Les hommes posent des questions... Dieu répond par Sa Parole

Question 23: Qu’en est-il de la famille d’un serviteur de Dieu?

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Réponse: A nouveau nous devons poser la question: Que dit l’Écriture à ce sujet? Ainsi par exemple, dans Matthieu, chapitres 5, 6 et 7, dans le Sermon sur la montagne notre Seigneur a tout inclus. A la fin de cette longue prédication, nous lisons ces paroles: "Et il arriva que, quand Jésus eut achevé ces discours, les foules s’étonnaient de sa doctrine" (Mat. 7. 28).

Dans Matthieu 10, le Seigneur parla aux douze disciples, qu’il appelait apôtres, et non à la foule. Il leur dit: "Et si quelqu’un ne vous reçoit pas et n’écoute pas vos paroles, – quand vous partirez de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds" (Mat. 10.14).

"Voici, moi je vous envoie comme des brebis au milieu des loups…" (Mat. 10.16).

"Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre…"

(Mat. 10.23). A la fin, Il résume l’envoi de Ses serviteurs par les paroles suivantes, qui incluent la destination éternelle: "Celui qui vous reçoit, me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé" (Mat. 10.40). Tous devraient lire attentivement ce que le Seigneur dit de ceux qu’il a Lui-même mandatés. Ils devaient aller de ville en ville, qu’ils soient mariés ou célibataires. La vocation est le mandat.

A ceux que le Seigneur Jésus-Christ a appelés à publier la paix, Il dit: "Ne pensez pas que je sois venu mettre la paix sur la terre; je ne suis pas venu mettre la paix, mais l’épée; car je suis venu jeter la division entre un homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et les ennemis d’un homme seront les gens de sa maison.“ (Mat. 10.34-36). C’est le chaos dans la famille annoncé à l’avance qui peut aussi survenir dans la maison d’un prédicateur. Malgré tout, un serviteur de Dieu doit continuer de prêcher. A ceux qu’il a envoyés, Il n’a pas davantage promis une vie de famille agréable qu’un agréable ministère. Jamais Dieu n’a dit qu’un apôtre, un prophète ou un docteur devait être marié. Quel que soit l’état civil d’un serviteur de Dieu, il doit obéir au commandement divin.

Combien se trouvent être toutes autres, les paroles qui ont été adressées aux anciens des églises locales! Conformément à 1 Timothée 3 et Tite 1, les anciens et les diacres doivent être mariés. La directive qui leur est donnée: "Que les serviteurs soient maris d’une seule femme…" (1 Tim. 3.12) ne signifie pas que les autres peuvent avoir plusieurs femmes. Cela signifie simplement que les frères qui portent une responsabilité dans une assemblée locale, doivent être mariés parce qu’ils ont à faire face aux problèmes dans la communauté. Citation: «La Bible exige qu’un diacre soit un homme marié. Il doit être l’homme d’une femme» (COD, p. 354).

Qu’en était-il du Fils de Dieu? Malgré Son ministère confirmé surnaturellement, malgré la multiplication des pains, la guérison de beaucoup de malades, la résurrection de morts, le fait qu’il ait calmé la tempête, etc. Ses frères eux-mêmes ne croyaient pas en Lui (Jean 7.5). Ils Le connaissaient selon la chair, et non selon l’Esprit. Nous lisons dans Matthieu 13.53-58 que le Fils de l’homme n’a rien pu faire dans Sa propre ville à cause de leur incrédulité. Ils disaient: "Celui-ci n’est-il pas le fils du charpentier? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie? Et ses frères… et ses sœurs ne sont-elles pas toutes auprès de nous?" Et ils ont été choqués parce qu’ils jugeaient d’après ce que voyaient leurs yeux et ce que disaient les gens. Là-dessus, le Seigneur dit: "Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison" (Mat. 13.57b).

Cela nous fait de la peine de lire tout ce que les conducteurs religieux répandirent sur notre Seigneur et Sauveur en son temps. Les pharisiens et les scribes Lui dirent en face: "Nous ne sommes pas des enfants illégitimes… N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon?“ (Jean 8.41,48). Pensez un peu à cela: notre Seigneur, le seul Fils engendré sorti de Dieu, est appelé un Samaritain et serait né d’un adultère! C’était le moment où I1 fit la déclaration: "Car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens… Vous, vous avez pour père le diable…" (Jean 8.42-44).

Un serviteur peut-il s’attendre à être traité autrement que son Seigneur? Le Sauveur n’est pas venu pour fonder une famille terrestre, ou pour faire de Son ministère une source de gain. Ses serviteurs ont un appel élevé pour le Corps de Christ, qui va bien plus loin que les liens familiaux naturels.

Il n’y a également dans la Parole de Dieu aucune promesse pour les fils d’un prophète, d’un apôtre, d’un docteur qui leur assure l’héritage d’une charge divine. Le prophète Samuel voulait bien faire lorsqu’il établi ses deux fils comme juges, toutefois, il est écrit: "Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice." (1 Sam. 8.1-5). Même les décisions d’un prophète prises dans de bonnes intentions peuvent faillir; seulement ce que Dieu a déterminé ne peut pas échouer. Il peut aussi arriver que le fils d’un prophète, d’un roi, d’un homme de Dieu s’élève et revendique une position particulière et attire à sa suite des gens. Nous en avons un exemple typique dans 1 Rois 1, lorsque Adonija, fils de David et de Haggith, "s’éleva, disant: Moi, je serai roi. Et il se procura des chars et des cavaliers, et cinquante hommes qui couraient devant lui.“ La décision de Dieu était déjà arrêtée que Salomon devait être le successeur sur le trône de David. Cependant, aux yeux de son frère, il ne devait pas y accéder.

Il est possible que des fils se disent à eux-mêmes et à d’autres: «Je devien- drai le président», «Je suis le conducteur!», «Je prends la responsabilité!», «Moi, j’arrangerai des réunions et j’aurai une assemblée.», «Je veux…», «Je veux…». Dès le commencement des temps, tout véritable serviteur de Dieu, sans considérer les circonstances, accomplit la mission reçue, et Dieu ne la reprend jamais. Aucun serviteur de Dieu n’a jamais dit: «Je veux… », «Je veux faire ceci ou cela! ». Beaucoup d’entre eux ne voulaient tout d’abord pas aller, mais ils furent obligés parce que l’appel de Dieu est irrévocable. Avec ou sans famille, marié ou non: un mandat divin est une partie du plan de salut de Dieu qui doit être accompli dans n’importe quel- les circonstances.

Réponse: A nouveau nous devons poser la question: Que dit l’Écriture à ce sujet? Ainsi par exemple, dans Matthieu, chapitres 5, 6 et 7, dans le Sermon sur la montagne notre Seigneur a tout inclus. A la fin de cette longue prédication, nous lisons ces paroles: "Et il arriva que, quand Jésus eut achevé ces discours, les foules s’étonnaient de sa doctrine" (Mat. 7. 28).

Dans Matthieu 10, le Seigneur parla aux douze disciples, qu’il appelait apôtres, et non à la foule. Il leur dit: "Et si quelqu’un ne vous reçoit pas et n’écoute pas vos paroles, – quand vous partirez de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds" (Mat. 10.14).

"Voici, moi je vous envoie comme des brebis au milieu des loups…" (Mat. 10.16).

"Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre…"

(Mat. 10.23). A la fin, Il résume l’envoi de Ses serviteurs par les paroles suivantes, qui incluent la destination éternelle: "Celui qui vous reçoit, me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé" (Mat. 10.40). Tous devraient lire attentivement ce que le Seigneur dit de ceux qu’il a Lui-même mandatés. Ils devaient aller de ville en ville, qu’ils soient mariés ou célibataires. La vocation est le mandat.

A ceux que le Seigneur Jésus-Christ a appelés à publier la paix, Il dit: "Ne pensez pas que je sois venu mettre la paix sur la terre; je ne suis pas venu mettre la paix, mais l’épée; car je suis venu jeter la division entre un homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et les ennemis d’un homme seront les gens de sa maison.“ (Mat. 10.34-36). C’est le chaos dans la famille annoncé à l’avance qui peut aussi survenir dans la maison d’un prédicateur. Malgré tout, un serviteur de Dieu doit continuer de prêcher. A ceux qu’il a envoyés, Il n’a pas davantage promis une vie de famille agréable qu’un agréable ministère. Jamais Dieu n’a dit qu’un apôtre, un prophète ou un docteur devait être marié. Quel que soit l’état civil d’un serviteur de Dieu, il doit obéir au commandement divin.

Combien se trouvent être toutes autres, les paroles qui ont été adressées aux anciens des églises locales! Conformément à 1 Timothée 3 et Tite 1, les anciens et les diacres doivent être mariés. La directive qui leur est donnée: "Que les serviteurs soient maris d’une seule femme…" (1 Tim. 3.12) ne signifie pas que les autres peuvent avoir plusieurs femmes. Cela signifie simplement que les frères qui portent une responsabilité dans une assemblée locale, doivent être mariés parce qu’ils ont à faire face aux problèmes dans la communauté. Citation: «La Bible exige qu’un diacre soit un homme marié. Il doit être l’homme d’une femme» (COD, p. 354).

Qu’en était-il du Fils de Dieu? Malgré Son ministère confirmé surnaturellement, malgré la multiplication des pains, la guérison de beaucoup de malades, la résurrection de morts, le fait qu’il ait calmé la tempête, etc. Ses frères eux-mêmes ne croyaient pas en Lui (Jean 7.5). Ils Le connaissaient selon la chair, et non selon l’Esprit. Nous lisons dans Matthieu 13.53-58 que le Fils de l’homme n’a rien pu faire dans Sa propre ville à cause de leur incrédulité. Ils disaient: "Celui-ci n’est-il pas le fils du charpentier? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie? Et ses frères… et ses sœurs ne sont-elles pas toutes auprès de nous?" Et ils ont été choqués parce qu’ils jugeaient d’après ce que voyaient leurs yeux et ce que disaient les gens. Là-dessus, le Seigneur dit: "Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison" (Mat. 13.57b).

Cela nous fait de la peine de lire tout ce que les conducteurs religieux répandirent sur notre Seigneur et Sauveur en son temps. Les pharisiens et les scribes Lui dirent en face: "Nous ne sommes pas des enfants illégitimes… N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon?“ (Jean 8.41,48). Pensez un peu à cela: notre Seigneur, le seul Fils engendré sorti de Dieu, est appelé un Samaritain et serait né d’un adultère! C’était le moment où I1 fit la déclaration: "Car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens… Vous, vous avez pour père le diable…" (Jean 8.42-44).

Un serviteur peut-il s’attendre à être traité autrement que son Seigneur? Le Sauveur n’est pas venu pour fonder une famille terrestre, ou pour faire de Son ministère une source de gain. Ses serviteurs ont un appel élevé pour le Corps de Christ, qui va bien plus loin que les liens familiaux naturels.

Il n’y a également dans la Parole de Dieu aucune promesse pour les fils d’un prophète, d’un apôtre, d’un docteur qui leur assure l’héritage d’une charge divine. Le prophète Samuel voulait bien faire lorsqu’il établi ses deux fils comme juges, toutefois, il est écrit: "Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice." (1 Sam. 8.1-5). Même les décisions d’un prophète prises dans de bonnes intentions peuvent faillir; seulement ce que Dieu a déterminé ne peut pas échouer. Il peut aussi arriver que le fils d’un prophète, d’un roi, d’un homme de Dieu s’élève et revendique une position particulière et attire à sa suite des gens. Nous en avons un exemple typique dans 1 Rois 1, lorsque Adonija, fils de David et de Haggith, "s’éleva, disant: Moi, je serai roi. Et il se procura des chars et des cavaliers, et cinquante hommes qui couraient devant lui.“ La décision de Dieu était déjà arrêtée que Salomon devait être le successeur sur le trône de David. Cependant, aux yeux de son frère, il ne devait pas y accéder.

Il est possible que des fils se disent à eux-mêmes et à d’autres: «Je devien- drai le président», «Je suis le conducteur!», «Je prends la responsabilité!», «Moi, j’arrangerai des réunions et j’aurai une assemblée.», «Je veux…», «Je veux…». Dès le commencement des temps, tout véritable serviteur de Dieu, sans considérer les circonstances, accomplit la mission reçue, et Dieu ne la reprend jamais. Aucun serviteur de Dieu n’a jamais dit: «Je veux… », «Je veux faire ceci ou cela! ». Beaucoup d’entre eux ne voulaient tout d’abord pas aller, mais ils furent obligés parce que l’appel de Dieu est irrévocable. Avec ou sans famille, marié ou non: un mandat divin est une partie du plan de salut de Dieu qui doit être accompli dans n’importe quel- les circonstances.