le diable les a trompés de façon très raffinée au moyen de passages et de citations bibliques qu’ils peuvent se libérer de sa séduction et être arrachés à sa sphère d’influence. D’un côté ils savent qu’ils sont le fruit de ce ministère institué par Dieu car ils ont accepté la Parole avec joie, d’un autre côté on leur montre l’image d’un criminel sans scrupules. On ne peut s’imaginer dans quel embrouillement des hommes peuvent être projetés de cette façon. Ils savent qu’ils ont affaire à une charge d’origine divine, mais cependant se laissent influencer au point d’éviter une personne et de ne pas avoir de communion avec elle. Il est hors de doute que c’est Satan seul qui produit une telle situation. C’est lui qui entra en Judas avec l’intention de faire échouer le plan Divin. C’est ce qu’il a essayé de faire ici-même.
Ce ne sont pas les frères d’ici, lesquels depuis plus de 25 ans prêchent la Parole, qui ont menti et trompé le peuple de Dieu, mais bien plutôt ceux qui les accusent de faire cela. Il n’y a rien eu de faux dans la proclamation de la Parole, et c’est aussi pourquoi il n’y a rien qui doive en être corrigé. Les rôles ont été inversés et les vrais coupables rejettent le tout sur les autres. Egalement les frères venus de l’extérieur ont suivi ce que les soeurs séduites, et soi-disant “spirituelles” leur ont ordonné. Satan voulait rendre incrédibles les frères servant le message et détruire l’influence de leur prédication. La malédiction de l’interdit est maintenant rompue au travers de ce dévoilement. Chacun peut s’en aller libre au Nom du Seigneur.