Le Christianisme hier et aujourd’hui
Nous voulons nous occuper ici du sujet le plus important qui existe. Au fond cela devrait intéresser tout homme. L’indifférence peut devenir du fatalisme. Chacun sait qu’il y a différentes religions. Mais la question qui devrait être posée est celle-ci: y a-t-il une religion véritable? Toutes prétendent être dans la vérité. Cependant il est compréhensible que le scepticisme se soit développé d’une telle façon à l’égard des choses religieuses. Des gens se détournent des confessions religieuses et ils ne veulent plus rien avoir à faire avec Dieu. En général on considère même que Dieu et la religion vont ensemble. Cependant il y a des personnes qui réfléchissent sur ces choses dans le silence et se demandent s’il n’y aurait pas un Dieu vivant qui se soucie de l’homme. Mais comment trouver son chemin dans toutes les ramifications religieuses? Qui peut donner à la question posée une réponse positive? Ou bien tout cela n’est-il que tromperie? Les Hindous ont-ils raison? Les Musulmans ont-ils raison? ou bien serait-ce les Bouddhistes? L’un des fondateurs de religions est-il ressuscité d’entre les morts? Jusqu’à ce jour, l’humanité n’a entendu parler que de la résurrection d’un Seul. Tous les autres ont été ensevelis avec leurs doctrines.
La Vérité ne peut venir que du Véritable. A-t-Il à un moment quelconque fondé une religion? Si oui, où et quand cela s’est-il passé? quelle est-elle? Si non aucune religion n’a le droit de se référer à Lui. Tout homme ne peut que s’égarer, et en fait il s’égare. C’est pourquoi nous ne pouvons pas davantage nous reposer sur les fondateurs de religions, ou sur les princes ecclésiastiques que sur nous-mêmes. A part les religions connues dans le monde l’on peut compter, uniquement dans le christianisme, bien quelques centaines de réunions d’églises diverses. Chacune d’entre elles a un enseignement particulier et fait le salut de ses membres par sa méthode. Naturellement qu’aucune de ces institutions religieuses ne peut être soupçonnée de conduire intentionnellement ces personnes dans l’erreur. Cependant le fait qu’existent tant de courants spirituels nous oblige à réfléchir.
Tout homme qui veut atteindre un but doit se mettre en route. Mais comment trouverons-nous le chemin qui nous conduira au but avec certitude? Comment trouverons-nous la Vérité sur laquelle nous pourrons absolument nous reposer? Au travers de toute cette confusion humaine il doit y avoir une possibilité de découvrir la trace divine. Qui dans ce siècle éclairé peut se confier aveuglément à n’importe quelle foi? Il ne suffit pas de déclarer quelque chose comme étant divin; cela doit être légitimé d’en-haut! Chacun devrait faire usage de son droit à être orienté spirituellement. Il s’agit pourtant de quelque chose de plus que de cette courte vie terrestre.
Nous sommes destinés à avoir communion avec le Père céleste. Il n’y a pas seulement une vie temporaire, mais aussi une vie éternelle. Aussi certainement qu’il y a un corps physique, ainsi y en a-t-il un spirituel. Si cela va de soi qu’il y a une vie sur la terre, de même cela va de soi qu’il y a également une vie dans le ciel. C’est le même Dieu qui a créé le ciel, la terre et tout ce qui s’y trouve. La majesté de la création rend un puissant témoignage du Créateur.
Beaucoup croient que l’appartenance à une église ou à une communauté religieuse les relie au salut. Ce point de vue est plus ou moins soutenu dans les religions. Font-elles toutes des promesses vides de sens?
Celui qui visite un cimetière peut lire des épitaphes bien sonnantes sur les pierres tombales telles que: «Ici repose en paix…», «Entré bienheureux à la maison…», «Caché en Dieu…». Les annonces mortuaires dans les journaux résonnent tout aussi bien: «… bienheureusement endormi», «… appelé par Dieu à la maison…», «… est décédé muni des saints sacrements de l’église catholique romaine…». Tout cela donne l’impression que tous les morts se trouvent auprès du Seigneur. Mais qu’en est-il en réalité? Somme toute, ceux qui sont partis avaient-ils même une relation personnelle avec le Seigneur?
Au cimetière, ceux qui restent reçoivent ces paroles de consolation: “Il a plu au Seigneur de prendre dans Son Royaume le frère, ou la soeur…”. Ensuite dans l’église on fait savoir solennellement aux personnes endeuillées que ceux qui sont partis ne se trouvent pas au Paradis mais au purgatoire. Mis à part le fait que cette notion est de pure imagination et ne se trouve pas une seule fois mentionnée dans les Ecritures Saintes, on doit se poser sérieusement la question de savoir ce qui est vrai. Où se trouve maintenant réellement celui qui est parti? Est-il possible que de leur naissance à leur mort les gens soient maintenus dans l’erreur et qu’on ne les fasse qu’espérer? Leur vie durant on dit qu’ils sont sauvés et après leur mort ils n’ont visiblement pas atteint le but. La religion n’est-elle donc pas de l’opium destiné à tranquilliser les gens jusqu’au moment terrible du réveil?
D’un bout à l’autre de l’année ils reçoivent des sacrements qui devraient les sauver, sans qu’ils aient effectivement reçu le salut. Depuis le baptême des bébés jusqu’à l’extrême-onction, en passant par la confirmation, ils ont été préparés pour le salut. Et après tous ces nombreux efforts, en voici le triste résultat: la personne décédée n’a pas été prise en haut mais elle est allée en bas.
Sur ce terrain personne ne peut mieux en parler que les médecins et infirmières qui assistent sans cesse au décès des gens. Sans égard pour l’appartenance de la personne à une communauté religieuse, une lutte s’engage contre la mort. Généralement on ne connaît pas le désespoir qui vient sur le mourant. Il n’y a pas la moindre trace de foi, de certitude et de joie. Les gens, supposant qu’ils ont agi au mieux de leur connaissance et de leur conscience selon les exigences de Dieu, sont rendus àl’évidence qu’il ne s’agit pas du tout de ce que Dieu exige, mais bien de ce que les églises réclament et imposent à leurs membres.
Puisqu’il s’agit ici de vie ou de mort, chacun devrait s’éprouver soi-même. Tout homme, quelle que soit sarace ou sanationalité, ale droit d’apprendre la vérité sur Dieu et sur lui-même. Quiconque n’est pas indifférent à son avenir éternel a même le devoir de faire une comparaison entre ce qui est enseigné et pratiqué dans son église et ce qu’en disent les Saintes Ecritures. Seul ce qui vient de Dieu conduit au Seigneur et peut subsister devant Lui. Celui qui dit: «Je m’en fiche! Après moi le déluge!» ne sait pas du tout ce qu’il dit. La Bible est réellement le seul livre sur terre qui nous conduise dans l’intimité de Dieu et la connaissance de Sesdesseins. Du commencement à la fin on y trouve les réalités divines confirmées.
Nous devrions prendre au sérieux aussi bien notre vie que notre mort. Il ne s’agit pas de donner aux vivants la peur devant la mort, mais au contraire, ici nous voulons montrer le chemin qui conduit au but. La foi et la confiance en Dieu ainsi qu’en Sa Parole doivent être restaurées à tout prix. Dieu est véridique, et Sa Parole est placée au-dessus de tout doute. Dans toutes les religions on suscite la peur à l’égard de Dieu, alors qu’en même temps on a gagné leur confiance dans les dispositions religieuses humaines. Notre tâche consiste à ébranler la confiance que les gens placent dans toutes les religions et de les amener à croire en la véracité de Dieu et de Sa Parole.
Le Tout-Puissant a formé des desseins, Il a un plan pour l’humanité. Malheureusement les hommes ont conçu leurs propres plans et ils ont élevé à l’intérieur du Royaume de Dieu leurs propres royaumes religieux. L’humain se trouve en opposition directe avec le Divin. Celui qui veut selaisser intégrer au conseil éternel de Dieu doit sortir de toutes les religions imaginées au cours des siècles.
Le Dieu Tout-Puissant est en même temps omniscient et Il a conçu avant la fondation du monde un plan pour l’humanité. L’interruption temporaire survenue à cause d’une défaillance humaine par la désobéissance et la transgression n’annule pas Ses desseins éternels. Comme le Seigneur connaissait toutes choses à l’avance, Il avait pu en tenir compte dans Ses projets. La Parole de Dieu est tout autant véritable et infaillible que Dieu Lui-même.
Le chemin de Dieu avec l’humanité est clairement décrit dans Sa Parole. Malheureusement il a été enténébré et rendu impraticable par les traditions religieuses. Même si les dogmes sont vieux de centaines ou de milliers d’années, ils restent ce qu’ils sont: c’est-à-dire des thèses introduites par les hommes et rien d’autre. Les dogmes ne peuvent pas devenir automatiquement justes simplement parce qu’ils ont été promulgués par une institution religieuse. Ce qui est humain ne deviendra jamais Divin, et ce qui est Divin ne sera jamais humain. La Vérité et le mensonge s’excluent l’un l’autre. Ou bien on a à faire avec la Vérité, ou bien on a à faire avec l’erreur. La Source de toute Vérité est Dieu; l’auteur de tout mensonge est Satan.Un parfait mensonge est une fausse présentation de la Vérité, et le monde religieux est plein de cela. Toute théorie ou pratique qui ne s’accorde pas avec les Saintes Ecritures ne peut jamais être d’origine divine. La Parole de Dieu contient le témoignage total que le Seigneur a remis à l’humanité.
Les prophètes de l’Ancien Testament ont fait connaître la venue du Messie, et avec Lui du salut de Dieu; les apôtres ont été des témoins oculaires de l’accomplissement des prophéties dans la vie du Sauveur; au moyen de la prédication de l’Evangile l’offre de la grâce divine est transmise à tous les hommes. Une réalité confirmée par Dieu peut être crue de chacun. Il y a une grande différence entre l’église du début et le christianisme d’aujourd’hui. Tout ce qui se trouvait dans la première Eglise manque à l’église d’aujourd’hui, et tout ce qui existe dans le christianisme établi ne se trouvait pas dans l’Eglise primitive; une comparaison fait apparaître cela clairement.
Dans l’Eglise primitive la prédication était conforme aux Ecritures. Les apôtres avaient été enseignés par le Seigneur Lui-même et ils se trouvaient sous la direction du Saint-Esprit. Celui qui lit les premiers chapitres des Actes des apôtres peut avoir un aperçu de la vie de l’Eglise primitive. Une plénitude de l’Esprit et des bénédictions de Dieu était manifestée en Elle. Les premiers chrétiens n’étaient qu’un coeur et qu’une âme; ils partageaient tout entre eux et formaient une grande famille de Dieu. L’Eglise primitive n’était pas une organisation rigide mais bien un organisme vivant. Notre Seigneur dit: “… je bâtirai mon église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle”.Aujourd’hui encore Il s’en occupe.
De même que Dieu s’est révélé en Christ, ainsi Christ se révélait au moyen de Son Eglise. La même prédication, le même service se poursuivaient. De grands signes et miracles s’accomplissaient. Des incrédules devenaient des croyants, des possédés étaient libérés et des malades guéris. Tout était à ce moment-là encore valable; la Parole de Dieu s’appliquait encore comme une mesure toujours valable à ceux qui devenaient croyants. Ils plaçaient leur confiance dans le Seigneur qu’ils avaient vu dans Son service, dans Ses souffrances, Sa mort et Sa résurrection. Une sainte crainte était en eux en Sa présence car ils avaient assisté à tous ces événements et ils se rassemblaient en Son Nom.
Dans le christianisme originel il y avait des apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs et des docteurs (1 Cor. 12.28; Eph. 4.11). Ces différents services avaient été établis par Dieu dans Son Eglise. Ils étaient nécessaires à l’édification spirituelle et se complétaient les uns les autres. En ce temps-là on ne savait rien d’un Pape, de cardinaux, d’archevêques, de moines ou de nonnes. Toutes ces choses qui dans le monde chrétien d’aujourd’hui sont considérées comme allant de soi n’existaient pas en ce temps-là.
Selon la volonté de Dieu l’Eglise du Seigneur était à l’origine pensée comme une institution divine. Personne n’avait le droit de placer en Elle quelque chose de contraire à la Bible. C’est vrai qu’Elle était composée de personnes ayant leurs infirmités et leurs défauts, de pécheurs ayant reçu la grâce et qui étaient devenus des enfants de Dieu, cependant leurs doctrines et leurs pratiques devaient du commencement à la fin être en accord avec la Parole de Dieu. Tout ce qui ne soutient pas l’épreuve de la Parole ne pourra certainement pas davantage subsister au jour du Jugement devant le Tribunal de Dieu. C’est pourquoi pour un croyant biblique il n’y a aucune possibilité d’accepter l’introduction d’une doctrine imaginée par l’homme. La confession de foi valable devant Dieu ne se trouve pas dans un catéchisme mais bien dans les Saintes Ecritures uniquement.
Les apôtres n’avaient rien à faire avec la réussite de la «Regula veritatis», laquelle avait été proposée comme dogme apostolique. Du reste, c’est près de la fin seulement que se trouve: «… et au Saint-Esprit, à la sainte Eglise, au pardon des péchés, à la résurrection de la chair. Amen!». Maintenant chaque dimanche des millions de personnes de toutes les dénominations récitent dans le monde entier ces paroles: «Je crois au Saint-Esprit, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints…». Cette adjonction ne date même pas du temps post-apostolique qui a suivi directement celui des apôtres, mais cela a été ébauché après le concile de Nicée et complété lors des synodes suivants. Pour lui donner du poids on s’est référé d’une manière injustifiée à l’autorité des apôtres.
La même chose s’est passée avec le livre «Didache» que l’on a trouvé seulement en 1883 dans un couvent, et que l’on a arbitrairement antidaté de la fin du premier siècle. Cela n’a rien de commun avec la doctrine des douze apôtres. Nous y trouvons par exemple à la page 29: «Si par le travail de tes mains tu gagnes quelque chose, tu dois aussi donner quelque chose pour l’absolution de tes péchés». Est-ce cela l’Evangile? Les apôtres connaissaient personnellement Celui qui a pardonné nos péchés. Aujourd’hui ils parleraient sur tous les points de la même manière qu’ils le firent en leur temps. Tout cela a été écrit afin que nous puissions éprouver toutes choses. Qui donc aujourd’hui observe cette parole: “Eprouvez toutes choses…”? Dieu ne se contredit pas. Ses décisions sont parfaites. Tout ce qui semble se contredire se trouve dans la pensée des théologiens, mais pas dans la Parole de Dieu.
Un homme qui ne regarde pas les choses au travers de lunettes religieuses doit être épouvanté lorsqu’il voit quelles déviations ont eu lieu. Le patrimoine originel de la foi a été modifié au point d’être méconnaissable. C’est un tout autre évangile qui est prêché.
A ce compte-là on pourrait penser: «Pourvu qu’on soit sincère, alors rien ne pourrait être imputé aux gens». Mais ce n’est pas cela qui va rendre juste l’erreur. Quand il s’agit de foi, de question d’enseignement et de pratiques dans l’Eglise, ce n’est pas dans les conciles que cela peut être trouvé; ce qui doit être valable, c’est ce qui nous a été laissé par l’Eglise primitive. Les questions et problèmes d’église peuvent bien être discutés dans les commissions correspondantes, mais l’enseignement et la pratique de Christ et des apôtres demeure depuis longtemps fixés: Luther disait à la diète de Worms, le 18 avril 1521: «La raison pour laquelle je ne crois pas davantage au Pape qu’aux Conciles vient du fait qu’ils se sont souvent trompés et se sont enchevêtrés dans leurs propres contradictions. Si je ne suis pas convaincu par des témoignages des Ecritures et par des arguments bien clairs, je le suis alors par les témoignages des Ecritures cités par moi et qui sont renfermés dans la Parole de Dieu. Je ne peux pas me rétracter, et ne le veux pas non plus, car agir contre la conscience n’est pas sûr et n’est pas salutaire. Que Dieu me soit en aide. Amen!».
Nous nous occupons du conseil éternellement valable du Dieu Tout-puissant envers l’humanité et par comparaison nous voulons contribuer à son éclaircissement. Il s’agit de deux choses fondamentalement différentes et séparées l’une de l’autre. L’une est du domaine Divin alors que l’autre est du domaine humain. Celui qui reconnaît être de Dieu croira ce que la Parole de Dieu dit, et cela sans prêter garde à ce que les Conciles et Synodes peuvent bien décider. La Parole de Dieu n’est pas soumise aux changements des temps car Elle est pour toujours définitive.
Il faut que toute personne sache clairement que les Saintes Ecritures contiennent le témoignage de Dieu dans son entier et qu’il est parfaitement achevé. Dieu n’a absolument rien oublié. C’est seulement à mesure que le Divin s’est perdu que l’humain en prit la place. Toutes les décisions prises au cours de l’histoire de l’Eglise ne deviendront jamais partie intégrante du Testament de Dieu parce qu’elles n’appartiennent pas à l’enseignement primitif de Christ et des apôtres, lequel a été fondé sur la Parole prophétique.
On ne peut pas se permettre de ne pas entendre ou d’ignorer les sérieux avertissements de l’Ancien et du Nouveau Testament. Il est écrit: “Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescrits, et vous n’en retrancherez rien” (Deut. 4.2). Plus tard le Seigneur dit aux scribes qui n’avaient pas reconnu ce que Moïse et les autres prophètes avaient dit mais suivaient plutôt leurs interprétations et leurs traditions: “Ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’homme” (Marc 7.6,7).
Des communautés de croyants ne prennent absolument pas garde à la Parole de Dieu et sont enchevêtrés dans des doctrines humaines, et cependant il y a plus que jamais auparavant une exploitation religieuse maintenant. Au-dessus de toutes ces actions et ces publications antibibliques se retrouve toujours ce même mot: «C’est en vain!». C’est en vain que toutes les prières sont présentées, que tous les cultes sont organisés; en vain tous les cantiques et les cérémonies rituelles; en vain les grandes campagnes d’évangélisation des églises et leurs préparatifs. Tout ce qui dans le Royaume de Dieu ne se fait pas conformément à la Parole de Dieu ne vaut absolument rien devant Dieu. Dans lequel de ces nombreux programmes doit-Il se reconnaître? Pour qui doit-Il prendre parti?
Le Seigneur ne permet aucun mélange. Il désire que la pure Semence de Sa Parole soit gardée sous sa forme originelle, et qu’Elle soit semée telle quelle. Il réprimande les conducteurs religieux qui, hier comme aujourd’hui jouissent d’une grande considération parmi le peuple, en leur disant: “Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition” (Marc 7.9). On doit mettre l’un de côté pour pouvoir mettre l’autre à sa place.
Le Seigneur même nous adressera cette pressante mise en garde: “Toute parole de Dieu est éprouvée… N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur” (Prov. 30.5,6). Tous ceux qui ajouteront quelque chose au témoignage pleinement achevé des Saintes Ecritures, dans l’Ancien ou le Nouveau Testament, devront se tenir là devant Dieu comme menteurs pour Lui en rendre compte et ils seront damnés. Depuis le jardin d’Eden, Satan, le premier menteur, exerce son influence parmi les hommes afin d’interpréter différemment la Parole de Dieu. Jusqu’à la fin il faussera la Parole afin de tromper l’humanité. Seul celui qui peut pénétrer ses ruses et échapper à son influence peut se placer sous l’influence directe de Dieu, laquelle procède uniquement de la Parole par l’Esprit
Le Saint-Esprit est l’Esprit de Vérité et seule la Parole de Dieu est la Parole de Vérité. Dans le dernier chapitre de la Bible se trouve l’avertissement définitif: “Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie, et de la ville sainte, décrits dans ce livre” (Apoc. 22.18,19).
Qui donc peut se dispenser de cette Parole à la légère? Exactement comme s’est accompli ce que le Seigneur Dieu a dit au commencement: “Le jour où tu en mangeras, tu mourras”, ainsi se manifestera cette parole comme étant également vraie. Dieu pense ce qu’Il dit, et Il dit ce qu’Il pense. Les Ecritures ne peuvent pas être brisées. Toutes les décisions de Dieu sont irrévocables et parfaites.
Nous voulons nous occuper ici du sujet le plus important qui existe. Au fond cela devrait intéresser tout homme. L’indifférence peut devenir du fatalisme. Chacun sait qu’il y a différentes religions. Mais la question qui devrait être posée est celle-ci: y a-t-il une religion véritable? Toutes prétendent être dans la vérité. Cependant il est compréhensible que le scepticisme se soit développé d’une telle façon à l’égard des choses religieuses. Des gens se détournent des confessions religieuses et ils ne veulent plus rien avoir à faire avec Dieu. En général on considère même que Dieu et la religion vont ensemble. Cependant il y a des personnes qui réfléchissent sur ces choses dans le silence et se demandent s’il n’y aurait pas un Dieu vivant qui se soucie de l’homme. Mais comment trouver son chemin dans toutes les ramifications religieuses? Qui peut donner à la question posée une réponse positive? Ou bien tout cela n’est-il que tromperie? Les Hindous ont-ils raison? Les Musulmans ont-ils raison? ou bien serait-ce les Bouddhistes? L’un des fondateurs de religions est-il ressuscité d’entre les morts? Jusqu’à ce jour, l’humanité n’a entendu parler que de la résurrection d’un Seul.Tous les autres ont été ensevelis avec leurs doctrines.
La Vérité ne peut venir que du Véritable.A-t-Il à un moment quelconque fondé une religion? Si oui, où et quand cela s’est-il passé? quelle est-elle? Si non aucune religion n’a le droit de se référer à Lui. Tout homme ne peut que s’égarer, et en fait il s’égare. C’est pourquoi nous ne pouvons pas davantage nous reposer sur les fondateurs de religions, ou sur les princes ecclésiastiques que sur nous-mêmes. A part les religions connues dans le monde l’on peut compter, uniquement dans le christianisme, bien quelques centaines de réunions d’églises diverses. Chacune d’entre elles a un enseignement particulier et fait le salut de ses membres par sa méthode. Naturellement qu’aucune de ces institutions religieuses ne peut être soupçonnée de conduire intentionnellement ces personnes dans l’erreur. Cependant le fait qu’existent tant de courants spirituels nous oblige à réfléchir.
Tout homme qui veut atteindre un but doit se mettre en route. Mais comment trouverons-nous le chemin qui nous conduira au but avec certitude? Comment trouverons-nous la Vérité sur laquelle nous pourrons absolument nous reposer? Au travers de toute cette confusion humaine il doit y avoir une possibilité de découvrir la trace divine. Qui dans ce siècle éclairé peut se confier aveuglément à n’importe quelle foi? Il ne suffit pas de déclarer quelque chose comme étant divin; cela doit être légitimé d’en-haut! Chacun devrait faire usage de son droit à être orienté spirituellement. Il s’agit pourtant de quelque chose de plus que de cette courte vie terrestre.
Nous sommes destinés à avoir communion avec le Père céleste.Il n’y a pas seulement une vie temporaire, mais aussi une vie éternelle. Aussi certainement qu’il y a un corps physique, ainsi y en a-t-il un spirituel. Si cela va de soi qu’il y a une vie sur la terre, de même cela va de soi qu’il y a également une vie dans le ciel. C’est le même Dieu qui a créé le ciel, la terre et tout ce qui s’y trouve.La majesté de la création rend un puissant témoignage du Créateur.
Beaucoup croient que l’appartenance à une église ou à une communauté religieuse les relie au salut. Ce point de vue est plus ou moins soutenu dans les religions. Font-elles toutes des promesses vides de sens?
Celui qui visite un cimetière peut lire des épitaphes bien sonnantes sur les pierres tombales telles que: «Ici repose en paix…», «Entré bienheureux à la maison…», «Caché en Dieu…». Les annonces mortuaires dans les journaux résonnent tout aussi bien: «… bienheureusement endormi», «… appelé par Dieu à la maison…», «… est décédé muni des saints sacrements de l’église catholique romaine…». Tout cela donne l’impression que tous les morts se trouvent auprès du Seigneur. Mais qu’en est-il en réalité? Somme toute, ceux qui sont partis avaient-ils même une relation personnelle avec le Seigneur?
Au cimetière, ceux qui restent reçoivent ces paroles de consolation: “Il a plu au Seigneur de prendre dans Son Royaume le frère, ou la soeur…”. Ensuite dans l’église on fait savoir solennellement aux personnes endeuillées que ceux qui sont partis ne se trouvent pas au Paradis mais au purgatoire. Mis à part le fait que cette notion est de pure imagination et ne se trouve pas une seule fois mentionnée dans les Ecritures Saintes, on doit se poser sérieusement la question de savoir ce qui est vrai. Où se trouve maintenant réellement celui qui est parti? Est-il possible que de leur naissance à leur mort les gens soient maintenus dans l’erreur et qu’on ne les fasse qu’espérer?Leur vie durant on dit qu’ils sont sauvés et après leur mort ils n’ont visiblement pas atteint le but. La religion n’est-elle donc pas de l’opium destiné à tranquilliser les gens jusqu’au moment terrible du réveil?
D’un bout à l’autre de l’année ils reçoivent des sacrements qui devraient les sauver, sans qu’ils aient effectivement reçu le salut. Depuis le baptême des bébés jusqu’à l’extrême-onction, en passant par la confirmation, ils ont été préparés pour le salut. Et après tous ces nombreux efforts, en voici le triste résultat: la personne décédée n’a pas été prise en haut mais elle est allée en bas.
Sur ce terrain personne ne peut mieux en parler que les médecins et infirmières qui assistent sans cesse au décès des gens. Sans égard pour l’appartenance de la personne à une communauté religieuse, une lutte s’engage contre la mort. Généralement on ne connaît pas le désespoir qui vient sur le mourant. Il n’y a pas la moindre trace de foi, de certitude et de joie. Les gens, supposant qu’ils ont agi au mieux de leur connaissance et de leur conscience selon les exigences de Dieu, sont rendus à l’évidence qu’il ne s’agit pas du tout de ce que Dieu exige, mais bien de ce que les églises réclament et imposent à leurs membres.
Puisqu’il s’agit ici de vie ou de mort, chacun devrait s’éprouver soi-même. Tout homme, quelle que soit sa race ou sa nationalité, a le droit d’apprendre la vérité sur Dieu et sur lui-même.Quiconque n’est pas indifférent à son avenir éternel a même le devoir de faire une comparaison entre ce qui est enseigné et pratiqué dans son église et ce qu’en disent les Saintes Ecritures. Seul ce qui vient de Dieu conduit au Seigneur et peut subsister devant Lui. Celui qui dit: «Je m’en fiche! Après moi le déluge!» ne sait pas du tout ce qu’il dit. La Bible est réellement le seul livre sur terre qui nous conduise dans l’intimité de Dieu et la connaissance de Ses desseins.Du commencement à la fin on y trouve les réalités divines confirmées.
Nous devrions prendre au sérieux aussi bien notre vie que notre mort. Il ne s’agit pas de donner aux vivants la peur devant la mort, mais au contraire, ici nous voulons montrer le chemin qui conduit au but. La foi et la confiance en Dieu ainsi qu’en Sa Parole doivent être restaurées à tout prix. Dieu est véridique, et Sa Parole est placée au-dessus de tout doute. Dans toutes les religions on suscite la peur à l’égard de Dieu, alors qu’en même temps on a gagné leur confiance dans les dispositions religieuses humaines. Notre tâche consiste à ébranler la confiance que les gens placent dans toutes les religions et de les amener à croire en la véracité de Dieu et de Sa Parole.
Le Tout-Puissant a formé des desseins, Il a un plan pour l’humanité. Malheureusement les hommes ont conçu leurs propres plans et ils ont élevé à l’intérieur du Royaume de Dieu leurs propres royaumes religieux. L’humain se trouve en opposition directe avec le Divin. Celui qui veut se laisser intégrer au conseil éternel de Dieu doit sortir de toutes les religions imaginées au cours des siècles.
Le Dieu Tout-Puissant est en même temps omniscient et Il a conçu avant la fondation du monde un plan pour l’humanité. L’interruption temporaire survenue à cause d’une défaillance humaine par la désobéissance et la transgression n’annule pas Ses desseins éternels. Comme le Seigneur connaissait toutes choses à l’avance, Il avait pu en tenir compte dans Ses projets. La Parole de Dieu est tout autant véritable et infaillible que Dieu Lui-même.
Le chemin de Dieu avec l’humanité est clairement décrit dans Sa Parole. Malheureusement il a été enténébré et rendu impraticable par les traditions religieuses. Même si les dogmes sont vieux de centaines ou de milliers d’années, ils restent ce qu’ils sont: c’est-à-dire des thèses introduites par les hommes et rien d’autre. Les dogmes ne peuvent pas devenir automatiquement justes simplement parce qu’ils ont été promulgués par une institution religieuse. Ce qui est humain ne deviendra jamais Divin, et ce qui est Divin ne sera jamais humain. La Vérité et le mensonge s’excluent l’un l’autre.Ou bien on a à faire avec la Vérité, ou bien on a à faire avec l’erreur. La Source de toute Vérité est Dieu; l’auteur de tout mensonge est Satan. Un parfait mensonge est une fausse présentation de la Vérité, et le monde religieux est plein de cela. Toute théorie ou pratique qui ne s’accorde pas avec les Saintes Ecritures ne peut jamais être d’origine divine. La Parole de Dieu contient le témoignage total que le Seigneur a remis à l’humanité.
Les prophètes de l’Ancien Testament ont fait connaître la venue du Messie, et avec Lui du salut de Dieu; les apôtres ont été des témoins oculaires de l’accomplissement des prophéties dans la vie du Sauveur; au moyen de la prédication de l’Evangile l’offre de la grâce divine est transmise à tous les hommes. Une réalité confirmée par Dieu peut être crue de chacun. Il y a une grande différence entre l’église du début et le christianisme d’aujourd’hui.Tout ce qui se trouvait dans la première Eglise manque à l’église d’aujourd’hui, et tout ce qui existe dans le christianisme établi ne se trouvait pas dans l’Eglise primitive; une comparaison fait apparaître cela clairement.
Dans l’Eglise primitive la prédication était conforme aux Ecritures. Les apôtres avaient été enseignés par le Seigneur Lui-même et ils se trouvaient sous la direction du Saint-Esprit.Celui qui lit les premiers chapitres des Actes des apôtres peut avoir un aperçu de la vie de l’Eglise primitive. Une plénitude de l’Esprit et des bénédictions de Dieu était manifestée en Elle. Les premiers chrétiens n’étaient qu’un coeur et qu’une âme; ils partageaient tout entre eux et formaient une grande famille de Dieu. L’Eglise primitive n’était pas une organisation rigide mais bien un organisme vivant.Notre Seigneur dit: “… je bâtirai mon église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle”.Aujourd’hui encore Il s’en occupe.
De même que Dieu s’est révélé en Christ, ainsi Christ se révélait au moyen de Son Eglise.La même prédication, le même service se poursuivaient. De grands signes et miracles s’accomplissaient. Des incrédules devenaient des croyants, des possédés étaient libérés et des malades guéris. Tout était à ce moment-là encore valable; la Parole de Dieu s’appliquait encore comme une mesure toujours valable à ceux qui devenaient croyants. Ils plaçaient leur confiance dans le Seigneur qu’ils avaient vu dans Son service, dans Ses souffrances, Sa mort et Sa résurrection. Une sainte crainte était en eux en Sa présence car ils avaient assisté à tous ces événements et ils se rassemblaient en Son Nom.
Dans le christianisme originel il y avait des apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs et des docteurs (1 Cor. 12.28; Eph. 4.11). Ces différents services avaient été établis par Dieu dans Son Eglise. Ils étaient nécessaires à l’édification spirituelle et se complétaient les uns les autres.En ce temps-là on ne savait rien d’un Pape, de cardinaux, d’archevêques, de moines ou de nonnes. Toutes ces choses qui dans le monde chrétien d’aujourd’hui sont considérées comme allant de soi n’existaient pas en ce temps-là.
Selon la volonté de Dieu l’Eglise du Seigneur était à l’origine pensée comme une institution divine. Personne n’avait le droit de placer en Elle quelque chose de contraire à la Bible. C’est vrai qu’Elle était composée de personnes ayant leurs infirmités et leurs défauts, de pécheurs ayant reçu la grâce et qui étaient devenus des enfants de Dieu, cependant leurs doctrines et leurs pratiques devaient du commencement à la fin être en accord avec la Parole de Dieu. Tout ce qui ne soutient pas l’épreuve de la Parole ne pourra certainement pas davantage subsister au jour du Jugement devant le Tribunal de Dieu.C’est pourquoi pour un croyant biblique il n’y a aucune possibilité d’accepter l’introduction d’une doctrine imaginée par l’homme. La confession de foi valable devant Dieu ne se trouve pas dans un catéchisme mais bien dans les Saintes Ecritures uniquement.
Les apôtres n’avaient rien à faire avec la réussite de la «Regula veritatis», laquelle avait été proposée comme dogme apostolique. Du reste, c’est près de la fin seulement que se trouve: «… et au Saint-Esprit, à la sainte Eglise, au pardon des péchés, à la résurrection de la chair. Amen!». Maintenant chaque dimanche des millions de personnes de toutes les dénominations récitent dans le monde entier ces paroles: «Je crois au Saint-Esprit, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints…». Cette adjonction ne date même pas du temps post-apostolique qui a suivi directement celui des apôtres, mais cela a été ébauché après le concile de Nicée et complété lors des synodes suivants. Pour lui donner du poids on s’est référé d’une manière injustifiée à l’autorité des apôtres.
La même chose s’est passée avec le livre «Didache» que l’on a trouvé seulement en 1883 dans un couvent, et que l’on a arbitrairement antidaté de la fin du premier siècle. Cela n’a rien de commun avec la doctrine des douze apôtres. Nous y trouvons par exemple à la page 29: «Si par le travail de tes mains tu gagnes quelque chose, tu dois aussi donner quelque chose pour l’absolution de tes péchés». Est-ce cela l’Evangile? Les apôtres connaissaient personnellement Celui qui a pardonné nos péchés. Aujourd’hui ils parleraient sur tous les points de la même manière qu’ils le firent en leur temps. Tout cela a été écrit afin que nous puissions éprouver toutes choses. Qui donc aujourd’hui observe cette parole: “Eprouvez toutes choses…”? Dieu ne se contredit pas. Ses décisions sont parfaites.Tout ce qui semble se contredire se trouve dans la pensée des théologiens, mais pas dans la Parole de Dieu.
Un homme qui ne regarde pas les choses au travers de lunettes religieuses doit être épouvanté lorsqu’il voit quelles déviations ont eu lieu. Le patrimoine originel de la foi a été modifié au point d’être méconnaissable. C’est un tout autre évangile qui est prêché.
A ce compte-là on pourrait penser: «Pourvu qu’on soit sincère, alors rien ne pourrait être imputé aux gens». Mais ce n’est pas cela qui va rendre juste l’erreur.Quand il s’agit de foi, de question d’enseignement et de pratiques dans l’Eglise, ce n’est pas dans les conciles que cela peut être trouvé; ce qui doit être valable, c’est ce qui nous a été laissé par l’Eglise primitive.Les questions et problèmes d’église peuvent bien être discutés dans les commissions correspondantes, mais l’enseignement et la pratique de Christ et des apôtres demeure depuis longtemps fixés: Luther disait à la diète de Worms, le 18 avril 1521: «La raison pour laquelle je ne crois pas davantage au Pape qu’aux Conciles vient du fait qu’ils se sont souvent trompés et se sont enchevêtrés dans leurs propres contradictions. Si je ne suis pas convaincu par des témoignages des Ecritures et par des arguments bien clairs, je le suis alors par les témoignages des Ecritures cités par moi et qui sont renfermés dans la Parole de Dieu. Je ne peux pas me rétracter, et ne le veux pas non plus, car agir contre la conscience n’est pas sûr et n’est pas salutaire. Que Dieu me soit en aide. Amen!».
Nous nous occupons du conseil éternellement valable du Dieu Tout-puissant envers l’humanité et par comparaison nous voulons contribuer à son éclaircissement. Il s’agit de deux choses fondamentalement différentes et séparées l’une de l’autre. L’une est du domaine Divin alors que l’autre est du domaine humain. Celui qui reconnaît être de Dieu croira ce que la Parole de Dieu dit, et cela sans prêter garde à ce que les Conciles et Synodes peuvent bien décider. La Parole de Dieu n’est pas soumise aux changements des temps car Elle est pour toujours définitive.
Il faut que toute personne sache clairement que les Saintes Ecritures contiennent le témoignage de Dieu dans son entier et qu’il est parfaitement achevé. Dieu n’a absolument rien oublié.C’est seulement à mesure que le Divin s’est perdu que l’humain en prit la place. Toutes les décisions prises au cours de l’histoire de l’Eglise ne deviendront jamais partie intégrante du Testament de Dieu parce qu’elles n’appartiennent pas à l’enseignement primitif de Christ et des apôtres, lequel a été fondé sur la Parole prophétique.
On ne peut pas se permettre de ne pas entendre ou d’ignorer les sérieux avertissements de l’Ancien et du Nouveau Testament. Il est écrit: “Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescrits, et vous n’en retrancherez rien”(Deut. 4.2). Plus tard le Seigneur dit aux scribes qui n’avaient pas reconnu ce que Moïse et les autres prophètes avaient dit mais suivaient plutôt leurs interprétations et leurs traditions: “Ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’homme”(Marc 7.6,7).
Des communautés de croyants ne prennent absolument pas garde à la Parole de Dieu et sont enchevêtrés dans des doctrines humaines, et cependant il y a plus que jamais auparavant une exploitation religieuse maintenant. Au-dessus de toutes ces actions et ces publications antibibliques se retrouve toujours ce même mot: «C’est en vain!». C’est en vain que toutes les prières sont présentées, que tous les cultes sont organisés; en vain tous les cantiques et les cérémonies rituelles; en vain les grandes campagnes d’évangélisation des églises et leurs préparatifs. Tout ce qui dans le Royaume de Dieu ne se fait pas conformément à la Parole de Dieu ne vaut absolument rien devant Dieu.Dans lequel de ces nombreux programmes doit-Il se reconnaître? Pour qui doit-Il prendre parti?
Le Seigneur ne permet aucun mélange. Il désire que la pure Semence de Sa Parole soit gardée sous sa forme originelle, et qu’Elle soit semée telle quelle.Il réprimande les conducteurs religieux qui, hier comme aujourd’hui jouissent d’une grande considération parmi le peuple, en leur disant: “Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition”(Marc 7.9). On doit mettre l’un de côté pour pouvoir mettre l’autre à sa place.
Le Seigneur même nous adressera cette pressante mise en garde: “Toute parole de Dieu est éprouvée… N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur”(Prov. 30.5,6). Tous ceux qui ajouteront quelque chose au témoignage pleinement achevé des Saintes Ecritures, dans l’Ancien ou le Nouveau Testament, devront se tenir là devant Dieu comme menteurs pour Lui en rendre compte et ils seront damnés. Depuis le jardin d’Eden, Satan, le premier menteur, exerce son influence parmi les hommes afin d’interpréter différemment la Parole de Dieu. Jusqu’à la fin il faussera la Parole afin de tromper l’humanité. Seul celui qui peut pénétrer ses ruses et échapper à son influence peut se placer sous l’influence directe de Dieu, laquelle procède uniquement de la Parole par l’Esprit
Le Saint-Esprit est l’Esprit de Vérité et seule la Parole de Dieu est la Parole de Vérité.Dans le dernier chapitre de la Bible se trouve l’avertissement définitif: “Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie, et de la ville sainte, décrits dans ce livre”(Apoc. 22.18,19).
Qui donc peut se dispenser de cette Parole à la légère? Exactement comme s’est accompli ce que le Seigneur Dieu a dit au commencement: “Le jour où tu en mangeras, tu mourras”, ainsi se manifestera cette parole comme étant également vraie. Dieu pense ce qu’Il dit, et Il dit ce qu’Il pense.Les Ecritures ne peuvent pas être brisées. Toutes les décisions de Dieu sont irrévocables et parfaites.