Lettre circulaire N° 33 – Janvier 1987

INSTRUCTIONS DIRECTES

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Les années soixante-dix furent, pour ceux qui croyaient la Parole prophétique, marquées en partie par la manie de fixer des dates. Toujours à nouveau je fus obligé de parler et d’écrire pour m’opposer à cela. Alors qu’en 1973 bien des gens attendaient la fin, je fus conduit à acheter le terrain sur lequel la chapelle devait être bâtie. Avec l’aide de Dieu et l’engagement inlassable de nos frères, la consécration put avoir lieu à Pâques 1974. Qui alors aurait osé croire que le temps se prolongerait aussi longtemps? Quelques-uns me firent le reproche d’une part de ne pas pouvoir croire que la venue de notre Seigneur était imminente, et d’autre part d’oser bâtir encore une chapelle. Cependant il s’est avéré juste de rester sobre et lucide car personne ne sait quand le Seigneur reviendra réellement.

Puis, lorsqu’on insista nettement sur l’année 1977, quelque chose arriva que moi-même ne compris tout d’abord pas. Autant que je m’en souvienne c’était le samedi 17:7.1976 à la nuit tombante, lorsque j’entendis le Seigneur me parler à haute voix et distinctement: «Rends-toi sur le terrain voisin et consacre-le-moi car il viendra des gens de près et de loin qu’il faudra loger». Je venais de faire le tour de l’église et me trouvais à la hauteur des escaliers menant au sous-sol de la salle. Bien sûr je m’arrêtai immédiatement, fis demi-tour et me rendis sur le terrain voisin. Là je m’agenouillai au milieu des broussailles, priai brièvement, levai les mains vers le ciel et dis: «Seigneur, mon Dieu, je fais ce que Tu m’as ordonné et je Te consacre ce terrain pour la gloire de Ton Nom».

Toutefois le propriétaire à qui je téléphonai aussitôt le lundi matin ne voulait pas vendre ce terrain. Il avait prévu un projet gigantesque avec des ateliers, des bureaux, d’immenses salles de vente et d’exposition, et il me dit: «Je regrette, mais je ne peux pas vous vendre ce terrain». Je compris certes ses raisons, mais je dus lui répondre: «N’oubliez pas que Dieu a étendu Sa main sur cela». Tout d’abord, l’affaire semblait ainsi réglée.

Une paix céleste régnait en moi: ce refus ne pouvait absolument pas ébranler ma foi. Je savais que tout reposait non pas dans mes mains mais dans les Siennes, car ce n’était pas ma décision mais la Sienne. Je ne me souviens pas avoir jamais ressenti auparavant dans mon coeur une telle plénitude de foi et de contentement. Il y avait en moi l’absolue certitude que ce que le Seigneur avait dit allait se réaliser. J’attendis simplement.

Trois semaines plus tard exactement, le téléphone sonna avant 8 h. du matin déjà. L’homme à l’autre bout du fil me dit: «Monsieur Frank, je me sens obligé de vous vendre ce terrain. Pouvons-nous aller cette semaine encore chez le notaire?». Le contrat d’achat fut conclu le 12 août 1976. Je n’avais pas prié Dieu une seule fois pour qu’Il incline le coeur de cet homme car je savais qu’Il le ferait. Justement à cette époque, alors qu’on mettait de grandes espérances dans l’année 1977, nous nous trouvions en pleine construction.

Tout d’abord nous n’avions prévu qu’une maison. Lorsque le gros-oeuvre venait d’être terminé, frère Schmidt vint à ma rencontre sur le chantier et me dit: «Frère Frank, ce bâtiment ne suffira même pas pour la moitié des visiteurs qui doivent venir». Nous continuâmes chacun son chemin, cependant ses paroles ne me quittèrent plus. La pensée de savoir si oui ou non un bâtiment supplémentaire devait encore être construit ne me sortait plus de l’esprit.

Je tombai dans une profonde détresse intérieure, car c’était une décision importante que j’avais à prendre, et le Seigneur ne m’avait rien fait savoir à ce sujet. Ainsi je cherchai la face de Dieu en criant à Lui de tout mon coeur dans la prière. Je fis alors quelque chose que je n’ai pas l’habitude de faire: Pendant que je m’agenouillai, je pris ma Bible, la posai devant moi et dis: «Seigneur, je dois prendre une décision dont je ne peux pas porter la responsabilité. Si c’est Ta volonté que deux maisons soient bâties, alors fais-le moi savoir!». Bien que la raison me dît qu’il n’y avait rien à ce sujet dans la Bible, je m’attendais cependant à une réponse du Seigneur. J’ouvris ma Bible, et mon regard tomba sur le verset 6 de 2 Chroniques, chapitre 14 (Seg.): “Bâtissons ces villes… Ils bâtirent donc et ils réussirent”. Ce que l’on ressent lorsqu’on vit une telle expérience ne peut être décrit en paroles. Je compris immédiatement que là il n’était pas question d’un bâtiment mais de plusieurs bâtiments. Le lendemain je me mis immédiatement en rapport avec l’Office des constructions et reçus, sans avoir à présenter de nouveaux plans l’autorisation de construire le second bâtiment. Ainsi s’accomplit littéralement le passage disant que les constructions seraient menées à bien et prospéreraient, et qu’elles seraient livrées à leur destination.

Dans ces deux bâtiments de la mission se trouvent l’imprimerie, les locaux pour les bureaux, pour la préparation des brochures et leur expédition, ainsi que les chambres de visiteurs et les appartements. C’est en fait de cette manière que Dieu n’a pas aidé et guidé seulement du point de vue spirituel mais aussi dans le domaine matériel nécessaire à la réalisation de ce projet.

Les années soixante-dix furent, pour ceux qui croyaient la Parole prophétique, marquées en partie par la manie de fixer des dates. Toujours à nouveau je fus obligé de parler et d’écrire pour m’opposer à cela. Alors qu’en 1973 bien des gens attendaient la fin, je fus conduit à acheter le terrain sur lequel la chapelle devait être bâtie. Avec l’aide de Dieu et l’engagement inlassable de nos frères, la consécration put avoir lieu à Pâques 1974. Qui alors aurait osé croire que le temps se prolongerait aussi longtemps? Quelques-uns me firent le reproche d’une part de ne pas pouvoir croire que la venue de notre Seigneur était imminente, et d’autre part d’oser bâtir encore une chapelle. Cependant il s’est avéré juste de rester sobre et lucide car personne ne sait quand le Seigneur reviendra réellement. 

Puis, lorsqu’on insista nettement sur l’année 1977, quelque chose arriva que moi-même ne compris tout d’abord pas. Autant que je m’en souvienne c’était le samedi 17:7.1976 à la nuit tombante, lorsque j’entendis le Seigneur me parler à haute voix et distinctement: «Rends-toi sur le terrain voisin et consacre-le-moi car il viendra des gens de près et de loin qu’il faudra loger». Je venais de faire le tour de l’église et me trouvais à la hauteur des escaliers menant au sous-sol de la salle. Bien sûr je m’arrêtai immédiatement, fis demi-tour et me rendis sur le terrain voisin. Là je m’agenouillai au milieu des broussailles, priai brièvement, levai les mains vers le ciel et dis: «Seigneur, mon Dieu, je fais ce que Tu m’as ordonné et je Te consacre ce terrain pour la gloire de Ton Nom». 

Toutefois le propriétaire à qui je téléphonai aussitôt le lundi matin ne voulait pas vendre ce terrain. Il avait prévu un projet gigantesque avec des ateliers, des bureaux, d’immenses salles de vente et d’exposition, et il me dit: «Je regrette, mais je ne peux pas vous vendre ce terrain». Je compris certes ses raisons, mais je dus lui répondre: «N’oubliez pas que Dieu a étendu Sa main sur cela». Tout d’abord, l’affaire semblait ainsi réglée. 

Une paix céleste régnait en moi: ce refus ne pouvait absolument pas ébranler ma foi. Je savais que tout reposait non pas dans mes mains mais dans les Siennes, car ce n’était pas ma décision mais la Sienne. Je ne me souviens pas avoir jamais ressenti auparavant dans mon coeur une telle plénitude de foi et de contentement. Il y avait en moi l’absolue certitude que ce que le Seigneur avait dit allait se réaliser. J’attendis simplement. 

Trois semaines plus tard exactement, le téléphone sonna avant 8 h. du matin déjà. L’homme à l’autre bout du fil me dit: «Monsieur Frank, je me sens obligé de vous vendre ce terrain. Pouvons-nous aller cette semaine encore chez le notaire?». Le contrat d’achat fut conclu le 12 août 1976. Je n’avais pas prié Dieu une seule fois pour qu’Il incline le coeur de cet homme car je savais qu’Il le ferait. Justement à cette époque, alors qu’on mettait de grandes espérances dans l’année 1977, nous nous trouvions en pleine construction. 

Tout d’abord nous n’avions prévu qu’une maison. Lorsque le gros-oeuvre venait d’être terminé, frère Schmidt vint à ma rencontre sur le chantier et me dit: «Frère Frank, ce bâtiment ne suffira même pas pour la moitié des visiteurs qui doivent venir». Nous continuâmes chacun son chemin, cependant ses paroles ne me quittèrent plus. La pensée de savoir si oui ou non un bâtiment supplémentaire devait encore être construit ne me sortait plus de l’esprit. 

Je tombai dans une profonde détresse intérieure, car c’était une décision importante que j’avais à prendre, et le Seigneur ne m’avait rien fait savoir à ce sujet. Ainsi je cherchai la face de Dieu en criant à Lui de tout mon coeur dans la prière. Je fis alors quelque chose que je n’ai pas l’habitude de faire: Pendant que je m’agenouillai, je pris ma Bible, la posai devant moi et dis: «Seigneur, je dois prendre une décision dont je ne peux pas porter la responsabilité. Si c’est Ta volonté que deux maisons soient bâties, alors fais-le moi savoir!». Bien que la raison me dît qu’il n’y avait rien à ce sujet dans la Bible, je m’attendais cependant à une réponse du Seigneur. J’ouvris ma Bible, et mon regard tomba sur le verset 6 de 2 Chroniques, chapitre 14 (Seg.): “Bâtissons ces villes… Ils bâtirent donc et ils réussirent”. Ce que l’on ressent lorsqu’on vit une telle expérience ne peut être décrit en paroles. Je compris immédiatement que là il n’était pas question d’un bâtiment mais de plusieurs bâtiments. Le lendemain je me mis immédiatement en rapport avec l’Office des constructions et reçus, sans avoir à présenter de nouveaux plans l’autorisation de construire le second bâtiment. Ainsi s’accomplit littéralement le passage disant que les constructions seraient menées à bien et prospéreraient, et qu’elles seraient livrées à leur destination. 

Dans ces deux bâtiments de la mission se trouvent l’imprimerie, les locaux pour les bureaux, pour la préparation des brochures et leur expédition, ainsi que les chambres de visiteurs et les appartements. C’est en fait de cette manière que Dieu n’a pas aidé et guidé seulement du point de vue spirituel mais aussi dans le domaine matériel nécessaire à la réalisation de ce projet.