L’APOCALYPSE - UN LIVRE SCELLÉ DE 7 SCEAUX ?
La deuxième moitié du 13ème chapitre de l’Apocalypse est encore plus mystérieuse que la première. “Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle obligeait la terre et ses habitants à adorer la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie.”(Apoc. 13.11,12).
Cette deuxième puissance vient de la terre, non pas de la mer des peuples. Dans la prophétie biblique, les nombreuses peuplades de l’Europe sont comparées aux eaux de la mer (Apoc. 17.15). Quant à la deuxième bête, il s’agit d’une puissance sur un continent dans lequel à l’origine il n’y avait pas beaucoup de peuples et de langues. L’Agneau symbolise ici le pays chrétien dans lequel il y a la pleine liberté de religion, ce qui est unique sur la terre. Les deux cornes indiquent la puissance temporelle et la puissance religieuse. Il s’agit ici de la deuxième puissance mondiale, les Etats-Unis d’Amérique, comparée aux “Etats Unis d’Europe”. Comme il nous l’est dit, le moment vient où cette deuxième bête d’orientation protestante emploira le langage du dragon romain et exercera la puissance dans le sens et l’intérêt de la première bête.
La puissance de la deuxième bête fait en sorte que la première bête, dont la blessure mortelle a été guérie, soit reconnue et honorée par les habitants de la terre. Cette deuxième bête est caractérisée par son développement et ses progrès techniques. “Elle opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait été blessée par l’épée et qui vivait.” (Apoc. 13.13,14).
En ce qui concerne le domaine religieux, Paul écrit au sujet de “la puissance de l’iniquité” qu’elle sera accompagnée de signes et de miracles mensongers – en opposition aux véritables signes et miracles qui eurent lieu par le ministère de notre Seigneur et des apôtres, et qui se produisent encore aujourd’hui en confirmation de la Parole – : “L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés” (2 Thess. 2.9,10).
La seconde puissance mondiale était à l’origine purement protestante. Les personnes des pays européens qui fuirent devant l’oppression et la persécution religieuses trouvèrent dans ce pays une nouvelle patrie. L’association des protestants dans le Conseil Mondial des Eglises est l’image de l’église universelle romaine. Lorsqu’il est dit que cette image reçoit la vie (v. 5), cela signifie qu’elle reçoit l’autorisation d’exister, le plein droit de prendre part aux décisions. Depuis longtemps le Conseil Mondial des Eglises élève effectivement sa voix, comme par exemple lors de son congrès de février 1991 à Canberra, en Australie, en rapport avec la guerre du Golfe. Ce à quoi on s’attendait déjà de la part du Pape et de ses évêques arrive maintenant aussi de la part du Conseil Mondial des Eglises, qui a une parole de poids à faire entendre. “Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parle, et qu’elle fasse que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête soient tués” (Apoc. 13.15). Par conséquent, la persécution sera dirigée contre les vrais croyants, qui par conviction, n’appartiendront ni à l’église universelle catholique romaine, ni au conseil mondial des églises protestantes.
Dans le prophète Daniel, des éclaircissements nous sont donnés quant à l’adoration de l’image de la bête, telle qu’elle nous est décrite dans Apocalypse 13, et ce que cela signifie. Du temps de Daniel, la statue était l’image d’un homme (Dan. 2.32,33). Cette statue fut construite telle que le prophète l’avait vue et décrite, c’est-à-dire d’une hauteur de soixante coudées et elle fut dressée dans la province de Babylone (Dan. 3.1). En ce temps-là, il s’agissait de la Babylone de Mésopotamie, sur les rives de l’Euphrate, dans l’Irak actuel. La dernière Babylone est à chercher sur les rives du Tibre, au centre du monde. C’est ce qui nous est dit clairement dans la Parole prophétique.
Autrefois une statue bien visible de la puissance de la bête, exactement décrite, avait été érigée et tous les peuples et les tribus de toutes langues étaient contraints par les hautes instances à venir lui apporter leurs hommages, l’adoration et la gloire. “Un héraut cria à haute voix: Voici ce qu’on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes langues! Au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d’instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d’or qu’a élevée le roi Nebucadnetsar. Quiconque ne se prosternera pas et ne l’adorera pas sera jeté à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente.” (Dan. 3.4-6).
L’histoire des trois hommes jetés dans la fournaise est généralement bien connue. Ils ne purent pas se plier à cet ordre et rendre hommages à la statue qui avait été érigée. La persécution survint sur ceux qui ne voulurent pas se mettre à genoux devant une statue, mais qui au contraire voulaient apporter leur adoration au seul vrai Dieu, car Il en est digne.
Ces fidèles adorateurs du Dieu vivant eurent le courage de dire au dominateur: “Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée” (Dan. 3.17,18). Cette histoire a été écrite pour l’encouragement de tous les croyants qui, tout à la fin, se retrouveront dans une situation semblable. Le Seigneur est avec les Siens et ne les abandonne pas; eux-mêmes restent fidèles jusqu’à la mort.
La sextuple description dévoile le secret et le mystérieux nombre de 666. Celui qui prétend que l’image qui a le pouvoir de parler décrite dans la Bible serait la télévision, n’a pas compris de quoi il s’agit. La télévision est un objet mort qui ne peut pas parler de lui-même, mais qui rend seulement les images et les sons enregistrés dont la source provient d’ailleurs.
1) Il est très important de savoir qu’il ne s’agit pas ici d’une image quelconque ou d’une photographie, mais bien de “l’image de la bête” (Apoc. 13.15).
2) Il n’est pas non plus question d’un simple chiffre que certains interprètent comme étant le code qui permettrait d’atteindre une surveillance totale et générale par un “ordinateur mondial”. Mais il est question du “nombre de la bête” (Apoc. 13.18).
3) Ce n’est pas non plus n’importe quel nom, mais “le nom de la bête” (Apoc. 13.17),
4) ni le nombre d’un nom quelconque, mais bien “le nombre de son nom” (Apoc. 15.2).
5) Pareillement, ce n’est pas n’importe quelle marque, mais bien “la marque de la bête” (Apoc. 16.2),
6) ainsi que “la marque de son nom” (Apoc. 14.11).
De cette sextuple combinaison, où se retrouve chaque fois le mot “la Bête” comme point de référence, nous est révélée la signification exacte aussi bien individuelle que générale. Seul celui qui a compris qu’il s’agit toujours du même point de référence peut discerner les interprétations fragmentaires qui sont faites.
Nous rencontrons cette notion “d’image” dès le premier chapitre de la Bible, dans différents contextes, comme par exemple: “Dieu créa l’homme à son image…” (Gen. 1.27). L’image de Dieu était la forme dans laquelle l’Invisible s’est présenté sous un aspect visible. Christ est l’image de Dieu – l’empreinte de Dieu (2 Cor. 4.4; Héb. 1.3). Par opposition l’Antichrist, en tant que fils de perdition (2 Thess. 2.3), est l’image terrestre du fils de l’aurore déchu (Es. 14.12). Lucifer, l’adversaire qui s’était élevé dans le ciel en tant que fils de l’aurore, voulait être semblable à Dieu, et c’est exactement ce que fait cet homme sur la terre. L’image de la bête ne doit pas être vue seulement sous l’aspect d’une simple image, mais de quelque chose de vivant et de visible.
La deuxième moitié du 13ème chapitre de l’Apocalypse est encore plus mystérieuse que la première. “Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle obligeait la terre et ses habitants à adorer la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie.”(Apoc. 13.11,12).
Cette deuxième puissance vient de la terre, non pas de la mer des peuples. Dans la prophétie biblique, les nombreuses peuplades de l’Europe sont comparées aux eaux de la mer (Apoc. 17.15). Quant à la deuxième bête, il s’agit d’une puissance sur un continent dans lequel à l’origine il n’y avait pas beaucoup de peuples et de langues. L’Agneau symbolise ici le pays chrétien dans lequel il y a la pleine liberté de religion, ce qui est unique sur la terre. Les deux cornes indiquent la puissance temporelle et la puissance religieuse. Il s’agit ici de la deuxième puissance mondiale, les Etats-Unis d’Amérique, comparée aux “Etats Unis d’Europe”. Comme il nous l’est dit, le moment vient où cette deuxième bête d’orientation protestante emploira le langage du dragon romain et exercera la puissance dans le sens et l’intérêt de la première bête.
La puissance de la deuxième bête fait en sorte que la première bête, dont la blessure mortelle a été guérie, soit reconnue et honorée par les habitants de la terre. Cette deuxième bête est caractérisée par son développement et ses progrès techniques. “Elle opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait été blessée par l’épée et qui vivait.” (Apoc. 13.13,14).
En ce qui concerne le domaine religieux, Paul écrit au sujet de “la puissance de l’iniquité” qu’elle sera accompagnée de signes et de miracles mensongers – en opposition aux véritables signes et miracles qui eurent lieu par le ministère de notre Seigneur et des apôtres, et qui se produisent encore aujourd’hui en confirmation de la Parole – : “L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés” (2 Thess. 2.9,10).
La seconde puissance mondiale était à l’origine purement protestante. Les personnes des pays européens qui fuirent devant l’oppression et la persécution religieuses trouvèrent dans ce pays une nouvelle patrie. L’association des protestants dans le Conseil Mondial des Eglises est l’image de l’église universelle romaine. Lorsqu’il est dit que cette image reçoit la vie (v. 5), cela signifie qu’elle reçoit l’autorisation d’exister, le plein droit de prendre part aux décisions. Depuis longtemps le Conseil Mondial des Eglises élève effectivement sa voix, comme par exemple lors de son congrès de février 1991 à Canberra, en Australie, en rapport avec la guerre du Golfe. Ce à quoi on s’attendait déjà de la part du Pape et de ses évêques arrive maintenant aussi de la part du Conseil Mondial des Eglises, qui a une parole de poids à faire entendre. “Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parle, et qu’elle fasse que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête soient tués” (Apoc. 13.15). Par conséquent, la persécution sera dirigée contre les vrais croyants, qui par conviction, n’appartiendront ni à l’église universelle catholique romaine, ni au conseil mondial des églises protestantes.
Dans le prophète Daniel, des éclaircissements nous sont donnés quant à l’adoration de l’image de la bête, telle qu’elle nous est décrite dans Apocalypse 13, et ce que cela signifie. Du temps de Daniel, la statue était l’image d’un homme (Dan. 2.32,33). Cette statue fut construite telle que le prophète l’avait vue et décrite, c’est-à-dire d’une hauteur de soixante coudées et elle fut dressée dans la province de Babylone (Dan. 3.1). En ce temps-là, il s’agissait de la Babylone de Mésopotamie, sur les rives de l’Euphrate, dans l’Irak actuel. La dernière Babylone est à chercher sur les rives du Tibre, au centre du monde. C’est ce qui nous est dit clairement dans la Parole prophétique.
Autrefois une statue bien visible de la puissance de la bête, exactement décrite, avait été érigée et tous les peuples et les tribus de toutes langues étaient contraints par les hautes instances à venir lui apporter leurs hommages, l’adoration et la gloire. “Un héraut cria à haute voix: Voici ce qu’on vous ordonne, peuples, nations, hommes de toutes langues! Au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d’instruments de musique, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue d’or qu’a élevée le roi Nebucadnetsar. Quiconque ne se prosternera pas et ne l’adorera pas sera jeté à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente.” (Dan. 3.4-6).
L’histoire des trois hommes jetés dans la fournaise est généralement bien connue. Ils ne purent pas se plier à cet ordre et rendre hommages à la statue qui avait été érigée. La persécution survint sur ceux qui ne voulurent pas se mettre à genoux devant une statue, mais qui au contraire voulaient apporter leur adoration au seul vrai Dieu, car Il en est digne.
Ces fidèles adorateurs du Dieu vivant eurent le courage de dire au dominateur: “Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée” (Dan. 3.17,18). Cette histoire a été écrite pour l’encouragement de tous les croyants qui, tout à la fin, se retrouveront dans une situation semblable. Le Seigneur est avec les Siens et ne les abandonne pas; eux-mêmes restent fidèles jusqu’à la mort.
La sextuple description dévoile le secret et le mystérieux nombre de 666. Celui qui prétend que l’image qui a le pouvoir de parler décrite dans la Bible serait la télévision, n’a pas compris de quoi il s’agit. La télévision est un objet mort qui ne peut pas parler de lui-même, mais qui rend seulement les images et les sons enregistrés dont la source provient d’ailleurs.
1) Il est très important de savoir qu’il ne s’agit pas ici d’une image quelconque ou d’une photographie, mais bien de “l’image de la bête” (Apoc. 13.15).
2) Il n’est pas non plus question d’un simple chiffre que certains interprètent comme étant le code qui permettrait d’atteindre une surveillance totale et générale par un “ordinateur mondial”. Mais il est question du “nombre de la bête” (Apoc. 13.18).
3) Ce n’est pas non plus n’importe quel nom, mais “le nom de la bête” (Apoc. 13.17),
4) ni le nombre d’un nom quelconque, mais bien “le nombre de son nom” (Apoc. 15.2).
5) Pareillement, ce n’est pas n’importe quelle marque, mais bien “la marque de la bête” (Apoc. 16.2),
6) ainsi que “la marque de son nom” (Apoc. 14.11).
De cette sextuple combinaison, où se retrouve chaque fois le mot “la Bête” comme point de référence, nous est révélée la signification exacte aussi bien individuelle que générale. Seul celui qui a compris qu’il s’agit toujours du même point de référence peut discerner les interprétations fragmentaires qui sont faites.
Nous rencontrons cette notion “d’image” dès le premier chapitre de la Bible, dans différents contextes, comme par exemple: “Dieu créa l’homme à son image…” (Gen. 1.27). L’image de Dieu était la forme dans laquelle l’Invisible s’est présenté sous un aspect visible. Christ est l’image de Dieu – l’empreinte de Dieu (2 Cor. 4.4; Héb. 1.3). Par opposition l’Antichrist, en tant que fils de perdition (2 Thess. 2.3), est l’image terrestre du fils de l’aurore déchu (Es. 14.12). Lucifer, l’adversaire qui s’était élevé dans le ciel en tant que fils de l’aurore, voulait être semblable à Dieu, et c’est exactement ce que fait cet homme sur la terre. L’image de la bête ne doit pas être vue seulement sous l’aspect d’une simple image, mais de quelque chose de vivant et de visible.