Lettre circulaire N° 28 – Mai 1983

LE CORPS EN TANT QUE TEMPLE DE L’ESPRIT

« »

L’apôtre Paul écrivait: “Vous savez, en effet, quels préceptes nous vous avons donnés de la part du Seigneur Jésus. Ce que Dieu veut c’est votre sanctification; c’est que vous vous abs- teniez de l’impudicité” (1 Thess. 4.2,3). L’expression employée ici, “l’impudicité”, se rap- porte à des relations sexuelles contre nature avec des hommes ou des bêtes (Lév. 18.22,23; Rom. 1. 24-28). Cette pratique a son origine dans le jardin d’Eden, à savoir dans la relation animale défendue qu’Eve eut avec le premier serpent. Toute impulsion effrénée et incontrôlée est maladive et démoniaque; elle s’exprime en toutes sortes de convoitises impudiques qui ruinent les êtres humains. Dieu a sévèrement condamné tout adultère et fornicateur, et du reste les villes dans lesquelles l’impudicité a été commise ont été détruites sans ménagement car elles sont pour Lui une abomination (Jude 7). Celui qui veut réellement expérimenter la sanc- tification de l’Esprit doit renoncer à toute forme d’impureté, car il est écrit: “Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint-Esprit” (1 Thess. 4.7,8).

Celui qui a lu les Ecritures sait pertinemment que dans des situations les plus diverses plu- sieurs hommes de Dieu sont tombés, mais qu’en aucun cas l’on ne peut imputer à l’un d’eux la faute d’avoir commis l’impudicité.

Déjà avant que Dieu ne donne la loi, les serviteurs de Dieu savaient ce qui était juste ou non, bien que cela n’eût pas encore été écrit. Nous lisons au sujet de Joseph qu’il ne s’est pas rendu coupable d’adultère lorsque la femme de Potiphar voulait le séduire à n’importe quel prix. Il dit: “... et il ne m’a rien interdit, excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment fe- rais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu?” (Gen. 39.9). La Parole de Dieu dit au sujet de l’adultère: “Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort” (Lév. 20.10). Frère Branham a dit: «Cette loi introduite par Dieu est valable également pour les croyants et les incrédules». Il a fait mention d’un homme qui exerçait les dons et qui avait deux enfants avec une femme déjà mariée. Dans de tels cas il ne peut pas être question de sanctification, même si l’onction du Saint-Esprit est présente.

Dans Lévitique 19.29 et dans d’autres passages encore le Seigneur interdit qu’une fille soit profanée en faisant d’elle une prostituée. Tout homme qui a des relations aujourd’hui avec une femme, et demain avec une autre, commet la fornication. Nous ne devons pas tout mettre dans le même panier. Dans notre temps précisément, le Seigneur a donné une pleine clarté sur toutes choses. Certains voudraient, quant à leur corps, vivre selon leur propre sanctification et ont ainsi une opinion exagérée de leurs propres mérites. Une sanctification de l’âme, de l’esprit et du corps agréable à Dieu ne peut s’accomplir que dans les “âmes-Epouse” rachetées par le Sang et baptisées de l’Esprit parce qu’elles croient la Parole.

Au cours des siècles, l’église catholique a mis l’empreinte de son concept de morale, lequel a été plus ou moins repris par les églises sorties d’elles. Et c’est à tort que l’on se réfère à ce sujet en disant que ce sont les Saintes Ecritures. Souvent les personnes qui ont contrevenu à de telles doctrines sont traitées sans ménagement et avec dureté dans les églises et elles sont exposées au jugement et condamnées. Ainsi il arrive qu’on les exclue pour un certain temps de la Sainte Cène, etc. On appelle cela aujourd’hui encore “discipline de l’Eglise”. Par man- que de connaissance, elles sont traitées comme des lépreux. Mais nous, nous nous soumettons à la discipline de l’Esprit, laquelle s’aligne uniquement sur la Parole de Dieu.

Dieu a envoyé un prophète qui a remis toutes choses à leur juste position et qui a placé à nouveau sur le chandelier la signification originale de la Parole de Dieu. Dieu a passé par- dessus les temps d’ignorance. Après que frère Branham, en vertu de la révélation divine, ait exposé clairement et sans interprétation l’état de l’homme et de la femme du point de vue biblique, nous ne pouvons plus prendre pour critères les enseignements de la morale reli- gieuse. Ce sujet est pour beaucoup de gens encore peu clair. Sans cesse on nous demande: «Est-ce qu’un ‹divorcé› peut prendre part à la Sainte Cène? Peut-il se remarier? Peut-il prê- cher?». Nous n’avons apparemment pas encore remarqué que cette notion de “divorcé” n’apparaît pas une seule fois dans la Bible. Si quelqu’un y trouve une indication relative à un “divorcé”, qu’il vienne alors me lire ce passage. Dans les Saintes Ecritures ce mot ne s’y trouve même pas. Il y a seulement des indications pour une femme séparée. Jamais dans la Bible il n’y a de commandement ou de défense pour un divorcé – cela se trouve tout au plus dans les préceptes et règlements d’églises et de communautés qui plongent leurs racines dans le terrain romain! Devant Dieu l’homme n’est jamais, et dans aucune circonstance, considéré comme divorcé. Il s’agit maintenant d’enlever le dernier reste de levain catholique romain, et de nous éprouver pour savoir si en toutes choses nous croyons seulement ce que Dieu dit. Ce- lui qui continue comme si Dieu n’avait pas parlé, et qui maintient toute sa manière de voir non biblique, c’est qu’il n’a pas réellement reçu dans son coeur la Parole, et à cause de cela il ne pourra pas expérimenter la sanctification. Bien que beaucoup de personnes prétendent «ne croire que la Parole», elles soutiennent en réalité des siècles de vieilles traditions. Celui qui ne croit que ce qui lui plaît est loin de croire selon ce que dit l’Ecriture. Nous devons enfin com- prendre que Dieu n’a pas envoyé Son prophète dans ce temps pour que nous continuions sans autre à maintenir ce qui avait été enseigné dans les générations précédentes; mais nous devons comprendre que son service était destiné à faire sortir le peuple de Dieu de Babylone et de toute tradition afin de nous ramener à l’absolu de la Parole de Dieu. Ce n’est pas en vain que le Seigneur est descendu sur la nuée de la gloire et qu’Il a parlé! Assez longtemps la Parole avait été rendue sans force; Elle est à nouveau plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants. Elle pénètre et sépare. “Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles” (Jean 9.39). Pour ceux qui pensent avoir jusqu’à présent toujours vu, la lumière s’en ira. La Parole est aussi un puissant marteau lequel descend sur toutes les images de Babylone qui sont anti-Parole, et par cela même antichrist. Il y a une véritable sainteté que l’Esprit opère par la Parole, et une sain- teté hypocrite qui porte la marque papale. Tous doivent être réduits au silence afin que seul ce que Dieu dit soit entendu. Celui qui pense être sanctifié devant Dieu parce qu’il accomplit ses propres préceptes: ne bois pas ceci, ne mange pas cela, ne fais pas ceci, etc., s’abuse lui- même.

Ce jour est saint pour le Seigneur. Maintenant Il exécute Lui-même par Sa Parole et Son Esprit la sanctification parmi Son peuple. Même si quelque application nous semble nouvelle sur le moment, il faut cependant que la Parole de Dieu devienne la seule règle pour notre vie personnelle. Personne n’a le droit de prononcer de jugement sur quelqu’un d’autre. Pour cela aussi frère Branham a été notre exemple. Au fond chacun est fautif devant Dieu, d’une ma- nière ou d’une autre.

Le 18 avril 1965 frère Branham a ordonné un certain nombre de prédicateurs, et parmi ceux-ci se trouvaient certains qui, selon le droit civil, avaient été divorcés et étaient remariés. Avant la révélation reçue sur ce thème du divorce, lequel est le plus difficile de tous à com- prendre, une telle chose aurait été impensable. Mais depuis ce temps le prophète fit certaines choses qui contredisaient la position qu’il avait auparavant. Le Message du temps de la fin est une révolution dynamique, spirituelle. Tous les jougs de Babylone ont été brisés; nous som- mes libres. Une année de Jubilé a commencé, et elle ne se terminera qu’avec la venue du Sei- gneur.

Que dites-vous par exemple de notre bien-aimé frère Sidney Jackson? Le 23 août 1964 frère Branham disait ceci: «Pourquoi frère Jackson et sa femme représentent-ils tant de choses pour moi? Parce qu’il est un chasseur? Non! parce que là-bas j’ai beaucoup d’amis de chasse. Pourquoi représente-t-il tant de choses pour moi? Pourquoi? Si seulement vous saviez le mys- tère qu’il y a derrière toutes ces choses! Cependant je ne dis pas aux gens tous les mystères que je connais. Mais, pourquoi cela? A l’heure même où le Seigneur me dit: prends contact avec Sydney Jackson en Afrique du Sud, le Seigneur dit à Sydney Jackson qu’il devait venir ici». Aux yeux des gens ce frère sanctifié était marqué d’une tache parce que, toute sa vie il fut marié à une femme divorcée. Mais devant Dieu il était un instrument choisi et irréprocha- ble! Que celui qui peut saisir le fait que Dieu ait parlé à la même heure à frère Branham aux Etats-Unis et à frère Jackson en Afrique du Sud, qu’il le saisisse. Que celui qui peut compren- dre comprenne aussi pourquoi le Seigneur a parlé le 1er avril 1962 à frère Branham aux Etats- Unis, lui disant d’emmagasiner de la nourriture, et que le 2, ici en Europe, Il me dit la même chose d’une voix audible et puissante. Quelqu’un peut-il nier que cette commission ait été accomplie dans le monde entier? Où donc demeure le respect devant les décisions de Dieu? Qui a connu la pensée du Seigneur? Qui a été Son conseiller? Sa miséricorde ne triomphe-t- elle pas du jugement, et Sa grâce sur la loi? L’auto-destruction des croyants n’est-elle pas l’oeuvre directe des démons? C’est Satan seulement qui vient pour détruire. Dieu, Lui, édifie. Là où se trouve Dieu, là se trouvent la paix, la bénédiction et l’amour.

Dans sa prédication Respect envers le serviteur de Dieu, frère Branham démontre entre au- tres exemples celui du manque de respect de Myriam et d’Aaron envers leur frère Moïse. A leur sens ils croyaient avoir raison, mais ils ne reconnurent pas, comme le dit frère Branham, que Dieu Se tenait derrière ce que Moïse avait fait. Ils ne comprenaient pas que l’appel de Dieu ne dépend pas des circonstances de la vie naturelle d’un homme. Myriam fut punie sévè- rement pour cela.

Dans la prédication Regardant à Jésus frère Branham parle des circonstances dans lesquel- les le Seigneur a puni aussitôt soeur Branham pour un manque de respect à l’égard de son mari. Soeur Branham avait seulement claqué la porte devant son mari, lequel n’y avait d’abord pas vraiment pris garde. Il dit dans cette prédication: «Cependant le Saint-Esprit ne laissa pas passer cela. Comme je sortais Il dit: ‹Va et dis-lui qu’elle lise la parole 11 de Nom- bres 12›. Je rentrai, pris la Bible et lus. C’était l’endroit où Myriam, la prophétesse, se mo- quait de son frère Moïse parce qu’il avait épousé une fille Ethiopienne. Cette façon de faire déplut à Dieu. Il dit: “Il eût mieux valu que son père lui eût craché au visage que d’avoir fait cela”».

Dans ces temps comme jamais auparavant nous trouvons un manque de respect parmi les gens. Cela se rapporte à tous les domaines, que ce soit devant les autorités, devant l’Etat, de- vant Dieu et Sa Parole, devant les parents, dans les écoles et à l’égard des ministères dans l’Eglise. C’est à cause de cela que l’Eglise se trouve dans la condition que frère Branham a décrite de façon si frappante. Est-ce qu’il n’a pas été exposé et développé le fait qu’en réalité nous devions renoncer à ce à quoi nous avons droit pour que Dieu, Lui, puisse arriver à obte- nir ce à quoi Il a droit? Combien souvent nous voulons défendre nos droits; et par cela même nous donnons tort aux autres! Le manque de respect de Myriam et d’Aaron n’était-il pas à proprement parler un manque de respect vis-à-vis de Dieu? Le manque de respect et la révolte de Coré, de Datan et de tous ceux qui étaient sous leur influence n’étaient-ils pas un manque de respect et une révolte contre Dieu? Quand donc respecterons-nous l’ordre divin et nous y intégrerons-nous? Même des frères dans le ministère sont traités dans ce temps d’une manière tellement dégradante que cela ne s’est jamais vu auparavant. Les anciens qui méritent de re- cevoir double honneur, comme dit l’Ecriture, sont dégradés et considérés comme rien. Et ces gens qui font cela demandent encore: «Où donc est l’Eglise?». Pour eux rien n’est bon; rien n’est juste. Eux seuls sont justes. Frère Branham disait: «Ceux-là même qui présentent les réclamations ce sont, neuf fois sur dix, ceux avec lesquels rien ne joue». De telles personnes se fabriqueront toujours de nouvelles doctrines qui selon leur propre estimation paraîtront justes, et ils prêcheront ce que leurs oreilles aiment entendre.

La Parole que Paul adressait à Timothée nous rappelle le récit de Juges 17. En ce temps-là on pouvait s’offrir le plaisir d’engager un homme pour son culte de maison. On demanda au voyageur: “D’où viens-tu?” et il répondit: “Je suis Lévite, de Bethléhem de Juda, et je voyage pour chercher une demeure qui me convienne”. De telles personnes existent encore au- jourd’hui, et pas en petit nombre. Il fut donc engagé à la place des fils. L’image de Dieu exis- tait déjà, l’éphod était prêt et c’est ainsi que cet homme fut consacré dans le service. Mais cela ne venait pas de Dieu! Mica pensait: “Maintenant, je sais que l’Eternel me fera du bien, puis- que j’ai ce Lévite pour prêtre” (v. 13). On ne peut exprimer quelque chose de plus pieux et il n’y a pas de meilleure façon de s’abuser soi-même. D’un côté on veut tout faire d’une façon biblique; de l’autre côté la chose est aussi totalement anti-biblique que possible. Dans la mai- son on ne tenait même pas un culte divin, comme tous peuvent le lire, mais bien un culte à l’idole. Ces gens se sentaient heureux parce qu’un homme était venu à eux de Bethléhem, de la ville et du pays d’où devait venir le grand prophète dont Moïse avait parlé.

Certainement que dans ces temps sérieux l’Esprit de Dieu va encore parler à chaque enfant de Dieu, peut-être pour la dernière fois. Celui qui appartient à l’Eglise de Dieu prendra à coeur ce que l’Esprit dit aux Eglises. L’Eglise du Seigneur n’est pas là où les gens agissent bizarrement, mais bien là où Dieu peut établir les différents ministères. Il est écrit: “Et Lui, a donné les uns comme apôtres...”. C’est là seulement où cela se passe ainsi qu’il y a un vérita- ble culte et que s’accomplit l’édification de l’Eglise du Seigneur. Nous voulons respecter l’ordre Divin et en tout point revenir à la Parole. Puisse le Seigneur faire voir clairement à tous que la sanctification divine s’accomplit en ceux qui se laissent pénétrer par la Vérité de Sa Parole.

A tous ceux qui ont parlé, s’adresse cet appel: “Rassemblez-vous devant la tente de la révé- lation!”. Dieu donne aujourd’hui à chacun la même réponse. Ensuite seulement les interces- sions peuvent aider. La purification et la repentance que certains ont exigées à haute voix des autres, ce sont eux qui devront l’entreprendre dans le silence. Celui qui maintenant ne peut pas reconnaître avec quelle implacabilité et avec quelle haine mortelle l’inimitié a été répan- due pourra difficilement expérimenter la réconciliation et le pardon. Pour beaucoup cela cons- tituera un “trop tard!”.

Les prédications les plus importantes ont été publiées, et par cela même les Semailles ont été faîtes. En chacun la Semence lèvera et croîtra. Nous sommes dans une grande attente de la pluie de la dernière saison, laquelle tombera certainement avant la moisson. Si parfois la fa- çon de parler du Seigneur est sévère, c’est pourtant toujours dans l’amour qu’Il parle. Tous

ceux que le Seigneur aime, Il les avertit et les châtie. Dans Son grand amour Il prend soin de tous ceux qu’Il a fait sortir par amour. Ainsi nous voulons tout accepter et être reconnaissants.

L’apôtre Paul écrivait: “Vous savez, en effet, quels préceptes nous vous avons donnés de la part du Seigneur Jésus. Ce que Dieu veut c’est votre sanctification; c’est que vous vous abs- teniez de l’impudicité” (1 Thess. 4.2,3). L’expression employée ici, “l’impudicité”, se rap- porte à des relations sexuelles contre nature avec des hommes ou des bêtes (Lév. 18.22,23; Rom. 1. 24-28). Cette pratique a son origine dans le jardin d’Eden, à savoir dans la relation animale défendue qu’Eve eut avec le premier serpent. Toute impulsion effrénée et incontrôlée est maladive et démoniaque; elle s’exprime en toutes sortes de convoitises impudiques qui ruinent les êtres humains. Dieu a sévèrement condamné tout adultère et fornicateur, et du reste les villes dans lesquelles l’impudicité a été commise ont été détruites sans ménagement car elles sont pour Lui une abomination (Jude 7). Celui qui veut réellement expérimenter la sanc- tification de l’Esprit doit renoncer à toute forme d’impureté, car il est écrit: “Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint-Esprit” (1 Thess. 4.7,8). 

Celui qui a lu les Ecritures sait pertinemment que dans des situations les plus diverses plu- sieurs hommes de Dieu sont tombés, mais qu’en aucun cas l’on ne peut imputer à l’un d’eux la faute d’avoir commis l’impudicité. 

Déjà avant que Dieu ne donne la loi, les serviteurs de Dieu savaient ce qui était juste ou non, bien que cela n’eût pas encore été écrit. Nous lisons au sujet de Joseph qu’il ne s’est pas rendu coupable d’adultère lorsque la femme de Potiphar voulait le séduire à n’importe quel prix. Il dit: “... et il ne m’a rien interdit, excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment fe- rais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu?” (Gen. 39.9). La Parole de Dieu dit au sujet de l’adultère: “Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort” (Lév. 20.10). Frère Branham a dit: «Cette loi introduite par Dieu est valable également pour les croyants et les incrédules». Il a fait mention d’un homme qui exerçait les dons et qui avait deux enfants avec une femme déjà mariée. Dans de tels cas il ne peut pas être question de sanctification, même si l’onction du Saint-Esprit est présente. 

Dans Lévitique 19.29 et dans d’autres passages encore le Seigneur interdit qu’une fille soit profanée en faisant d’elle une prostituée. Tout homme qui a des relations aujourd’hui avec une femme, et demain avec une autre, commet la fornication. Nous ne devons pas tout mettre dans le même panier. Dans notre temps précisément, le Seigneur a donné une pleine clarté sur toutes choses. Certains voudraient, quant à leur corps, vivre selon leur propre sanctification et ont ainsi une opinion exagérée de leurs propres mérites. Une sanctification de l’âme, de l’esprit et du corps agréable à Dieu ne peut s’accomplir que dans les “âmes-Epouse” rachetées par le Sang et baptisées de l’Esprit parce qu’elles croient la Parole. 

Au cours des siècles, l’église catholique a mis l’empreinte de son concept de morale, lequel a été plus ou moins repris par les églises sorties d’elles. Et c’est à tort que l’on se réfère à ce sujet en disant que ce sont les Saintes Ecritures. Souvent les personnes qui ont contrevenu à de telles doctrines sont traitées sans ménagement et avec dureté dans les églises et elles sont exposées au jugement et condamnées. Ainsi il arrive qu’on les exclue pour un certain temps de la Sainte Cène, etc. On appelle cela aujourd’hui encore “discipline de l’Eglise”. Par man- que de connaissance, elles sont traitées comme des lépreux. Mais nous, nous nous soumettons à la discipline de l’Esprit, laquelle s’aligne uniquement sur la Parole de Dieu. 

Dieu a envoyé un prophète qui a remis toutes choses à leur juste position et qui a placé à nouveau sur le chandelier la signification originale de la Parole de Dieu. Dieu a passé par- dessus les temps d’ignorance. Après que frère Branham, en vertu de la révélation divine, ait exposé clairement et sans interprétation l’état de l’homme et de la femme du point de vue biblique, nous ne pouvons plus prendre pour critères les enseignements de la morale reli- gieuse. Ce sujet est pour beaucoup de gens encore peu clair. Sans cesse on nous demande: «Est-ce qu’un ‹divorcé› peut prendre part à la Sainte Cène? Peut-il se remarier? Peut-il prê- cher?». Nous n’avons apparemment pas encore remarqué que cette notion de “divorcé” n’apparaît pas une seule fois dans la Bible. Si quelqu’un y trouve une indication relative à un “divorcé”, qu’il vienne alors me lire ce passage. Dans les Saintes Ecritures ce mot ne s’y trouve même pas. Il y a seulement des indications pour une femme séparée. Jamais dans la Bible il n’y a de commandement ou de défense pour un divorcé – cela se trouve tout au plus dans les préceptes et règlements d’églises et de communautés qui plongent leurs racines dans le terrain romain! Devant Dieu l’homme n’est jamais, et dans aucune circonstance, considéré comme divorcé. Il s’agit maintenant d’enlever le dernier reste de levain catholique romain, et de nous éprouver pour savoir si en toutes choses nous croyons seulement ce que Dieu dit. Ce- lui qui continue comme si Dieu n’avait pas parlé, et qui maintient toute sa manière de voir non biblique, c’est qu’il n’a pas réellement reçu dans son coeur la Parole, et à cause de cela il ne pourra pas expérimenter la sanctification. Bien que beaucoup de personnes prétendent «ne croire que la Parole», elles soutiennent en réalité des siècles de vieilles traditions. Celui qui ne croit que ce qui lui plaît est loin de croire selon ce que dit l’Ecriture. Nous devons enfin com- prendre que Dieu n’a pas envoyé Son prophète dans ce temps pour que nous continuions sans autre à maintenir ce qui avait été enseigné dans les générations précédentes; mais nous devons comprendre que son service était destiné à faire sortir le peuple de Dieu de Babylone et de toute tradition afin de nous ramener à l’absolu de la Parole de Dieu. Ce n’est pas en vain que le Seigneur est descendu sur la nuée de la gloire et qu’Il a parlé! Assez longtemps la Parole avait été rendue sans force; Elle est à nouveau plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants. Elle pénètre et sépare. “Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles” (Jean 9.39). Pour ceux qui pensent avoir jusqu’à présent toujours vu, la lumière s’en ira. La Parole est aussi un puissant marteau lequel descend sur toutes les images de Babylone qui sont anti-Parole, et par cela même antichrist. Il y a une véritable sainteté que l’Esprit opère par la Parole, et une sain- teté hypocrite qui porte la marque papale. Tous doivent être réduits au silence afin que seul ce que Dieu dit soit entendu. Celui qui pense être sanctifié devant Dieu parce qu’il accomplit ses propres préceptes: ne bois pas ceci, ne mange pas cela, ne fais pas ceci, etc., s’abuse lui- même. 

Ce jour est saint pour le Seigneur. Maintenant Il exécute Lui-même par Sa Parole et Son Esprit la sanctification parmi Son peuple. Même si quelque application nous semble nouvelle sur le moment, il faut cependant que la Parole de Dieu devienne la seule règle pour notre vie personnelle. Personne n’a le droit de prononcer de jugement sur quelqu’un d’autre. Pour cela aussi frère Branham a été notre exemple. Au fond chacun est fautif devant Dieu, d’une ma- nière ou d’une autre. 

Le 18 avril 1965 frère Branham a ordonné un certain nombre de prédicateurs, et parmi ceux-ci se trouvaient certains qui, selon le droit civil, avaient été divorcés et étaient remariés. Avant la révélation reçue sur ce thème du divorce, lequel est le plus difficile de tous à com- prendre, une telle chose aurait été impensable. Mais depuis ce temps le prophète fit certaines choses qui contredisaient la position qu’il avait auparavant. Le Message du temps de la fin est une révolution dynamique, spirituelle. Tous les jougs de Babylone ont été brisés; nous som- mes libres. Une année de Jubilé a commencé, et elle ne se terminera qu’avec la venue du Sei- gneur. 

Que dites-vous par exemple de notre bien-aimé frère Sidney Jackson? Le 23 août 1964 frère Branham disait ceci: «Pourquoi frère Jackson et sa femme représentent-ils tant de choses pour moi? Parce qu’il est un chasseur? Non! parce que là-bas j’ai beaucoup d’amis de chasse. Pourquoi représente-t-il tant de choses pour moi? Pourquoi? Si seulement vous saviez le mys- tère qu’il y a derrière toutes ces choses! Cependant je ne dis pas aux gens tous les mystères que je connais. Mais, pourquoi cela? A l’heure même où le Seigneur me dit: prends contact avec Sydney Jackson en Afrique du Sud, le Seigneur dit à Sydney Jackson qu’il devait venir ici». Aux yeux des gens ce frère sanctifié était marqué d’une tache parce que, toute sa vie il fut marié à une femme divorcée. Mais devant Dieu il était un instrument choisi et irréprocha- ble! Que celui qui peut saisir le fait que Dieu ait parlé à la même heure à frère Branham aux Etats-Unis et à frère Jackson en Afrique du Sud, qu’il le saisisse. Que celui qui peut compren- dre comprenne aussi pourquoi le Seigneur a parlé le 1er avril 1962 à frère Branham aux Etats- Unis, lui disant d’emmagasiner de la nourriture, et que le 2, ici en Europe, Il me dit la même chose d’une voix audible et puissante. Quelqu’un peut-il nier que cette commission ait été accomplie dans le monde entier? Où donc demeure le respect devant les décisions de Dieu? Qui a connu la pensée du Seigneur? Qui a été Son conseiller? Sa miséricorde ne triomphe-t- elle pas du jugement, et Sa grâce sur la loi? L’auto-destruction des croyants n’est-elle pas l’oeuvre directe des démons? C’est Satan seulement qui vient pour détruire. Dieu, Lui, édifie. Là où se trouve Dieu, là se trouvent la paix, la bénédiction et l’amour. 

Dans sa prédication Respect envers le serviteur de Dieu, frère Branham démontre entre au- tres exemples celui du manque de respect de Myriam et d’Aaron envers leur frère Moïse. A leur sens ils croyaient avoir raison, mais ils ne reconnurent pas, comme le dit frère Branham, que Dieu Se tenait derrière ce que Moïse avait fait. Ils ne comprenaient pas que l’appel de Dieu ne dépend pas des circonstances de la vie naturelle d’un homme. Myriam fut punie sévè- rement pour cela. 

Dans la prédication Regardant à Jésus frère Branham parle des circonstances dans lesquel- les le Seigneur a puni aussitôt soeur Branham pour un manque de respect à l’égard de son mari. Soeur Branham avait seulement claqué la porte devant son mari, lequel n’y avait d’abord pas vraiment pris garde. Il dit dans cette prédication: «Cependant le Saint-Esprit ne laissa pas passer cela. Comme je sortais Il dit: ‹Va et dis-lui qu’elle lise la parole 11 de Nom- bres 12›. Je rentrai, pris la Bible et lus. C’était l’endroit où Myriam, la prophétesse, se mo- quait de son frère Moïse parce qu’il avait épousé une fille Ethiopienne. Cette façon de faire déplut à Dieu. Il dit: “Il eût mieux valu que son père lui eût craché au visage que d’avoir fait cela”». 

Dans ces temps comme jamais auparavant nous trouvons un manque de respect parmi les gens. Cela se rapporte à tous les domaines, que ce soit devant les autorités, devant l’Etat, de- vant Dieu et Sa Parole, devant les parents, dans les écoles et à l’égard des ministères dans l’Eglise. C’est à cause de cela que l’Eglise se trouve dans la condition que frère Branham a décrite de façon si frappante. Est-ce qu’il n’a pas été exposé et développé le fait qu’en réalité nous devions renoncer à ce à quoi nous avons droit pour que Dieu, Lui, puisse arriver à obte- nir ce à quoi Il a droit? Combien souvent nous voulons défendre nos droits; et par cela même nous donnons tort aux autres! Le manque de respect de Myriam et d’Aaron n’était-il pas à proprement parler un manque de respect vis-à-vis de Dieu? Le manque de respect et la révolte de Coré, de Datan et de tous ceux qui étaient sous leur influence n’étaient-ils pas un manque de respect et une révolte contre Dieu? Quand donc respecterons-nous l’ordre divin et nous y intégrerons-nous? Même des frères dans le ministère sont traités dans ce temps d’une manière tellement dégradante que cela ne s’est jamais vu auparavant. Les anciens qui méritent de re- cevoir double honneur, comme dit l’Ecriture, sont dégradés et considérés comme rien. Et ces gens qui font cela demandent encore: «Où donc est l’Eglise?». Pour eux rien n’est bon; rien n’est juste. Eux seuls sont justes. Frère Branham disait: «Ceux-là même qui présentent les réclamations ce sont, neuf fois sur dix, ceux avec lesquels rien ne joue». De telles personnes se fabriqueront toujours de nouvelles doctrines qui selon leur propre estimation paraîtront justes, et ils prêcheront ce que leurs oreilles aiment entendre. 

La Parole que Paul adressait à Timothée nous rappelle le récit de Juges 17. En ce temps-là on pouvait s’offrir le plaisir d’engager un homme pour son culte de maison. On demanda au voyageur: “D’où viens-tu?” et il répondit: “Je suis Lévite, de Bethléhem de Juda, et je voyage pour chercher une demeure qui me convienne”. De telles personnes existent encore au- jourd’hui, et pas en petit nombre. Il fut donc engagé à la place des fils. L’image de Dieu exis- tait déjà, l’éphod était prêt et c’est ainsi que cet homme fut consacré dans le service. Mais cela ne venait pas de Dieu! Mica pensait: “Maintenant, je sais que l’Eternel me fera du bien, puis- que j’ai ce Lévite pour prêtre” (v. 13). On ne peut exprimer quelque chose de plus pieux et il n’y a pas de meilleure façon de s’abuser soi-même. D’un côté on veut tout faire d’une façon biblique; de l’autre côté la chose est aussi totalement anti-biblique que possible. Dans la mai- son on ne tenait même pas un culte divin, comme tous peuvent le lire, mais bien un culte à l’idole. Ces gens se sentaient heureux parce qu’un homme était venu à eux de Bethléhem, de la ville et du pays d’où devait venir le grand prophète dont Moïse avait parlé. 

Certainement que dans ces temps sérieux l’Esprit de Dieu va encore parler à chaque enfant de Dieu, peut-être pour la dernière fois. Celui qui appartient à l’Eglise de Dieu prendra à coeur ce que l’Esprit dit aux Eglises. L’Eglise du Seigneur n’est pas là où les gens agissent bizarrement, mais bien là où Dieu peut établir les différents ministères. Il est écrit: “Et Lui, a donné les uns comme apôtres...”. C’est là seulement où cela se passe ainsi qu’il y a un vérita- ble culte et que s’accomplit l’édification de l’Eglise du Seigneur. Nous voulons respecter l’ordre Divin et en tout point revenir à la Parole. Puisse le Seigneur faire voir clairement à tous que la sanctification divine s’accomplit en ceux qui se laissent pénétrer par la Vérité de Sa Parole. 

A tous ceux qui ont parlé, s’adresse cet appel: “Rassemblez-vous devant la tente de la révé- lation!”. Dieu donne aujourd’hui à chacun la même réponse. Ensuite seulement les interces- sions peuvent aider. La purification et la repentance que certains ont exigées à haute voix des autres, ce sont eux qui devront l’entreprendre dans le silence. Celui qui maintenant ne peut pas reconnaître avec quelle implacabilité et avec quelle haine mortelle l’inimitié a été répan- due pourra difficilement expérimenter la réconciliation et le pardon. Pour beaucoup cela cons- tituera un “trop tard!”. 

Les prédications les plus importantes ont été publiées, et par cela même les Semailles ont été faîtes. En chacun la Semence lèvera et croîtra. Nous sommes dans une grande attente de la pluie de la dernière saison, laquelle tombera certainement avant la moisson. Si parfois la fa- çon de parler du Seigneur est sévère, c’est pourtant toujours dans l’amour qu’Il parle. Tous 

ceux que le Seigneur aime, Il les avertit et les châtie. Dans Son grand amour Il prend soin de tous ceux qu’Il a fait sortir par amour. Ainsi nous voulons tout accepter et être reconnaissants.