L’APOCALYPSE - UN LIVRE SCELLÉ DE 7 SCEAUX ?
Nous voulons maintenant nous occuper de la marque de la bête. “Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front” (Apoc. 13.16).
Il est certain qu’il ne s’agit pas là d’un signe extérieur comme les Juifs durent en porter de manière apparente en diverses époques. Le Sceau de Dieu, par Lequel le Seigneur marque les Siens, n’est pas non plus visible. De même, les 144’000 des douze tribus d’Israël porteront sur leur front le Sceau de Dieu qui ne sera pas visible. Le Sceau de Dieu n’est pas non plus, comme l’enseignent plusieurs, l’observation et la célébration d’un jour particulier. C’est en tant que signe de l’alliance, mais non en tant que Sceau, que Dieu a ordonné à Israël d’observer le sabbat (Ex. 31.12-17). Ceux qui appartiennent à l’Eglise, qui sont justifiés par la foi en Christ, reçoivent comme Abraham le Sceau de Dieu (Rom. 4.11; 2 Cor. 1.22). Ils sont scellés par le Saint-Esprit pour le jour de la rédemption de leur corps (Eph. 4.30), non pas pour un certain jour de la semaine.
Pendant la grande tribulation, les hommes seront contraints à accepter le système religieux et à se plier sous son autorité, sans quoi ils ne pourront ni acheter ni vendre. “Le front” indique que ce sont les décisions prises dans la tête, c’est-à-dire par l’entendement. “La main” indique les actes, les “actions” qui suivent lorsque la décision a été prise. Une adhésion, une affiliation est authentifiée par une signature faite de sa propre main. Les croyants biblique seront exposés en ce temps-là au préjudice et à la persécution provenant de la partie religieuse. Quand par exemple lors de la recherche d’un travail le nom de sa religion sera exigée, la décision pourra être prise sur-le-champ d’accorder ou non le poste de travail.
La marque de la bête est de nature spirituelle et est en relation avec “la doctrine”. Comme il en est d’une part de la véritable doctrine de Dieu qui est reçue par les Siens, qui est prêchée et mise en pratique, de même en est-t-il d’autre part pour ceux qui suivent la fausse doctrine de l’adversaire de Dieu. La doctrine, la foi, et la conviction, ne sont pas apposées ou enlevées visiblement sur le front ou sur la main, mais elles sont portées dans le cœur et pratiquées effectivement. Le scellement de l’Esprit a lieu après que la Parole de Vérité ait été reçue (Eph. 1.13); alors que la marque de la bête est appliquée après que la parole falsifiée ait été reçue.
Le texte suivant donne des éclaircissements définitifs à ce sujet, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle marque extérieure, mais il révèle le fait important que cette marque contient en elle-même le nom de la bête et le nombre de son nom: “… et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six” (Apoc. 13.17,18). C’est le plein dévoilement de la mystérieuse marque dans laquelle se trouve la triple combinaison, qui à chaque fois a la bête pour point de référence. Cela est résumé dans la valeur du nombre 666, qui correspond au titre de cet homme:
V I C A I R E D U F I L S D E D I E U
V I C A R I V S F I L I I D E I
5 +1 +100 +. +. +1 +5 +. +. +1 +50 +1 +1+500 +. +1=666
Une marque peut être un signe d’identification terrestre, mais aussi un signe d’identification spirituel. Cependant personne ne s’attend à voir quelqu’un porter le nom et le nombre du nom de la bête comme un signe visible. Paul a dit: “Car je porte sur mon corps les marques de Jésus.” (Gal. 6.17). Il n’a certainement pas exposé extérieurement les stigmates du Crucifié, ce qui aurait été une moquerie, mais il en portait les marques spirituelles. Quelle est la marque qui donne la réelle identité de cette institution religieuse ? Pour la reconnaître nous devons revenir au commencement, au moment de sa formation. Si nous savons par quoi la persécution a commencé en ce temps-là, après la naissance de l’église d’Etat romaine au 4ème siècle, nous saurons aussi par quoi maintenant la persécution se déclenchera. La marque de cette église-mère est “la foi trinitaire” qu’elle a inventée et qui prétend que Dieu est formé depuis l’Eternité de trois personnes indépendantes, qui seraient toutes pareillement éternelles, omniscientes et toutes-puissantes. Cette foi trinitaire, exigée et forcée par l’Etat, servit de moyen de pression et déclencha la persécution cruelle qui s’exerça contre les Juifs, les chrétiens et les musulmans, qui croyaient autrement, pendant un millénaire.
Les citations suivantes parlent d’elles-mêmes:
“Ostrom 26.2.380. Foi trinitaire, religion d’Etat. Théodose 1er, le Grand, que l’empereur Gratien de l’empire Romain d’Occident éleva après la mort de Valens en 379 au trône de l’Empire d’Orient, prescrivit à tous les peuples qui lui étaient soumis la foi trinitaire chrétienne, sous la forme qui avait été approuvée par le concile de Nicée en 325”.
“Constantinople 1.5.381. Foi trinitaires obligatoire pour les chrétiens. Lors du deuxième concile oecuménique, les évêques approuvèrent l’édit publié en février 380 par Théodose 1er, dans lequel il ordonne à tous les sujets romains d’observer la foi trinitaire chrétienne telle qu’elle a été formulée au Concile de Nicée en 325. La foi trinitaire, dans laquelle Dieu est manifesté en trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit, a été reconnue valable comme confession de foi de tous les chrétiens et élevée à la religion d’Etat obligatoire” (B.Harenberg, Chronik der Menschheitsgeschichte, p. 212).
Pour ce qui est de la marque de la bête, il s’agit en effet essentiellement de la doctrine de la trinité, qui a été reprise et soutenue comme aucun autre point de confession de foi dans les églises traditionnelles protestantes. Dans l’église catholique, comme maintenant aussi dans l’église protestante, est venu s’ajouter le signe de la croix fait avec la main droite. C’est l’empereur romain Constantin, plusieurs fois meurtrier, qui prétendit avoir vu dans le ciel une croix. Plus tard, son église d’Etat a introduit le signe de la croix et l’a rendu obligatoire pour tous. Avec ce signe trinitaire de la croix, que l’on pratique en disant: “Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit”, l’église romaine a exécuté ses plus cruels pogromes et croisades. Les Juifs et d’autres furent contraints à baiser le crucifix ou à mourir.
Avant Constantin, d’après l’historiographie de l’Eglise, il n’y avait aucune indication de doctrine trinitaire, mais seulement des trinités païennes, et il n’y avait pas davantage de pratique du signe de la croix. Il y avait seulement des débats sur la christologie. Les croyants bibliques ne portent pas de crucifix, ils ne font pas non plus de signe de croix; ils croient à l’œuvre du salut divin accompli par Christ à la croix de Golgotha. Ils sont convaincus que Dieu était en Christ pour réconcilier le monde avec Lui-même par l’expiation accomplie à la croix. Comme Paul et les chrétiens primitifs, ils témoignent eux aussi: “J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’estplus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi” (Gal. 2.20).
Nous savons également par l’histoire de l’Eglise que dans les premiers siècles après Christ, aucune église catholique romaine, ou orthodoxe-grecque, ou quelque autre église n’existait en tant qu’organisation. Il n’y avait que les différentes orientations chrétiennes qui alors, depuis Constantin dans son “Imperium Romanum”, furent mises ensemble pour former une seule église. Lors du concile de Nicée (325), il n’y avait encore aucun pape, aucun cardinal, etc., et pas davantage aux conciles de Constantinople (381) et d’Ephèse (431). L’histoire des papes commence avec Léon 1er, en l’an 441 après Christ. A Nicée, les représentants des diverses orientations chrétiennes se rassemblèrent et discutèrent violemment. C’est avec l’aide de l’Etat qu’aux 4ème et 5ème siècles la première confession chrétienne organisée devint Eglise d’Etat. En réalité, elle ne fut pas fondée par Christ, et c’est la raison pour laquelle elle n’a rien de commun avec Lui, ni dans sa doctrine ni dans ce qu’elle pratique.
La marque de cette institution mondiale, de laquelle vient la persécution, est représentée par sa Tête en tant qu’autorité doctrinale suprême. Ainsi, lorsque quelqu’un s’élève contre les saints dogmes de l’église romaine, c’est-à-dire contre sa trinité, il l’a offensée à mort et se trouve être à ses yeux un hérétique, un enfant de la mort. Voyez la citation suivante faite dans ces temps modernes, en vue du futur: “Vu que le Concile Vatican II dans son décret sur l’oecuménisme (N° 20) a pensé seulement aux chrétiens qui croient à la trinité de Dieu, il doit être examiné pour voir jusqu’à quel point une communauté séparée qui a rejeté la foi en la trinité est encore chrétienne” (Herder-Verlag, Lexikon der Sekten p. 151). Il n’y a là aucune place pour entamer un dialogue. C’est ainsi que la décision est tombée pour toujours.
Tout comme à la naissance de cette église, il en est de même maintenant avec l’union des confessions catholique et protestante, ce dogme de la trinité inventé par la religion catholique sera établi comme une obligation absolue pour tout chrétien. C’est pourquoi l’union protestante se rendra forte et exigera de tous les groupes évangéliques la prise de cette marque, et pour se faire, l’Etat aidera l’église: “Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom” (Apoc. 13.16,17).
Cela va beaucoup déplaire au Conseil mondial des églises qu’il existe encore des communautés protestantes refusant d’adhérer à cette grande union. Ce seront ceux qui croient dans le seul véritable Dieu éternel, qui s’est révélé en Jésus-Christ pour notre salut et notre rédemption. Ils rejetteront l’Antichrist, parce qu’ils reconnaîtront Christ pour être la seule Tête.
Ce dogme caractérise l’image de la fausse connaissance de Dieu et de Christ. C’est la raison pour laquelle déjà dans le passé, cette institution a, comme aucune autre coalition, versé le sang à flots par la persécution de ceux qui croient et qui pensent différemment. Pareillement, de nouveau, ceux qui n’accepteront pas la marque de l’Eglise-mère seront exposés à la persécution. D’autre part, celui qui croit la doctrine de la trinité et qui est baptisé du baptême trinitaire porte automatiquement la marque. Comme on le sait, l’église romaine insiste sur la revendication du pouvoir salutaire, à savoir qu’en elle seule se trouve le salut et qu’on ne peut être béni que par elle et par ses sacrements. Les fonctionnaires de cette église d’état conduisent les gens de leur naissance à leur mort dans les pratiques religieuses, ayant pour résultat que leurs membres, pourvus de tous les sacrements devant assurer leur salut, aboutissent dans le feu du purgatoire qu’ils ont eux-mêmes inventé. Est-ce là le salut ? Les Saintes Ecritures disent les choses différement (Actes 4.10-12).
L’église papale oppose au seul sacrifice de Christ, valable une fois pour toutes devant Dieu, le sacrifice de la messe qu’ils ont inventé. Une hostie est prétendue se transformer dans le Christ réel, elle est portée çà et là, adorée et mangée. Tous ceux qui ne pouvaient pas accepter une telle doctrine dirigée contre le Christ de Dieu étaient maudits par les arrêts des conciles. Dans Sa Parole, voici ce que le Seigneur dit du Sauveur, et du Salut qu’Il a parfaitement accompli: “C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes… lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu… Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés” (Héb. 10.10,12,14).
Dans l’histoire du Salut, Dieu seul opère par Jésus-Christ notre Seigneur. Le Saint-Esprit agit conformément à la publication du salut par la Parole de Vérité. Cette église agit en son propre nom par la formule “au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit” – par contre l’Eglise de Christ agit selon l’ordre de Dieu, dans le Nom d’alliance du Nouveau Testament, le Nom du Seigneur Jésus-Christ, en qui seul se trouve le salut de Dieu pour l’humanité.
Dans le chapitre 17 de l’Apocalypse, en rapport avec toutes les églises et les églises libres qui s’unissent à l’église-mère, l’expression “Babylone la grande, la mère des prostituées” est employée. Encore une fois il est question d’une marque sur le front: “… Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. Je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement” (Apoc. 17.5,6).
Les églises-filles protestantes, qui sont aussi marquées par la même doctrine trinitaire, retournent dans le sein de leur mère. C’est ainsi qu’elle redevient la “grande Babylone” qui est ivre du sang des martyrs. Jean vit la chose telle qu’elle est, et il en fut étonné. Tous ceux qui croient la doctrine de la trinité et sont membres des confessions correspondantes portent déjà la marque de la bête. Ceux qui, par conviction biblique, ne peuvent pas se joindre à ce dogme, seront exposés à la persécution. C’est de la même manière et avec la même marque caractéristique par laquelle cette église a exercé la première persécution qu’elle accompliraaussi la dernière.
Ce qu’il y a de funeste, c’est que l’erreur sera tellement semblable au vrai, que s’il était possible, même les élus seraient séduits (Mat. 24.24). Dans Matthieu 7 du verset 21 au verset 23, le Seigneur parle de ceux qui disent avoir fait de grandes choses, comme c’est le cas aujourd’hui avec les télé-évangélistes trinitaires et les rassemblements charismatiques. Bien que ces personnes aient cherché à se justifier, le Seigneur les répudie comme des malfaiteurs commettant l’iniquité, en disant ne les avoir jamais connus. La véritable action de l’Esprit est toujours en accord avec la véritable doctrine de la Parole de Dieu.
Il est nécessaire de demander:
Pourquoi Dieu Lui-même n’a-t-Il jamais parlé de “trinité” ou de “triple unité”?
Pourquoi aucun prophète n’a-t-il jamais évoqué un “Dieu triple”?
Pourquoi aucun apôtre n’a-t-il parlé de “trois personnes au sein de la divinité”?
Pourquoi les désignations “Dieu le Fils” et “Dieu le Saint-Esprit” ne se trouvent-elles pas dans la Bible ?
Pourquoi dans le judaïsme et du temps des apôtres n’y a-t-il jamais eu un débat sur la divinité ?
Pourquoi du temps des apôtres et du temps post-apostolique personne n’a jamais été une seule fois baptisé dans une formule trinitaire?
Pour quelle raison les apôtres, ayant la parfaite connaissance de Matthieu 28.19, ont-ils exclusivement baptisé par immersion au Nom du Seigneur Jésus-Christ ? (Actes 2.38; 8.16; 10.48; 19.5; Rom. 6.3). Parce qu’ils avaient reconnu, par l’enseignement direct du Ressuscité et par la révélation de l’Esprit, que Jésus de Nazareth est “Emmanuel = Dieu avec nous”. Ils savaient que le Nom de l’Alliance dans le Nouveau Testament était Yashua, qui signifie “Yahvé sauveur”, tout comme“Emmanuel” signifie “Dieu avec nous”. Ils savaient également que le seul vrai Dieu s’est révélé comme Père, Fils et Saint-Esprit. Et ceci est arrivé pour notre salut, dans le Nom de l’Alliance du Nouveau Testament, dans lequel tous les fils et les filles de Dieu sont baptisés durant le temps de la Nouvelle Alliance.
Que ce soit en paroles, en actions ou pour le baptême, tout ce qui vient de Dieu et qui est accompli dans Son Eglise selon Sa volonté, n’arrive pas par une formule sans nom, qui donne une impression magique, ni par la répétition de titres ou désignations, mais bien au Nom du Seigneur Jésus-Christ (Col. 3.17). Ce n’est pas devant des titres et des formules que tout genou fléchira, mais bien dans le saint Nom d’Alliance du Seigneur Jésus-Christ (Phil. 2.9-11).
Déjà dans l’Ancien Testament, Dieu avait promis, en rapport avec Son Nom, sur le Mont Sinaï: “Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai” (Ex. 20.24).
Lors de l’annonce de la naissance du Rédempteur, il a été clairement dit: “… et tu lui donneras le nom Jésus (hebr. Yashua); c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous” (Mat. 1.21-23).
Tous les ministères établis par Dieu dans l’Eglise de Christ du Nouveau Testament agissent sous la direction du Saint-Esprit en vertu de l’autorité de la Parole de Dieu, au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Par contre, tous les fonctionnaires de l’Eglise accomplissent chacune de leurs actions en employant la formule: “Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit”, sans mentionner le Nom dont il est question à proprement parler dans le commandement du baptême. Pas une seule fois un prophète ou un apôtre n’a répété aveuglément une telle formule. Ce n’est donc pas étonnant que ce soit par cette formule qu’est pratiqué tout l’occultisme et le spiritisme dans l’Occident “chrétien”.
Ecoutez, vous qui vous comptez au nombre du peuple de Dieu, mais qui vous trouvez dans des églises trinitaires ou des églises libres: C’est l’heure de la Vérité, l’heure de la décision, du dévoilement de Christ et de la mise à nu de l’Antichrist, l’heure de la séparation entre la Lumière et les ténèbres. Le Message de Dieu pour son peuple dispersé est annoncé par ce dernier appel: “C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et filles, dit le Seigneur Tout-puissant” (2 Cor. 6.17,18; Apoc. 18.4).
Le AINSI DIT LE SEIGNEUR de cette déclaration de l’Ecriture est sans équivoque. Seul celui qui sort de la sphère trinitaire-babylonienne peut véritablement être baptisé et scellé par le Saint-Esprit dans le Corps de Christ (1 Cor. 12). Christ et l’Antichrist s’excluent réciproquement. Il ne peut y avoir un mélange entre ces deux camps. Personne ne peut demeurer neutre. Les uns sont scellés du Saint-Esprit, les autres sont marqués par le faux système.
Celui qui entend la trompette de l’Evangile éternellement valable doit répondre à l’appel Divin. C’est maintenant que la décision doit être prise si nous voulons appartenir à Christ ou à l’Antichrist, si nous voulons être scellé par le Saint-Esprit dans la vérité de la Parole ou accepter la marque de la bête et persévérer dans l’erreur. La fausse doctrine d’un Dieu triple était inconnue des prophètes; le faux baptême invoquant trois titres n’était pas connu des apôtres. Le système religieux totalement faux est entièrement rejeté par Dieu.
Tout ce faux système religieux est concentré en un seul homme, par lequel il sera incarné. La description et le nombre du nom de cet homme nous a été présenté et a été déjà calculé dans les Saintes Ecritures. Depuis la réformation tous les docteurs renommés de la Bible ont vu les choses ainsi. Il n’existe aucune autre altérnative pour faire concorder tous les détails si exactement.
Nous voulons maintenant nous occuper de la marque de la bête. “Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front” (Apoc. 13.16).
Il est certain qu’il ne s’agit pas là d’un signe extérieur comme les Juifs durent en porter de manière apparente en diverses époques. Le Sceau de Dieu, par Lequel le Seigneur marque les Siens, n’est pas non plus visible. De même, les 144’000 des douze tribus d’Israël porteront sur leur front le Sceau de Dieu qui ne sera pas visible. Le Sceau de Dieu n’est pas non plus, comme l’enseignent plusieurs, l’observation et la célébration d’un jour particulier. C’est en tant que signe de l’alliance, mais non en tant que Sceau, que Dieu a ordonné à Israël d’observer le sabbat (Ex. 31.12-17). Ceux qui appartiennent à l’Eglise, qui sont justifiés par la foi en Christ, reçoivent comme Abraham le Sceau de Dieu (Rom. 4.11; 2 Cor. 1.22). Ils sont scellés par le Saint-Esprit pour le jour de la rédemption de leur corps (Eph. 4.30), non pas pour un certain jour de la semaine.
Pendant la grande tribulation, les hommes seront contraints à accepter le système religieux et à se plier sous son autorité, sans quoi ils ne pourront ni acheter ni vendre. “Le front” indique que ce sont les décisions prises dans la tête, c’est-à-dire par l’entendement. “La main” indique les actes, les “actions” qui suivent lorsque la décision a été prise. Une adhésion, une affiliation est authentifiée par une signature faite de sa propre main. Les croyants biblique seront exposés en ce temps-là au préjudice et à la persécution provenant de la partie religieuse. Quand par exemple lors de la recherche d’un travail le nom de sa religion sera exigée, la décision pourra être prise sur-le-champ d’accorder ou non le poste de travail.
La marque de la bête est de nature spirituelle et est en relation avec “la doctrine”. Comme il en est d’une part de la véritable doctrine de Dieu qui est reçue par les Siens, qui est prêchée et mise en pratique, de même en est-t-il d’autre part pour ceux qui suivent la fausse doctrine de l’adversaire de Dieu. La doctrine, la foi, et la conviction, ne sont pas apposées ou enlevées visiblement sur le front ou sur la main, mais elles sont portées dans le cœur et pratiquées effectivement. Le scellement de l’Esprit a lieu après que la Parole de Vérité ait été reçue (Eph. 1.13); alors que la marque de la bête est appliquée après que la parole falsifiée ait été reçue.
Le texte suivant donne des éclaircissements définitifs à ce sujet, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle marque extérieure, mais il révèle le fait important que cette marque contient en elle-même le nom de la bête et le nombre de son nom: “… et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six” (Apoc. 13.17,18). C’est le plein dévoilement de la mystérieuse marque dans laquelle se trouve la triple combinaison, qui à chaque fois a la bête pour point de référence. Cela est résumé dans la valeur du nombre 666, qui correspond au titre de cet homme:
V I C A I R E D U F I L S D E D I E U
V I C A R I V S F I L I I D E I
5 +1 +100 +. +. +1 +5 +. +. +1 +50 +1 +1 +500 +. +1 = 666
Une marque peut être un signe d’identification terrestre, mais aussi un signe d’identification spirituel. Cependant personne ne s’attend à voir quelqu’un porter le nom et le nombre du nom de la bête comme un signe visible. Paul a dit: “Car je porte sur mon corps les marques de Jésus.” (Gal. 6.17). Il n’a certainement pas exposé extérieurement les stigmates du Crucifié, ce qui aurait été une moquerie, mais il en portait les marques spirituelles. Quelle est la marque qui donne la réelle identité de cette institution religieuse ? Pour la reconnaître nous devons revenir au commencement, au moment de sa formation. Si nous savons par quoi la persécution a commencé en ce temps-là, après la naissance de l’église d’Etat romaine au 4ème siècle, nous saurons aussi par quoi maintenant la persécution se déclenchera. La marque de cette église-mère est “la foi trinitaire” qu’elle a inventée et qui prétend que Dieu est formé depuis l’Eternité de trois personnes indépendantes, qui seraient toutes pareillement éternelles, omniscientes et toutes-puissantes. Cette foi trinitaire, exigée et forcée par l’Etat, servit de moyen de pression et déclencha la persécution cruelle qui s’exerça contre les Juifs, les chrétiens et les musulmans, qui croyaient autrement, pendant un millénaire.
Les citations suivantes parlent d’elles-mêmes:
“Ostrom 26.2.380. Foi trinitaire, religion d’Etat. Théodose 1er, le Grand, que l’empereur Gratien de l’empire Romain d’Occident éleva après la mort de Valens en 379 au trône de l’Empire d’Orient, prescrivit à tous les peuples qui lui étaient soumis la foi trinitaire chrétienne, sous la forme qui avait été approuvée par le concile de Nicée en 325”.
“Constantinople 1.5.381. Foi trinitaires obligatoire pour les chrétiens. Lors du deuxième concile oecuménique, les évêques approuvèrent l’édit publié en février 380 par Théodose 1er, dans lequel il ordonne à tous les sujets romains d’observer la foi trinitaire chrétienne telle qu’elle a été formulée au Concile de Nicée en 325. La foi trinitaire, dans laquelle Dieu est manifesté en trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit, a été reconnue valable comme confession de foi de tous les chrétiens et élevée à la religion d’Etat obligatoire” (B.Harenberg, Chronik der Menschheitsgeschichte, p. 212).
Pour ce qui est de la marque de la bête, il s’agit en effet essentiellement de la doctrine de la trinité, qui a été reprise et soutenue comme aucun autre point de confession de foi dans les églises traditionnelles protestantes. Dans l’église catholique, comme maintenant aussi dans l’église protestante, est venu s’ajouter le signe de la croix fait avec la main droite. C’est l’empereur romain Constantin, plusieurs fois meurtrier, qui prétendit avoir vu dans le ciel une croix. Plus tard, son église d’Etat a introduit le signe de la croix et l’a rendu obligatoire pour tous. Avec ce signe trinitaire de la croix, que l’on pratique en disant: “Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit”, l’église romaine a exécuté ses plus cruels pogromes et croisades. Les Juifs et d’autres furent contraints à baiser le crucifix ou à mourir.
Avant Constantin, d’après l’historiographie de l’Eglise, il n’y avait aucune indication de doctrine trinitaire, mais seulement des trinités païennes, et il n’y avait pas davantage de pratique du signe de la croix. Il y avait seulement des débats sur la christologie. Les croyants bibliques ne portent pas de crucifix, ils ne font pas non plus de signe de croix; ils croient à l’œuvre du salut divin accompli par Christ à la croix de Golgotha. Ils sont convaincus que Dieu était en Christ pour réconcilier le monde avec Lui-même par l’expiation accomplie à la croix. Comme Paul et les chrétiens primitifs, ils témoignent eux aussi: “J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi” (Gal. 2.20).
Nous savons également par l’histoire de l’Eglise que dans les premiers siècles après Christ, aucune église catholique romaine, ou orthodoxe-grecque, ou quelque autre église n’existait en tant qu’organisation. Il n’y avait que les différentes orientations chrétiennes qui alors, depuis Constantin dans son “Imperium Romanum”, furent mises ensemble pour former une seule église. Lors du concile de Nicée (325), il n’y avait encore aucun pape, aucun cardinal, etc., et pas davantage aux conciles de Constantinople (381) et d’Ephèse (431). L’histoire des papes commence avec Léon 1er, en l’an 441 après Christ. A Nicée, les représentants des diverses orientations chrétiennes se rassemblèrent et discutèrent violemment. C’est avec l’aide de l’Etat qu’aux 4ème et 5ème siècles la première confession chrétienne organisée devint Eglise d’Etat. En réalité, elle ne fut pas fondée par Christ, et c’est la raison pour laquelle elle n’a rien de commun avec Lui, ni dans sa doctrine ni dans ce qu’elle pratique.
La marque de cette institution mondiale, de laquelle vient la persécution, est représentée par sa Tête en tant qu’autorité doctrinale suprême. Ainsi, lorsque quelqu’un s’élève contre les saints dogmes de l’église romaine, c’est-à-dire contre sa trinité, il l’a offensée à mort et se trouve être à ses yeux un hérétique, un enfant de la mort. Voyez la citation suivante faite dans ces temps modernes, en vue du futur: “Vu que le Concile Vatican II dans son décret sur l’oecuménisme (N° 20) a pensé seulement aux chrétiens qui croient à la trinité de Dieu, il doit être examiné pour voir jusqu’à quel point une communauté séparée qui a rejeté la foi en la trinité est encore chrétienne” (Herder-Verlag, Lexikon der Sekten p. 151). Il n’y a là aucune place pour entamer un dialogue. C’est ainsi que la décision est tombée pour toujours.
Tout comme à la naissance de cette église, il en est de même maintenant avec l’union des confessions catholique et protestante, ce dogme de la trinité inventé par la religion catholique sera établi comme une obligation absolue pour tout chrétien. C’est pourquoi l’union protestante se rendra forte et exigera de tous les groupes évangéliques la prise de cette marque, et pour se faire, l’Etat aidera l’église: “Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom” (Apoc. 13.16,17).
Cela va beaucoup déplaire au Conseil mondial des églises qu’il existe encore des communautés protestantes refusant d’adhérer à cette grande union. Ce seront ceux qui croient dans le seul véritable Dieu éternel, qui s’est révélé en Jésus-Christ pour notre salut et notre rédemption. Ils rejetteront l’Antichrist, parce qu’ils reconnaîtront Christ pour être la seule Tête.
Ce dogme caractérise l’image de la fausse connaissance de Dieu et de Christ. C’est la raison pour laquelle déjà dans le passé, cette institution a, comme aucune autre coalition, versé le sang à flots par la persécution de ceux qui croient et qui pensent différemment. Pareillement, de nouveau, ceux qui n’accepteront pas la marque de l’Eglise-mère seront exposés à la persécution. D’autre part, celui qui croit la doctrine de la trinité et qui est baptisé du baptême trinitaire porte automatiquement la marque. Comme on le sait, l’église romaine insiste sur la revendication du pouvoir salutaire, à savoir qu’en elle seule se trouve le salut et qu’on ne peut être béni que par elle et par ses sacrements. Les fonctionnaires de cette église d’état conduisent les gens de leur naissance à leur mort dans les pratiques religieuses, ayant pour résultat que leurs membres, pourvus de tous les sacrements devant assurer leur salut, aboutissent dans le feu du purgatoire qu’ils ont eux-mêmes inventé. Est-ce là le salut ? Les Saintes Ecritures disent les choses différement (Actes 4.10-12).
L’église papale oppose au seul sacrifice de Christ, valable une fois pour toutes devant Dieu, le sacrifice de la messe qu’ils ont inventé. Une hostie est prétendue se transformer dans le Christ réel, elle est portée çà et là, adorée et mangée. Tous ceux qui ne pouvaient pas accepter une telle doctrine dirigée contre le Christ de Dieu étaient maudits par les arrêts des conciles. Dans Sa Parole, voici ce que le Seigneur dit du Sauveur, et du Salut qu’Il a parfaitement accompli: “C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes… lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu… Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés” (Héb. 10.10,12,14).
Dans l’histoire du Salut, Dieu seul opère par Jésus-Christ notre Seigneur. Le Saint-Esprit agit conformément à la publication du salut par la Parole de Vérité. Cette église agit en son propre nom par la formule “au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit” – par contre l’Eglise de Christ agit selon l’ordre de Dieu, dans le Nom d’alliance du Nouveau Testament, le Nom du Seigneur Jésus-Christ, en qui seul se trouve le salut de Dieu pour l’humanité.
Dans le chapitre 17 de l’Apocalypse, en rapport avec toutes les églises et les églises libres qui s’unissent à l’église-mère, l’expression “Babylone la grande, la mère des prostituées” est employée. Encore une fois il est question d’une marque sur le front: “… Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. Je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement” (Apoc. 17.5,6).
Les églises-filles protestantes, qui sont aussi marquées par la même doctrine trinitaire, retournent dans le sein de leur mère. C’est ainsi qu’elle redevient la “grande Babylone” qui est ivre du sang des martyrs. Jean vit la chose telle qu’elle est, et il en fut étonné. Tous ceux qui croient la doctrine de la trinité et sont membres des confessions correspondantes portent déjà la marque de la bête. Ceux qui, par conviction biblique, ne peuvent pas se joindre à ce dogme, seront exposés à la persécution. C’est de la même manière et avec la même marque caractéristique par laquelle cette église a exercé la première persécution qu’elle accomplira aussi la dernière.
Ce qu’il y a de funeste, c’est que l’erreur sera tellement semblable au vrai, que s’il était possible, même les élus seraient séduits (Mat. 24.24). Dans Matthieu 7 du verset 21 au verset 23, le Seigneur parle de ceux qui disent avoir fait de grandes choses, comme c’est le cas aujourd’hui avec les télé-évangélistes trinitaires et les rassemblements charismatiques. Bien que ces personnes aient cherché à se justifier, le Seigneur les répudie comme des malfaiteurs commettant l’iniquité, en disant ne les avoir jamais connus. La véritable action de l’Esprit est toujours en accord avec la véritable doctrine de la Parole de Dieu.
Il est nécessaire de demander:
Pourquoi Dieu Lui-même n’a-t-Il jamais parlé de “trinité” ou de “triple unité”?
Pourquoi aucun prophète n’a-t-il jamais évoqué un “Dieu triple”?
Pourquoi aucun apôtre n’a-t-il parlé de “trois personnes au sein de la divinité”?
Pourquoi les désignations “Dieu le Fils” et “Dieu le Saint-Esprit” ne se trouvent-elles pas dans la Bible ?
Pourquoi dans le judaïsme et du temps des apôtres n’y a-t-il jamais eu un débat sur la divinité ?
Pourquoi du temps des apôtres et du temps post-apostolique personne n’a jamais été une seule fois baptisé dans une formule trinitaire?
Pour quelle raison les apôtres, ayant la parfaite connaissance de Matthieu 28.19, ont-ils exclusivement baptisé par immersion au Nom du Seigneur Jésus-Christ ? (Actes 2.38; 8.16; 10.48; 19.5; Rom. 6.3). Parce qu’ils avaient reconnu, par l’enseignement direct du Ressuscité et par la révélation de l’Esprit, que Jésus de Nazareth est “Emmanuel = Dieu avec nous”. Ils savaient que le Nom de l’Alliance dans le Nouveau Testament était Yashua, qui signifie “Yahvé sauveur”, tout comme“Emmanuel” signifie “Dieu avec nous”. Ils savaient également que le seul vrai Dieu s’est révélé comme Père, Fils et Saint-Esprit. Et ceci est arrivé pour notre salut, dans le Nom de l’Alliance du Nouveau Testament, dans lequel tous les fils et les filles de Dieu sont baptisés durant le temps de la Nouvelle Alliance.
Que ce soit en paroles, en actions ou pour le baptême, tout ce qui vient de Dieu et qui est accompli dans Son Eglise selon Sa volonté, n’arrive pas par une formule sans nom, qui donne une impression magique, ni par la répétition de titres ou désignations, mais bien au Nom du Seigneur Jésus-Christ (Col. 3.17). Ce n’est pas devant des titres et des formules que tout genou fléchira, mais bien dans le saint Nom d’Alliance du Seigneur Jésus-Christ (Phil. 2.9-11).
Déjà dans l’Ancien Testament, Dieu avait promis, en rapport avec Son Nom, sur le Mont Sinaï: “Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai” (Ex. 20.24).
Lors de l’annonce de la naissance du Rédempteur, il a été clairement dit: “… et tu lui donneras le nom Jésus (hebr. Yashua); c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous” (Mat. 1.21-23).
Tous les ministères établis par Dieu dans l’Eglise de Christ du Nouveau Testament agissent sous la direction du Saint-Esprit en vertu de l’autorité de la Parole de Dieu, au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Par contre, tous les fonctionnaires de l’Eglise accomplissent chacune de leurs actions en employant la formule: “Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit”, sans mentionner le Nom dont il est question à proprement parler dans le commandement du baptême. Pas une seule fois un prophète ou un apôtre n’a répété aveuglément une telle formule. Ce n’est donc pas étonnant que ce soit par cette formule qu’est pratiqué tout l’occultisme et le spiritisme dans l’Occident “chrétien”.
Ecoutez, vous qui vous comptez au nombre du peuple de Dieu, mais qui vous trouvez dans des églises trinitaires ou des églises libres: C’est l’heure de la Vérité, l’heure de la décision, du dévoilement de Christ et de la mise à nu de l’Antichrist, l’heure de la séparation entre la Lumière et les ténèbres. Le Message de Dieu pour son peuple dispersé est annoncé par ce dernier appel: “C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et filles, dit le Seigneur Tout-puissant” (2 Cor. 6.17,18; Apoc. 18.4).
Le AINSI DIT LE SEIGNEUR de cette déclaration de l’Ecriture est sans équivoque. Seul celui qui sort de la sphère trinitaire-babylonienne peut véritablement être baptisé et scellé par le Saint-Esprit dans le Corps de Christ (1 Cor. 12). Christ et l’Antichrist s’excluent réciproquement. Il ne peut y avoir un mélange entre ces deux camps. Personne ne peut demeurer neutre. Les uns sont scellés du Saint-Esprit, les autres sont marqués par le faux système.
Celui qui entend la trompette de l’Evangile éternellement valable doit répondre à l’appel Divin. C’est maintenant que la décision doit être prise si nous voulons appartenir à Christ ou à l’Antichrist, si nous voulons être scellé par le Saint-Esprit dans la vérité de la Parole ou accepter la marque de la bête et persévérer dans l’erreur. La fausse doctrine d’un Dieu triple était inconnue des prophètes; le faux baptême invoquant trois titres n’était pas connu des apôtres. Le système religieux totalement faux est entièrement rejeté par Dieu.
Tout ce faux système religieux est concentré en un seul homme, par lequel il sera incarné. La description et le nombre du nom de cet homme nous a été présenté et a été déjà calculé dans les Saintes Ecritures. Depuis la réformation tous les docteurs renommés de la Bible ont vu les choses ainsi. Il n’existe aucune autre altérnative pour faire concorder tous les détails si exactement.