Lettre circulaire N° 44 – Avril 1995
Comme nous le savons tous, l’intention de Satan, l’ancien accusateur, est de contester leur salut aux rachetés par tous les moyens, et de cette manière les faire sortir de la position de grâce dans laquelle ils se trouvent. Malheureusement Satan trouve sans cesse des personnes qui se mettent à sa disposition pour devenir ses instruments dans l’Eglise. Ceux-ci, par exemple, exigent d’une manière tout à fait pieuse d’autres croyants à faire remonter des péchés du passé. Prétendument, ceux-ci seraient des obstacles entravant l’Esprit de Dieu et l’action surnaturelle du Seigneur et ils fermeraient donc le chemin des fleuves de bénédictions. On se spécialise principalement et sans façon dans le domaine qui est en rapport avec la chute. Ici, nous devons cependant discerner d’une manière claire si c’est l’Esprit de Dieu qui, pendant une prédication, nous convainc par la Parole, de façon que l’on abandonne entre les mains du Seigneur ce qui nous fait de la peine; ou bien si c’est une personne qui exige de nous une “confession des péchés” devant d’autres personnes. Même si sur le moment cette distinction ne paraît pas si importante, il y a là en réalité une différence énorme. Ce n’est que là où l’Esprit de Dieu se trouve à l’oeuvre qu’une repentance et une humiliation agréables à Dieu auront lieu, et elles seront accompagnées de la réconciliation, du pardon et de la purification, comme le disait David: “Je t’ai fait connaître mon péché, et je n’ai pas couvert mon iniquité; j’ai dit: Je confesserai mes transgressions à l’Eternel: et toi, tu as pardonné l’iniquité de mon péché” (Ps. 32:5).
Mais là ou des hommes sous le couvert de la piété exigent – bien entendu seulement des autres! – qu’on se soumette à un processus de purification pendant lequel peut-être même des choses sont énumérées et des questions posées en vue de savoir si elles nous sont arrivées, des croyants ayant déjà expérimenté le pardon sont à nouveau souillés, a un point tel que l’on ne peut se réconcilier et que l’hostilité est à nouveau élevée. Sur quel fondement biblique alors un croyant qui a reçu l’assurance du salut, qui s’est glorifié de la grâce de Dieu, et après dix, vingt, ou davantage d’années de marche avec le Seigneur devrait-il retourner dans son passé pour y rechercher quelque chose? C’est en soi-même une démonstration de mépris envers le plein et parfait salut et le pardon de Dieu. Que dit l’Ecriture? Elle dit: “C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités…” (Ps. 103:3).
Toute la malédiction et tous les péchés ont été placés sur l’Agneau du sacrifice. Le Sauveur a été fait péché pour tous ceux qui sont sauvés, afin qu’en Lui nous devenions justice de Dieu. Il a été cloué au bois maudit de la croix afin que nous soyons délivrés de la malédiction et que nous puissions être les bénis de l’Eternel. Paul écrit dans Romains 4:25: “… lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification”. L’homme de Dieu, William Branham, dit au sujet de la justification que celle-ci signifie que l’homme est placé devant Dieu dans le même état que celui où il n’aurait jamais péché. Notre Seigneur Jésus a dit aux siens: “Vous, vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai dite” (Jean 15:3).
Par le prophète Esaïe 1:18, Dieu dit: “Si vos péchés sont comme le cramoisi ils deviendront blancs comme la neige; s’ils sont rouges comme l’écarlate, ils seront comme la laine”. Conformément aux instructions données dans les diverses épîtres du Nouveau Testament nous avons affaire à un salut éternellement valable. Par le moyen du Sang de l’Agneau, tout dégât a été réparé, toute faute a été pardonnée, tout péché a été expié. L’acte d’accusation a été une fois pour toute déchiré, comme il est écrit dans Colossiens 2:13,14: “Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui, nous ayant pardonné toutes nos fautes ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en ordonnances et qui nous était contraire, et il l’a ôtée en la clouant à la croix”.
Dans l’exposé de l’épître aux Hébreux cela nous est présenté de cette manière condensée: “C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes… Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. Et l’Esprit Saint aussi nous en rend témoignage; car, après avoir dit: C’est ici l’alliance que j’établirai pour eux après ces jours-là, dit le Seigneur: En mettant mes lois dans leurs coeurs, je les écrirai aussi sur leurs entendements, et il dit: Et je ne me sou- viendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, là où il y a rémission de ces choses, il n’y a plus d’offrande pour le péché” (Héb. 10:10,14-18).
A quoi donc cela servirait-il à un homme, si après dix, vingt ou trente années de marche dans la foi il devrait fouiller à nouveau sa vie passée? Paul dit que les choses qu’ils font en secret, il est honteux même de les dire (Eph. 5:12). Mais c’est précisément ceux qui se présentent comme tellement saints qui s’abandonnent à leur propre volupté lorsque d’autres ressortent quelque chose de leurs affaires personnelles. La conséquence de telles confessions de péché est que les “confessés” sont de cette manière retranchés de la grâce et du pardon, et qu’ils sont replacés dans leur ancien état. L’irréconciabilité et l’inimitié sont de nouveau établies et ne peuvent plus être réparées, parce que l’oeuvre de réconciliation pleinement accomplie à la croix de Golgotha à été rendue inefficace.
Paul était le docteur établi par Dieu, lequel donna également les instructions sur la manière réelle d’agir de l’Esprit dans l’Eglise. Dans 1 Corinthiens 14:23-25 il dit: “Si donc l’assemblée tout entière se réunit ensemble, et que tous parlent en langues, et qu’il entre des hommes simples ou des incrédules, ne diront-Ils pas que vous êtes fous? Mais si tous prophétisent, et qu’il entre quelque incrédule ou quelque homme simple, il est convaincu par tous, et il est jugé par tous: les secrets de son coeur sont rendus manifestes; et ainsi, tombant sur sa face, il rendra hommage à Dieu, publiant que Dieu est véritablement parmi vous”. C’est là l’action biblique du Saint-Esprit dans l’Eglise du Dieu Vivant! Personne ne sera exposé publiquement et les péchés des croyants ne seront pas davantage découverts, car depuis longtemps ils ont été couverts et pardonnés par l’efficace du Sang de l’Agneau; par contre les desseins des incrédules qui, par exemple, sont venus dans l’assemblée avec de mauvaises intentions, seront révélés d’une manière tout à fait concrète. L’intéressé sait exactement qu’il s’agit de lui, et non pas d’un autre. Ce qui est dit est bien ciblé, les pensées secrètes de son coeur sont mises à nu, et, comme il est écrit, il tombe sur son visage – pas sur le dos! – et confesse: “Dieu est véritablement parmi vous”.
Cependant, partout où des personnes se proclament elles-mêmes prophètes et prophétesses pour poursuivre leurs affaires, en réalité c’est chaque fois relié au désir de se donner un prestige personnel ou a seule fin d’obtenir des avantages. Du moment que, soi-disant ils s’occupent des choses spirituelles, ils veulent par conséquent en retirer des avantages terrestres. Ces personnes sont recherchées comme autrefois était recherchée la femme d’En-Dor qui invoquait les esprits, sans savoir quel en est l’enjeu. Un véritable don de l’Esprit n’attire pas à une personne, ni ne l’attache à elle, mais au contraire ce don attache à Dieu. Celui qui se présente comme ayant les dons s’est déjà trahi; on agit comme si les dons appartenaient à l’homme. Mais en réalité tous les dons de l’Esprit demeurent soumis à l’inspiration et à la direction de l’Esprit Saint. Partout où les dons du Saint-Esprit sont à l’oeuvre, l’attention n’est pas attirée sur le porteur des dons, mais elle est dirigée vers le Seigneur qui opère tout en tous. La volonté de Dieu n’a jamais été que nous regardions à un homme et soyons même dépendants de lui au point de supposer que ce serait là que Dieu révélerait toutes choses. Dans de tels cas la personne concernée ne peut plus marcher avec Dieu ni prendre des décisions venant d’une conviction personnelle, dans la liberté de l’Esprit, mais elle sera dirigée par des visions et des prophéties imaginées par l’homme qui rendent la tromperie parfaite.
Nous apprenons aussi par l’Ecriture que ce ne sont pas des croyants marchant déjà depuis de longues années à la suite du Seigneur mais bien de nouveaux convertis, de ceux qui venaient de croire en Christ, qui venaient confesser ce qu’ils avaient fait, parce qu’ils avaient fait ces choses publiquement et que plus ou moins tous avaient été touchés, et ils brûlèrent publiquement leurs livres de magie (Act. 19:18-20). Aucun de ceux qui avaient déjà expérimenté le processus de conversion n’a confessé quoi que ce soit de personnel en public – aucun incroyant non plus. Celui qui avait volé s’en était allé vers celui à qui il avait fait tort, en vue de réparer ce tort – non par une confession faite n’importe où, mais bien par l’action, au lieu et à la place de son péché. Où que ce soit que des personnes aient fauté, c’est là qu’elles ont réparé leurs torts envers les personnes concernées. Pour tout le reste, chacun le met en ordre personnellement avec son Dieu.
Dans le sermon sur la montagne, le Seigneur a insisté sur le fait que lorsqu’une personne apporte son offrande à l’autel, dans la mesure où elle réalise intérieurement qu’une chose n’est pas en ordre, elle doit laisser là son offrande – quelle que soit celle-ci – et se mettre en ordre avec la personne concernée.
Comme nous l’avons déjà exposé, les Saintes Ecritures n’enseignent pas qu’il doit y avoir une sorte de confessionnal, et encore moins une confession publique, mais bien que chacun mette en ordre les choses dans lesquelles il a fauté. Pierre a demandé, dans Matthieu 18, si cela suffisait de pardonner jusqu’à sept fois. Le Seigneur lui répondit: “… jusqu’à soixante-dix fois sept fois”. Ainsi, si nous confessons nos péchés: “… il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1:9).
Une confession générale et publique des péchés n’est pas seulement non biblique, mais elle est insensée parce qu’elle n’accomplit aucun dessein. Lorsque par exemple nous avons péché contre quelqu’un et que nous le confessons publiquement sans avoir parlé avec la personne concernée, il ne sait absolument rien de cela; par conséquent, ni celui contre lequel nous avons péché, ni nous-mêmes qui avons confessé la chose n’en retiront quelque bénéfice que ce soit. La prétendue “pieuse absolution” nous ramène au temps du Moyen-âge et constitue une institution d’indulgences purement catholiques. Ce n’est qu’à celui qui à péché contre nous que nous pouvons pardonner. Nous ne pouvons pas pardonner a une personne ayant fauté contre une autre, pas plus que nous ne pouvons recevoir sa confession.
La parole de Jacques 5:14-16 est souvent sortie de son contexte et employée pour fixer dans l’Assemblée des moments particuliers de confession de péchés. Cependant, ce passage biblique, comme tous les autres, doit être laissé dans le contexte dans lequel il a été écrit. Ici il est question d’un croyant appartenant à l’Eglise, et qui cependant est tombé malade. Il ne devait pas monter sur le podium, dans l’Eglise, pour y faire sa confession, mais bien au contraire la faire aux anciens qu’il avait fait venir chez lui. Ce sont ceux-là qui devaient prier pour lui après l’avoir oint d’huile au Nom du Seigneur: “Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera”. Ce n’est qu’après cela que se trouve la parole: “Et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné”. C’est très exactement avec ce verset que s’accorde le suivant: “Confessez donc vos fautes l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre, en sorte que vous soyez guéris…”.
Il y a des maladies qui viennent sur une personne ensuite d’une transgression directe de la Parole. Pour qu’il obtienne la guérison, l’Esprit Saint – pas un autre – exhortera la personne concernée de confesser l’affaire. Alors Dieu exaucera la prière des anciens, Il accordera la guérison et relèvera le malade. Chaque parole de Dieu doit être considérée avec soin et être laissée dans le contexte où elle a été écrite. Ce n’est que de cette manière que nous échapperons aux pieuses ruses de Satan, lequel se comporte toujours d’une manière illégitime avec la Parole; du moins il ne laisse pas une seule parole telle qu’elle est, mais la sort toujours de son contexte. C’est donc à cela que nous devons prendre garde. Ainsi, ce qui demeure, c’est ce que dit la Parole de Dieu: “Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert! Bienheureux l’homme à qui l’Eternel ne compte pas l’iniquité…” (Ps. 32:1,2). Dieu ne peut pas imputer un péché à quelqu’un deux fois, ni le punir deux fois. Nos fautes et nos péchés ont été déposés sur l’Agneau de Dieu. Il a été blessé, frappé, meurtri à cause de nos péchés et de nos maladies. Notre châtiment l’a frappé, afin que nous trouvions la paix, et nous sommes guéris par ses meurtrissures. Amen!
Comme nous le savons tous, l’intention de Satan, l’ancien accusateur, est de contester leur salut aux rachetés par tous les moyens, et de cette manière les faire sortir de la position de grâce dans laquelle ils se trouvent. Malheureusement Satan trouve sans cesse des personnes qui se mettent à sa disposition pour devenir ses instruments dans l’Eglise. Ceux-ci, par exemple, exigent d’une manière tout à fait pieuse d’autres croyants à faire remonter des péchés du passé. Prétendument, ceux-ci seraient des obstacles entravant l’Esprit de Dieu et l’action surnaturelle du Seigneur et ils fermeraient donc le chemin des fleuves de bénédictions. On se spécialise principalement et sans façon dans le domaine qui est en rapport avec la chute. Ici, nous devons cependant discerner d’une manière claire si c’est l’Esprit de Dieu qui, pendant une prédication, nous convainc par la Parole, de façon que l’on abandonne entre les mains du Seigneur ce qui nous fait de la peine; ou bien si c’est une personne qui exige de nous une “confession des péchés” devant d’autres personnes. Même si sur le moment cette distinction ne paraît pas si importante, il y a là en réalité une différence énorme. Ce n’est que là où l’Esprit de Dieu se trouve à l’oeuvre qu’une repentance et une humiliation agréables à Dieu auront lieu, et elles seront accompagnées de la réconciliation, du pardon et de la purification, comme le disait David: “Je t’ai fait connaître mon péché, et je n’ai pas couvert mon iniquité; j’ai dit: Je confesserai mes transgressions à l’Eternel: et toi, tu as pardonné l’iniquité de mon péché” (Ps. 32:5).
Mais là ou des hommes sous le couvert de la piété exigent – bien entendu seulement des autres! – qu’on se soumette à un processus de purification pendant lequel peut-être même des choses sont énumérées et des questions posées en vue de savoir si elles nous sont arrivées, des croyants ayant déjà expérimenté le pardon sont à nouveau souillés, a un point tel que l’on ne peut se réconcilier et que l’hostilité est à nouveau élevée. Sur quel fondement biblique alors un croyant qui a reçu l’assurance du salut, qui s’est glorifié de la grâce de Dieu, et après dix, vingt, ou davantage d’années de marche avec le Seigneur devrait-il retourner dans son passé pour y rechercher quelque chose? C’est en soi-même une démonstration de mépris envers le plein et parfait salut et le pardon de Dieu. Que dit l’Ecriture? Elle dit: “C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités…” (Ps. 103:3).
Toute la malédiction et tous les péchés ont été placés sur l’Agneau du sacrifice. Le Sauveur a été fait péché pour tous ceux qui sont sauvés, afin qu’en Lui nous devenions justice de Dieu. Il a été cloué au bois maudit de la croix afin que nous soyons délivrés de la malédiction et que nous puissions être les bénis de l’Eternel. Paul écrit dans Romains 4:25: “… lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification”. L’homme de Dieu, William Branham, dit au sujet de la justification que celle-ci signifie que l’homme est placé devant Dieu dans le même état que celui où il n’aurait jamais péché. Notre Seigneur Jésus a dit aux siens: “Vous, vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai dite” (Jean 15:3).
Par le prophète Esaïe 1:18, Dieu dit: “Si vos péchés sont comme le cramoisi ils deviendront blancs comme la neige; s’ils sont rouges comme l’écarlate, ils seront comme la laine”. Conformément aux instructions données dans les diverses épîtres du Nouveau Testament nous avons affaire à un salut éternellement valable. Par le moyen du Sang de l’Agneau, tout dégât a été réparé, toute faute a été pardonnée, tout péché a été expié. L’acte d’accusation a été une fois pour toute déchiré, comme il est écrit dans Colossiens 2:13,14: “Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans l’incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui, nous ayant pardonné toutes nos fautes ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en ordonnances et qui nous était contraire, et il l’a ôtée en la clouant à la croix”.
Dans l’exposé de l’épître aux Hébreux cela nous est présenté de cette manière condensée: “C’est par cette volonté que nous avons été sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes… Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés. Et l’Esprit Saint aussi nous en rend témoignage; car, après avoir dit: C’est ici l’alliance que j’établirai pour eux après ces jours-là, dit le Seigneur: En mettant mes lois dans leurs coeurs, je les écrirai aussi sur leurs entendements, et il dit: Et je ne me sou- viendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, là où il y a rémission de ces choses, il n’y a plus d’offrande pour le péché” (Héb. 10:10,14-18).
A quoi donc cela servirait-il à un homme, si après dix, vingt ou trente années de marche dans la foi il devrait fouiller à nouveau sa vie passée? Paul dit que les choses qu’ils font en secret, il est honteux même de les dire (Eph. 5:12). Mais c’est précisément ceux qui se présentent comme tellement saints qui s’abandonnent à leur propre volupté lorsque d’autres ressortent quelque chose de leurs affaires personnelles. La conséquence de telles confessions de péché est que les “confessés” sont de cette manière retranchés de la grâce et du pardon, et qu’ils sont replacés dans leur ancien état. L’irréconciabilité et l’inimitié sont de nouveau établies et ne peuvent plus être réparées, parce que l’oeuvre de réconciliation pleinement accomplie à la croix de Golgotha à été rendue inefficace.
Paul était le docteur établi par Dieu, lequel donna également les instructions sur la manière réelle d’agir de l’Esprit dans l’Eglise. Dans 1 Corinthiens 14:23-25 il dit: “Si donc l’assemblée tout entière se réunit ensemble, et que tous parlent en langues, et qu’il entre des hommes simples ou des incrédules, ne diront-Ils pas que vous êtes fous? Mais si tous prophétisent, et qu’il entre quelque incrédule ou quelque homme simple, il est convaincu par tous, et il est jugé par tous: les secrets de son coeur sont rendus manifestes; et ainsi, tombant sur sa face, il rendra hommage à Dieu, publiant que Dieu est véritablement parmi vous”. C’est là l’action biblique du Saint-Esprit dans l’Eglise du Dieu Vivant! Personne ne sera exposé publiquement et les péchés des croyants ne seront pas davantage découverts, car depuis longtemps ils ont été couverts et pardonnés par l’efficace du Sang de l’Agneau; par contre les desseins des incrédules qui, par exemple, sont venus dans l’assemblée avec de mauvaises intentions, seront révélés d’une manière tout à fait concrète. L’intéressé sait exactement qu’il s’agit de lui, et non pas d’un autre. Ce qui est dit est bien ciblé, les pensées secrètes de son coeur sont mises à nu, et, comme il est écrit, il tombe sur son visage – pas sur le dos! – et confesse: “Dieu est véritablement parmi vous”.
Cependant, partout où des personnes se proclament elles-mêmes prophètes et prophétesses pour poursuivre leurs affaires, en réalité c’est chaque fois relié au désir de se donner un prestige personnel ou a seule fin d’obtenir des avantages. Du moment que, soi-disant ils s’occupent des choses spirituelles, ils veulent par conséquent en retirer des avantages terrestres. Ces personnes sont recherchées comme autrefois était recherchée la femme d’En-Dor qui invoquait les esprits, sans savoir quel en est l’enjeu. Un véritable don de l’Esprit n’attire pas à une personne, ni ne l’attache à elle, mais au contraire ce don attache à Dieu. Celui qui se présente comme ayant les dons s’est déjà trahi; on agit comme si les dons appartenaient à l’homme. Mais en réalité tous les dons de l’Esprit demeurent soumis à l’inspiration et à la direction de l’Esprit Saint. Partout où les dons du Saint-Esprit sont à l’oeuvre, l’attention n’est pas attirée sur le porteur des dons, mais elle est dirigée vers le Seigneur qui opère tout en tous. La volonté de Dieu n’a jamais été que nous regardions à un homme et soyons même dépendants de lui au point de supposer que ce serait là que Dieu révélerait toutes choses. Dans de tels cas la personne concernée ne peut plus marcher avec Dieu ni prendre des décisions venant d’une conviction personnelle, dans la liberté de l’Esprit, mais elle sera dirigée par des visions et des prophéties imaginées par l’homme qui rendent la tromperie parfaite.
Nous apprenons aussi par l’Ecriture que ce ne sont pas des croyants marchant déjà depuis de longues années à la suite du Seigneur mais bien de nouveaux convertis, de ceux qui venaient de croire en Christ, qui venaient confesser ce qu’ils avaient fait, parce qu’ils avaient fait ces choses publiquement et que plus ou moins tous avaient été touchés, et ils brûlèrent publiquement leurs livres de magie (Act. 19:18-20). Aucun de ceux qui avaient déjà expérimenté le processus de conversion n’a confessé quoi que ce soit de personnel en public – aucun incroyant non plus. Celui qui avait volé s’en était allé vers celui à qui il avait fait tort, en vue de réparer ce tort – non par une confession faite n’importe où, mais bien par l’action, au lieu et à la place de son péché. Où que ce soit que des personnes aient fauté, c’est là qu’elles ont réparé leurs torts envers les personnes concernées. Pour tout le reste, chacun le met en ordre personnellement avec son Dieu.
Dans le sermon sur la montagne, le Seigneur a insisté sur le fait que lorsqu’une personne apporte son offrande à l’autel, dans la mesure où elle réalise intérieurement qu’une chose n’est pas en ordre, elle doit laisser là son offrande – quelle que soit celle-ci – et se mettre en ordre avec la personne concernée.
Comme nous l’avons déjà exposé, les Saintes Ecritures n’enseignent pas qu’il doit y avoir une sorte de confessionnal, et encore moins une confession publique, mais bien que chacun mette en ordre les choses dans lesquelles il a fauté. Pierre a demandé, dans Matthieu 18, si cela suffisait de pardonner jusqu’à sept fois. Le Seigneur lui répondit: “… jusqu’à soixante-dix fois sept fois”. Ainsi, si nous confessons nos péchés: “… il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1:9).
Une confession générale et publique des péchés n’est pas seulement non biblique, mais elle est insensée parce qu’elle n’accomplit aucun dessein. Lorsque par exemple nous avons péché contre quelqu’un et que nous le confessons publiquement sans avoir parlé avec la personne concernée, il ne sait absolument rien de cela; par conséquent, ni celui contre lequel nous avons péché, ni nous-mêmes qui avons confessé la chose n’en retiront quelque bénéfice que ce soit. La prétendue “pieuse absolution” nous ramène au temps du Moyen-âge et constitue une institution d’indulgences purement catholiques. Ce n’est qu’à celui qui à péché contre nous que nous pouvons pardonner. Nous ne pouvons pas pardonner a une personne ayant fauté contre une autre, pas plus que nous ne pouvons recevoir sa confession.
La parole de Jacques 5:14-16 est souvent sortie de son contexte et employée pour fixer dans l’Assemblée des moments particuliers de confession de péchés. Cependant, ce passage biblique, comme tous les autres, doit être laissé dans le contexte dans lequel il a été écrit. Ici il est question d’un croyant appartenant à l’Eglise, et qui cependant est tombé malade. Il ne devait pas monter sur le podium, dans l’Eglise, pour y faire sa confession, mais bien au contraire la faire aux anciens qu’il avait fait venir chez lui. Ce sont ceux-là qui devaient prier pour lui après l’avoir oint d’huile au Nom du Seigneur: “Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera”. Ce n’est qu’après cela que se trouve la parole: “Et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné”. C’est très exactement avec ce verset que s’accorde le suivant: “Confessez donc vos fautes l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre, en sorte que vous soyez guéris…”.
Il y a des maladies qui viennent sur une personne ensuite d’une transgression directe de la Parole. Pour qu’il obtienne la guérison, l’Esprit Saint – pas un autre – exhortera la personne concernée de confesser l’affaire. Alors Dieu exaucera la prière des anciens, Il accordera la guérison et relèvera le malade. Chaque parole de Dieu doit être considérée avec soin et être laissée dans le contexte où elle a été écrite. Ce n’est que de cette manière que nous échapperons aux pieuses ruses de Satan, lequel se comporte toujours d’une manière illégitime avec la Parole; du moins il ne laisse pas une seule parole telle qu’elle est, mais la sort toujours de son contexte. C’est donc à cela que nous devons prendre garde. Ainsi, ce qui demeure, c’est ce que dit la Parole de Dieu: “Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert! Bienheureux l’homme à qui l’Eternel ne compte pas l’iniquité…” (Ps. 32:1,2). Dieu ne peut pas imputer un péché à quelqu’un deux fois, ni le punir deux fois. Nos fautes et nos péchés ont été déposés sur l’Agneau de Dieu. Il a été blessé, frappé, meurtri à cause de nos péchés et de nos maladies. Notre châtiment l’a frappé, afin que nous trouvions la paix, et nous sommes guéris par ses meurtrissures. Amen!