Au commencement était la Parole - pas l'interprétation
Derrière nous se trouvent les deux mille ans du temps de la grâce, connus comme «les derniers jours» (Actes 2.17; Héb. 1.1-2 et autres), donnés par Dieu à l’humanité pendant le temps de la Nouvelle Alliance. Juste devant nous se trouve le glorieux événement de l’enlèvement de l’Eglise– Epouse pour le Repas des Noces dans les Cieux (Mat. 25.1-10; 1 Cor. chap. 15; 1 Thes. 4.16-18; Apoc. 19.6-10). Après le Repas des Noces dans la gloire, nous entrerons dans le septième millénaire de l’histoire de l’humanité. Nous n’entrerons pas dans l’histoire de la période des deux mille ans depuis Adam à Abraham, ni dans la période des deux mille ans d’Abraham jusqu’à Christ, et pas davantage dans la courte période de la Grande tribulation qui aura lieu dans le temps s’écoulant entre l’enlèvement de l’Epouse et le commencement du Royaume. Nous avons déjà parlé de cela dans d’autres publications.
Le «jour du Seigneur» est décrit dans l’Ancien et le Nouveau Testament dans divers contextes, comme par exemple: le jour de la colère et de la rétribution (Es. 13.6-16); le jour des ténèbres avec des signes dans les cieux et sur la terre (Joël chap. 2); le jour qui vient comme un voleur dans la nuit (1 Thess. 5.1-4); le jour où toutes les oeuvres des hommes seront consumées par les flammes (2 Pier. 3.1-10), et ainsi de suite. Le Seigneur Jésus parle de cet événement comme «du jour de la résurrection». Dans l’Evangile de Jean, au chapitre 6, en rapport avec la résurrection il est mentionné même quatre fois comme le «dernier jour». “Or c’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé: que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressusciteau dernier jour”(v. 39, 40, 44, 54). Au commencement du «dernier jour»se trouve la première résurrection, et à la fin de celui-ci la deuxième résurrection. “… et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement”(Jean 5.29).
“Le reste des morts ne vécut pas jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est ici la première résurrection.Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection: sur eux la seconde mort n’a point de pouvoir; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui mille ans”(Apoc. 20.1-6). Après cela a lieu le jugement final, connu comme «jugement du Trône blanc» (v. 11-15). Puis viennent les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre (Apoc. 21.1) et le temps débouche dans l’Eternité.
Maintenant aussi une période de temps arrive à son achèvement et elle peut se terminer à tout moment. Bien que personne ne connaisse ni le jour ni l’heure, les signes des temps nous indiquent clairement ce qui en est. Le retour de Christ promis aurait déjà dû avoir lieu depuis longtemps, mais s’il tarde, c’est uniquement à cause de la patience de Dieu, qui attend que les derniers soient entrés dans le Royaume de Dieu (2 Pier. 3.9). Depuis 2000 ans, les croyants attendent l’accomplissement de la promesse de Jésus-Christ: “…car je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais et que je vous prépare une place,je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi”(Jean 14.1-3). Jamais auparavant il n’y a eu un temps dans lequel toutes les circonstances qui accompagnent la réalisation de ce grand événement de l’histoire du salut, ne se rencontrent aussi exactement que dans ce temps présent. Même si les moqueurs, comme cela a été annoncé à l’avance pour la fin des jours, demandent: “Où est la promesse de sa venue?”.Ainsi Pierre a également répondu et a déjà donné la réponse: “Le Seigneur ne tarde pas pour ce qui concerne la promesse… mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance… Mais n’ignorez pas cette chose, bien-aimés,c’est qu’un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour”(2 Pier. 3.4, 8-9).
Le Seigneur Jésus a indiqué plusieurs fois ce qui arrivera avant Sa venue, par exemple dans Matthieu chapitre 24, Marc chapitre 13, comme aussi dans Luc chapitre 17. Il indique entre autres, qu’il en sera comme au temps de Noé: en ce temps-là eut lieu le mélange fatal des deux lignées, celle de Seth et de Caïn, soit le mélange des fils de Dieu avec les filles des hommes (Gen. chap. 6), auquel le déluge mit fin. Il en sera aussi comme au temps de Sodome et de Gomorrhe, alors que la morale avait atteint son niveau le plus bas (Gen. chap. 19). Abraham était le prophète de ce temps, celui auquel le Seigneur révéla ce qui allait arriver (Gen. 18.17). Et Dieu envoya un châtiment et fit pleuvoir du ciel du feu et du soufre. Maintenant, avant que le monde ne soit purifié par le jugement de la colère apocalyptique et par le feu, Dieu offre la grâce et le salut. L’avertissement précède le jugement.
C’est pourquoi le Seigneur Jésus, en rapport avec le temps de la fin, a fait la promesse d’envoyer le prophète Elie avant le grand et terrible jour de Malachie 4.5-6. Il considérait cela comme très important et le confirmait, comme on peut le lire dans Matthieu 17.11 et Marc 9.12: “Et lui, répondant, leur dit: En effet, Elie vient premièrement, et il rétablira toutes choses…”.Cette promesse a la même importance que celle faite à propos du ministère de Jean-Baptiste concernant la première venue de Christ, qui vint dans l’esprit et la puissance d’Elie afin de faire retourner le coeur des pères de l’Ancien Testament vers les enfants du Nouveau Testament (Luc 1.17). Maintenant, en relation directe avec la préparation de l’Eglise– Epouse avant le retour de Christ, s’accomplit la deuxième partie, qui est de faire retourner les coeurs des enfants vers les pères apostoliques. Dans la Parole de Dieu, a été faite à l’Eglise du Nouveau Testament la promesse d’une pleine restitution ainsi que le rétablissement dans son état primitif.
La question ne se pose donc plus de savoir ce qui a été perdu dans l’Eglise de Dieu et qui doit être rétabli avant le retour de Jésus-Christ. Nous sommes à un tournant des temps. Le commandement de l’heure n’est pas à la panique, mais bien à la réflexion du Message qui précède la venue de Christ. Tous devraient prendre au sérieux cet exposé fait à la lumière de la Parole. Comme cela a été promis, le fait que tout doit être ramené de nouveau à l’état originel dans l’Eglise du Dieu vivant fait partie de la préparation. Ainsi il est écrit: “… en sorte que viennent des temps de rafraîchissement de devant la face du Seigneur, et qu’il envoie Jésus-Christ, qui vous a été préordonné, lequel il faut que le ciel reçoive, jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps”(Actes 3.19-21). Cela est devenu à la mode de parler de «la prophétie des temps de la fin», de proclamer un «Evangile de la prospérité», et en même temps de passer à côté de l’accomplissement des promesses bibliques pour l’Eglise. C’est ainsi que se renouvelle maintenant en rassemblements solennels, ce qui est arrivé lors de la première venue de Christ. C’est en pleurant que le Seigneur dit: “Si tu eusses connu, toi aussi, au moins en cette tienne journée, les choses qui appartiennent à ta paix!mais maintenant elles sont cachées devant tes yeux”(Luc 19.42). Maintenant aussi il en est ainsi comme aux jours de notre Seigneur, et comme cela a toujours été. Même des croyants bibliques remercient Dieu pour ce qu’Il a fait, regardent à ce qu’Il va encore faire, et passent cependant à côté de ce qu’Il est en train de faire.
Celui qui manque maintenant la correspondance avec la dernière action de Dieu ne sera pas prêt pour l’enlèvement. Hénoch, le septième après Adam, fut enlevé sans goûter à la mort. Il était notre symbole pour nous qui vivons dans le dernier âge de l’Eglise, pour lequel est valable cette promesse: “Celui qui vaincra, — je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône”(Apoc. 3.21). Les véritables croyants attendent maintenant ce que Paul écrivait déjà en son temps: “Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés”(1 Cor. 15.51). Cependant, avant que le corps puisse être changé, les coeurs et la vie doivent avoir été changés. Dans l’ancienne Alliance, Dieu a promis d’établir une Nouvelle Alliance et de donner à Son peuple un nouveau coeur, un nouvel esprit, et une nouvelle vie (Jér. 31.31-34; Ezé. 11.19; 18.31-32). Nous trouvons cette promesse confirmée dans le Nouveau Testament (Mat. 26.26-29; Héb. 8.6-13 et autres). Au sujet d’Hénoc nous lisons: “Par la foi, Enoch fut enlevé pour qu’il ne vît pas la mort; et il ne fut pas trouvé, parce que Dieu l’avait enlevé; car, avant son enlèvement, il a reçu le témoignage d’avoir plu à Dieu”(Héb. 11.5). Et maintenant nous avons besoin de la foi pour l’enlèvement, et de la certitude que l’approbation de Dieu repose sur nous, avant que nous ne soyons enlevés.
La nouvelle naissance et la lumière apportée par le Saint-Esprit ne suffisent pas pour la première résurrection, pour la transmutation de nos corps et l’enlèvement. La puissance de transformation du Saint-Esprit doit habiter dans nos corps mortels, afin de les vivifier (Rom. 8.11). Tout d’abord nous devons faire l’expérience d’être rempli de l’Esprit, en confirmation de ce que nous sommes fils et filles de Dieu, comme cela était dans la vie du Fils de Dieu (Mat. chap. 3). “Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos coeurs, criant: Abba, Père”(Gal. 4.6). Puis nous devons aller jusqu’à être entièrement conduits par l’Esprit: “Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu”(Rom. 8.14).
Tous les prophètes, auxquels la Parole de Dieu est venue, ont été inspirés et conduits par l’Esprit de Dieu. Et tous ceux qui croient la Parole expérimentent la même inspiration et conduite du Saint-Esprit, et ils sont scellés: “En qui vous aussi vous avez espéré(Segond: cru), ayant entendu la parole de vérité, l’évangile de votre salut; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse, qui est les arrhes de notre héritage, pour la rédemption de la possession acquise, à la louange de sa gloire”(Eph. 1.13-14). Tout ce qui nous a été donné par la rédemption, nous devons personnellement l’expérimenter dans la communion avec Dieu. De cela font aussi partie le renouvellement et la nouvelle naissance par l’Esprit, de même que l’onction et le baptême du Saint-Esprit, comme autrefois dans le Christianisme primitif.
Tous ceux qui désirent subsister devant Dieu et être enlevés aspirent à une marche avec Dieu. Mais une vie agréable à Dieu n’est possible uniquement qu’en accord avec Sa Parole et Sa volonté.Tout le reste n’est que théorie et rêverie. Deux fois, Dieu fit savoir à haute voix du haut des cieux qu’Il prenait plaisir au Fils de Dieu: une fois lors du baptême (Mat. chap. 3), lorsqu’Il dit: “… il nous est convenable d’accomplir toute justice”(v. 15), et une autre lors de la transfiguration (Mat. chap. 17). A cette occasion, il fut encore ajouté: “… écoutez-le”(v. 5 ). Il y a toujours eu, sur la terre, des êtres humains qui étaient prédestinés à être des fils et des filles de Dieu selon le bon plaisir de Sa volonté (Eph. 1.5 et autres). Ils sont ceux à qui Dieu fait connaître le mystère de Sa volonté et de Son conseil (Eph. 1.9-14). En rapport avec le retour de Jésus-Christ l’apôtre Paul écrit aux véritables croyants: “… car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir…afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles, au milieu d’une génération perverse et corrompue…”(Phil. 2.12-18 — Segond). Le bon plaisir de Dieu doit aussi reposer sur nous si nous voulons être enlevés.
Nous devons maintenant continuer à examiner si quelqu’un croit ce que dit l’Ecriture de la manière dont Elle le dit, ou s’il croit ce que disent les hommes. Revenons directement à ce point, c’est-à-dire à la promesse annoncée prophétiquement pour ce temps. Jean-Baptiste était l’accomplissement de Malachie 3.1, comme en témoignent les quatre Evangiles. Son ministère s’est exercé il y a deux mille ans, au commencement du jour du salut. Maintenant, le temps de la grâce arrive à sa fin et le jour du Seigneur pointe, c’est pourquoi Malachie 4.5 devait être accompli. Maintenant, nous avons de nouveau une période prophétique. Le Seigneur met l’accent, comme nous l’avons déjà mentionné, sur la validité de cette promesse particulière qui, autrefois, après qu’ait eu lieu le ministère de Jean-Baptiste venu dans l’esprit d’Elie, était encore à venir: “En effet, Elie vient premièrement, et il rétablira toutes choses…”(Mat. 17.11).
Immanquablement lorsque Dieu fait quelque chose de particulier sur la terre, Il révèle Son secret à Ses serviteurs les prophètes (Amos 3.7). Alors s’accomplit la promesse du Seigneur: “Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète, recevra la récompense d’un prophète; et celui qui reçoit un juste en qualité de juste, recevra la récompense d’un juste”(Mat.10.41) et cela vaut l’avertissement: “Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes”(1 Chr. 16.22; Ps. 105.15). Pourtant il y a aussi ceux qui lapident les prophètes que Dieu leur envoie, tandis qu’ils ornent les tombeaux de ceux qui ont été rappelés à la maison. Cependant, avant le jugement, le Seigneur envoie des messagers à Son peuple.
Tout comme Elie a rassemblé tout le peuple de Dieu, a pris les douze pierres correspondant aux douze tribus, a de nouveau édifié l’autel qui avait été abattu, a présenté le sacrifice et a reçu la réponse de Dieu (1 Rois chap. 18), de même maintenant par le «Message d’Elie», la doctrine des douze apôtres doit être rétablie (Actes 2.42; Eph. 2.20) et les véritables croyants doivent être rassemblés, afin que Dieu puisse répondre.
Malheureusement, pour ce qui concerne les manifestations qui ont lieu avec des louanges et un puissant environnement musical, il ne s’agit pas du temps de rafraîchissement annoncé, mais d’un entretien religieux trompeur, même si cela est fait avec de bonnes intentions. L’action conclusive de l’Esprit dans l’Eglise du Nouveau Testament doit être accompagnée du rétablissement de toutes choses. Elle doit être reconduite à l’état originel, comme nous le fait savoir la promesse. Comme le Seigneur le dit, il se trouve toujours que l’adoration et toutes les louanges se font en vain, parce que les adorateurs observent des commandements d’hommes et des doctrines traditionnelles, et ainsi ils annulent la Parole de Dieu. Tout cela est, de par sa nature, tout à fait dirigé contre Christ. C’est pourquoi le Seigneur dit: “… mais ils m’honorent en vain, enseignant, comme doctrines, des commandements d’hommes…annulant la parole de Dieu par votre traditionque vous vous êtes transmise les uns aux autres; et vous faites beaucoup de choses semblables”(Marc 7.7, 13).
Après l’exposé dans cette publication de ces faits, tous doivent décider pour eux-mêmes si les pères conciliaires, les pères de l’Eglise et leurs représentants, tenus en si grand honneur, sont encore dignes d’être célébrés, ou bien si du point de vue de Dieu, tous ensemble font partie des appelés au banc des accusés. Tous devraient aussi juger, mais je vous prie, seulement du point de vue biblique, s’il est suffisant de revenir aux réformateurs pour sonder ce qu’ils ont dit et enseigné, ou bien si nous devons maintenant revenir au commencement, à ce que Pierre, Jean, Jacques et Paul ont enseigné et pratiqué.Il est tout aussi insuffisant de répéter ce que des hommes de renom ont enseigné dans les siècles passés, mais nous devons plutôt être ramenés à ce qui, au commencement, a été dit, qui a été enseigné et pratiquéde façon claire et vraie.
La dernière comparaison suivante ne peut pas être omise et, pour qu’aucun ne soit épargné, il faut aussi que soit demandé si cela suffit d’interroger les télé-évangélistes en vue et réputés dans le monde entier, en leur demandant quelle doctrine ils soutiennent concernant la Divinité, le baptême, et ainsi de suite. Il faut qu’en chaque point il soit dit: Revenez à la Parole et à Dieu! Revenez à ce qui était au commencement!Ceci est également valable pour tout prédicateur comme pour tout le peuple.
Ainsi, qu’il soit encore dit une fois clairement: Au commencement du Nouveau Testament les personnes en vue de ce temps-là, les docteurs traditionnels du Judaïsme, n’ont pas reconnu la divine visitation en grâce. Les clergés du Christianisme d’aujourd’hui les stigmatisent en tant qu’hypocrites et pharisiens, mais en réalité ils font la même chose que les docteurs d’autrefois. En ce temps-là, ils ne se sont pas pliés sous la puissante main du Seigneur, ils n’ont pas accompli la volonté de Dieu et ne se sont pas laissés baptiser du baptême de Jean. C’est pourquoi il est écrit: “Mais les pharisiens et les docteurs de la loi rejetaient contre eux-même le conseil de Dieu, n’ayant pas été baptisés par lui”(Luc 7.29-30).
Aujourd’hui aussi il y a assez d’évangélistes et de charismatiques qui enseignent les autres, tiennent leurs solennels services religieux, et qui selon leur opinion jouent un rôle important dans le Royaume de Dieu. Cependant, ils ne reconnaissent pas ce que Dieu fait dans notre temps, conformément à Son plan de salut.
Au travers du ministère du prophète Jean-Baptiste qui annonça le début du temps de la grâce “… toute chair verra le salut de Dieu”(Luc 3.2-6), “afin que tous crussent par lui”(Jean 1.6-13). Jean lui-même rend témoignage au sujet du Sauveur: “Et pour moi, je ne le connaissais pas; mais afin qu’il fût manifesté à Israël, à cause de cela, je suis venu baptiser d’eau”(Jean 1.31). Au travers du dernier prophète et de son Message, la fin du temps de la grâce a commencé, et de nouveau il est question en premier du baptême, dubaptême dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ, qui pour tous ceux qui veulent se laisser insérer dans le plan de salut de Dieu est indispensable.
Lorsque Dieu fait l’histoire du salut et que dans le Royaume de Dieu s’ouvre une voie, le temps est révolu de continuer sur son propre chemin. Afin que tous comprennent ce que bibliqueet apostoliquesignifient, et que plus jamais personne n’ait d’excuse, nous donnons encore un exemple pris des Actes, chapitre 19.
Lorsque Paul vint à Ephèse, il trouva là quelques croyants et il leur demanda: “Avez-vous reçu l’Esprit Saint après avoir cru?”(v. 2). Etonné du fait qu’ils étaient croyants mais n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit, il leur demanda encore: “De quel baptême donc avez-vous été baptisés?”.Ils lui répondirent: “Du baptême de Jean”(v. 3). En tant que disciples de Jean ils avaient donc été baptisés du même baptême que Jésus-Christ avait été baptisé. Cependant à ce moment-là cela ne suffisait plus. Le salut avait été accompli, la Nouvelle Alliance avait pris force de loi, l’Eglise avait été fondée et ce qui était désormais valable était ce que Pierre avait dit de la part de Dieu dans sa première prédication. Sans engager une discussion ils écoutèrent, comme il est écrit, ce que l’homme de Dieu avait dit: “Et ayant ouï ces choses ils furent baptisés pour le nom du Seigneur Jésus”(v. 5).
Il faut encore une fois mettre l’accent sur le fait qu’à la fin, dans l’Eglise du Dieu vivant, tout doit être comme au commencement.Pour ce qui concerne le temps de la Réformation ou tous les réveils qui suivirent, chacun avait sa place et son temps. Avant la Première guerre mondiale, au commencement du XXèmesiècle, une puissante action de l’Esprit eut lieu dans le monde entier. Après la Deuxième guerre mondiale, Dieu accorda le plus puissant réveil de guérison survenu depuis les jours des apôtres. Cependant c’est maintenant l’heure de la visite de Dieu en grâce dans la toute dernière période avant le retour de Jésus-Christ. A l’heure actuelle n’est plus valable ce qui a été enseigné ou pratiqué en quelque temps que ce soit, ce qui est valable en ce jour, c’est la Parole qui était au commencement et l’ordre divin biblique, tels qu’ils nous ont été laissés du Christianisme biblique!
Tous ceux qui rejettent aujourd’hui le baptême biblique dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ, qui fait assurément partie de l’enseignement élémentaire, du fondement (Héb. 6.2), en le déclarant être une hérésie, rejettent pour leur personne l’ensemble du conseil de Dieu qu’ils imaginent prêcher et croire. Si déjà ils ne suivent pas l’enseignement élémentaire des doctrines bibliques fondées au commencement, la liste de tout ce qu’ils ont fait en Son Nom ne leur servira à rien (Mat. 7.21-27). Ils auront à entendre le “Retirez-vous de moi!” sortant de la bouche du Seigneur.
Derrière nous se trouvent les deux mille ans du temps de la grâce, connus comme «les derniers jours» (Actes 2.17; Héb. 1.1-2 et autres), donnés par Dieu à l’humanité pendant le temps de la Nouvelle Alliance. Juste devant nous se trouve le glorieux événement de l’enlèvement de l’Eglise– Epouse pour le Repas des Noces dans les Cieux (Mat. 25.1-10; 1 Cor. chap. 15; 1 Thes. 4.16-18; Apoc. 19.6-10). Après le Repas des Noces dans la gloire, nous entrerons dans le septième millénaire de l’histoire de l’humanité. Nous n’entrerons pas dans l’histoire de la période des deux mille ans depuis Adam à Abraham, ni dans la période des deux mille ans d’Abraham jusqu’à Christ, et pas davantage dans la courte période de la Grande tribulation qui aura lieu dans le temps s’écoulant entre l’enlèvement de l’Epouse et le commencement du Royaume. Nous avons déjà parlé de cela dans d’autres publications.
Le «jour du Seigneur» est décrit dans l’Ancien et le Nouveau Testament dans divers contextes, comme par exemple: le jour de la colère et de la rétribution (Es. 13.6-16); le jour des ténèbres avec des signes dans les cieux et sur la terre (Joël chap. 2); le jour qui vient comme un voleur dans la nuit (1 Thess. 5.1-4); le jour où toutes les oeuvres des hommes seront consumées par les flammes (2 Pier. 3.1-10), et ainsi de suite. Le Seigneur Jésus parle de cet événement comme «du jour de la résurrection». Dans l’Evangile de Jean, au chapitre 6, en rapport avec la résurrection il est mentionné même quatre fois comme le «dernier jour». “Or c’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé: que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour” (v. 39, 40, 44, 54). Au commencement du «dernier jour» se trouve la première résurrection, et à la fin de celui-ci la deuxième résurrection. “… et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement” (Jean 5.29).
“Le reste des morts ne vécut pas jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est ici la première résurrection. Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection: sur eux la seconde mort n’a point de pouvoir; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui mille ans” (Apoc. 20.1-6). Après cela a lieu le jugement final, connu comme «jugement du Trône blanc» (v. 11-15). Puis viennent les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre (Apoc. 21.1) et le temps débouche dans l’Eternité.
Maintenant aussi une période de temps arrive à son achèvement et elle peut se terminer à tout moment. Bien que personne ne connaisse ni le jour ni l’heure, les signes des temps nous indiquent clairement ce qui en est. Le retour de Christ promis aurait déjà dû avoir lieu depuis longtemps, mais s’il tarde, c’est uniquement à cause de la patience de Dieu, qui attend que les derniers soient entrés dans le Royaume de Dieu (2 Pier. 3.9). Depuis 2000 ans, les croyants attendent l’accomplissement de la promesse de Jésus-Christ: “… car je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi” (Jean 14.1-3). Jamais auparavant il n’y a eu un temps dans lequel toutes les circonstances qui accompagnent la réalisation de ce grand événement de l’histoire du salut, ne se rencontrent aussi exactement que dans ce temps présent. Même si les moqueurs, comme cela a été annoncé à l’avance pour la fin des jours, demandent: “Où est la promesse de sa venue?”. Ainsi Pierre a également répondu et a déjà donné la réponse: “Le Seigneur ne tarde pas pour ce qui concerne la promesse… mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance… Mais n’ignorez pas cette chose, bien-aimés, c’est qu’un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour” (2 Pier. 3.4, 8-9).
Le Seigneur Jésus a indiqué plusieurs fois ce qui arrivera avant Sa venue, par exemple dans Matthieu chapitre 24, Marc chapitre 13, comme aussi dans Luc chapitre 17. Il indique entre autres, qu’il en sera comme au temps de Noé: en ce temps-là eut lieu le mélange fatal des deux lignées, celle de Seth et de Caïn, soit le mélange des fils de Dieu avec les filles des hommes (Gen. chap. 6), auquel le déluge mit fin. Il en sera aussi comme au temps de Sodome et de Gomorrhe, alors que la morale avait atteint son niveau le plus bas (Gen. chap. 19). Abraham était le prophète de ce temps, celui auquel le Seigneur révéla ce qui allait arriver (Gen. 18.17). Et Dieu envoya un châtiment et fit pleuvoir du ciel du feu et du soufre. Maintenant, avant que le monde ne soit purifié par le jugement de la colère apocalyptique et par le feu, Dieu offre la grâce et le salut. L’avertissement précède le jugement.
C’est pourquoi le Seigneur Jésus, en rapport avec le temps de la fin, a fait la promesse d’envoyer le prophète Elie avant le grand et terrible jour de Malachie 4.5-6. Il considérait cela comme très important et le confirmait, comme on peut le lire dans Matthieu 17.11 et Marc 9.12: “Et lui, répondant, leur dit: En effet, Elie vient premièrement, et il rétablira toutes choses…”. Cette promesse a la même importance que celle faite à propos du ministère de Jean-Baptiste concernant la première venue de Christ, qui vint dans l’esprit et la puissance d’Elie afin de faire retourner le coeur des pères de l’Ancien Testament vers les enfants du Nouveau Testament (Luc 1.17). Maintenant, en relation directe avec la préparation de l’Eglise– Epouse avant le retour de Christ, s’accomplit la deuxième partie, qui est de faire retourner les coeurs des enfants vers les pères apostoliques. Dans la Parole de Dieu, a été faite à l’Eglise du Nouveau Testament la promesse d’une pleine restitution ainsi que le rétablissement dans son état primitif.
La question ne se pose donc plus de savoir ce qui a été perdu dans l’Eglise de Dieu et qui doit être rétabli avant le retour de Jésus-Christ. Nous sommes à un tournant des temps. Le commandement de l’heure n’est pas à la panique, mais bien à la réflexion du Message qui précède la venue de Christ. Tous devraient prendre au sérieux cet exposé fait à la lumière de la Parole. Comme cela a été promis, le fait que tout doit être ramené de nouveau à l’état originel dans l’Eglise du Dieu vivant fait partie de la préparation. Ainsi il est écrit: “… en sorte que viennent des temps de rafraîchissement de devant la face du Seigneur, et qu’il envoie Jésus-Christ, qui vous a été préordonné, lequel il faut que le ciel reçoive, jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps” (Actes 3.19-21). Cela est devenu à la mode de parler de «la prophétie des temps de la fin», de proclamer un «Evangile de la prospérité», et en même temps de passer à côté de l’accomplissement des promesses bibliques pour l’Eglise. C’est ainsi que se renouvelle maintenant en rassemblements solennels, ce qui est arrivé lors de la première venue de Christ. C’est en pleurant que le Seigneur dit: “Si tu eusses connu, toi aussi, au moins en cette tienne journée, les choses qui appartiennent à ta paix! mais maintenant elles sont cachées devant tes yeux” (Luc 19.42). Maintenant aussi il en est ainsi comme aux jours de notre Seigneur, et comme cela a toujours été. Même des croyants bibliques remercient Dieu pour ce qu’Il a fait, regardent à ce qu’Il va encore faire, et passent cependant à côté de ce qu’Il est en train de faire.
Celui qui manque maintenant la correspondance avec la dernière action de Dieu ne sera pas prêt pour l’enlèvement. Hénoch, le septième après Adam, fut enlevé sans goûter à la mort. Il était notre symbole pour nous qui vivons dans le dernier âge de l’Eglise, pour lequel est valable cette promesse: “Celui qui vaincra, — je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône” (Apoc. 3.21). Les véritables croyants attendent maintenant ce que Paul écrivait déjà en son temps: “Nous ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés” (1 Cor. 15.51). Cependant, avant que le corps puisse être changé, les coeurs et la vie doivent avoir été changés. Dans l’ancienne Alliance, Dieu a promis d’établir une Nouvelle Alliance et de donner à Son peuple un nouveau coeur, un nouvel esprit, et une nouvelle vie (Jér. 31.31-34; Ezé. 11.19; 18.31-32). Nous trouvons cette promesse confirmée dans le Nouveau Testament (Mat. 26.26-29; Héb. 8.6-13 et autres). Au sujet d’Hénoc nous lisons: “Par la foi, Enoch fut enlevé pour qu’il ne vît pas la mort; et il ne fut pas trouvé, parce que Dieu l’avait enlevé; car, avant son enlèvement, il a reçu le témoignage d’avoir plu à Dieu” (Héb. 11.5). Et maintenant nous avons besoin de la foi pour l’enlèvement, et de la certitude que l’approbation de Dieu repose sur nous, avant que nous ne soyons enlevés.
La nouvelle naissance et la lumière apportée par le Saint-Esprit ne suffisent pas pour la première résurrection, pour la transmutation de nos corps et l’enlèvement. La puissance de transformation du Saint-Esprit doit habiter dans nos corps mortels, afin de les vivifier (Rom. 8.11). Tout d’abord nous devons faire l’expérience d’être rempli de l’Esprit, en confirmation de ce que nous sommes fils et filles de Dieu, comme cela était dans la vie du Fils de Dieu (Mat. chap. 3). “Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos coeurs, criant: Abba, Père” (Gal. 4.6). Puis nous devons aller jusqu’à être entièrement conduits par l’Esprit: “Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu” (Rom. 8.14).
Tous les prophètes, auxquels la Parole de Dieu est venue, ont été inspirés et conduits par l’Esprit de Dieu. Et tous ceux qui croient la Parole expérimentent la même inspiration et conduite du Saint-Esprit, et ils sont scellés: “En qui vous aussi vous avez espéré (Segond: cru), ayant entendu la parole de vérité, l’évangile de votre salut; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse, qui est les arrhes de notre héritage, pour la rédemption de la possession acquise, à la louange de sa gloire” (Eph. 1.13-14). Tout ce qui nous a été donné par la rédemption, nous devons personnellement l’expérimenter dans la communion avec Dieu. De cela font aussi partie le renouvellement et la nouvelle naissance par l’Esprit, de même que l’onction et le baptême du Saint-Esprit, comme autrefois dans le Christianisme primitif.
Tous ceux qui désirent subsister devant Dieu et être enlevés aspirent à une marche avec Dieu. Mais une vie agréable à Dieu n’est possible uniquement qu’en accord avec Sa Parole et Sa volonté. Tout le reste n’est que théorie et rêverie. Deux fois, Dieu fit savoir à haute voix du haut des cieux qu’Il prenait plaisir au Fils de Dieu: une fois lors du baptême (Mat. chap. 3), lorsqu’Il dit: “… il nous est convenable d’accomplir toute justice” (v. 15), et une autre lors de la transfiguration (Mat. chap. 17). A cette occasion, il fut encore ajouté: “… écoutez-le” (v. 5 ). Il y a toujours eu, sur la terre, des êtres humains qui étaient prédestinés à être des fils et des filles de Dieu selon le bon plaisir de Sa volonté (Eph. 1.5 et autres). Ils sont ceux à qui Dieu fait connaître le mystère de Sa volonté et de Son conseil (Eph. 1.9-14). En rapport avec le retour de Jésus-Christ l’apôtre Paul écrit aux véritables croyants: “… car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir… afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles, au milieu d’une génération perverse et corrompue…” (Phil. 2.12-18 — Segond). Le bon plaisir de Dieu doit aussi reposer sur nous si nous voulons être enlevés.
Nous devons maintenant continuer à examiner si quelqu’un croit ce que dit l’Ecriture de la manière dont Elle le dit, ou s’il croit ce que disent les hommes. Revenons directement à ce point, c’est-à-dire à la promesse annoncée prophétiquement pour ce temps. Jean-Baptiste était l’accomplissement de Malachie 3.1, comme en témoignent les quatre Evangiles. Son ministère s’est exercé il y a deux mille ans, au commencement du jour du salut. Maintenant, le temps de la grâce arrive à sa fin et le jour du Seigneur pointe, c’est pourquoi Malachie 4.5 devait être accompli. Maintenant, nous avons de nouveau une période prophétique. Le Seigneur met l’accent, comme nous l’avons déjà mentionné, sur la validité de cette promesse particulière qui, autrefois, après qu’ait eu lieu le ministère de Jean-Baptiste venu dans l’esprit d’Elie, était encore à venir: “En effet, Elie vient premièrement, et il rétablira toutes choses…” (Mat. 17.11).
Immanquablement lorsque Dieu fait quelque chose de particulier sur la terre, Il révèle Son secret à Ses serviteurs les prophètes (Amos 3.7). Alors s’accomplit la promesse du Seigneur: “Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète, recevra la récompense d’un prophète; et celui qui reçoit un juste en qualité de juste, recevra la récompense d’un juste” (Mat.10.41) et cela vaut l’avertissement: “Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes” (1 Chr. 16.22; Ps. 105.15). Pourtant il y a aussi ceux qui lapident les prophètes que Dieu leur envoie, tandis qu’ils ornent les tombeaux de ceux qui ont été rappelés à la maison. Cependant, avant le jugement, le Seigneur envoie des messagers à Son peuple.
Tout comme Elie a rassemblé tout le peuple de Dieu, a pris les douze pierres correspondant aux douze tribus, a de nouveau édifié l’autel qui avait été abattu, a présenté le sacrifice et a reçu la réponse de Dieu (1 Rois chap. 18), de même maintenant par le «Message d’Elie», la doctrine des douze apôtres doit être rétablie (Actes 2.42; Eph. 2.20) et les véritables croyants doivent être rassemblés, afin que Dieu puisse répondre.
Malheureusement, pour ce qui concerne les manifestations qui ont lieu avec des louanges et un puissant environnement musical, il ne s’agit pas du temps de rafraîchissement annoncé, mais d’un entretien religieux trompeur, même si cela est fait avec de bonnes intentions. L’action conclusive de l’Esprit dans l’Eglise du Nouveau Testament doit être accompagnée du rétablissement de toutes choses. Elle doit être reconduite à l’état originel, comme nous le fait savoir la promesse. Comme le Seigneur le dit, il se trouve toujours que l’adoration et toutes les louanges se font en vain, parce que les adorateurs observent des commandements d’hommes et des doctrines traditionnelles, et ainsi ils annulent la Parole de Dieu. Tout cela est, de par sa nature, tout à fait dirigé contre Christ. C’est pourquoi le Seigneur dit: “… mais ils m’honorent en vain, enseignant, comme doctrines, des commandements d’hommes… annulant la parole de Dieu par votre tradition**que vous vous êtes transmise les uns aux autres; et vous faites beaucoup de choses semblables” (Marc 7.7, 13).
Après l’exposé dans cette publication de ces faits, tous doivent décider pour eux-mêmes si les pères conciliaires, les pères de l’Eglise et leurs représentants, tenus en si grand honneur, sont encore dignes d’être célébrés, ou bien si du point de vue de Dieu, tous ensemble font partie des appelés au banc des accusés. Tous devraient aussi juger, mais je vous prie, seulement du point de vue biblique, s’il est suffisant de revenir aux réformateurs pour sonder ce qu’ils ont dit et enseigné, ou bien si nous devons maintenant revenir au commencement, à ce que Pierre, Jean, Jacques et Paul ont enseigné et pratiqué. Il est tout aussi insuffisant de répéter ce que des hommes de renom ont enseigné dans les siècles passés, mais nous devons plutôt être ramenés à ce qui, au commencement, a été dit, qui a été enseigné et pratiqué de façon claire et vraie.
La dernière comparaison suivante ne peut pas être omise et, pour qu’aucun ne soit épargné, il faut aussi que soit demandé si cela suffit d’interroger les télé-évangélistes en vue et réputés dans le monde entier, en leur demandant quelle doctrine ils soutiennent concernant la Divinité, le baptême, et ainsi de suite. Il faut qu’en chaque point il soit dit: Revenez à la Parole et à Dieu! Revenez à ce qui était au commencement! Ceci est également valable pour tout prédicateur comme pour tout le peuple.
Ainsi, qu’il soit encore dit une fois clairement: Au commencement du Nouveau Testament les personnes en vue de ce temps-là, les docteurs traditionnels du Judaïsme, n’ont pas reconnu la divine visitation en grâce. Les clergés du Christianisme d’aujourd’hui les stigmatisent en tant qu’hypocrites et pharisiens, mais en réalité ils font la même chose que les docteurs d’autrefois. En ce temps-là, ils ne se sont pas pliés sous la puissante main du Seigneur, ils n’ont pas accompli la volonté de Dieu et ne se sont pas laissés baptiser du baptême de Jean. C’est pourquoi il est écrit: “Mais les pharisiens et les docteurs de la loi rejetaient contre eux-même le conseil de Dieu, n’ayant pas été baptisés par lui” (Luc 7.29-30).
Aujourd’hui aussi il y a assez d’évangélistes et de charismatiques qui enseignent les autres, tiennent leurs solennels services religieux, et qui selon leur opinion jouent un rôle important dans le Royaume de Dieu. Cependant, ils ne reconnaissent pas ce que Dieu fait dans notre temps, conformément à Son plan de salut.
Au travers du ministère du prophète Jean-Baptiste qui annonça le début du temps de la grâce “… toute chair verra le salut de Dieu” (Luc 3.2-6), “afin que tous crussent par lui” (Jean 1.6-13). Jean lui-même rend témoignage au sujet du Sauveur: “Et pour moi, je ne le connaissais pas; mais afin qu’il fût manifesté à Israël, à cause de cela, je suis venu baptiser d’eau” (Jean 1.31). Au travers du dernier prophète et de son Message, la fin du temps de la grâce a commencé, et de nouveau il est question en premier du baptême, du baptême dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ, qui pour tous ceux qui veulent se laisser insérer dans le plan de salut de Dieu est indispensable.
Lorsque Dieu fait l’histoire du salut et que dans le Royaume de Dieu s’ouvre une voie, le temps est révolu de continuer sur son propre chemin. Afin que tous comprennent ce que biblique et apostolique signifient, et que plus jamais personne n’ait d’excuse, nous donnons encore un exemple pris des Actes, chapitre 19.
Lorsque Paul vint à Ephèse, il trouva là quelques croyants et il leur demanda: “Avez-vous reçu l’Esprit Saint après avoir cru?” (v. 2). Etonné du fait qu’ils étaient croyants mais n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit, il leur demanda encore: “De quel baptême donc avez-vous été baptisés?”. Ils lui répondirent: “Du baptême de Jean” (v. 3). En tant que disciples de Jean ils avaient donc été baptisés du même baptême que Jésus-Christ avait été baptisé. Cependant à ce moment-là cela ne suffisait plus. Le salut avait été accompli, la Nouvelle Alliance avait pris force de loi, l’Eglise avait été fondée et ce qui était désormais valable était ce que Pierre avait dit de la part de Dieu dans sa première prédication. Sans engager une discussion ils écoutèrent, comme il est écrit, ce que l’homme de Dieu avait dit: “Et ayant ouï ces choses ils furent baptisés pour le nom du Seigneur Jésus” (v. 5).
Il faut encore une fois mettre l’accent sur le fait qu’à la fin, dans l’Eglise du Dieu vivant, tout doit être comme au commencement. Pour ce qui concerne le temps de la Réformation ou tous les réveils qui suivirent, chacun avait sa place et son temps. Avant la Première guerre mondiale, au commencement du XXème siècle, une puissante action de l’Esprit eut lieu dans le monde entier. Après la Deuxième guerre mondiale, Dieu accorda le plus puissant réveil de guérison survenu depuis les jours des apôtres. Cependant c’est maintenant l’heure de la visite de Dieu en grâce dans la toute dernière période avant le retour de Jésus-Christ. A l’heure actuelle n’est plus valable ce qui a été enseigné ou pratiqué en quelque temps que ce soit, ce qui est valable en ce jour, c’est la Parole qui était au commencement et l’ordre divin biblique, tels qu’ils nous ont été laissés du Christianisme biblique!
Tous ceux qui rejettent aujourd’hui le baptême biblique dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ, qui fait assurément partie de l’enseignement élémentaire, du fondement (Héb. 6.2), en le déclarant être une hérésie, rejettent pour leur personne l’ensemble du conseil de Dieu qu’ils imaginent prêcher et croire. Si déjà ils ne suivent pas l’enseignement élémentaire des doctrines bibliques fondées au commencement, la liste de tout ce qu’ils ont fait en Son Nom ne leur servira à rien (Mat. 7.21-27). Ils auront à entendre le “Retirez-vous de moi!”sortant de la bouche du Seigneur.