Au commencement était la Parole - pas l'interprétation
Depuis 1949, j’ai vécu les réveils survenus après la Deuxième guerre mondiale. J’ai fait la connaissance, dès les années 1950, de tous les évangélistes des Etats-Unis devenus réputés dans le monde entier, et j’ai même servi d’interprète à quelques-uns. Celui qui m’a été tout particulièrement en bénédiction fut l’homme de Dieu William M. Branham, des USA, dont la prédication, en comparaison avec celle de tous les autres, était purement biblique et apostolique, comme je pouvais le constater à la lumière des Ecritures. Le mensonge répandu et cru dans le monde entier que William Branham appartenait au mouvement pentecôtiste des «Jesus–Only/Jésus seul», simplement parce que quelques-uns des pasteurs de ce mouvement l’avaient invité pour tenir des réunions, peut être comparé à une calomnie. Ce qui est vrai, par contre, c’est qu’en 1932, dans la même dénomination des Eglises baptistes du Sud de laquelle fait partie Billy Graham, il fut ordonné par le Dr Roy Davis. Toutefois son appel et son mandat, avec l’exercice de son ministère tout particulier, l’ont destiné à tout le peuple de Dieu.
De même que cela était pour les prophètes, qui était des «voyants», William Branham avait aussi des visions. Il vit, par exemple, peu après son appel céleste, le 7 mai 1946, deux arbres chargés de fruits bien mûrs. Sur l’un était écrit le mot «Trinity» (Trinité), sur l’autre était le mot «Oneness» (Unité). Il se vit placé entre les deux arbres, et il saisit de ses bras les deux arbres et les secoua fortement, de telle manière que les fruits des deux arbres tombèrent sur lui. C’est pourquoi, dans sa conversation avec le révérend Ness, représentant les «Assemblies of God» (Assemblées de Dieu) et le révérend Siscem, représentant la «United Pentecostal Church» (l’Eglise Unie de Pentecôte) — les deux grands courants de Pentecôte aux Etats-Unis, qui réclamaient chacun l’exclusivité d’avoir pour soi frère Branham — il répondit qu’il ne pouvait appartenir à aucun, parce que Dieu l’avait destiné à tous les enfants de Dieu disséminés dans toutes les églises et communautés. A ce point nous devons dire qu’aucun homme de Dieu n’est contre les personnes qui, sans en être elles-mêmes fautives, se trouvent dans les différentes religions et dénominations, mais bien contre les systèmes dans lesquels elles se trouvent retenues prisonnières.
Lui, le seul d’entre tous les évangélistes, qui pouvait indiquer le lieu, le jour et l’heure de son appel divin et de sa mission divine, devait être réduit au silence par calomnie, afin que tous les autres puissent poursuivre leur propre programme. Tous les évangélistes apparus lors de la première vague de réveil ayant commencé après la Deuxième guerre mondiale savent et admettent que William Branham était celui que Dieu avait employé pour déclencher la percée du réveil de salut et de guérison. Le monde n’aurait jamais entendu parler d’aucun autre évangéliste s’il n’y avait pas eu cette mission divine.Tous, sans exception, de ceux qui sont apparus à la fin des années 1940, 1950 et au début de 1960, ont pris la décision de prendre part à ce réveil lors d’une des rencontres de William Branham. Oral Roberts, T.L. Osborn, Gordon Lindsay, David DuPlessis, Demos Shakarian, des douzaines de prédicateurs jusqu’à Morris Cerullo et Kenneth E. Hagin — tous ont fait auprès de lui l’expérience de l’action surnaturelle de Dieu. Mais ont-ils compris ce que Dieu avait pour objectif au travers de ce ministère unique?
Si le Seigneur Jésus marchait aujourd’hui sur la terre, alors Il ferait exactement les mêmes choses qu’Il fit en son temps. En premier lieu Il ferait de l’ordre dans Son temple, renverserait quelques tables chargées de livres et chasserait les faiseurs d’affaires avec un fouet. En second lieu Il mettrait en lumière le ministère de celui qui doit Lui préparer le chemin. De même qu’autrefois Jean-Baptiste a été envoyé avec un message avant la venue de Christ et a préparé le chemin pour le Seigneur, ainsi maintenant le «Message du temps de la fin», qui prépare le chemin, précède le «retour de Christ». Il est écrit de Jean-Baptiste:“Celui qui a l’épouse est l’époux; mais l’ami de l’époux, qui assiste et l’entend, est tout réjoui à cause de la voix de l’époux…”(Jean 3.29). Jean était l’ami de l’Epoux (v. 39), un homme envoyé de Dieu avec la Parole de l’heure qui était le message qu’il apportait au peuple de Dieu. C’est exactement ainsi maintenant. Un homme envoyé de Dieu est l’ami de l’Epoux et il apporte Son Message à l’Epouse. Cela uniquement est le véritable Message divin de la Parole qui demeure éternellement. Qu’est-ce donc cela, si c’est vrai — et c’est vrai — c’est que maintenant à la fin du temps de la grâce, une mission divine a été adressé à William Branham avec ces mots: «De même que Jean-Baptiste a été envoyé comme avant-coureur de la première venue de Christ, de même le Message qui t’a été donné sera un avant-coureur de la seconde venue de Christ»? Après que l’homme de Dieu eut répété les paroles de son mandat, pour prévenir tout malentendu il insista, disant: «Ce n’est pas que je serai l’avant-coureur, mais bien que le Message sera l’avant-coureur».
A l’instant où le prophète promis apparut, le Royaume de Dieu se fraya un chemin avec force (Luc 16.16). La même chose se renouvelle maintenant avec le ministère du prophète promis pour notre temps. Comme Jean-Baptiste vit sa position dans les Ecritures, ainsi ce fut le cas pour William Branham, l’homme envoyé par Dieu dans notre temps. Il est celui par lequel le Seigneur a révélé les doctrines originelles sur la Divinité, le baptême, le souper du Seigneur, et sur tous les mystères qui étaient cachés dans toutes les Ecritures — également ce qui s’est réellement passé dans le jardin d’Eden. L’ordre biblique et la pratique du Christianisme primitif dans l’Eglise ont été à nouveau placés sur le chandelier. J’ai été témoin de mes yeux et de mes oreilles jusqu’à son départ pour la maison, en 1965, de ce que Dieu a fait dans notre temps par son ministère, en Europe comme aux Etats-Unis, mais ici je ne peux en parler davantage. J’ai déjà écrit à ce sujet ce qui était nécessaire dans d’autres publications. De mes propres yeux, j’ai vu s’accomplir les mêmes choses qui étaient arrivées dans les jours de la Bible; je peux témoigner qu’Hébreux 13.8 et Jean 14.12 ont été confirmés. Etait-il le prophète qui doit paraître avant le jour du Seigneur? Le Message de la Parole qu’il a apporté, ainsi que les confirmations surnaturelles survenues, parlent en ce sens.
Cet exposé est principalement dédié à tous les serviteurs de Dieu sur la terre entière, qui portent une responsabilité dans les églises, les écoles bibliques et les oeuvres missionnaires, d’entre lesquels j’ai appris à en connaître personnellement beaucoup, mais naturellement aussi pour tous ceux qui, par le vouloir de Dieu, ont été conduits à lire ce traité d’actualité.
Maintenant tous doivent prendre la décision de savoir s’ils veulent croire les véritables ou les faux témoins. Il est dit dans Es. 43.10:“Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel…”. Le Seigneur Jésus dit aux apôtres:“… et vous serez mes témoins…”(Actes 1.8). Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament nous avons entendu les vrais témoins de Dieu, les témoins de notre Seigneur dans un parfait accord. C’est pour cela qu’il est exclu qu’un véritable enfant de Dieu continue à croire ce que les faux témoins — les pères de l’Eglise et leurs représentants — enseignent en contradiction avec les vrais témoins. Il est écrit:“Celui qui ne croit pas Dieu, l’a fait menteur…” (1 Jean 5.10). Personne ne peut servir deux maîtres, devant Dieu personne ne peut considérer comme juste en même temps ces deux: la Parole et l’interprétation. Ainsi, désormais, personne n’a plus d’excuse, et je peux dire comme Paul:“C’est pourquoi je vous prends aujourd’hui à témoin, que je suis net du sang de tous; car je n’ai mis aucune réserve à vous annoncer tout le conseil de Dieu”(Actes 20.26-27).
Je ne mentionne l’expérience suivante seulement que comme témoignage, afin que tous comprennent la responsabilitéqui m’a été donnée par un appel divin. Moi, Ewald Frank, le 2 avril 1962, au lever du jour, à Krefeld, Luisenstrasse 160, j’ai entendu de mes oreilles la Voix toute-puissante du Seigneur, pénétrant tout, une Voix de commandement. Après la prière du matin, je me trouvais environ au milieu de la pièce et regardais vers la fenêtre qui se trouvait à l’est, lorsque littéralement d’un ciel serein, en haut à droite, retentirent les paroles: «Mon serviteur, ton temps pour cette ville est bientôt terminé, Je t’enverrai dans d’autres villes pour publier ma Parole».A cause de la puissance de cette voix, je m’écroulai sous moi sans force et tombai à gauche avec le visage contre le tapis. Je ne vais pas ici raconter toute l’expérience, ni répéter toutes les paroles de mon appel et de ma mission, car je l’ai déjà fait dans d’autres publications. J’assure seulement que mon témoignage est aussi vrai que celui que Paul fait dans la Bible de son appel et de son envoi. Fidèle à l’appel céleste, dans les nombreuses années de mon service, je n’ai proclamé que la Parole de Dieu originelle. J’ai toujours et seulement prêché ce qui m’a été révélé des Ecritures par l’Esprit. Naturellement, je suis aussi passé par une croissance spirituelle, j’ai expérimenté d’être conduit de révélation en révélation et de clarté en clarté.
Je ne mentionne cette expérience surnaturelle, uniquement dans le but que tous comprennent qu’à cause de cet appel céleste reçu et de cet envoi direct, je porte la même responsabilité devant Dieu que l’apôtre Paul avait en son temps. Ce qu’il disait le concernant est aussi valable pour moi:“Car maintenant, est-ce que je m’applique à satisfaire des hommes, ou Dieu? Ou est-ce que je cherche à complaire à des hommes? Si je complaisais encore à des hommes, je ne serais pas esclave de Christ”(Gal. 1.10). Parce que tant de mensonges et de tromperies règnent sur la terre, il faut que la Voix véritable de la Parole de Dieu, la voix d’une personne qui crie dans le désert religieux retentisse sans compromis.“Parce que toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe: l’herbe a séché et sa fleur est tombée, mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Or c’est cette Parole qui vous a été annoncée”(1 Pier. 1.24-25). Nous vivons encore dans le temps de la grâce, et une rectification est possible. Pour terminer, je ne peux encore et seulement qu’insister sur le fait que les signes des temps annoncent clairement la promesse du retour de Christ et que le cri du réveil doit retentir avec force:“Voici l’époux; sortez à sa rencontre”(Mat. 25.6). Le Seigneur fidèle rendra véritable dans peu de temps la promesse de Son retour, et cela encore dans nos jours. Qu’au travers des croyants véritables l’appel s’élève de plus en plus fort:“Maranatha! Oui, viens Seigneur Jésus!”. La grâce et la paix soit avec chacun de ceux qui liront cet exposé, au Nom de notre bien-aimé Seigneur Jésus-Christ. Amen!
E. Frank
Depuis 1949, j’ai vécu les réveils survenus après la Deuxième guerre mondiale. J’ai fait la connaissance, dès les années 1950, de tous les évangélistes des Etats-Unis devenus réputés dans le monde entier, et j’ai même servi d’interprète à quelques-uns. Celui qui m’a été tout particulièrement en bénédiction fut l’homme de Dieu William M. Branham, des USA, dont la prédication, en comparaison avec celle de tous les autres, était purement biblique et apostolique, comme je pouvais le constater à la lumière des Ecritures. Le mensonge répandu et cru dans le monde entier que William Branham appartenait au mouvement pentecôtiste des «Jesus–Only/Jésus seul», simplement parce que quelques-uns des pasteurs de ce mouvement l’avaient invité pour tenir des réunions, peut être comparé à une calomnie. Ce qui est vrai, par contre, c’est qu’en 1932, dans la même dénomination des Eglises baptistes du Sud de laquelle fait partie Billy Graham, il fut ordonné par le Dr Roy Davis. Toutefois son appel et son mandat, avec l’exercice de son ministère tout particulier, l’ont destiné à tout le peuple de Dieu.
De même que cela était pour les prophètes, qui était des «voyants», William Branham avait aussi des visions. Il vit, par exemple, peu après son appel céleste, le 7 mai 1946, deux arbres chargés de fruits bien mûrs. Sur l’un était écrit le mot «Trinity» (Trinité), sur l’autre était le mot «Oneness» (Unité). Il se vit placé entre les deux arbres, et il saisit de ses bras les deux arbres et les secoua fortement, de telle manière que les fruits des deux arbres tombèrent sur lui. C’est pourquoi, dans sa conversation avec le révérend Ness, représentant les «Assemblies of God» (Assemblées de Dieu) et le révérend Siscem, représentant la «United Pentecostal Church» (l’Eglise Unie de Pentecôte) — les deux grands courants de Pentecôte aux Etats-Unis, qui réclamaient chacun l’exclusivité d’avoir pour soi frère Branham — il répondit qu’il ne pouvait appartenir à aucun, parce que Dieu l’avait destiné à tous les enfants de Dieu disséminés dans toutes les églises et communautés. A ce point nous devons dire qu’aucun homme de Dieu n’est contre les personnes qui, sans en être elles-mêmes fautives, se trouvent dans les différentes religions et dénominations, mais bien contre les systèmes dans lesquels elles se trouvent retenues prisonnières.
Lui, le seul d’entre tous les évangélistes, qui pouvait indiquer le lieu, le jour et l’heure de son appel divin et de sa mission divine, devait être réduit au silence par calomnie, afin que tous les autres puissent poursuivre leur propre programme. Tous les évangélistes apparus lors de la première vague de réveil ayant commencé après la Deuxième guerre mondiale savent et admettent que William Branham était celui que Dieu avait employé pour déclencher la percée du réveil de salut et de guérison. Le monde n’aurait jamais entendu parler d’aucun autre évangéliste s’il n’y avait pas eu cette mission divine. Tous, sans exception, de ceux qui sont apparus à la fin des années 1940, 1950 et au début de 1960, ont pris la décision de prendre part à ce réveil lors d’une des rencontres de William Branham. Oral Roberts, T.L. Osborn, Gordon Lindsay, David DuPlessis, Demos Shakarian, des douzaines de prédicateurs jusqu’à Morris Cerullo et Kenneth E. Hagin — tous ont fait auprès de lui l’expérience de l’action surnaturelle de Dieu. Mais ont-ils compris ce que Dieu avait pour objectif au travers de ce ministère unique?
Si le Seigneur Jésus marchait aujourd’hui sur la terre, alors Il ferait exactement les mêmes choses qu’Il fit en son temps. En premier lieu Il ferait de l’ordre dans Son temple, renverserait quelques tables chargées de livres et chasserait les faiseurs d’affaires avec un fouet. En second lieu Il mettrait en lumière le ministère de celui qui doit Lui préparer le chemin. De même qu’autrefois Jean-Baptiste a été envoyé avec un message avant la venue de Christ et a préparé le chemin pour le Seigneur, ainsi maintenant le «Message du temps de la fin», qui prépare le chemin, précède le «retour de Christ». Il est écrit de Jean-Baptiste:“Celui qui a l’épouse est l’époux; mais l’ami de l’époux, qui assiste et l’entend, est tout réjoui à cause de la voix de l’époux…” (Jean 3.29). Jean était l’ami de l’Epoux (v. 39), un homme envoyé de Dieu avec la Parole de l’heure qui était le message qu’il apportait au peuple de Dieu. C’est exactement ainsi maintenant. Un homme envoyé de Dieu est l’ami de l’Epoux et il apporte Son Message à l’Epouse. Cela uniquement est le véritable Message divin de la Parole qui demeure éternellement. Qu’est-ce donc cela, si c’est vrai — et c’est vrai — c’est que maintenant à la fin du temps de la grâce, une mission divine a été adressé à William Branham avec ces mots: «De même que Jean-Baptiste a été envoyé comme avant-coureur de la première venue de Christ, de même le Message qui t’a été donné sera un avant-coureur de la seconde venue de Christ»? Après que l’homme de Dieu eut répété les paroles de son mandat, pour prévenir tout malentendu il insista, disant: «Ce n’est pas que je serai l’avant-coureur, mais bien que le Message sera l’avant-coureur».
A l’instant où le prophète promis apparut, le Royaume de Dieu se fraya un chemin avec force (Luc 16.16). La même chose se renouvelle maintenant avec le ministère du prophète promis pour notre temps. Comme Jean-Baptiste vit sa position dans les Ecritures, ainsi ce fut le cas pour William Branham, l’homme envoyé par Dieu dans notre temps. Il est celui par lequel le Seigneur a révélé les doctrines originelles sur la Divinité, le baptême, le souper du Seigneur, et sur tous les mystères qui étaient cachés dans toutes les Ecritures — également ce qui s’est réellement passé dans le jardin d’Eden. L’ordre biblique et la pratique du Christianisme primitif dans l’Eglise ont été à nouveau placés sur le chandelier. J’ai été témoin de mes yeux et de mes oreilles jusqu’à son départ pour la maison, en 1965, de ce que Dieu a fait dans notre temps par son ministère, en Europe comme aux Etats-Unis, mais ici je ne peux en parler davantage. J’ai déjà écrit à ce sujet ce qui était nécessaire dans d’autres publications. De mes propres yeux, j’ai vu s’accomplir les mêmes choses qui étaient arrivées dans les jours de la Bible; je peux témoigner qu’Hébreux 13.8 et Jean 14.12 ont été confirmés. Etait-il le prophète qui doit paraître avant le jour du Seigneur? Le Message de la Parole qu’il a apporté, ainsi que les confirmations surnaturelles survenues, parlent en ce sens.
Cet exposé est principalement dédié à tous les serviteurs de Dieu sur la terre entière, qui portent une responsabilité dans les églises, les écoles bibliques et les oeuvres missionnaires, d’entre lesquels j’ai appris à en connaître personnellement beaucoup, mais naturellement aussi pour tous ceux qui, par le vouloir de Dieu, ont été conduits à lire ce traité d’actualité.
Maintenant tous doivent prendre la décision de savoir s’ils veulent croire les véritables ou les faux témoins. Il est dit dans Es. 43.10:“Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel…”. Le Seigneur Jésus dit aux apôtres:“… et vous serez mes témoins…” (Actes 1.8). Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament nous avons entendu les vrais témoins de Dieu, les témoins de notre Seigneur dans un parfait accord. C’est pour cela qu’il est exclu qu’un véritable enfant de Dieu continue à croire ce que les faux témoins — les pères de l’Eglise et leurs représentants — enseignent en contradiction avec les vrais témoins. Il est écrit:“Celui qui ne croit pas Dieu, l’a fait menteur…”(1 Jean 5.10). Personne ne peut servir deux maîtres, devant Dieu personne ne peut considérer comme juste en même temps ces deux: la Parole et l’interprétation. Ainsi, désormais, personne n’a plus d’excuse, et je peux dire comme Paul:“C’est pourquoi je vous prends aujourd’hui à témoin, que je suis net du sang de tous; car je n’ai mis aucune réserve à vous annoncer tout le conseil de Dieu” (Actes 20.26-27).
Je ne mentionne l’expérience suivante seulement que comme témoignage, afin que tous comprennent la responsabilité qui m’a été donnée par un appel divin. Moi, Ewald Frank, le 2 avril 1962, au lever du jour, à Krefeld, Luisenstrasse 160, j’ai entendu de mes oreilles la Voix toute-puissante du Seigneur, pénétrant tout, une Voix de commandement. Après la prière du matin, je me trouvais environ au milieu de la pièce et regardais vers la fenêtre qui se trouvait à l’est, lorsque littéralement d’un ciel serein, en haut à droite, retentirent les paroles: «Mon serviteur, ton temps pour cette ville est bientôt terminé, Je t’enverrai dans d’autres villes pour publier ma Parole». A cause de la puissance de cette voix, je m’écroulai sous moi sans force et tombai à gauche avec le visage contre le tapis. Je ne vais pas ici raconter toute l’expérience, ni répéter toutes les paroles de mon appel et de ma mission, car je l’ai déjà fait dans d’autres publications. J’assure seulement que mon témoignage est aussi vrai que celui que Paul fait dans la Bible de son appel et de son envoi. Fidèle à l’appel céleste, dans les nombreuses années de mon service, je n’ai proclamé que la Parole de Dieu originelle. J’ai toujours et seulement prêché ce qui m’a été révélé des Ecritures par l’Esprit. Naturellement, je suis aussi passé par une croissance spirituelle, j’ai expérimenté d’être conduit de révélation en révélation et de clarté en clarté.
Je ne mentionne cette expérience surnaturelle, uniquement dans le but que tous comprennent qu’à cause de cet appel céleste reçu et de cet envoi direct, je porte la même responsabilité devant Dieu que l’apôtre Paul avait en son temps. Ce qu’il disait le concernant est aussi valable pour moi:“Car maintenant, est-ce que je m’applique à satisfaire des hommes, ou Dieu? Ou est-ce que je cherche à complaire à des hommes? Si je complaisais encore à des hommes, je ne serais pas esclave de Christ” (Gal. 1.10). Parce que tant de mensonges et de tromperies règnent sur la terre, il faut que la Voix véritable de la Parole de Dieu, la voix d’une personne qui crie dans le désert religieux retentisse sans compromis.“Parce que toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe: l’herbe a séché et sa fleur est tombée, mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Or c’est cette Parole qui vous a été annoncée” (1 Pier. 1.24-25). Nous vivons encore dans le temps de la grâce, et une rectification est possible. Pour terminer, je ne peux encore et seulement qu’insister sur le fait que les signes des temps annoncent clairement la promesse du retour de Christ et que le cri du réveil doit retentir avec force:“Voici l’époux; sortez à sa rencontre” (Mat. 25.6). Le Seigneur fidèle rendra véritable dans peu de temps la promesse de Son retour, et cela encore dans nos jours. Qu’au travers des croyants véritables l’appel s’élève de plus en plus fort:“Maranatha! Oui, viens Seigneur Jésus!”. La grâce et la paix soit avec chacun de ceux qui liront cet exposé, au Nom de notre bien-aimé Seigneur Jésus-Christ. Amen!
E. Frank