Lettre circulaire N° 33 – Janvier 1987
En 1966 commença pour moi la phase qui est peut-être la plus importante de ma vie. Comme on le sait l’ensevelissement de frère Branham eut lieu juste après le dimanche de Pâques, le 11 avril 1966. Je crois avoir dit, ou peut-être même écrit une fois ou l’autre ce que je ressentis lorsque je vis le cercueil descendre dans la tombe. Je n’arrivais pas à comprendre que cela se passait réellement. Il m’était impossible d’imaginer comment l’Epouse, sans ce ministère rempli de puissance et d’autorité, allait être préparée et achevée. Après l’ensevelissement je me rendis à ma chambre d’hôtel. Alors à la profonde douleur et aux larmes succéda tout à coup un repos intérieur et un sentiment de sûreté. Le même jour encore une voix intérieure me dit: «Maintenant le temps est venu de distribuer la nourriture». Sans devoir encore réfléchir à ce sujet, je sus ce que j’avais à faire.
Si je vous dis ici qu’à ce moment-là aucun des frères n’avait pensé à la propagation du Message divin, ce n’est ni présomptueux ni exagéré de ma part. Chacun rentra chez soi profondément déçu. La résurrection subite de frère Branham, à laquelle on s’attendait, ne s’était pas réalisée. Personne d’entre eux ne savait si les choses allaient continuer, ni comment.
Je pris immédiatement contact avec les frères qui avaient fait partie de l’entourage intime de frère Branham. J’arrivai à persuader Roy Borders d’imprimer les prédications afin qu’elles nous servent de modèles pour nos traductions. J’invitai Pearry Green aux réunions afin qu’il témoigne de ce qu’il avait vu personnellement. Une grande partie des frères semble avoir oublié que sans moi la propagation de ce message de la fin des temps n’aurait même jamais eu lieu, de même que sans frère Branham, ce message n’aurait jamais été donné. Il n’aurait jamais été publié ni en anglais ni en une autre langue. Ce fut moi aussi que le Seigneur utilisa pour organiser les premières réunions. Comme vous le savez tous, c’est au prix des plus grandes fatigues physiques que j’ai porté au loin la Parole révélée dans le monde entier. Ce faisant, je n’ai fait qu’exécuter ce qui m’avait été ordonné.
Je fus frappé de voir combien de fois, après l’ouverture des Sceaux, lorsqu’il mentionnait l’événement du 11 juin 1933, frère Branham mettait l’accent non sur lui-même mais sur le Message reçu. Selon sa prédication Le Lever du Soleil sa mission était la suivante: «De même que Jean-Baptiste fut envoyé comme précurseur de la première venue de Christ, de même ton message sera le précurseur de Sa seconde venue». Dieu reprend Ses serviteurs et Ses prophètes, mais la Parole apportée par eux nous reste. Nous aussi pouvons dire en ces jours avec une pleine certitude: “Et nous avons la parole prophétique rendue plus ferme…” (2 Pier. 1:19). En mai 1966 commença la première période de la proclamation et de la propagation du message divin. On commença par la République Fédérale Allemande et par les pays voisins. Des centaines de personnes vinrent écouter ce que Dieu avait fait en notre temps. Ce n’était assurément pas mon plan ni ma volonté, mais c’était le Seigneur qui ayant déjà tout établi d’avance continuait Son oeuvre. Nous pouvons être certains que c’est seulement avec le retour de Jésus-Christ que cette oeuvre trouvera son achèvement. Très rapidement le message se propagea au-delà des frontières de l’Europe de l’Ouest vers l’Europe de l’Est, pour se répandre ensuite en Afrique, en Asie et dans le monde entier.
Les dix années de 1968-1978 pendant lesquelles nos prédications furent diffusées par Radio Luxembourg furent pour moi les années les plus riches en bénédictions et comportèrent le plus grand engagement. Ces émissions atteignirent aussi un grand nombre de personnes en Europe de l’Est. Partout des portes s’ouvrirent. Durant ces dix ans j’ai donné presque trois mille prédications. A ceci s’ajoutèrent les nombreux voyages missionnaires, les travaux de traduction, la correspondance et tout ce qui appartient à une telle oeuvre missionnaire. Souvent, dans l’avion, je notais encore courtement les passages bibliques, et chaque fois que je commençais à prêcher la Parole, c’était comme si je puisais à une source intarissable de laquelle toujours à nouveau ce qui venait de Dieu jaillissait par inspiration. Oh, avec quelle fidélité le Seigneur m’a donné les passages justes de l’Ecriture, a éclairé Sa Parole et en a révélé le contexte! Beaucoup peuvent témoigner que la Parole de Dieu arrivait réellement toute fraîche de Son Trône. Quelquefois j’ai même entendu audiblement le passage biblique que je devais lire.
En 1966 commença pour moi la phase qui est peut-être la plus importante de ma vie. Comme on le sait l’ensevelissement de frère Branham eut lieu juste après le dimanche de Pâques, le 11 avril 1966. Je crois avoir dit, ou peut-être même écrit une fois ou l’autre ce que je ressentis lorsque je vis le cercueil descendre dans la tombe. Je n’arrivais pas à comprendre que cela se passait réellement. Il m’était impossible d’imaginer comment l’Epouse, sans ce ministère rempli de puissance et d’autorité, allait être préparée et achevée. Après l’ensevelissement je me rendis à ma chambre d’hôtel. Alors à la profonde douleur et aux larmes succéda tout à coup un repos intérieur et un sentiment de sûreté. Le même jour encore une voix intérieure me dit: «Maintenant le temps est venu de distribuer la nourriture». Sans devoir encore réfléchir à ce sujet, je sus ce que j’avais à faire.
Si je vous dis ici qu’à ce moment-là aucun des frères n’avait pensé à la propagation du Message divin, ce n’est ni présomptueux ni exagéré de ma part. Chacun rentra chez soi profondément déçu. La résurrection subite de frère Branham, à laquelle on s’attendait, ne s’était pas réalisée. Personne d’entre eux ne savait si les choses allaient continuer, ni comment.
Je pris immédiatement contact avec les frères qui avaient fait partie de l’entourage intime de frère Branham. J’arrivai à persuader Roy Borders d’imprimer les prédications afin qu’elles nous servent de modèles pour nos traductions. J’invitai Pearry Green aux réunions afin qu’il témoigne de ce qu’il avait vu personnellement. Une grande partie des frères semble avoir oublié que sans moi la propagation de ce message de la fin des temps n’aurait même jamais eu lieu, de même que sans frère Branham, ce message n’aurait jamais été donné. Iln’aurait jamais été publié ni en anglais ni en une autre langue. Ce fut moi aussi que le Seigneur utilisa pour organiser les premières réunions. Comme vous le savez tous, c’est au prix des plus grandes fatigues physiques que j’ai porté au loin la Parole révélée dans le monde entier. Ce faisant, je n’ai fait qu’exécuter ce qui m’avait été ordonné.
Je fus frappé de voir combien de fois, après l’ouverture des Sceaux, lorsqu’il mentionnait l’événement du 11 juin 1933, frère Branham mettait l’accent non sur lui-même mais sur le Message reçu. Selon sa prédication Le Lever du Soleil sa mission était la suivante: «De même que Jean-Baptiste fut envoyé comme précurseur de la première venue de Christ, de même ton message sera le précurseur de Sa seconde venue». Dieu reprend Ses serviteurs et Ses prophètes, mais la Parole apportée par eux nous reste. Nous aussi pouvons dire en ces jours avec une pleine certitude: “Et nous avons la parole prophétique rendue plus ferme…” (2 Pier. 1:19). En mai 1966 commença la première période de la proclamation et de la propagation du message divin. On commença par la République Fédérale Allemande et par les pays voisins. Des centaines de personnes vinrent écouter ce que Dieu avait fait en notre temps. Ce n’était assurément pas mon plan ni ma volonté, mais c’était le Seigneur qui ayant déjà tout établi d’avance continuait Son oeuvre. Nous pouvons être certains que c’est seulement avec le retour de Jésus-Christ que cette oeuvre trouvera son achèvement. Très rapidement le message se propagea au-delà des frontières de l’Europe de l’Ouest vers l’Europe de l’Est, pour se répandre ensuite en Afrique, en Asie et dans le monde entier.
Les dix années de 1968-1978 pendant lesquelles nos prédications furent diffusées par Radio Luxembourg furent pour moi les années les plus riches en bénédictions et comportèrent le plus grand engagement. Ces émissions atteignirent aussi un grand nombre de personnes en Europe de l’Est. Partout des portes s’ouvrirent. Durant ces dix ans j’ai donné presque trois mille prédications. A ceci s’ajoutèrent les nombreux voyages missionnaires, les travaux de traduction, la correspondance et tout ce qui appartient à une telle oeuvre missionnaire. Souvent, dans l’avion, je notais encore courtement les passages bibliques, et chaque fois que je commençais à prêcher la Parole, c’était comme si je puisais à une source intarissable de laquelle toujours à nouveau ce qui venait de Dieu jaillissait par inspiration. Oh, avec quelle fidélité le Seigneur m’a donné les passages justes de l’Ecriture, a éclairé Sa Parole et en a révélé le contexte! Beaucoup peuvent témoigner que la Parole de Dieu arrivait réellement toute fraîche de Son Trône. Quelquefois j’ai même entendu audiblement le passage biblique que je devais lire.