Lettre circulaire N° 40 – Mai 1993
Il est nécessaire de jeter un regard sur le tout récent passé. Nous connaissons ce qui concerne l’envoi des hommes de Dieu dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Ils reçurent leur mission et le Message divin et se conformèrent le plus exactement possible aux directives reçues. Ce qui constitue la plus grande difficulté pour les hommes est toujours de discerner ce que fait Dieu dans le temps présent. C’est en cela que dans tous les temps le peuple de Dieu lui-même a eu le plus de difficulté. Plus tard il est prétendument bien facile de juger à distance les choses dans lesquelles nous n’avons pas été impliqués. Mais cela ne sert réelle- ment à aucun de ceux qui vivent dans le temps présent. Nous devons donc reconnaître ce que Dieu fait dans notre temps; sinon nous n’avons aucune part à cela.
Parce que Jésus-Christ est, et demeure Le Même, Il marche et agit encore aujourd’hui par- mi les Siens. Il parle et agit comme il nous en est témoigné dans les Saintes Ecritures. De même qu’Il rencontra autrefois Saul de Tarse dans une Lumière resplendissante, de même peut-Il – qu’on le croie ou non – rencontrer également au 20ème siècle et dans la même Lumière un instrument choisi. Pourquoi cela ne serait-ce plus possible aujourd’hui? Ne vivons-nous donc plus dans les jours de la Bible, et encore, en plus, dans un temps extraordi- naire de l’histoire du salut? Une action surnaturelle de Dieu ne serait-elle pas justement ap- propriée? Ou bien devons-nous nous satisfaire de ce que les théologiens nous offrent comme philosophie? L’action surnaturelle de Dieu confirme précisément que les Paroles de l’Ecriture ne sont pas vaines.
Lorsque maintenant le Seigneur appelle quelqu’un à une vocation, cela doit arriver exac- tement comme par le passé et de la manière qu’il en est rendu témoignage dans Sa Parole. Dieu ne change pas Sa façon de faire; Il agit toujours de la même manière, et c’est à cela qu’on reconnaît que c’est de Lui.
Effectivement quelque chose de significatif est arrivé dans notre temps, des choses qui se sont passées il y a trente et soixante ans. En juin 1933 frère Branham vit en vision, de la même manière que les prophètes de l’Ancien Testament, des incidents et des événements d’une portée mondiale. Tous ceux qui étaient des familiers de son ministère les connaissent sous le nom des “sept principales visions du temps de la fin”.
En mars 1963 frère Branham parla sur la signification des sept Sceaux de L’Apocalypse, comme cela lui fut montré le 22 décembre dans une vision. Il commença à en parler le 17 mars 1963.
Maintenant, exactement trente ans plus tard, Billy Graham tient une campagne gigantesque à Essen, en Allemagne, laquelle est transmise par satellite dans plusieurs autres pays. Le commencement de cette campagne a également été fixée au 17 mars. Est-ce un effet du ha- sard, ou serait-ce un signe?
Dans les années passées, de dures critiques ont été portées contre Branham; c’est ce qu’expérimente aussi Graham subitement, rejeté qu’il est par divers milieux chrétiens. Bran- ham avait été fortement pris à partie à cause de son ministère prophétique tout particu- lier et de sa doctrine biblique fondamentale, et cela principalement par des prédicateurs n’ayant aucune compréhension de l’action surnaturelle de Dieu, parce qu’eux-mêmes n’avaient rien expérimenté de surnaturel avec Dieu.
Le principal critiqueur fut malheureusement un Allemand du nom de Kurt Koch, lequel, si l’on juge bibliquement ne peut qu’être pris en pitié. Il a fait dans cette génération exactement la même chose que les pharisiens aveugles ont fait aux jours de notre Seigneur Jésus. Ils trou- vaient en ce temps-là que le ministère et le don prophétique de notre Seigneur Jésus étaient reliés à la puissance de Béelzebul. C’est exactement de la même manière que les criti-queurs religieux actuels apportèrent un jugement sur le ministère de Branham. Eux- mêmes n’avaient aucun ministère authentifié et confirmé par Dieu.
De la même manière que les conducteurs du peuple se référèrent autrefois à Abraham et Moïse, ainsi les critiqueurs de notre temps se référent, eux, à Pierre et à Paul. Ce que notre Seigneur devait dire à ses concitoyens: “Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi; car il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paro- les?” (Jean 5:46,47), c’est ce qui se rencontre également aujourd’hui. La connaissance intel- lectuelle de la lettre de la Parole les conduit tous à la mort spirituelle. Ce n’est que lors- que Dieu, par une révélation de l’Esprit, fait connaître la signification de la Parole et son ac- complissement, que viennent la Lumière et la Vie.
Les critiques faites à l’encontre de la prédication de Branham, laquelle était conforme aux doctrines de l’Ecriture, ont malheureusement été faites par des personnes qui, sans qu’elles en soient elles-mêmes conscientes, ignoraient le point de vue de la Parole de Dieu, et qui articulaient ces critiques sur la base de leur propre connaissance. C’est pourquoi ces per- sonnes n’ont pas réalisé une seule fois que par exemple, elles enseignaient au sujet de la divi- nité et du baptême ce qui avait été débattu pour la première fois au concile de Nicée en 325.
Aux jours des apôtres il n’y avait pas davantage de discussions sur la divinité que de ques- tions sur le baptême biblique de ceux qui étaient parvenus à la foi. Dans les premiers siècles de l’ère consécutive à celle des apôtres, ne se trouve également aucune trace d’une préten- due doctrine de la trinité, et encore moins d’une pratique du baptême dans la formule trinitaire. C’est parce que les enseignants de la Bible ne prennent nullement en considération cette réalité, qu’ils vivent dans la conception erronée d’être en train d’enseigner et de défendre la pensée biblique. Mais cela n’est pas vrai et peut être démontré. De la même manière, ils n’ont pas du tout remarqué que jusqu’au temps du concile susmentionné, il ne se trouvait en- core aucune église catholique romaine. Il existait certes en ce temps-là diverses orienta- tions chrétiennes et diverses manières d’enseigner, mais aucune église uniforme. Dans divers lieux et pays on se retrouvait dans des communautés de maison, par exemple comme dans cette petite Eglise judéo-chrétienne de Rome. C’est l’empereur Constantin qui, le pre- mier, a fait naître l’église catholique romaine, et lui a donné vie à l’aide des pères du concile. Ces faits sont généralement relatés dans l’histoire de l’Eglise.
Les enseignants de la Bible en tant que professeurs de théologie ont été victimes de graves erreurs, et ils ne semblent pas du tout s’intéresser à découvrir la Vérité. Sans y regarder d’assez près, toutes les confessions protestantes depuis le temps de la réformation ont repris les dogmes de l’église catholique sur la divinité, le baptême, et ainsi de suite. Ils n’ont pas même remarqué que dans leurs investigations ils ne sont absolument pas revenus à l’origine, au commencement.
Mais quand un homme envoyé par Dieu, lors de ses prédications, remet sur le chandelier l’enseignement biblique et la pratique apostolique, comme on peut et doit l’attendre de lui, il est alors facilement traité d’hérétique. Et en somme, de quel droit? Qui à proprement dit est un hérétique? Certainement pas celui qui est en accord avec les apôtres et les prophètes, mais ceux qui ne sont pas en accord avec la prédication des apôtres et leur pratique. Ou bien, voyons nous cela faussement? “… et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs” (Apoc. 2:2). Les faux apôtres de ce temps-là n’ont pas plus qu’aujourd’hui été en accord avec la prédication des vrais apôtres.
En ce qui concerne Billy Graham, on doit malheureusement aussi constater que sa prédica- tion n’est pas en accord avec l’enseignement et la pratique apostoliques. On est surpris de voir qu’il se rattache à la tendance des grandes religions chrétiennes et qu’il a développé un pen- chant tout particulier pour l’église catholique romaine. Ce n’est plus le Billy Graham du pas- sé, mais celui du présent. Le titre d’une revue et les citations suivantes parlent d’eux-mêmes: «‹PRO PAPE 93› S’EFFORCE DE FAIRE UNE GRANDE PERCEE OECUMENIQUE. Billy Graham conduit habilement ensemble les piétistes et les catholiques. Alliance évangélique et oeuvres mission- naires catholique mettent le cap sur Rome».
En 1948, Billy Graham disait encore: «Les trois plus grandes menaces pour le christia- nisme orthodoxe sont le communisme, le catholicisme romain et l’islam». Que dit-il au- jourd’hui?
En 1948 on demanda à Billy Graham: «Quel résultat escomptez-vous du Conseil mondial des Eglises?». Sa réponse fut la suivante: «Je crois qu’ils vont nommer l’Antichrist». Que dit- il aujourd’hui?
Cependant en 1963 Billy Graham dit: «J’admire beaucoup le Pape Jean, j’ai senti qu’il a introduit une ère nouvelle dans le monde» (The Chicago Tribune, 8:8.1963).
En 1966 il dit: «Je me trouve plus près des catholiques que des protestants radicaux. Je crois que l’Eglise catholique romaine passe aujourd’hui par une deuxième réformation» (Eve- ning Bulletin, Philadelphia, 24:5.1966).
En 1967 Billy Graham reçut son diplôme “Honoris causa” à l’Abbey College de Belmont, en North Caroline, USA lequel est catholique romain, et il dit à cette occasion: «L’Evangile qui a édifié cette Ecole, et l’Evangile que j’apporte ici ce soir, est toujours encore le Chemin du salut» (Gastonia Gazette, 22:11.1967).
Le 21 octobre 1973 Billy Graham dit à Milwaukee: «La semaine passée j’ai prêché dans une grande cathédrale catholique à l’occasion de l’ensevelissement d’un ami très proche. Ce- lui-ci était catholique, et des évêques et archevêques prenaient part à ce service religieux. Comme j’étais assis là et assistais à la ‹messe› pour les morts, je constatai que c’était quelque chose de très beau. (Vraiment?) C’était aussi tout à fait en ordre (Vraiment?) et clair en com- paraison de l’Evangile que je crois (Vraiment!). Un aimable prêtre se tenait là, lequel me si- gnalait quand je devais me lever et quand je devais m’agenouiller et ce que je devais faire…» (Baptiste Challenger, Mai 1975)!
En 1978 Billy Graham dit: «J’ai découvert que ce que je crois est sensiblement pareil à ce que croient les vrais croyants catholiques romains… Nous différons seulement sur quelques points de traditions d’églises survenues plus tard» (Vraiment?) (McCalls Magazine, 1978).
En janvier 1981 la presse rapporta la visite que Graham fit au Pape Jean Paul II, laquelle dura plus de deux heures. La conversation fut qualifiée de “privée” et de “confidentielle”. Nous ne voulons pas continuer dans ces citations et les commentaires sont “réellement” su- perflus. Celui qui croit que Billy Graham publie le véritable Evangile de Jésus-Christ, de Ce- lui qui a été crucifié, doit malheureusement apprendre qu’il en va tout autrement.
Comme le Dr Mclntire, le président de l’lnternational Council of Christian Churches, le révéla en 1986 lors du congrès tenu à Orlando, en Floride, le grand tournant pour Billy Gra- ham s’est accomplit définitivement en 1983 lorsque un milliardaire catholique du pétrole, un Texan, finança d’une somme de plusieurs millions la campagne de Graham à Los Angeles. C’est là que se réalisa le proverbe: «Celui qui commande la musique, la paie aussi». Ainsi Billy Graham a chanté selon ce qui lui a été joué. Il commença donc à parler en vue de plaire à ceux qui le soutenaient financièrement. Dès ce moment, il n’était plus seulement l’évangéliste le mieux payé dans le monde, mais il fut désormais, en quelque sorte, l’évangéliste acheté.
Les commentaires que l’on peut lire récemment en Suisse, en France, en Allemagne, et en d’autres pays, sont effrayants, mais sur la base de son évolution durant ces 30 dernières an- nées, ils sont compréhensibles. Il s’est engagé dans des compromis. Billy Graham n’est plus
“La mitrailleuse de Dieu” comme le disaient les commentateurs. Ses coups de feu partent vers l’arrière. Il a bu à la coupe d’or de la mère prostituée, la grande Babylone (Apoc. 17).
Il est nécessaire de jeter un regard sur le tout récent passé. Nous connaissons ce qui concerne l’envoi des hommes de Dieu dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Ils reçurent leur mission et le Message divin et se conformèrent le plus exactement possible aux directives reçues. Ce qui constitue la plus grande difficulté pour les hommes est toujours de discerner ce que fait Dieu dans le temps présent. C’est en cela que dans tous les temps le peuple de Dieu lui-même a eu le plus de difficulté. Plus tard il est prétendument bien facile de juger à distance les choses dans lesquelles nous n’avons pas été impliqués. Mais cela ne sert réelle- ment à aucun de ceux qui vivent dans le temps présent. Nous devons donc reconnaître ce que Dieu fait dans notre temps; sinon nous n’avons aucune part à cela.
Parce que Jésus-Christ est, et demeure Le Même, Il marche et agit encore aujourd’hui par- mi les Siens. Il parle et agit comme il nous en est témoigné dans les Saintes Ecritures. De même qu’Il rencontra autrefois Saul de Tarse dans une Lumière resplendissante, de même peut-Il – qu’on le croie ou non – rencontrer également au 20ème siècle et dans la même Lumière un instrument choisi. Pourquoi cela ne serait-ce plus possible aujourd’hui? Ne vivons-nous donc plus dans les jours de la Bible, et encore, en plus, dans un temps extraordi- naire de l’histoire du salut? Une action surnaturelle de Dieu ne serait-elle pas justement ap- propriée? Ou bien devons-nous nous satisfaire de ce que les théologiens nous offrent comme philosophie? L’action surnaturelle de Dieu confirme précisément que les Paroles de l’Ecriture ne sont pas vaines.
Lorsque maintenant le Seigneur appelle quelqu’un à une vocation, cela doit arriver exac- tement comme par le passé et de la manière qu’il en est rendu témoignage dans Sa Parole. Dieu ne change pas Sa façon de faire; Il agit toujours de la même manière, et c’est à cela qu’on reconnaît que c’est de Lui.
Effectivement quelque chose de significatif est arrivé dans notre temps, des choses qui se sont passées il y a trente et soixante ans. En juin 1933 frère Branham vit en vision, de la même manière que les prophètes de l’Ancien Testament, des incidents et des événements d’une portée mondiale. Tous ceux qui étaient des familiers de son ministère les connaissent sous le nom des “sept principales visions du temps de la fin”.
En mars 1963 frère Branham parla sur la signification des sept Sceaux de L’Apocalypse, comme cela lui fut montré le 22 décembre dans une vision. Il commença à en parler le 17 mars 1963.
Maintenant, exactement trente ans plus tard, Billy Graham tient une campagne gigantesque à Essen, en Allemagne, laquelle est transmise par satellite dans plusieurs autres pays. Le commencement de cette campagne a également été fixée au 17 mars. Est-ce un effet du ha- sard, ou serait-ce un signe?
Dans les années passées, de dures critiques ont été portées contre Branham; c’est ce qu’expérimente aussi Graham subitement, rejeté qu’il est par divers milieux chrétiens. Bran- ham avait été fortement pris à partie à cause de son ministère prophétique tout particu- lier et de sa doctrine biblique fondamentale, et cela principalement par des prédicateurs n’ayant aucune compréhension de l’action surnaturelle de Dieu, parce qu’eux-mêmes n’avaient rien expérimenté de surnaturel avec Dieu.
Le principal critiqueur fut malheureusement un Allemand du nom de Kurt Koch, lequel, si l’on juge bibliquement ne peut qu’être pris en pitié. Il a fait dans cette génération exactement la même chose que les pharisiens aveugles ont fait aux jours de notre Seigneur Jésus. Ils trou- vaient en ce temps-là que le ministère et le don prophétique de notre Seigneur Jésus étaient reliés à la puissance de Béelzebul. C’est exactement de la même manière que les criti-queurs religieux actuels apportèrent un jugement sur le ministère de Branham. Eux- mêmes n’avaient aucun ministère authentifié et confirmé par Dieu.
De la même manière que les conducteurs du peuple se référèrent autrefois à Abraham et Moïse, ainsi les critiqueurs de notre temps se référent, eux, à Pierre et à Paul. Ce que notre Seigneur devait dire à ses concitoyens: “Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi; car il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paro- les?” (Jean 5:46,47), c’est ce qui se rencontre également aujourd’hui. La connaissance intel- lectuelle de la lettre de la Parole les conduit tous à la mort spirituelle. Ce n’est que lors- que Dieu, par une révélation de l’Esprit, fait connaître la signification de la Parole et son ac- complissement, que viennent la Lumière et la Vie.
Les critiques faites à l’encontre de la prédication de Branham, laquelle était conforme aux doctrines de l’Ecriture, ont malheureusement été faites par des personnes qui, sans qu’elles en soient elles-mêmes conscientes, ignoraient le point de vue de la Parole de Dieu, et qui articulaient ces critiques sur la base de leur propre connaissance. C’est pourquoi ces per- sonnes n’ont pas réalisé une seule fois que par exemple, elles enseignaient au sujet de la divi- nité et du baptême ce qui avait été débattu pour la première fois au concile de Nicée en 325.
Aux jours des apôtres il n’y avait pas davantage de discussions sur la divinité que de ques- tions sur le baptême biblique de ceux qui étaient parvenus à la foi. Dans les premiers siècles de l’ère consécutive à celle des apôtres, ne se trouve également aucune trace d’une préten- due doctrine de la trinité, et encore moins d’une pratique du baptême dans la formule trinitaire. C’est parce que les enseignants de la Bible ne prennent nullement en considération cette réalité, qu’ils vivent dans la conception erronée d’être en train d’enseigner et de défendre la pensée biblique. Mais cela n’est pas vrai et peut être démontré. De la même manière, ils n’ont pas du tout remarqué que jusqu’au temps du concile susmentionné, il ne se trouvait en- core aucune église catholique romaine. Il existait certes en ce temps-là diverses orienta- tions chrétiennes et diverses manières d’enseigner, mais aucune église uniforme. Dans divers lieux et pays on se retrouvait dans des communautés de maison, par exemple comme dans cette petite Eglise judéo-chrétienne de Rome. C’est l’empereur Constantin qui, le pre- mier, a fait naître l’église catholique romaine, et lui a donné vie à l’aide des pères du concile. Ces faits sont généralement relatés dans l’histoire de l’Eglise.
Les enseignants de la Bible en tant que professeurs de théologie ont été victimes de graves erreurs, et ils ne semblent pas du tout s’intéresser à découvrir la Vérité. Sans y regarder d’assez près, toutes les confessions protestantes depuis le temps de la réformation ont repris les dogmes de l’église catholique sur la divinité, le baptême, et ainsi de suite. Ils n’ont pas même remarqué que dans leurs investigations ils ne sont absolument pas revenus à l’origine, au commencement.
Mais quand un homme envoyé par Dieu, lors de ses prédications, remet sur le chandelier l’enseignement biblique et la pratique apostolique, comme on peut et doit l’attendre de lui, il est alors facilement traité d’hérétique. Et en somme, de quel droit? Qui à proprement dit est un hérétique? Certainement pas celui qui est en accord avec les apôtres et les prophètes, mais ceux qui ne sont pas en accord avec la prédication des apôtres et leur pratique. Ou bien, voyons nous cela faussement? “… et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs” (Apoc. 2:2). Les faux apôtres de ce temps-là n’ont pas plus qu’aujourd’hui été en accord avec la prédication des vrais apôtres.
En ce qui concerne Billy Graham, on doit malheureusement aussi constater que sa prédica- tion n’est pas en accord avec l’enseignement et la pratique apostoliques. On est surpris de voir qu’il se rattache à la tendance des grandes religions chrétiennes et qu’il a développé un pen- chant tout particulier pour l’église catholique romaine. Ce n’est plus le Billy Graham du pas- sé, mais celui du présent. Le titre d’une revue et les citations suivantes parlent d’eux-mêmes: «‹PRO PAPE 93› S’EFFORCE DE FAIRE UNE GRANDE PERCEE OECUMENIQUE. Billy Graham conduit habilement ensemble les piétistes et les catholiques. Alliance évangélique et oeuvres mission- naires catholique mettent le cap sur Rome».
En 1948, Billy Graham disait encore: «Les trois plus grandes menaces pour le christia- nisme orthodoxe sont le communisme, le catholicisme romain et l’islam». Que dit-il au- jourd’hui?
En 1948 on demanda à Billy Graham: «Quel résultat escomptez-vous du Conseil mondial des Eglises?». Sa réponse fut la suivante: «Je crois qu’ils vont nommer l’Antichrist». Que dit- il aujourd’hui?
Cependant en 1963 Billy Graham dit: «J’admire beaucoup le Pape Jean, j’ai senti qu’il a introduit une ère nouvelle dans le monde» (The Chicago Tribune, 8:8.1963).
En 1966 il dit: «Je me trouve plus près des catholiques que des protestants radicaux. Je crois que l’Eglise catholique romaine passe aujourd’hui par une deuxième réformation» (Eve- ning Bulletin, Philadelphia, 24:5.1966).
En 1967 Billy Graham reçut son diplôme “Honoris causa” à l’Abbey College de Belmont, en North Caroline, USA lequel est catholique romain, et il dit à cette occasion: «L’Evangile qui a édifié cette Ecole, et l’Evangile que j’apporte ici ce soir, est toujours encore le Chemin du salut» (Gastonia Gazette, 22:11.1967).
Le 21 octobre 1973 Billy Graham dit à Milwaukee: «La semaine passée j’ai prêché dans une grande cathédrale catholique à l’occasion de l’ensevelissement d’un ami très proche. Ce- lui-ci était catholique, et des évêques et archevêques prenaient part à ce service religieux. Comme j’étais assis là et assistais à la ‹messe› pour les morts, je constatai que c’était quelque chose de très beau. (Vraiment?) C’était aussi tout à fait en ordre (Vraiment?) et clair en com- paraison de l’Evangile que je crois (Vraiment!). Un aimable prêtre se tenait là, lequel me si- gnalait quand je devais me lever et quand je devais m’agenouiller et ce que je devais faire…» (Baptiste Challenger, Mai 1975)!
En 1978 Billy Graham dit: «J’ai découvert que ce que je crois est sensiblement pareil à ce que croient les vrais croyants catholiques romains… Nous différons seulement sur quelques points de traditions d’églises survenues plus tard» (Vraiment?) (McCalls Magazine, 1978).
En janvier 1981 la presse rapporta la visite que Graham fit au Pape Jean Paul II, laquelle dura plus de deux heures. La conversation fut qualifiée de “privée” et de “confidentielle”. Nous ne voulons pas continuer dans ces citations et les commentaires sont “réellement” su- perflus. Celui qui croit que Billy Graham publie le véritable Evangile de Jésus-Christ, de Ce- lui qui a été crucifié, doit malheureusement apprendre qu’il en va tout autrement.
Comme le Dr Mclntire, le président de l’lnternational Council of Christian Churches, le révéla en 1986 lors du congrès tenu à Orlando, en Floride, le grand tournant pour Billy Gra- ham s’est accomplit définitivement en 1983 lorsque un milliardaire catholique du pétrole, un Texan, finança d’une somme de plusieurs millions la campagne de Graham à Los Angeles. C’est là que se réalisa le proverbe: «Celui qui commande la musique, la paie aussi». Ainsi Billy Graham a chanté selon ce qui lui a été joué. Il commença donc à parler en vue de plaire à ceux qui le soutenaient financièrement. Dès ce moment, il n’était plus seulement l’évangéliste le mieux payé dans le monde, mais il fut désormais, en quelque sorte, l’évangéliste acheté.
Les commentaires que l’on peut lire récemment en Suisse, en France, en Allemagne, et en d’autres pays, sont effrayants, mais sur la base de son évolution durant ces 30 dernières an- nées, ils sont compréhensibles. Il s’est engagé dans des compromis. Billy Graham n’est plus
“La mitrailleuse de Dieu” comme le disaient les commentateurs. Ses coups de feu partent vers l’arrière. Il a bu à la coupe d’or de la mère prostituée, la grande Babylone (Apoc. 17).