L’APOCALYPSE - UN LIVRE SCELLÉ DE 7 SCEAUX ?

CHAPITRE 13 - Regard rétrospectif sur les visions de Daniel en relation avec l’Apocalypse

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Du chapitre 13 au chapitre 19 nous trouvons des symboles qui sont déjà mentionnés dans le livre de Daniel et qui se rapportent au déroulement des temps prophétiques. Pour une meilleure compréhension, nous voulons tout d’abord considérer brièvement ce qui lui a été montré.

Il vit se succéder quatre empires, représentés par quatre métaux différents, sous la forme d’une immense statue (Dan. 2). Il lui fut aussi accordé l’interprétation de cette image qu’il avait vue. Aujourd’hui encore, le Dieu omniscient révèle les secrets à Ses serviteurs et prophètes. “Ce que le roi demande est un secret que les sages, les astrologues, les magiciens et les devins, ne sont pas capables de révéler au roi. Mais il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets…” (Dan. 2.27,28).

Au chapitre 7, le prophète Daniel vit le développement des empires du monde jusqu’à la fin de la civilisation actuelle; ce développement lui fut représenté par des symboles d’animaux. Il observait comment les quatre vents des cieux agitaient la grande mer de ce monde, de laquelle sortirent alors quatre bêtes. Dans le langage symbolique de la prophétie, il s’agit de la mer des peuples qui sera agitée dans toutes les directions et de laquelle ces quatre empires différents sortirent successivement. Les États emploient différents animaux pour emblèmes de leurs armoiries, comme cela fut montré au prophète. “Ces quatre grands animaux, ce sont quatre rois qui s’élèveront de la terre… Le quatrième animal, c’est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes…” (Dan. 7.17 et 23).

Des chapitres 2 et 7 de Daniel ressortent clairement les développements historiques annoncés autrefois à l’avance. Les empires décrits au chapitre 2.31 à 43 et au chapitre 7.1 à 7 sont identiques. Le premier empire a été symbolisé par un lion, qui étrangement avait deux ailes comme un aigle. Cela représente la puissante force de cet empire qui s’élève au-dessus de la terre et lui donne la victoire sur tous les autres royaumes. Les deux ailes symbolisent l’union des royaumes d’Assyrie et de Babylonie. Chaque royaume était représenté par son conducteur, c’est pourquoi cette bête se tient sur deux pieds, comme un homme. Ce premier “Empire-animal” du chapitre 7.4 correspond à la tête d’or du chapitre 2.38.

Le deuxième empire était représenté par un puissant ours qui dévore (Dan. 7.5). C’était l’empire médo-perse qui détruisit l’empire assyro-babylonien. Le souverain de ce temps-là est montré avec trois côtes entre ses dents: Il assujettit les trois pays les plus importants de cette époque, la Babylonie, la Lydie et l’Égypte. Ce deuxième empire correspond à la poitrine d’argent de la statue dans Daniel au chapitre 2.39a.

La troisième bête, un léopard avec quatre ailes et quatre têtes, représente symboliquement Alexandre le Grand. Il détruisit l’empire médo-perse et étendit son empire aux quatre points cardinaux. Les quatre têtes montrent que quatre royaumes allaient sortir de cet empire grec. Le troisième empire du verset 6 correspond à l’airain de la statue du chapitre 2.39b.

Nous nous occuperons plus en détail du quatrième empire, car c’est celui qui subsiste jusqu’à la fin.

“Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes” (Dan. 7.7).

Ce texte correspond au fer et à l’argile de la statue du chapitre 2.40 à 43. Au verset 8, une corne à l’apparence tout d’abord insignifiante sortit et elle arracha trois des premières cornes. Elle a des yeux comme ceux d’un homme et parle avec arrogance. Cette corne blasphémera contre Dieu et maltraitera les saints du Très-Hauts jusqu’à ce que le Seigneur dresse le trône de jugement (Dan. 7.20-25).

Les quatre empires qui se succèdent dans la statue ont été représentés par l’or, l’argent, l’airain et le fer. Les deux jambes appartiennent à l’ensemble du corps et indiquent l’Est et l’Ouest dans la phase finale. Les dix orteils font partie intégrante des deux pieds, ainsi, à la fin, l’Europe de l’Est et de l’Ouest formeront une Europe unie. Les pieds et les orteils, c’est-à-dire “la dernière phase”, ne constituent pas un mélange homogène puisqu’ils sont composés en partie de fer et en partie d’argile. Maintenant, à la fin de cette époque, a lieu l’union des systèmes complétement dissemblables.

Il fut montré au prophète la solidité de fer des pays industriels de l’ouest et la fragilité de l’argile des États de l’est de l’Europe. Cependant, conformément à la vision du temps de la fin, ils doivent s’attacher les uns aux autres sans toutefois se mélanger; ils forment ensemble l’unitéfatale annoncée par la prophétie. La dernière constellation politique n’est pas le produit d’une seule fonte. Ce n’est pas un mélange qui a grandi ensemble, mais un mélange de différents systèmes porté à terme par des accords.

Conformément au conseil divin, cette dernière puissance mondiale se terminera subitement et de manière inattendue, parce qu’elle aura pris part au grand combat contre Israël. Daniel le décrit ainsi: Tu vis, jusqu’à ce qu’une pierre se détacha sans main; et elle frappa la statue dans ses pieds de fer et d’argile, et les broya… la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne qui remplit toute la terre.(Dan.  2.34,35, Darby).

Cette pierre est Christ; c’est ce qui nous est dit dans de multiples passages bibliques (Es. 8.14; Zach. 3.9; Ps. 118.22; Mat. 21.42; 1 Pier. 2.4; etc.).

“Car il est dit dans l’écriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse; et celui qui croit en elle ne sera point confus” (1 Pier. 2.6).

“Quiconque tombera sur cette pierre, sera brisé; mais celui sur qui elle tombera, elle le broiera” (Luc 20.18, Darby).

Selon Zacharie 3.9, il y a sept yeux sur cette Pierre vivante. Par ce nombre sept est exprimé Sa pleine divinité. Dans le livre du prophète Daniel, Il n’est pas présenté comme la Pierre angulaire de l’Eglise, mais bien comme la Pierre qui se détache pour broyer ce dernier empire, ainsi que les ennemis d’Israël.

La montagne de laquelle la Pierre se détache représente l’inaccessible Divinité de laquelle le Fils est sorti et dans laquelle Il retourne après avoir accompli les desseins de salut de Dieu, afin que toute la terre soit remplie de la gloire de l’Eternel et que Dieu soit tout en tous. Le psalmiste s’écrie: “Je lève mes yeux vers les montagnes... D’où me viendra le secours?” (Ps. 121.1). Il est Celui qui conduira le dernier combat contre tous ceux qui s’élèvent contre Israël, et par cela également contre Dieu et Il en sortira vainqueur.

Comme il a été annoncé dans la Parole prophétique, c’est en ce temps-là que commence le Royaume de Dieu sur la terre. Et dans les jours de ces rois, le Dieu des cieux établira un royaume qui ne sera jamais détruit; et ce royaume ne passera point à un autre peuple; il broiera et détruira tous ces royaumes, mais lui, il subsistera à toujours(Dan.  2.44, Darby).

Du chapitre 13 au chapitre 19 nous trouvons des symboles qui sont déjà mentionnés dans le livre de Daniel et qui se rapportent au déroulement des temps prophétiques. Pour une meilleure compréhension, nous voulons tout d’abord considérer brièvement ce qui lui a été montré.

Il vit se succéder quatre empires, représentés par quatre métaux différents, sous la forme d’une immense statue (Dan. 2). Il lui fut aussi accordé l’interprétation de cette image qu’il avait vue. Aujourd’hui encore, le Dieu omniscient révèle les secrets à Ses serviteurs et prophètes. “Ce que le roi demande est un secret que les sages, les astrologues, les magiciens et les devins, ne sont pas capables de révéler au roi. Mais il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets…” (Dan. 2.27,28).

Au chapitre 7, le prophète Daniel vit le développement des empires du monde jusqu’à la fin de la civilisation actuelle; ce développement lui fut représenté par des symboles d’animaux. Il observait comment les quatre vents des cieux agitaient la grande mer de ce monde, de laquelle sortirent alors quatre bêtes. Dans le langage symbolique de la prophétie, il s’agit de la mer des peuples qui sera agitée dans toutes les directions et de laquelle ces quatre empires différents sortirent successivement. Les États emploient différents animaux pour emblèmes de leurs armoiries, comme cela fut montré au prophète. “Ces quatre grands animaux, ce sont quatre rois qui s’élèveront de la terre… Le quatrième animal, c’est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes…” (Dan. 7.17 et 23).

Des chapitres 2 et 7 de Daniel ressortent clairement les développements historiques annoncés autrefois à l’avance. Les empires décrits au chapitre 2.31 à 43 et au chapitre 7.1 à 7 sont identiques. Le premier empire a été symbolisé par un lion, qui étrangement avait deux ailes comme un aigle. Cela représente la puissante force de cet empire qui s’élève au-dessus de la terre et lui donne la victoire sur tous les autres royaumes. Les deux ailes symbolisent l’union des royaumes d’Assyrie et de Babylonie. Chaque royaume était représenté par son conducteur, c’est pourquoi cette bête se tient sur deux pieds, comme un homme. Ce premier “Empire-animal” du chapitre 7.4 correspond à la tête d’or du chapitre 2.38.

Le deuxième empire était représenté par un puissant ours qui dévore (Dan. 7.5). C’était l’empire médo-perse qui détruisit l’empire assyro-babylonien. Le souverain de ce temps-là est montré avec trois côtes entre ses dents: Il assujettit les trois pays les plus importants de cette époque, la Babylonie, la Lydie et l’Égypte. Ce deuxième empire correspond à la poitrine d’argent de la statue dans Daniel au chapitre 2.39a.

La troisième bête, un léopard avec quatre ailes et quatre têtes, représente symboliquement Alexandre le Grand. Il détruisit l’empire médo-perse et étendit son empire aux quatre points cardinaux. Les quatre têtes montrent que quatre royaumes allaient sortir de cet empire grec. Le troisième empire du verset 6 correspond à l’airain de la statue du chapitre 2.39b.

Nous nous occuperons plus en détail du quatrième empire, car c’est celui qui subsiste jusqu’à la fin.

“Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes” (Dan. 7.7).

Ce texte correspond au fer et à l’argile de la statue du chapitre 2.40 à 43. Au verset 8, une corne à l’apparence tout d’abord insignifiante sortit et elle arracha trois des premières cornes. Elle a des yeux comme ceux d’un homme et parle avec arrogance. Cette corne blasphémera contre Dieu et maltraitera les saints du Très-Hauts jusqu’à ce que le Seigneur dresse le trône de jugement (Dan. 7.20-25).

Les quatre empires qui se succèdent dans la statue ont été représentés par l’or, l’argent, l’airain et le fer. Les deux jambes appartiennent à l’ensemble du corps et indiquent l’Est et l’Ouest dans la phase finale. Les dix orteils font partie intégrante des deux pieds, ainsi, à la fin, l’Europe de l’Est et de l’Ouest formeront une Europe unie. Les pieds et les orteils, c’est-à-dire “la dernière phase”, ne constituent pas un mélange homogène puisqu’ils sont composés en partie de fer et en partie d’argile. Maintenant, à la fin de cette époque, a lieu l’union des systèmes complétement dissemblables.

Il fut montré au prophète la solidité de fer des pays industriels de l’ouest et la fragilité de l’argile des États de l’est de l’Europe. Cependant, conformément à la vision du temps de la fin, ils doivent s’attacher les uns aux autres sans toutefois se mélanger; ils forment ensemble l’unité  fatale annoncée par la prophétie. La dernière constellation politique n’est pas le produit d’une seule fonte. Ce n’est pas un mélange qui a grandi ensemble, mais un mélange de différents systèmes porté à terme par des accords.

Conformément au conseil divin, cette dernière puissance mondiale se terminera subitement et de manière inattendue, parce qu’elle aura pris part au grand combat contre Israël. Daniel le décrit ainsi: Tu vis, jusqu’à ce qu’une pierre se détacha sans main; et elle frappa la statue dans ses pieds de fer et d’argile, et les broya… la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne qui remplit toute la terre. (Dan.  2.34,35, Darby).

Cette pierre est Christ; c’est ce qui nous est dit dans de multiples passages bibliques (Es. 8.14; Zach. 3.9; Ps. 118.22; Mat. 21.42; 1 Pier. 2.4; etc.).

“Car il est dit dans l’écriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse; et celui qui croit en elle ne sera point confus” (1 Pier. 2.6).

“Quiconque tombera sur cette pierre, sera brisé; mais celui sur qui elle tombera, elle le broiera” (Luc 20.18, Darby).

Selon Zacharie 3.9, il y a sept yeux sur cette Pierre vivante. Par ce nombre sept est exprimé Sa pleine divinité. Dans le livre du prophète Daniel, Il n’est pas présenté comme la Pierre angulaire de l’Eglise, mais bien comme la Pierre qui se détache pour broyer ce dernier empire, ainsi que les ennemis d’Israël.

La montagne de laquelle la Pierre se détache représente l’inaccessible Divinité de laquelle le Fils est sorti et dans laquelle Il retourne après avoir accompli les desseins de salut de Dieu, afin que toute la terre soit remplie de la gloire de l’Eternel et que Dieu soit tout en tous. Le psalmiste s’écrie: “Je lève mes yeux vers les montagnes... D’où me viendra le secours?” (Ps. 121.1). Il est Celui qui conduira le dernier combat contre tous ceux qui s’élèvent contre Israël, et par cela également contre Dieu et Il en sortira vainqueur.

Comme il a été annoncé dans la Parole prophétique, c’est en ce temps-là que commence le Royaume de Dieu sur la terre. Et dans les jours de ces rois, le Dieu des cieux établira un royaume qui ne sera jamais détruit; et ce royaume ne passera point à un autre peuple; il broiera et détruira tous ces royaumes, mais lui, il subsistera à toujours (Dan.  2.44, Darby).