Au commencement était la Parole - pas l'interprétation

QU’EST-CE QUI EST DIGNE DE FOI?

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Dieu et Sa Parole sont les seuls dignes de foi. Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice (Rom. chap. 4). Tous les véritables croyants sont de la Semence spirituelle d’Abraham (Gal. chap. 3). Ils marchent dans les empreintes de la foi, comme le dit l’Ecriture. Le témoignage de Dieu est clair, et le témoignage des prophètes et des apôtres l’est également. Il s’agit maintenant de notre témoignage, et il doit être en accord avec ce qui est écrit.

La Chrétienté apostate, qui a abandonné la vraie foi, s’est fabriquée sa propre religion. Le SEUL Dieu a été partagé en diverses Personnes, qui sont aussi adorées séparément. Cela fut suivi par l’élévation de Marie en tant que «Mère de Dieu», comme Theotokos— «celle qui a enfanté Dieu» (431 ap. J.-Ch.). Et voici que la chose devient sérieuse, car c’est à ce moment-là que se séparent les esprits, puisqu’il est écrit: Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu; tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu, et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chairn’est pas de Dieu; et ceci est l’esprit de l’antichrist…”(1 Jean 4.2-3). Parce que les pères de l’Eglise ont placé le Fils ainsi formulé comme: «Dieu de Dieu et Lumière de Lumière», à côté du SEUL Dieu, ils en ont fait une deuxième Personne éternelle, et ont déclaré que Marie était «Mère de Dieu». C’est là la confession directement anti-chrétienne. La Bible ne connaît aucun Dieu ayant une mère. Dieu est d’Eternité en Eternité. Lorsqu’Elisabeth fut remplie du Saint-Esprit, elle exprima ce qui est pour toujours valable. Elle ne dit donc pas: «La mère de Dieu vient à moi», mais bien comme il est écrit dans le Livre de Vérité: “Et d’où me vient ceci, que la mère de mon Seigneur vienne vers moi?”(Luc 1.43). L’ange n’a pas davantage annoncé la naissance de Dieu, mais bien la naissance du Fils de Dieu, qui est le Seigneur (Luc 2.11).

Le Fils fut engendré, Il est le «Christ», le «Messie» apparu dans la chair — l’«Oint de Dieu». Ce n’est pas un Fils éternel qui devint chair — homme — mais bien Celui qui au commencement était la Parole, le Logos, qui fut manifesté dans un corps de chair en tant que Fils. C’est là, la Vérité divine. Le credo des églises n’est pas la confession de Jésus-Christ; elle est totalement anti-biblique, et par cela anti-chrétienne. C’est pourquoi, en regard à la confession biblique du Fils, il est écrit: “Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père; celui qui confesse le Fils(de la manière dont en rendent témoignage les Saintes Ecritures) a aussi le Père”(1 Jean 2.23). Auparavant, l’apôtre Jean a prononcé une mise en garde contre l’Antichrist qui ne confesse pas Jésus comme étant le Christ venu dans la chair. Il insiste sur «l’onction de l’Esprit» qui nous enseigne bibliquement, c’est-à-dire: “…qu’aucun mensonge(également celui d’un «Fils éternel») ne vient de la vérité”(1 Jean 2.18-27). Nulle part dans les Saintes Ecritures il n’est rendu témoignage de la naissance du Fils de Dieu dans le ciel; en revanche, Elles nous L’annoncent dans l’Ancien Testament, et Sa venue ici sur la terre nous est présentée uniquement dans le Nouveau Testament. Dans le ciel, là où il avait été créé, il y avait seulement le «fils de l’aurore», Lucifer. Toutefois celui-ci s’éleva, tomba, et devint l’adversaire, le dieu de ce monde (Es. 14.12-14; Ezé. 28.11-17; 2 Cor. 4.4).

Ce qui relève également de l’anti-christianisme est l’élévation de Marie au rôle de «Médiatrice» et «Intercesseur», jusqu’à être «Reine des cieux», et s’ensuit le dogme de l’«Immaculée Conception», de son «Assomption», et ainsi de suite. Si cela était réellement arrivé, les apôtres en auraient rendu témoignage, tout comme ils nous ont documentés sur la visitation de la vierge et l’ascension de Jésus-Christ. Ainsi, tous ces dogmes n’ont aucun fondement biblique et ne viennent pas davantage de Christ, la Tête de l’Eglise, c’est la raison pour laquelle ils sont anti-chrétiens. Parce qu’aucun témoignage n’en est rendu dans les Saintes Ecritures, ils sont à rejeter. La Bible ne connaît et ne parleque de Jésus-Christ comme Médiateuret Intercesseur,hormis Lui il n’y a personne d’autre. Lui seul est le Roi des rois — il n’y a pas besoin d’une «Reine des cieux», ni dans le ciel ni sur la terre. Il est aussi écrit: “Et personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel,le fils de l’hommequi est dans le ciel”(Jean 3.13). Qu’est-ce qui est digne d’être cru? Ce que la Parole de Dieu dit ou ce que les princes de l’Eglise et les papes ont inventé au cours des temps? Aussi l’histoire qui parle de la «succession apostolique» des papes depuis Pierre est seulement une pieuse légende. Pas davantage la Bible que l’histoire des Eglises ne relatent que Pierre soit même allé à Rome.

Au sujet de l’adoration de Marie, de même qu’au sujet de l’adoration des saints et de leurs images, il faut se demander si cela peut être réellement une adoration de Dieu ou un culte aux idoles, car des morts sont invoqués et vénérés. La Mariologie et tout honneur rendu à quelque saint que ce soit est étranger à toute la Bible. Marie, présente le premier jour de Pentecôte où elle fit, avec les 120, l’expérience d’être remplie du Saint-Esprit, indispensable et nécessaire pour le salut, n’est plus une seule fois mentionnée jusqu’à la fin du Nouveau Testament. En tant que vase choisi et élu de Dieu dans ce but, la vierge avait à enfanter le Fils (Es. 7.14). C’était l’unique haute tâche qu’elle avait à accomplir. Marie était, et devait être participante de ceux qui sont tombés, de l’humanité pécheresse, par qui le Sauveur naquît afin de nous libérer de la chute dans le péché. C’est pourquoi elle-même reconnut aussi Christ pour son Sauveur: “Et Marie dit: «Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit s’est réjoui enDieu mon Sauveur…»”(Luc 1.47).

L’Eglise de Rome a réellement transformé toutes les doctrines originelles et les a en partie reportées de Jésus sur Marie. Satan, en tant que prince de ce monde, a tout dévasté par les princes de l’Eglise. Il l’avait premièrement fait avec l’ordre divin de la création, et ensuite il a détruit l’ordre divin du salut, de manière à ce que l’adoration ne soit plus rendue au Seigneur Dieu, le Créateur et Sauveur, mais bien, sous le couvert religieux, à lui-même. Tout ce qui n’est pas biblique dans le Christianisme déchu doit être mis à l’épreuve — sur le banc des accusés.

Les pères de l’Eglise, qui n’étaient vraiment pas davantage apôtre que prophète, ont développé des théories spéculatives sur Dieu et d’autres thèmes, qui devinrent des doctrines et furent élevées plus tard en credo et en dogmes. Ils n’avaient visiblement aucune compréhension quant à la réalisation du conseil de Dieu pour le salut, comme cela avait été annoncé dans l’Ancien Testament et s’est réalisé dans le Nouveau, c’est-à-dire que Dieu aurait libéré de la mort l’humanité qui avait été séparée de Lui par la chute dans le péché, l’aurait réconciliée avec Lui-même et lui aurait donné la Vie éternelle. Comme Adam a été créé en tant que fils de Dieu au commencement de la création naturelle, ainsi Christ, le Fils de Dieu engendrépar l’Esprit, est le commencement de la nouvelle création de Dieu (Apoc. 3.14). “…qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création…”(Col. 1.15-16). “Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinésà être conformes à l’image de son Fils, pour qu’il soit premier-né entre plusieurs frères(Rom. 8.29). “Car puisque la mort est parl’homme, c’est parl’homme aussiqu’est la résurrection des morts; car, comme dans l’Adam tous meurent, de même aussi dans le Christ tous seront rendus vivants”(1 Cor. 15.21-22).

Les passages suivants sont valables pour tous les fils et filles de Dieu: “En sorte que si quelqu’un est en Christ,c’est une nouvelle création:leschosesvieilles sont passées; voici, toutes choses sont faites nouvelles”(2 Cor. 5.17). “… et d’être renouvelés dans l’esprit de votre entendement, et d’avoir revêtu le nouvel homme,créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité”(Eph. 4.23-24). “Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair,il vous a vivifiés ensemble avec lui, nous ayant pardonné toutes nos fautes…(Col. 2.13). “De sa propre volonté,il nous a engendrés par la parole de la vérité, pour que nous soyons une sorte de prémices de ses créatures(Jacq. 1.18). “…vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible,mais par une semence incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu(1 Pier. 1.23).

“Et comme nous avons porté l’image de celui qui est poussière, nous porterons aussi l’image du céleste”(1 Cor. 15.49). “Or nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformésen la même image, de gloire en gloire,comme par le Seigneur en Esprit”(2 Cor. 3.17-18). Le Sauveur devait apparaître, ici sur la terre, dans un corps de chair, afin d’accomplir sur la terre l’oeuvre de délivrance. A la croix Il s’est écrié: “C’est accompli!”(Jean 19.30). “…Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché,a condamné le péché dans la chair…”(Rom. 8.3).

De même que Dieu avait auparavant confié une charge à tous les prophètes — y compris Jean-Baptiste qui était un homme envoyé de Dieu — eux tous sont cependant nés sur la terre, c’est ainsi que s’accomplit l’envoi du Fils, en ce qu’Il naquit ici sur la terre, et fut envoyé. La terrible erreur dans la pensée des théologiens consiste en ce qu’ils placent le Fils déjà depuis l’Eternité à côté de Dieu, bien que Paul, dans Galates 4.4, ait écrit clairement: “Mais, quand l’accomplissement du temps est venu,Dieu a envoyé son Fils, né de femme, né sous la loi…”.Et ainsi Il dut “… en toutes choses,être rendu semblable à ses frères,afin qu’Il fût un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur dans les choses qui concernent Dieu, pour faire propitiation pour les péchés du peuple” (Héb. 2.17)

“Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; nous savons que quand il sera manifesté,nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est”(1 Jean 3.2).

Dieu et Sa Parole sont les seuls dignes de foi. Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice (Rom. chap. 4). Tous les véritables croyants sont de la Semence spirituelle d’Abraham (Gal. chap. 3). Ils marchent dans les empreintes de la foi, comme le dit l’Ecriture. Le témoignage de Dieu est clair, et le témoignage des prophètes et des apôtres l’est également. Il s’agit maintenant de notre témoignage, et il doit être en accord avec ce qui est écrit.

La Chrétienté apostate, qui a abandonné la vraie foi, s’est fabriquée sa propre religion. Le SEUL Dieu a été partagé en diverses Personnes, qui sont aussi adorées séparément. Cela fut suivi par l’élévation de Marie en tant que «Mère de Dieu», comme Theotokos — «celle qui a enfanté Dieu» (431 ap. J.-Ch.). Et voici que la chose devient sérieuse, car c’est à ce moment-là que se séparent les esprits, puisqu’il est écrit: Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu; tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu, et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair* n’est pas de Dieu; et ceci est l’esprit de l’antichrist…” (1 Jean 4.2-3). Parce que les pères de l’Eglise ont placé le Fils ainsi formulé comme: «Dieu de Dieu et Lumière de Lumière», à côté du SEUL Dieu, ils en ont fait une deuxième Personne éternelle, et ont déclaré que Marie était «Mère de Dieu». C’est là la confession directement anti-chrétienne. La Bible ne connaît aucun Dieu ayant une mère. Dieu est d’Eternité en Eternité. Lorsqu’Elisabeth fut remplie du Saint-Esprit, elle exprima ce qui est pour toujours valable. Elle ne dit donc pas: «La mère de Dieu vient à moi», mais bien comme il est écrit dans le Livre de Vérité: “Et d’où me vient ceci, que la mère de mon Seigneur vienne vers moi?”* (Luc 1.43). L’ange n’a pas davantage annoncé la naissance de Dieu, mais bien la naissance du Fils de Dieu, qui est le Seigneur (Luc 2.11).

Le Fils fut engendré, Il est le «Christ», le «Messie» apparu dans la chair — l’«Oint de Dieu». Ce n’est pas un Fils éternel qui devint chair — homme — mais bien Celui qui au commencement était la Parole, le Logos, qui fut manifesté dans un corps de chair en tant que Fils. C’est là, la Vérité divine. Le credo des églises n’est pas la confession de Jésus-Christ; elle est totalement anti-biblique, et par cela anti-chrétienne. C’est pourquoi, en regard à la confession biblique du Fils, il est écrit: “Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père; celui qui confesse le Fils (de la manière dont en rendent témoignage les Saintes Ecritures) a aussi le Père” (1 Jean 2.23). Auparavant, l’apôtre Jean a prononcé une mise en garde contre l’Antichrist qui ne confesse pas Jésus comme étant le Christ venu dans la chair. Il insiste sur «l’onction de l’Esprit» qui nous enseigne bibliquement, c’est-à-dire: “… qu’aucun mensonge (également celui d’un «Fils éternel») ne vient de la vérité” (1 Jean 2.18-27). Nulle part dans les Saintes Ecritures il n’est rendu témoignage de la naissance du Fils de Dieu dans le ciel; en revanche, Elles nous L’annoncent dans l’Ancien Testament, et Sa venue ici sur la terre nous est présentée uniquement dans le Nouveau Testament. Dans le ciel, là où il avait été créé, il y avait seulement le «fils de l’aurore», Lucifer. Toutefois celui-ci s’éleva, tomba, et devint l’adversaire, le dieu de ce monde (Es. 14.12-14; Ezé. 28.11-17; 2 Cor. 4.4).

Ce qui relève également de l’anti-christianisme est l’élévation de Marie au rôle de «Médiatrice» et «Intercesseur», jusqu’à être «Reine des cieux», et s’ensuit le dogme de l’«Immaculée Conception», de son «Assomption», et ainsi de suite. Si cela était réellement arrivé, les apôtres en auraient rendu témoignage, tout comme ils nous ont documentés sur la visitation de la vierge et l’ascension de Jésus-Christ. Ainsi, tous ces dogmes n’ont aucun fondement biblique et ne viennent pas davantage de Christ, la Tête de l’Eglise, c’est la raison pour laquelle ils sont anti-chrétiens. Parce qu’aucun témoignage n’en est rendu dans les Saintes Ecritures, ils sont à rejeter. La Bible ne connaît et ne parle que de Jésus-Christ comme Médiateur et Intercesseur, hormis Lui il n’y a personne d’autre. Lui seul est le Roi des rois — il n’y a pas besoin d’une «Reine des cieux», ni dans le ciel ni sur la terre. Il est aussi écrit: “Et personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le fils de l’homme qui est dans le ciel” (Jean 3.13). Qu’est-ce qui est digne d’être cru? Ce que la Parole de Dieu dit ou ce que les princes de l’Eglise et les papes ont inventé au cours des temps? Aussi l’histoire qui parle de la «succession apostolique» des papes depuis Pierre est seulement une pieuse légende. Pas davantage la Bible que l’histoire des Eglises ne relatent que Pierre soit même allé à Rome.

Au sujet de l’adoration de Marie, de même qu’au sujet de l’adoration des saints et de leurs images, il faut se demander si cela peut être réellement une adoration de Dieu ou un culte aux idoles, car des morts sont invoqués et vénérés. La Mariologie et tout honneur rendu à quelque saint que ce soit est étranger à toute la Bible. Marie, présente le premier jour de Pentecôte où elle fit, avec les 120, l’expérience d’être remplie du Saint-Esprit, indispensable et nécessaire pour le salut, n’est plus une seule fois mentionnée jusqu’à la fin du Nouveau Testament. En tant que vase choisi et élu de Dieu dans ce but, la vierge avait à enfanter le Fils (Es. 7.14). C’était l’unique haute tâche qu’elle avait à accomplir. Marie était, et devait être participante de ceux qui sont tombés, de l’humanité pécheresse, par qui le Sauveur naquît afin de nous libérer de la chute dans le péché. C’est pourquoi elle-même reconnut aussi Christ pour son Sauveur: “Et Marie dit: «Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit s’est réjoui en Dieu mon Sauveur…»” (Luc 1.47).

L’Eglise de Rome a réellement transformé toutes les doctrines originelles et les a en partie reportées de Jésus sur Marie. Satan, en tant que prince de ce monde, a tout dévasté par les princes de l’Eglise. Il l’avait premièrement fait avec l’ordre divin de la création, et ensuite il a détruit l’ordre divin du salut, de manière à ce que l’adoration ne soit plus rendue au Seigneur Dieu, le Créateur et Sauveur, mais bien, sous le couvert religieux, à lui-même. Tout ce qui n’est pas biblique dans le Christianisme déchu doit être mis à l’épreuve — sur le banc des accusés.

Les pères de l’Eglise, qui n’étaient vraiment pas davantage apôtre que prophète, ont développé des théories spéculatives sur Dieu et d’autres thèmes, qui devinrent des doctrines et furent élevées plus tard en credo et en dogmes. Ils n’avaient visiblement aucune compréhension quant à la réalisation du conseil de Dieu pour le salut, comme cela avait été annoncé dans l’Ancien Testament et s’est réalisé dans le Nouveau, c’est-à-dire que Dieu aurait libéré de la mort l’humanité qui avait été séparée de Lui par la chute dans le péché, l’aurait réconciliée avec Lui-même et lui aurait donné la Vie éternelle. Comme Adam a été créé en tant que fils de Dieu au commencement de la création naturelle, ainsi Christ, le Fils de Dieu engendré par l’Esprit, est le commencement de la nouvelle création de Dieu (Apoc. 3.14). “… qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création…” (Col. 1.15-16). “Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinésà être conformes à l’image de son Fils, pour qu’il soit premier-né entre plusieurs frères (Rom. 8.29). “Car puisque la mort est par l’homme, c’est par l’homme aussi qu’est la résurrection des morts; car, comme dans l’Adam tous meurent, de même aussi dans le Christ tous seront rendus vivants” (1 Cor. 15.21-22).

Les passages suivants sont valables pour tous les fils et filles de Dieu: “En sorte que si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création: les choses vieilles sont passées; voici, toutes choses sont faites nouvelles” (2 Cor. 5.17). “… et d’être renouvelés dans l’esprit de votre entendement, et d’avoir revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité” (Eph. 4.23-24). “Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair,il vous a vivifiés ensemble avec lui, nous ayant pardonné toutes nos fautes… (Col. 2.13). “De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de la vérité, pour que nous soyons une sorte de prémices de ses créatures (Jacq. 1.18). “… vous qui êtes régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la vivante et permanente parole de Dieu (1 Pier. 1.23).

“Et comme nous avons porté l’image de celui qui est poussière, nous porterons aussi l’image du céleste” (1 Cor. 15.49). “Or nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit” (2 Cor. 3.17-18). Le Sauveur devait apparaître, ici sur la terre, dans un corps de chair, afin d’accomplir sur la terre l’oeuvre de délivrance. A la croix Il s’est écrié: “C’est accompli!” (Jean 19.30). “… Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché dans la chair…” (Rom. 8.3).

De même que Dieu avait auparavant confié une charge à tous les prophètes — y compris Jean-Baptiste qui était un homme envoyé de Dieu — eux tous sont cependant nés sur la terre, c’est ainsi que s’accomplit l’envoi du Fils, en ce qu’Il naquit ici sur la terre, et fut envoyé. La terrible erreur dans la pensée des théologiens consiste en ce qu’ils placent le Fils déjà depuis l’Eternité à côté de Dieu, bien que Paul, dans Galates 4.4, ait écrit clairement: “Mais, quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme, né sous la loi…”. Et ainsi Il dut “… en toutes choses, être rendu semblable à ses frères, afin qu’Il fût un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur dans les choses qui concernent Dieu, pour faire propitiation pour les péchés du peuple(Héb. 2.17)

“Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est” (1 Jean 3.2).