Lettre circulaire N° 41 – Janvier 1994

LA REPONSE DIVINE DANS L’EGLISE

« »

“Et si ton frère pèche contre toi, va, reprends-le, entre toi et lui seul; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère; mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que par la bouche de deux ou de trois témoins toutes choses soient établies. Et s’il ne veut pas les écouter, dis-le à l’assemblée; et s’il ne veut pas écouter l’assemblée non plus, qu’il te soit comme un homme des nations et comme un publicain” (Mat. 18:15-17). Paul doit avoir eu cette parole à la pensée, lorsque dans 1 Corinthiens 5 il présentait aux frères responsables ce qui était juste concernant un cas extraordinaire dont parle Lévitique 18:8, et qui n’était même pas pensable chez les païens.

Visiblement, dans d’autres cas, les anciens n’étaient pas consultés, puisque l’apôtre fait le reproche aux croyants de ce que dans leurs contestations: “… vous établissez ceux là pour juges qui sont peu estimés dans l’assemblée. Je parle pour vous faire honte; ainsi il n’y a pas d’homme sage parmi vous, pas même un seul, qui soit capable de décider entre ses frères” (1 Cor. 6:4-6).

Des renseignements nous sont donnés dans 2 Corinthiens 2, au sujet de ce qui doit arriver à un croyant qui n’a pas écouté les deux ou trois personnes qui lui avaient parlé premièrement et dont l’affaire est portée devant l’Assemblée: “Il suffit, pour un tel homme, de cette punition qui lui a été infligée par le grand nombre, de sorte qu’au contraire vous devriez plutôt pardonner et consoler, de peur qu’un tel homme ne soit accablé par une tristesse excessive. C’est pourquoi je vous exhorte à ratifier envers lui votre amour. Car c’est aussi pour cela que je vous ai écrit, afin que je connaisse, à l’épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses. Or à celui à qui vous pardonnez quelque chose, moi aussi je pardonne; car moi aussi, ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, je l’ai fait à cause de vous dans la personne de Christ; afin que nous ne soyons pas circonvenus par Satan, car nous n’ignorons pas ses desseins”.

Il ne s’agit donc pas que l’un déclare l’autre coupable, mais bien qu’il y ait pardon et que les dispositions divines soient établies, dans lesquelles seules une atmosphère agréable à Dieu peut prendre naissance. La loi nous déclare tous coupables, mais la grâce nous déclare libres. Le Seigneur a pris sur Lui nos fautes, et Il les a portées à la croix. C’est là que le parfait pardon divin a été accompli et qu’a eu lieu la réconciliation par le sacrifice de l’amour divin en Jésus-Christ notre Seigneur. Il a apporté la paix à ceux qui L’acceptent et Le reçoivent. Celui qui impute une faute ou un manquement à un autre, annule pour lui-même le pardon. La délivrance parfaitement accomplie, ainsi que le pardon, n’ont plus de valeur pour lui parce que lui-même ne pardonne pas. C’est de cette manière que s’élèvent de nouveau l’inimitié et la séparation. Lorsque nous retenons la faute d’un autre nous nous rendons nous-mêmes coupables devant Dieu, parce que de cette manière nous déclarons la délivrance pleinement accomplie comme étant nulle pour nous, puisque nous ne croyons pas qu’elle le soit pour l’autre. Dans un tel cas c’est notre propre moi qui se place en travers du chemin de Dieu, et les actions et les pensées humaines nous dominent. Ce que Dieu a fait en Christ a de la valeur pour toujours, de même que la béatitude proclamée dans Romains 4:7,8: “Bienheureux ceux dont les iniquités ont été pardonnées et dont les péchés ont été couverts: bienheureux l’homme à qui le Seigneur ne compte point le péché”.

Ephésiens 5:21 nous interpelle tous. Il est dit d’abord, en général: “Etant soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ”, puis il est montré aux femmes ainsi qu’aux hommes leur position pour parvenir enfin au point culminant: la comparaison avec Christ et l’Eglise, pour Laquelle le Seigneur s’est donné, “afin qu’il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par la parole; afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable” (v. 26,27).

Nous devons ici déjà être dans l’amour divin, lequel est le lien de la perfection, afin d’arriver à l’unité produite par l’Esprit. Alors seulement, nous serons prêts pour l’enlèvement. De son vivant frère Branham fut transporté en esprit dans le paradis. Il vit entre autres la grande troupe des croyants revêtus de robes blanches, et il entendit une voix forte disant: «Seul l’amour parfait entre en ce lieu. Tous ceux que tu as aimés et qui t’ont aimés…». “L’amour ne fait point de mal au prochain: l’amour donc est la somme (plénitude) de la loi” (Rom. 13:10).

Paul se rapportait aux événements particuliers qu’il avait vécus, ainsi qu’aux visions qu’il avait eues, pour faire ressortir les choses extraordinaires qu’il vit lorsqu’il fut transporté dans le paradis (2 Cor. 12). Auparavant il avait déjà rendu un témoignage dans 1 Corinthiens 2:9: “Ce que l’oeil n’a pas vu, et que l’oreille n’a pas entendu, et qui n’est pas monté au coeur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment”.

Le disciple préféré de Jésus a beaucoup écrit sur l’amour, et c’est lui qui rend ce témoignage: “Et quiconque aime celui qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui. Par ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu, c’est quand nous aimons Dieu et que nous gardons ses commandements” (1 Jean 5:1,2). Ne peuvent réellement aimer de l’amour divin que ceux dans le coeur desquels a été versé l’amour qui sauve et qui pardonne, tel qu’il a été manifesté à Golgotha pour la réconciliation et le pardon, et qui est répandu en eux par le Saint-Esprit.

Nous devrions tous lire d’une manière toute particulière l’épître de Jean, parce qu’elle touche directement le noyau de la vie divine en nous. C’est lui, Jean, qui nous exhorte avec insistance à ne pas faire comme Caïn, qui était du malin et tua son frère. “Enfants, n’aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité… Bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour… Personne ne vit jamais Dieu; si nous nous aimons l’un l’autre, Dieu demeure en nous, et son amour est consommé en nous … Et nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui… Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas!(1 Jean 3:18; 4:7,8,12,16,20).

“Et si ton frère pèche contre toi, va, reprends-le, entre toi et lui seul; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère; mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que par la bouche de deux ou de trois témoins toutes choses soient établies. Et s’il ne veut pas les écouter, dis-le à l’assemblée; et s’il ne veut pas écouter l’assemblée non plus, qu’il te soit comme un homme des nations et comme un publicain” (Mat. 18:15-17). Paul doit avoir eu cette parole à la pensée, lorsque dans 1 Corinthiens 5 il présentait aux frères responsables ce qui était juste concernant un cas extraordinaire dont parle Lévitique 18:8, et qui n’était même pas pensable chez les païens. 

Visiblement, dans d’autres cas, les anciens n’étaient pas consultés, puisque l’apôtre fait le reproche aux croyants de ce que dans leurs contestations: “… vous établissez ceux là pour juges qui sont peu estimés dans l’assemblée. Je parle pour vous faire honte; ainsi il n’y a pas d’homme sage parmi vous, pas même un seul, qui soit capable de décider entre ses frères” (1 Cor. 6:4-6). 

Des renseignements nous sont donnés dans 2 Corinthiens 2, au sujet de ce qui doit arriver à un croyant qui n’a pas écouté les deux ou trois personnes qui lui avaient parlé premièrement et dont l’affaire est portée devant l’Assemblée: “Il suffit, pour un tel homme, de cette punition qui lui a été infligée par le grand nombre, de sorte qu’au contraire vous devriez plutôt pardonner et consoler, de peur qu’un tel homme ne soit accablé par une tristesse excessive. C’est pourquoi je vous exhorte à ratifier envers lui votre amour. Car c’est aussi pour cela que je vous ai écrit, afin que je connaisse, à l’épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses. Or à celui à qui vous pardonnez quelque chose, moi aussi je pardonne; car moi aussi, ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, je l’ai fait à cause de vous dans la personne de Christ; afin que nous ne soyons pas circonvenus par Satan, car nous n’ignorons pas ses desseins”.

Il ne s’agit donc pas que l’un déclare l’autre coupable, mais bien qu’il y ait pardon et que les dispositions divines soient établies, dans lesquelles seules une atmosphère agréable à Dieu peut prendre naissance. La loi nous déclare tous coupables, mais la grâce nous déclare libres. Le Seigneur a pris sur Lui nos fautes, et Il les a portées à la croix. C’est là que le parfait pardon divin a été accompli et qu’a eu lieu la réconciliation par le sacrifice de l’amour divin en Jésus-Christ notre Seigneur. Il a apporté la paix à ceux qui L’acceptent et Le reçoivent. Celui qui impute une faute ou un manquement à un autre, annule pour lui-même le pardon. La délivrance parfaitement accomplie, ainsi que le pardon, n’ont plus de valeur pour lui parce que lui-même ne pardonne pas. C’est de cette manière que s’élèvent de nouveau l’inimitié et la séparation. Lorsque nous retenons la faute d’un autre nous nous rendons nous-mêmes coupables devant Dieu, parce que de cette manière nous déclarons la délivrance pleinement accomplie comme étant nulle pour nous, puisque nous ne croyons pas qu’elle le soit pour l’autre. Dans un tel cas c’est notre propre moi qui se place en travers du chemin de Dieu, et les actions et les pensées humaines nous dominent. Ce que Dieu a fait en Christ a de la valeur pour toujours, de même que la béatitude proclamée dans Romains 4:7,8: “Bienheureux ceux dont les iniquités ont été pardonnées et dont les péchés ont été couverts: bienheureux l’homme à qui le Seigneur ne compte point le péché”.

Ephésiens 5:21 nous interpelle tous. Il est dit d’abord, en général: “Etant soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ”, puis il est montré aux femmes ainsi qu’aux hommes leur position pour parvenir enfin au point culminant: la comparaison avec Christ et l’Eglise, pour Laquelle le Seigneur s’est donné, “afin qu’il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par la parole; afin que lui se présentât l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable” (v. 26,27). 

Nous devons ici déjà être dans l’amour divin, lequel est le lien de la perfection, afin d’arriver à l’unité produite par l’Esprit. Alors seulement, nous serons prêts pour l’enlèvement. De son vivant frère Branham fut transporté en esprit dans le paradis. Il vit entre autres la grande troupe des croyants revêtus de robes blanches, et il entendit une voix forte disant: «Seul l’amour parfait entre en ce lieu. Tous ceux que tu as aimés et qui t’ont aimés…». “L’amour ne fait point de mal au prochain: l’amour donc est la somme (plénitude) de la loi” (Rom. 13:10). 

Paul se rapportait aux événements particuliers qu’il avait vécus, ainsi qu’aux visions qu’il avait eues, pour faire ressortir les choses extraordinaires qu’il vit lorsqu’il fut transporté dans le paradis (2 Cor. 12). Auparavant il avait déjà rendu un témoignage dans 1 Corinthiens 2:9: “Ce que l’oeil n’a pas vu, et que l’oreille n’a pas entendu, et qui n’est pas monté au coeur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment”.

Le disciple préféré de Jésus a beaucoup écrit sur l’amour, et c’est lui qui rend ce témoignage: “Et quiconque aime celui qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui. Par ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu, c’est quand nous aimons Dieu et que nous gardons ses commandements” (1 Jean 5:1,2). Ne peuvent réellement aimer de l’amour divin que ceux dans le coeur desquels a été versé l’amour qui sauve et qui pardonne, tel qu’il a été manifesté à Golgotha pour la réconciliation et le pardon, et qui est répandu en eux par le Saint-Esprit. 

Nous devrions tous lire d’une manière toute particulière l’épître de Jean, parce qu’elle touche directement le noyau de la vie divine en nous. C’est lui, Jean, qui nous exhorte avec insistance à ne pas faire comme Caïn, qui était du malin et tua son frère. “Enfants, n’aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité… Bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour… Personne ne vit jamais Dieu; si nous nous aimons l’un l’autre, Dieu demeure en nous, et son amour est consommé en nous … Et nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui… Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, il est menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas! (1 Jean 3:18; 4:7,8,12,16,20).