Le Christianisme hier et aujourd’hui
L’apôtre parle d’un testament, d’un legs, de dernières dispositions qui, sitôt qu’elles ont pris force de loi, ne peuvent plus être changées ou munies d’adjonctions après coup (Gal. 3.15).Avec la mort de notre Seigneur, le Nouveau Testament est entré en vigueur. Comment des hommes ont-ils osé entreprendre toutes ces modifications? Dans Hébreux 9, il est encore une fois question de cet état de choses et il est dit aux versets 16 et 17: “Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. Un testament, en effet, n’est valable qu’en cas de mort, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur vit”.
Lors de la succession d’un homme il y a souvent des querelles. Mais il est totalement exclu que les dernières volontés du défunt faites par écrit soient modifiées; cependant c’est justement ce qui, d’une manière incompréhensible avec le Testament Divin. D’un côté on se réclame de Christ, et de l’autre on a fait de Lui et de Son Testament quelque chose d’entièrement différent. Ce qu’Il a laissé derrière Lui a été rendu sans force parce qu’on a ajouté à la place de la Parole de Dieu des pensées tout à fait étrangères.
Chaque communauté d’église a le droit de croire et de faire ce qu’elle veut. Mais pour ceux qui ont la prétention d’être l’Eglise du Dieu Vivant, c’est-à-dire l’Eglise de Jésus-Christ, il faut alors que la Parole de Dieu et le Testament de Christ soient reçus dans toute leur étendue, tels qu’Il les a laissés après Lui. Où donc tous ces dogmes et traditions qui ont été ajoutés au cours de l’histoire de l’Eglise peuvent-ils trouver place? Ils n’appartiennent absolument pas au Testament que le Seigneur a laissé après Lui.
Dans la conscience des hommes cette pensée s’est fermement enracinée que les églises organisées étaient une institution de Dieu et qu’elles avaient à enseigner et à agir sur la terre à la place de Christ. Mais que sont-elles en réalité? Dans le petit catéchisme catholique nous lisons en conclusion du sujet «Les ordres de l’Eglise» ce qui suit: «Christ a accordé aux chefs de l’Eglise le droit de donner des commandements. Il veut que par amour pour Lui nous observions les commandements de l’Eglise». Où et quand Christ aurait-Il dit quelque chose de semblable?Les commandements de Dieu ont été donnés depuis longtemps, et ils devraient être connus de tous. Mais malheureusement l’humanité a considéré les commandements de l’Eglise comme des commandements de Dieu, et c’est ainsi qu’elle s’est égarée.
Du temps de Constantin l’église mondanisée a été reconnue comme Eglise. Constantin, par des artifices politiques, commença à gagner en 313 le christianisme comme le paganisme, tous deux pour ses desseins. C’est à son instigation que le concile de Nicée fut convoqué.
Après 325 il soutint la construction aussi bien d’églises que de temples païens. Sous sa domination le christianisme mondain prit une forme stable et il devint ainsi à l’intérieur de l’empire romain une puissance spirituelle mondiale. Eusèbe vit en Constantin le sauveur qui les sortirait de leur profonde détresse. Après de cruelles persécutions de chrétiens, de Néron jusqu’à Dioclétien on commença alors à respirer.
En l’an 380, sous le règne de Théodose 1eret de Gratien, on mit fin à la liberté religieuse en général. Jusque là avaient encore existé quelques communautés de croyants qui subsistaient à côté du christianisme reconnu par l’état. Mais dorénavant on obligea les citoyens, par la force de l’état, à devenir des chrétiens «romains». Cet événement arriva à son achèvement sous Justinien (527-565). L’Eglise fut dès lors et définitivement l’Eglise reconnue par l’état et les prêtres devinrent alors des fonctionnaires d’état. Avec la ruine de l’empire romain païen s’établit la domination religieuse de Rome, Ce fut le commencement du cruel Moyen-Age; environ mille ans s’écoulèrent jusqu’à l’apparition de la Réformation. La monarchie à la fois de l’état et de l’église, dans laquelle l’église triomphait presque toujours, eut pour conséquence que tous les autres croyants furent persécutés. Des peuples entiers furent christianisés par la violence. Des millions souffrirent la mort par le martyre, parmi lesquels cent mille Juifs qui étaient stigmatisés sous l’accusation d’être des «meurtriers de Christ» et des «ennemis de Dieu». L’Eglise devint un élément de puissance politique.
Déjà pendant les deux premiers siècles après Christ différentes doctrines inventées de toutes pièces furent introduites. Cependant au cours du troisième siècle, leur mise en pratique générale sous contrainte commença. L’observation de toutes les nouvelles doctrines et pratiques fut exigée. Le crucifix et le signe de la croix, les cierges et l’encens furent introduits. Toujours plus de choses nouvelles furent ajoutées: la vénération des saints, le sacrifice journalier de la messe et beaucoup d’autres choses.
Lors du concile d’Ephèse en 431 la vénération de Marie en tant que mère de Dieu fut proclamée. En l’an 500 le clergé commença à se vêtir uniformément. La fête en l’honneur de la vierge Marie, le baisement des pieds du pape, la vénération des images et des reliques, la vénération de Joseph, le jeûne du vendredi suivirent. Le célibat des prêtres fut introduit en 1079, puis vinrent le Rosaire, la vente des indulgences, la doctrine de la transsubstantiation, la Fête-Dieu et ainsi de suite, jusqu’à la proclamation du dogme de l’ascension corporelle de Marie. Du temps des apôtres non plus on ne connaissait encore rien d’un confessionnal.
La liste pourrait être allongée à volonté. Nous devons dire ici clairement que tous ces dogmes n’ont rien de commun avec le christianisme primitif et avec l’enseignement des apôtres. De quel droit ont-ils été introduits? En principe tout enseignement originel a été transformé et beaucoup de choses ont été ajoutées, si bien que plus rien n’est juste.
Le Seigneur dit par exemple: “N’appelez personne sur la terre votre père, car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux” (Mat. 23.9). Qui donc peut comprendre que cette déclaration est complètement ignorée car le monde entier tombe aux pieds d’un homme pour lui rendre hommage et l’honorer en l’appelant «Saint-Père»? A cela le Seigneur répond: “Je ne donnerai pas ma gloire à un autre!” (Esa. 48.11). Jésus nous a enseigné à prier en disant: “Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié…”.N’est-ce pas blasphémer que dédaigner tout simplement la Parole de Dieu et employer ce titre pour un homme? Qui donc est le Saint Père dont le Nom doit être sanctifié? Est-il dans les Cieux ou sur la terre?
Où nous est-il rapporté dans le christianisme primitif d’apparitions de Marie, de lieux de pèlerinages ou de vénération des saints? Au contraire, la Bible nous met en garde de manière pressante contre toute relation avec les morts. Ces pratiques sont du spiritisme et de l’occultisme. La vénération de patrons protecteurs est absolument antibiblique. Bien davantage encore, cela ne peut avoir qu’une seule signification: le retour au culte des idoles du paganisme.
Nous ne trouvons pas davantage dans les Saintes Ecritures la moindre indication que Marie soit médiatrice entre Dieu et les hommes. Il est écrit: “Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme” (1 Tim. 2.5). La même chose est valable pour le rôle d’intercesseur qu’on lui attribue à elle. Dans la Parole de Dieu il est écrit très clairement: “Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier” (1 Jean 2.1,2).
Pareillement les Saintes Ecritures ne nous parlent que de l’Ascension de Jésus-Christ. “Pendant qu’il les bénissait il se sépara d’eux, et il fut enlevé au ciel” (Luc 24.51). Pas un seul apôtre n’a jamais rien su d’une soi-disant ascension de Marie. Ce n’est qu’en 1951 que ce dogme a été établi d’après une légende qui disait que Marie dans son corps et son âme avait été prise dans le Ciel. Il n’y a aucun fondement biblique à cela. Les préceptes des hommes n’ont encore jamais sauvé quelqu’un, mais bien au contraire ils ont retenu des millions de personnes loin du salut.
L’apôtre parle d’un testament, d’un legs, de dernières dispositions qui, sitôt qu’elles ont pris force de loi, ne peuvent plus être changées ou munies d’adjonctions après coup (Gal. 3.15).Avec la mort de notre Seigneur, le Nouveau Testament est entré en vigueur. Comment des hommes ont-ils osé entreprendre toutes ces modifications?Dans Hébreux 9, il est encore une fois question de cet état de choses et il est dit aux versets 16 et 17: “Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. Un testament, en effet, n’est valable qu’en cas de mort, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur vit”.
Lors de la succession d’un homme il y a souvent des querelles. Mais il est totalement exclu que les dernières volontés du défunt faites par écrit soient modifiées; cependant c’est justement ce qui, d’une manière incompréhensible avec le Testament Divin. D’un côté on se réclame de Christ, et de l’autre on a fait de Lui et de Son Testament quelque chose d’entièrement différent. Ce qu’Il a laissé derrière Lui a été rendu sans force parce qu’on a ajouté à la place de la Parole de Dieu des pensées tout à fait étrangères.
Chaque communauté d’église a le droit de croire et de faire ce qu’elle veut. Mais pour ceux qui ont la prétention d’être l’Eglise du Dieu Vivant, c’est-à-dire l’Eglise de Jésus-Christ, il faut alors que la Parole de Dieu et le Testament de Christ soient reçus dans toute leur étendue, tels qu’Il les a laissés après Lui.Où donc tous ces dogmes et traditions qui ont été ajoutés au cours de l’histoire de l’Eglise peuvent-ils trouver place? Ils n’appartiennent absolument pas au Testament que le Seigneur a laissé après Lui.
Dans la conscience des hommes cette pensée s’est fermement enracinée que les églises organisées étaient une institution de Dieu et qu’elles avaient à enseigner et à agir sur la terre à la place de Christ. Mais que sont-elles en réalité? Dans le petit catéchisme catholique nous lisons en conclusion du sujet «Les ordres de l’Eglise» ce qui suit: «Christ a accordé aux chefs de l’Eglise le droit de donner des commandements. Il veut que par amour pour Lui nous observions les commandements de l’Eglise». Où et quand Christ aurait-Il dit quelque chose de semblable?Les commandements de Dieu ont été donnés depuis longtemps, et ils devraient être connus de tous. Mais malheureusement l’humanité a considéré les commandements de l’Eglise comme des commandements de Dieu,et c’est ainsi qu’elle s’est égarée.
Du temps de Constantin l’église mondanisée a été reconnue comme Eglise. Constantin, par des artifices politiques, commença à gagner en 313 le christianisme comme le paganisme, tous deux pour ses desseins. C’est à son instigation que le concile de Nicée fut convoqué.
Après 325 il soutint la construction aussi bien d’églises que de temples païens. Sous sa domination le christianisme mondain prit une forme stable et il devint ainsi à l’intérieur de l’empire romain une puissance spirituelle mondiale. Eusèbe vit en Constantin le sauveur qui les sortirait de leur profonde détresse. Après de cruelles persécutions de chrétiens, de Néron jusqu’à Dioclétien on commença alors à respirer.
En l’an 380, sous le règne de Théodose 1er et de Gratien, on mit fin à la liberté religieuse en général. Jusque là avaient encore existé quelques communautés de croyants qui subsistaient à côté du christianisme reconnu par l’état. Mais dorénavant on obligea les citoyens, par la force de l’état, à devenir des chrétiens «romains». Cet événement arriva à son achèvement sous Justinien (527-565). L’Eglise fut dès lors et définitivement l’Eglise reconnue par l’état et les prêtres devinrent alors des fonctionnaires d’état. Avec la ruine de l’empire romain païen s’établit la domination religieuse de Rome, Ce fut le commencement du cruel Moyen-Age; environ mille ans s’écoulèrent jusqu’à l’apparition de la Réformation. La monarchie à la fois de l’état et de l’église, dans laquelle l’église triomphait presque toujours, eut pour conséquence que tous les autres croyants furent persécutés. Des peuples entiers furent christianisés par la violence. Des millions souffrirent la mort par le martyre, parmi lesquels cent mille Juifs qui étaient stigmatisés sous l’accusation d’être des «meurtriers de Christ» et des «ennemis de Dieu». L’Eglise devint un élément de puissance politique.
Déjà pendant les deux premiers siècles après Christ différentes doctrines inventées de toutes pièces furent introduites. Cependant au cours du troisième siècle, leur mise en pratique générale sous contrainte commença. L’observation de toutes les nouvelles doctrines et pratiques fut exigée. Le crucifix et le signe de la croix, les cierges et l’encens furent introduits. Toujours plus de choses nouvelles furent ajoutées: la vénération des saints, le sacrifice journalier de la messe et beaucoup d’autres choses.
Lors du concile d’Ephèse en 431 la vénération de Marie en tant que mère de Dieu fut proclamée. En l’an 500 le clergé commença à se vêtir uniformément. La fête en l’honneur de la vierge Marie, le baisement des pieds du pape, la vénération des images et des reliques, la vénération de Joseph, le jeûne du vendredi suivirent. Le célibat des prêtres fut introduit en 1079, puis vinrent le Rosaire, la vente des indulgences, la doctrine de la transsubstantiation, la Fête-Dieu et ainsi de suite, jusqu’à la proclamation du dogme de l’ascension corporelle de Marie. Du temps des apôtres non plus on ne connaissait encore rien d’un confessionnal.
La liste pourrait être allongée à volonté. Nous devons dire ici clairement que tous ces dogmes n’ont rien de commun avec le christianisme primitif et avec l’enseignement des apôtres.De quel droit ont-ils été introduits? En principe tout enseignement originel a été transformé et beaucoup de choses ont été ajoutées, si bien que plus rien n’est juste.
Le Seigneur dit par exemple: “N’appelez personne sur la terre votre père, car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux”(Mat. 23.9). Qui donc peut comprendre que cette déclaration est complètement ignorée car le monde entier tombe aux pieds d’un homme pour lui rendre hommage et l’honorer en l’appelant «Saint-Père»? A cela le Seigneur répond: “Je ne donnerai pas ma gloire à un autre!”(Esa. 48.11). Jésus nous a enseigné à prier en disant: “Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié…”.N’est-ce pas blasphémer que dédaigner tout simplement la Parole de Dieu et employer ce titre pour un homme? Qui donc est le Saint Père dont le Nom doit être sanctifié? Est-il dans les Cieux ou sur la terre?
Où nous est-il rapporté dans le christianisme primitif d’apparitions de Marie, de lieux de pèlerinages ou de vénération des saints? Au contraire, la Bible nous met en garde de manière pressante contre toute relation avec les morts. Ces pratiques sont du spiritisme et de l’occultisme.La vénération de patrons protecteurs est absolument antibiblique. Bien davantage encore, cela ne peut avoir qu’une seule signification: le retour au culte des idoles du paganisme.
Nous ne trouvons pas davantage dans les Saintes Ecritures la moindre indication que Marie soit médiatrice entre Dieu et les hommes. Il est écrit: “Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme”(1 Tim. 2.5). La même chose est valable pour le rôle d’intercesseur qu’on lui attribue à elle. Dans la Parole de Dieu il est écrit très clairement: “Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier”(1 Jean 2.1,2).
Pareillement les Saintes Ecritures ne nous parlent que de l’Ascension de Jésus-Christ. “Pendant qu’il les bénissait il se sépara d’eux, et il fut enlevé au ciel”(Luc 24.51). Pas un seul apôtre n’a jamais rien su d’une soi-disant ascension de Marie.Ce n’est qu’en 1951 que ce dogme a été établi d’après une légende qui disait que Marie dans son corps et son âme avait été prise dans le Ciel. Il n’y a aucun fondement biblique à cela.Les préceptes des hommes n’ont encore jamais sauvé quelqu’un, mais bien au contraire ils ont retenu des millions de personnes loin du salut.