Lettre circulaire N° 39 – Janvier 1993
Sans cesse on me demande de donner une réponse biblique concernant le mariage, l’adultère et le divorce. Pourquoi ces questions? Pourquoi y a-t-il encore un manque de clarté? N’est-ce pas assez clair dans la Bible? Frère Branham n’a-t-il pas traité ce thème de façon détaillée sur l’ordre direct du Seigneur? D’où vient cependant que plusieurs manquent de clarté? Le Seigneur n’a-t-Il encore pas ouvert l’intelligence à ce sujet, et n’a-t-Il toujours pas donné de révélation?
A proprement parler, toute la thématique de l’Ancien et du Nouveau Testament a été traitée en profondeur et éclairée de tous les côtés. Se pourrait-il que plusieurs qui veulent sans cesse avoir de nouveaux éclaircissement sur ce thème important ne veuillent, à proprement parler, pas de réponse réellement fondée sur la Bible, mais défendent leur opinion préconçue et s’attendent à ce que leurs vues traditionnelles soient confirmées?
Sur le thème du mariage, de l’adultère et du divorce, je me suis décidé à faire connaître l’exposé, neutre, du “Lexique de la Bible” de Fritz Rienecker, édité par Brockhaus Verlag.
«L’homme ne peut pas rompre son propre mariage; l’adultère ne concerne que les relations intimes d’une femme mariée ou fiancée avec un autre homme (Ex. 20:17; Lév. 20:20). Si un tel adultère est découvert, les deux, l’homme comme la femme, mourront tous deux par lapidation (Deut. 22:22); si la femme participant à cet acte n’était pas libre mais esclave, l’homme devait seulement présenter un sacrifice pour délit (Lév. 19:20-22). Si un homme a des relations intimes avec une jeune fille non mariée, ni fiancée, il doit la prendre pour femme et payer sa dot, même s’il est déjà marié, et il n’aura jamais Ie droit de renvoyer cette femme (Lév. 22:16; Deut. 22:28). La lapidation d’une jeune fille fiancée n’est applicable que lorsque la séduction s’est accomplie en ville, là où elle aurait pu appeler à l’aide (Deut. 22:24,25).
Par ces sévères prescriptions on voulait empêcher l’éclatement des mariages. Des passages comme Proverbes 2:16-19; 6:24-35; 7:5-27 nous montrent combien l’adultère était répandu.
Finalement, le divorce est aussi un privilège exclusif de l’homme. D’après Deutéronome 24:1 il a le droit de renvoyer sa femme s’il a “trouvé en elle, quelque chose de malséant” (vilain). Cette prescription donne lieu a de trop nombreuses Interprétations; à l’origIne elle n’était valable que pour des relations impudiques, mais du temps de Jésus les docteurs de la loi étaient prêts à accorder ce droit à l’homme de renvoyer sa lemme pour un déplaisir futile. Il devait alors lui donner une lettre de divorce (comp. Esa. 50:1), sur la base de laquelle elle retournait dans la maison de ses parents (Lév. 22:13) et pouvait se remarier. Du moins ne devait-elle pas ‹sans doute pour empêcher l’arbitraire› redevenir la femme du premier mari, même après la mort du deuxième mari ou après qu’elle aurait été à nouveau renvoyée (Deut. 24:4). En plus du cas d’une jeune fille non mariée qui a été séduite et que l’homme n’a pas le droit de renvoyer, celui-ci perd aussi ce droit au divorce lorsque après la consommation du mariage la femme est faussement accusée de ne pas avoir été vierge (Deut. 22:13-19).
Les prophètes avaient non seulement condamné l’application à la légère de la répudiation (comp. MaI. 2:16), maIs ils l’avaient en général combattue et fait valoir que la monogamie était la seule forme morale possible (comp. Osée 2:16; Esa. 54:5). C’est ainsi que le Seigneur, dans le Nouveau Testament, rejette le divorce lorsqu’Il déclare que ce n’est qu’à cause de la dureté de leur coeur qu’il avait été autorisé (Mat. 19:3-10; Marc 10.2-12). C’est ici qu’il est question pour la première fois que l’homme puisse rompre son propre mariage (v. 11), et que le regard de convoitise sur une autre femme est stigmatisé comme étant un adultère (Mat. 5:28). Jésus a clairement déclaré que le renvoi de la femme l’expose à commettra l’adultère et conduit à la rupture du mariage (v. 32). Une seule exception est faite, si ce n’est “pour cause de fornication” (Mat. 19:9). A cette occasion il emploie un mot très fort, qui signifie davantage qu’infidélité ou adultère. Jésus reconnaît à l’égard de la femme adultère le pardon et la réconciliation (Jean 8:2-11; comp. Deut. 22:26).
Il nous est également sans cesse demandé comment il faut appliquer la dîme. Il n’y a pas beaucoup à dire à ce sujet. Celui qui aime véritablement Dieu accomplit ce qu’Il a commandé dans Sa Parole. Celui qui n’honore Dieu que des lèvres cherche une réponse satisfaisante pour contourner l’obéissance et tranquilliser sa conscience. A cause de cela on argumente généralement en disant qu’il s’agissait de la loi et que c’était dans l’Ancien Testament. Et cela paraît très solennel lorsque les croyants disent: «Dans le Nouveau Testament tout appartient au Seigneur, et non seulement la dîme», mais ensuite on retient pour soi le tout, ainsi que la dîme.
Nous dirons ceci uniquement pour orienter le croyant: Abraham donna la dîme à l’Eternel en la personne de Melchisédek, le roi de Salem, déjà quatre cent ans avant la venue de la loi (Héb. 7). Le peuple d’Israël Lui donna la dîme durant la période de la loi, et les enfants de Dieu fidèles la donnent encore aujourd’hui. Celui qui a écrit l’épître aux Hébreux, que l’ont peut présumer être Paul, d’après les remarques faites tout spécialement dans le dernier chapitre, dit au chapitre 7, verset 8: “Et ici, des hommes qui meurent reçoivent des dîmes; mais là, celui de qui il est rendu témoignage qu’il vit”.
Pour nous tous, frère Branham a été un exemple extraordinaire également à cet égard. Si nous croyons que Dieu l’a envoyé pour ramener l’Eglise à la Parole, à la foi des pères apostoliques et l’engager à avancer dans l’obéissance, alors c’est avec joie que sur ce point nous devrions aussi dire «oui» et suivre son exemple.
Il évoque souvent le don de la dîme. Ce qui nous impressionne tout particulièrement c’est son comportement lorsqu’il avait à payer environ 2’000 dollars au médecin, et quelque 400 dollars pour les médicaments. En ce temps-là il n’était pas encore marié. Les temps étaient aussi mauvais aux Etats-Unis que partout dans le monde. Il ne pouvait pas payer ce montant pour le séjour qu’il avait fait à l’hôpital; il alla donc chez Monsieur Mason et lui dit: «‹C’est ce que je vous dois. Je suis encore très faible, mais j’essayerai d’aller au travail. Je ne peux pas payer maintenant›. Je venais de devenir croyant, et je dis: ‹Monsieur Mason, en premier lieu c’est mon devoir devant Dieu de Lui donner la dîme. Premièrement je voudrais Lui payer ma dîme, ensuite il est de mon devoir de régler mes dettes. C’est vrai que mon père est malade et que nous sommes dix enfants dans la famille, mais même si je ne peux pas mettre plus de 25 cent pour vous régler chaque jour de paye, je le ferai›» [Christ est révélé dans Sa propre Parole. Jeffersonville, 22:08.1965].
«Chaque chrétien à l’obligation de payer sa dîme, parce que c’est un commandement du Seigneur. Le don de la dîme est absolument indispensable à l’expérience d’un chrétien». [Dieu mal compris, 24:07.1961].
«Je connais des personnes qui prennent leur dîme pour la donner à une veuve. C’est faux. Si vous avez quelque chose à donner à une veuve, donnez-le lui. Mais ne lui donnez pas l’argent du Seigneur, car, premièrement, il ne vous appartient pas mais il est à Dieu». [Questions et Réponses. 15:10.1961].
«Lorsque vous vous acquittez de votre dîme, vous êtes tenu de donner la dîme là où vous recevez la nourriture». [Questions et Réponses, 15:10.1961]
Dans Malachie 3, où il est question de l’avant-coureur de la première venue de Christ et du prophète Elie qui devait venir avant le jour grand et terrible de l’Eternel (ch. 4), l’Eternel parle aussi clairement et nettement à Son peuple en rapport avec la dîme: “Car moi, l’Eternel,je ne change pas; et vous, fils de Jacob, vous n’êtes pas consumés”. (Mal. 3:6). Généralement, le peuple d’Israël porte le nom d’honneur de “Israël”, qui signifie “Celui qui lutte avec Dieu”, mais il était au fond demeuré Jacob – Trompeur-Fraudeur –. Aussi, au verset suivant, le Seigneur continue-t-il en disant: “Dès les jours de vos pères, vous vous êtes détournés de mes statuts, et vous ne les avez pas gardés. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l’Eternel des armées. Et vous dites: En quoi retournerons-nous?”. Lorsqu’il est dit à l’incrédule de revenir à Dieu, on peut le comprendre. Mais lorsqu’il est dit aux croyants, et cela par le AINSI DIT L’ETERNEL, qu’ils doivent revenir à Dieu, alors ils répondent exactement aujourd’hui comme autrefois: «En quoi – nous qui sommes convertis – devrions-nous retourner?».
A cela, le Seigneur répond: “Un homme frustrera-t-il Dieu? Toutefois, vous me frustrez, et vous dites: En quoi te frustrons-nous?”. A cette question que le Seigneur Lui-même pose également à Son peuple, Il donne une réponse claire: “Dans les dîmes et les offrandes élevées”. Des personnes sincèrement croyantes, intègres, et qui ne voudraient à aucun prix tromper quiconque, trompent Dieu, parfaitement inconscientes qu’elles sont de le faire. Mais un jour, réalisant qu’elles ont été véritablement trompées, elles se tiendront là terriblement désillusionnées. Parce que, sur ce point également la désobéissance est comme le péché de divination et l’obstination comme une idolâtrie (1 Sam. 15:23). Lorsque l’entêtement des croyants continue il s’élève comme un interdit au-dessus d’eux, et leur vie spirituelle demeure sans fruits visibles.
L’Eternel pose cette question parle bouche du prophète Aggée: “Est-ce le temps pour vous d’habiter dans vos maisons lambrissées, tandis que cette maison est dévastée?” (1.4). Celui qui appartient au peuple de Dieu porte sur son coeur toute l’oeuvre de Dieu et toutes ces choses. Aux croyants qui trompent le Seigneur dans les dîmes et les offrandes, Il dit: “Vous êtes chargés de malédictions, et vous me frustrez toujours, vous, la nation tout entière” (Mal. 3:9). Le Seigneur a-t-Il aujourd’hui encore le droit de reprocher la tromperie à ceux qui ne Lui donnent pas la dîme et les offrandes? Ne peut-II pas dire à ceux qui sont avares à Son égard et gardent pour eux Son argent, que l’amour de l’argent est la racine de tous les maux (1 Tim. 6:10), et qu’il provoque beaucoup de douleurs? On se demande parfois pourquoi il y a tant de malheurs parmi les croyants. Le Seigneur, Lui, en a la réponse. Ou bien, parce qu’il est si gentil, devrait-Il écrire une nouvelle Bible pour de tels voleurs des biens de Dieu?
Personne ne peut servir en même temps Dieu et Mammon. Celui qui est lié à Mammon est délié du Seigneur, et celui qui est lié au Seigneur est délié de Mammon. Là où le Seigneur Jésus entre véritablement dans une maison et dans un coeur, là s’accomplit une véritable conversion et une délivrance en toutes choses. C’est ce que nous trouvons confirmé dans Luc 19 et dans les Actes des apôtres. Ce n’est qu’après que Zachée eut dit: “… et si j’ai fait tort à quelqu’un par une fausse accusation, je lui rends le quadruple”, que Jésus dit: “Aujourd’hui le salut est venu à cette maison…”.
Les personnes qui font une expérience avec le Seigneur reçoivent la crainte de Dieu, et cette crainte de Dieu est le commencement de la sagesse divine, et simultanément la fin de tout propre artifice. En Sa présence, les croyants sont convaincus des choses qu’ils n’ont pas faites correctement et prennent sur-le-champ la décision de les rectifier. Cela ne reste pas pour eux de bonnes intentions seulement, mais ils mettent en pratique la Parole.
Si donc un homme qui avait trompé les autres veut rendre au quadruple à ceux qu’il a trompés, qu’en sera-t-il de tous ceux qui ont trompé Dieu de nombreuses années, et même pour beaucoup durant toute leur vie de croyants? Ils ont chanté avec ferveur, ont écouté avec recueillement la Parole et prié sincèrement, et cependant ils ont vécu dans une flagrante désobéissance à l’égard de Dieu. N’est-il pas juste que les vrais enfants de Dieu vivent de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu, et non pas de l’argent de Dieu? Le AINSI DIT L’ETERNEL de Malachie 3, (ainsi que beaucoup d’autres passages encore) n’est-il pas une Parole de Dieu qui doit être vécue et rendue effective? Peux-t-on, satisfait de sa propre personne et sûr de soi-même, se dispenser de cela? Certainement pas, si nous voulons un jour voir le Dieu même qui a ordonné cela. Il veut que la nourriture spirituelle – les riches trésors de Sa Maison – puisse être distribuée par tous les moyens possibles.
La dîme n’a encore jamais appartenu à un croyant et elle ne lui appartiendra pas davantage dans le futur. La dîme appartient à Dieu, qui nous bénit et nous fait parvenir toutes les choses que nous possédons sur cette terre. De tout revenu que nous avons nous donnons premièrement au Seigneur ce qui Lui appartient, avec actions de grâces et une joie intérieure de notre coeur, “car Dieu aime celui qui donne joyeusement” (2 Cor. 9:7). Dans Malachie 3:10 le Seigneur dit: “Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison, et éprouvez-moi par ce moyen, dit l’Eternel des armées, si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et ne verse pas sur vous la bénédiction, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus assez de place”.
En Israël ce n’était pas seulement les riches, ceux qui étaient à l’aise, qui donnaient la dîme, mais aussi les pauvres qui donnaient au Seigneur de ce qu’ils avaient cultivé dans leurs jardins. Le Seigneur Lui-même a dit: “Car vous payez la dîme de la menthe et de la rue et de toute sorte d’herbe, et vous négligez le jugement et l’amour de Dieu: il fallait faire ces choses-ci, et ne pas laisser celles-là” (Luc 11:42). Ainsi dans le Nouveau Testament également le Seigneur a indiqué que nous ne devons pas négliger de donner la dîme; cependant nous ne devons pas perdre de vue l’amour envers Dieu et envers notre prochain, non plus que le droit et la justice. Ainsi donc ce ne sont pas seulement ceux qui vendent un terrain, une maison, ou qui ont un autre revenu qui donnent au Seigneur leur dîme, mais bien, comme nous l’avons vu, tous ceux qui sont fidèles dans les petites choses.
Tous n’ont pas la possibilité pratique d’être actif dans l’oeuvre de Dieu, cependant tous ont le privilège de soutenir l’oeuvre de Dieu par leurs prières et par l’argent qu’ils donnent à Dieu; c’est ainsi qu’ils ont une riche part aux soins apportés au peuple de Dieu dans le monde entier.
Sans cesse on me demande de donner une réponse biblique concernant le mariage, l’adultère et le divorce. Pourquoi ces questions? Pourquoi y a-t-il encore un manque de clarté? N’est-ce pas assez clair dans la Bible? Frère Branham n’a-t-il pas traité ce thème de façon détaillée sur l’ordre direct du Seigneur? D’où vient cependant que plusieurs manquent de clarté? Le Seigneur n’a-t-Il encore pas ouvert l’intelligence à ce sujet, et n’a-t-Il toujours pas donné de révélation?
A proprement parler, toute la thématique de l’Ancien et du Nouveau Testament a été traitée en profondeur et éclairée de tous les côtés. Se pourrait-il que plusieurs qui veulent sans cesse avoir de nouveaux éclaircissement sur ce thème important ne veuillent, à proprement parler, pas de réponse réellement fondée sur la Bible, mais défendent leur opinion préconçue et s’attendent à ce que leurs vues traditionnelles soient confirmées?
Sur le thème du mariage, de l’adultère et du divorce, je me suis décidé à faire connaître l’exposé, neutre, du “Lexique de la Bible” de Fritz Rienecker, édité par Brockhaus Verlag.
«L’homme ne peut pas rompre son propre mariage; l’adultère ne concerne que les relations intimes d’une femme mariée ou fiancée avec un autre homme (Ex. 20:17; Lév. 20:20). Si un tel adultère est découvert, les deux, l’homme comme la femme, mourront tous deux par lapidation (Deut. 22:22); si la femme participant à cet acte n’était pas libre mais esclave, l’homme devait seulement présenter un sacrifice pour délit (Lév. 19:20-22). Si un homme a des relations intimes avec une jeune fille non mariée, ni fiancée, il doit la prendre pour femme et payer sa dot, même s’il est déjà marié, et il n’aura jamais Ie droit de renvoyer cette femme (Lév. 22:16; Deut. 22:28). La lapidation d’une jeune fille fiancée n’est applicable que lorsque la séduction s’est accomplie en ville, là où elle aurait pu appeler à l’aide (Deut. 22:24,25).
Par ces sévères prescriptions on voulait empêcher l’éclatement des mariages. Des passages comme Proverbes 2:16-19; 6:24-35; 7:5-27 nous montrent combien l’adultère était répandu.
Finalement, le divorce est aussi un privilège exclusif de l’homme. D’après Deutéronome 24:1 il a le droit de renvoyer sa femme s’il a “trouvé en elle, quelque chose de malséant” (vilain). Cette prescription donne lieu a de trop nombreuses Interprétations; à l’origIne elle n’était valable que pour des relations impudiques, mais du temps de Jésus les docteurs de la loi étaient prêts à accorder ce droit à l’homme de renvoyer sa lemme pour un déplaisir futile. Il devait alors lui donner une lettre de divorce (comp. Esa. 50:1), sur la base de laquelle elle retournait dans la maison de ses parents (Lév. 22:13) et pouvait se remarier. Du moins ne devait-elle pas ‹sans doute pour empêcher l’arbitraire› redevenir la femme du premier mari, même après la mort du deuxième mari ou après qu’elle aurait été à nouveau renvoyée (Deut. 24:4). En plus du cas d’une jeune fille non mariée qui a été séduite et que l’homme n’a pas le droit de renvoyer, celui-ci perd aussi ce droit au divorce lorsque après la consommation du mariage la femme est faussement accusée de ne pas avoir été vierge (Deut. 22:13-19).
Les prophètes avaient non seulement condamné l’application à la légère de la répudiation (comp. MaI. 2:16), maIs ils l’avaient en général combattue et fait valoir que la monogamie était la seule forme morale possible (comp. Osée 2:16; Esa. 54:5). C’est ainsi que le Seigneur, dans le Nouveau Testament, rejette le divorce lorsqu’Il déclare que ce n’est qu’à cause de la dureté de leur coeur qu’il avait été autorisé (Mat. 19:3-10; Marc 10.2-12). C’est ici qu’il est question pour la première fois que l’homme puisse rompre son propre mariage (v. 11), et que le regard de convoitise sur une autre femme est stigmatisé comme étant un adultère (Mat. 5:28). Jésus a clairement déclaré que le renvoi de la femme l’expose à commettra l’adultère et conduit à la rupture du mariage (v. 32). Une seule exception est faite, si ce n’est “pour cause de fornication” (Mat. 19:9). A cette occasion il emploie un mot très fort, qui signifie davantage qu’infidélité ou adultère. Jésus reconnaît à l’égard de la femme adultère le pardon et la réconciliation (Jean 8:2-11; comp. Deut. 22:26).
Il nous est également sans cesse demandé comment il faut appliquer la dîme. Il n’y a pas beaucoup à dire à ce sujet. Celui qui aime véritablement Dieu accomplit ce qu’Il a commandé dans Sa Parole. Celui qui n’honore Dieu que des lèvres cherche une réponse satisfaisante pour contourner l’obéissance et tranquilliser sa conscience. A cause de cela on argumente généralement en disant qu’il s’agissait de la loi et que c’était dans l’Ancien Testament. Et cela paraît très solennel lorsque les croyants disent: «Dans le Nouveau Testament tout appartient au Seigneur, et non seulement la dîme», mais ensuite on retient pour soi le tout, ainsi que la dîme.
Nous dirons ceci uniquement pour orienter le croyant: Abraham donna la dîme à l’Eternel en la personne de Melchisédek, le roi de Salem, déjà quatre cent ans avant la venue de la loi (Héb. 7). Le peuple d’Israël Lui donna la dîme durant la période de la loi, et les enfants de Dieu fidèles la donnent encore aujourd’hui. Celui qui a écrit l’épître aux Hébreux, que l’ont peut présumer être Paul, d’après les remarques faites tout spécialement dans le dernier chapitre, dit au chapitre 7, verset 8: “Et ici, des hommes qui meurent reçoivent des dîmes; mais là, celui de qui il est rendu témoignage qu’il vit”.
Pour nous tous, frère Branham a été un exemple extraordinaire également à cet égard. Si nous croyons que Dieu l’a envoyé pour ramener l’Eglise à la Parole, à la foi des pères apostoliques et l’engager à avancer dans l’obéissance, alors c’est avec joie que sur ce point nous devrions aussi dire «oui» et suivre son exemple.
Il évoque souvent le don de la dîme. Ce qui nous impressionne tout particulièrement c’est son comportement lorsqu’il avait à payer environ 2’000 dollars au médecin, et quelque 400 dollars pour les médicaments. En ce temps-là il n’était pas encore marié. Les temps étaient aussi mauvais aux Etats-Unis que partout dans le monde. Il ne pouvait pas payer ce montant pour le séjour qu’il avait fait à l’hôpital; il alla donc chez Monsieur Mason et lui dit: «‹C’est ce que je vous dois. Je suis encore très faible, mais j’essayerai d’aller au travail. Je ne peux pas payer maintenant›. Je venais de devenir croyant, et je dis: ‹Monsieur Mason, en premier lieu c’est mon devoir devant Dieu de Lui donner la dîme. Premièrement je voudrais Lui payer ma dîme, ensuite il est de mon devoir de régler mes dettes. C’est vrai que mon père est malade et que nous sommes dix enfants dans la famille, mais même si je ne peux pas mettre plus de 25 cent pour vous régler chaque jour de paye, je le ferai›» [Christ est révélé dans Sa propre Parole. Jeffersonville, 22:08.1965].
«Chaque chrétien à l’obligation de payer sa dîme, parce que c’est un commandement du Seigneur. Le don de la dîme est absolument indispensable à l’expérience d’un chrétien». [Dieu mal compris, 24:07.1961].
«Je connais des personnes qui prennent leur dîme pour la donner à une veuve. C’est faux. Si vous avez quelque chose à donner à une veuve, donnez-le lui. Mais ne lui donnez pas l’argent du Seigneur, car, premièrement, il ne vous appartient pas mais il est à Dieu». [Questions et Réponses. 15:10.1961].
«Lorsque vous vous acquittez de votre dîme, vous êtes tenu de donner la dîme là où vous recevez la nourriture». [Questions et Réponses, 15:10.1961]
Dans Malachie 3, où il est question de l’avant-coureur de la première venue de Christ et du prophète Elie qui devait venir avant le jour grand et terrible de l’Eternel (ch. 4), l’Eternel parle aussi clairement et nettement à Son peuple en rapport avec la dîme: “Car moi, l’Eternel,je ne change pas; et vous, fils de Jacob, vous n’êtes pas consumés”. (Mal. 3:6). Généralement, le peuple d’Israël porte le nom d’honneur de “Israël”, qui signifie “Celui qui lutte avec Dieu”, mais il était au fond demeuré Jacob – Trompeur-Fraudeur –. Aussi, au verset suivant, le Seigneur continue-t-il en disant: “Dès les jours de vos pères, vous vous êtes détournés de mes statuts, et vous ne les avez pas gardés. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l’Eternel des armées. Et vous dites: En quoi retournerons-nous?”. Lorsqu’il est dit à l’incrédule de revenir à Dieu, on peut le comprendre. Mais lorsqu’il est dit aux croyants, et cela par le AINSI DIT L’ETERNEL, qu’ils doivent revenir à Dieu, alors ils répondent exactement aujourd’hui comme autrefois: «En quoi – nous qui sommes convertis – devrions-nous retourner?».
A cela, le Seigneur répond: “Un homme frustrera-t-il Dieu? Toutefois, vous me frustrez, et vous dites: En quoi te frustrons-nous?”. A cette question que le Seigneur Lui-même pose également à Son peuple, Il donne une réponse claire: “Dans les dîmes et les offrandes élevées”. Des personnes sincèrement croyantes, intègres, et qui ne voudraient à aucun prix tromper quiconque, trompent Dieu, parfaitement inconscientes qu’elles sont de le faire. Mais un jour, réalisant qu’elles ont été véritablement trompées, elles se tiendront là terriblement désillusionnées. Parce que, sur ce point également la désobéissance est comme le péché de divination et l’obstination comme une idolâtrie (1 Sam. 15:23). Lorsque l’entêtement des croyants continue il s’élève comme un interdit au-dessus d’eux, et leur vie spirituelle demeure sans fruits visibles.
L’Eternel pose cette question parle bouche du prophète Aggée: “Est-ce le temps pour vous d’habiter dans vos maisons lambrissées, tandis que cette maison est dévastée?” (1.4). Celui qui appartient au peuple de Dieu porte sur son coeur toute l’oeuvre de Dieu et toutes ces choses. Aux croyants qui trompent le Seigneur dans les dîmes et les offrandes, Il dit: “Vous êtes chargés de malédictions, et vous me frustrez toujours, vous, la nation tout entière” (Mal. 3:9). Le Seigneur a-t-Il aujourd’hui encore le droit de reprocher la tromperie à ceux qui ne Lui donnent pas la dîme et les offrandes? Ne peut-II pas dire à ceux qui sont avares à Son égard et gardent pour eux Son argent, que l’amour de l’argent est la racine de tous les maux (1 Tim. 6:10), et qu’il provoque beaucoup de douleurs? On se demande parfois pourquoi il y a tant de malheurs parmi les croyants. Le Seigneur, Lui, en a la réponse. Ou bien, parce qu’il est si gentil, devrait-Il écrire une nouvelle Bible pour de tels voleurs des biens de Dieu?
Personne ne peut servir en même temps Dieu et Mammon. Celui qui est lié à Mammon est délié du Seigneur, et celui qui est lié au Seigneur est délié de Mammon. Là où le Seigneur Jésus entre véritablement dans une maison et dans un coeur, là s’accomplit une véritable conversion et une délivrance en toutes choses. C’est ce que nous trouvons confirmé dans Luc 19 et dans les Actes des apôtres. Ce n’est qu’après que Zachée eut dit: “… et si j’ai fait tort à quelqu’un par une fausse accusation, je lui rends le quadruple”, que Jésus dit: “Aujourd’hui le salut est venu à cette maison…”.
Les personnes qui font une expérience avec le Seigneur reçoivent la crainte de Dieu, et cette crainte de Dieu est le commencement de la sagesse divine, et simultanément la fin de tout propre artifice. En Sa présence, les croyants sont convaincus des choses qu’ils n’ont pas faites correctement et prennent sur-le-champ la décision de les rectifier. Cela ne reste pas pour eux de bonnes intentions seulement, mais ils mettent en pratique la Parole.
Si donc un homme qui avait trompé les autres veut rendre au quadruple à ceux qu’il a trompés, qu’en sera-t-il de tous ceux qui ont trompé Dieu de nombreuses années, et même pour beaucoup durant toute leur vie de croyants? Ils ont chanté avec ferveur, ont écouté avec recueillement la Parole et prié sincèrement, et cependant ils ont vécu dans une flagrante désobéissance à l’égard de Dieu. N’est-il pas juste que les vrais enfants de Dieu vivent de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu, et non pas de l’argent de Dieu? Le AINSI DIT L’ETERNEL de Malachie 3, (ainsi que beaucoup d’autres passages encore) n’est-il pas une Parole de Dieu qui doit être vécue et rendue effective? Peux-t-on, satisfait de sa propre personne et sûr de soi-même, se dispenser de cela? Certainement pas, si nous voulons un jour voir le Dieu même qui a ordonné cela. Il veut que la nourriture spirituelle – les riches trésors de Sa Maison – puisse être distribuée par tous les moyens possibles.
La dîme n’a encore jamais appartenu à un croyant et elle ne lui appartiendra pas davantage dans le futur. La dîme appartient à Dieu, qui nous bénit et nous fait parvenir toutes les choses que nous possédons sur cette terre. De tout revenu que nous avons nous donnons premièrement au Seigneur ce qui Lui appartient, avec actions de grâces et une joie intérieure de notre coeur, “car Dieu aime celui qui donne joyeusement” (2 Cor. 9:7). Dans Malachie 3:10 le Seigneur dit: “Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison, et éprouvez-moi par ce moyen, dit l’Eternel des armées, si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et ne verse pas sur vous la bénédiction, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus assez de place”.
En Israël ce n’était pas seulement les riches, ceux qui étaient à l’aise, qui donnaient la dîme, mais aussi les pauvres qui donnaient au Seigneur de ce qu’ils avaient cultivé dans leurs jardins. Le Seigneur Lui-même a dit: “Car vous payez la dîme de la menthe et de la rue et de toute sorte d’herbe, et vous négligez le jugement et l’amour de Dieu: il fallait faire ces choses-ci, et ne pas laisser celles-là” (Luc 11:42). Ainsi dans le Nouveau Testament également le Seigneur a indiqué que nous ne devons pas négliger de donner la dîme; cependant nous ne devons pas perdre de vue l’amour envers Dieu et envers notre prochain, non plus que le droit et la justice. Ainsi donc ce ne sont pas seulement ceux qui vendent un terrain, une maison, ou qui ont un autre revenu qui donnent au Seigneur leur dîme, mais bien, comme nous l’avons vu, tous ceux qui sont fidèles dans les petites choses.
Tous n’ont pas la possibilité pratique d’être actif dans l’oeuvre de Dieu, cependant tous ont le privilège de soutenir l’oeuvre de Dieu par leurs prières et par l’argent qu’ils donnent à Dieu; c’est ainsi qu’ils ont une riche part aux soins apportés au peuple de Dieu dans le monde entier.