Lettre circulaire N° 47 – Janvier 1997 (1996-12)

Nouvelles du monde entier

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Il y a de très intéressantes nouvelles du monde entier, qui nous informent du progrès des prophéties bibliques. Les plus importantes nous viennent du Vatican et d’Israël. L’Etat du Vatican, avec ses 44 ha. de territoire et ses 749 habitants est certainement le plus petit pays de la terre, mais, comme il est écrit, il exerce sa puissance sur les rois et les dominateurs de la terre entière (Apoc. 17,18 et autres).

Là, dans la ville aux sept collines, se trouvent en réalité unies les puissances politiques, économiques et religieuses. Dans la presse du jour, comme dans les média, le “Pontifex Maximus” se trouve à la première place. Tous les politiciens du monde, y compris également ceux du Proche-Orient, recherchent ses faveurs, et partout les envoyés du Vatican, tout spécialement à Bruxelles et Strasbourg, exercent leur influence sur la politique. Maintenant l’intérêt se concentre d’une manière toute spéciale sur les événements en Israël, et plus spécialement à Jérusalem.

Tous les politiciens renommés du monde entier, à l’exception des Etats Unis, prennent position contre Israël et tiennent le parti des arabes – tout particulièrement le Président français Jacques Chirac. C’est avec véhémence qu’il interdirait l’ingérence d’autres personnes dans les affaires intérieures de son pays, mais pourtant, lors de son voyage en Israël en octobre 1996, il a agi comme encore aucun politicien occidental avant lui ne l’a fait, prenant le droit de dire au gouvernement de Jérusalem ce qui leur convenait de faire. La presse nous a même relaté que Chirac avait crié contre Nethanyahu. Il exigeait le retour des territoires annexés et insistait sur le rôle futur de la France et de I’Europe dans le conflit du Proche-Orient. Le 25 octobre il répéta dans une interview ce qu’il avait déjà dit à Beyrouth: «Les chrétiens et les musulmans doivent faire cause commune». Il laisse Israël dehors. Lors de son installation dans la plus haute fonction de l’état, il baisa en tant que bon catholique l’anneau de l’évêque de Paris, le cardinal Lustiger. Celui-ci est né en Pologne de parents juifs qui ont été tous deux gazés dans le camp de concentration. A la fin de la guerre, à l’âge de 11 ans, il s’est enfui en France. Là, en tant que jeune homme, il fut protégé par des Jésuites et entra dans l’église catholique romaine. Lorsque le 10 janvier 1983 il fut appelé a être cardinal, il dit: «Je demeure juif». C’est là une étrange combinaison!

Israël, qui dès sa fondation en 1948 s’est efforcé d’obtenir la reconnaissance du Pape, a maintenant un adversaire direct issu de ses propres rangs; il est l’architecte du rapprochement d’Israël avec le Vatican. C’est le Dr David M. Jäger, qui a grandi à Tel-Aviv en tant que Juif religieux strict, mais qui cependant s’est converti au catholicisme en 1981, qui prit le chemin des hautes études et est depuis 1986 au service comme conseiller du Vatican. Le 30 décembre 1993 eut lieu à Jérusalem, au ministère des affaires étrangères d’Israël, la signature du contrat de reconnaissance entre Israël et le Vatican. Cependant tout cela ne suffit pas encore. Il faut que s’accomplisse la Parole disant que Jérusalem sera finalement une pierre pesante pour tous les peuples d’alentour (Zach. 12:2,3).

Du 1er au 4 février 1994 se trouvèrent rassemblés 430 hommes des clergés juifs et chrétiens, ainsi que des professeurs de 91 pays, pour une conférence à Jérusalem. Parmi ceux-ci se trouvaient 5 cardinaux, avec naturellement Ratzinger et Lustiger, 4 Métropolitains, 9 grands rabbins, 103 évêques, 54 rabbins et plusieurs professeurs et gens d’église. L’ancien maire de Jérusalem, Teddy Kollek fut tellement enthousiasmé qu’il dit: «Si je n’avais pas vu cela de mes propres yeux, je ne l’aurais pas cru». En présence de ce processus d’union religieuse et politique, ayant en vue l’alliance prophétisée par Daniel (Dan. 9:27), on ne peut que s’écrier: «O Dieu d’Israël, aie compassion de ton peuple!». Que le monde entier soit spirituellement aveugle nous fait de la peine, mais que les Juifs eux même ne voient pas, produit en nous une douleur insupportable. Ce n’est que lorsqu’Israël se convertira au Seigneur, que vraiment le voile sera enlevé de dessus eux (2 Cor. 3:14-16).

Comme il ressort des prophéties bibliques, tout d’abord Israël tombe sous la séduction de l’Antichrist, lequel se présente comme celui qui “apporte la paix”, et qui au temps marqué s’assiéra dans le Temple (2 Thess. 2). Cela arrive juste avant que Christ ne Se révèle à eux comme étant le Messie et le véritable porteur de la paix.

Là ou le Dieu d’Israël s’est fait connaître comme “l’Unique” à Son peuple et lui a donné le commandement le plus obligatoire qui soit, et qu’Il ait à de nombreuses reprises renouvelé l’ordonnance éternellement valable: “Ecoute Israël, le Seigneur ton Dieu est le seul!”, c’est là que leur est ensuite présenté, selon la conception philosophique païenne, un Dieu en trois personnes. Dès le 1er, et jusqu’au 3ème et 4ème siècles, ce que l’on nomme “trinité” était inconnu dans la Bible, et voilà maintenant qu’elle aussi doit être présentée aux Juifs! Le credo le plus important pour Israël consiste en 4 mots: adonaï elohenu adonai echad – le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur – l’unique.

Comme la presse nous l’a annoncé, le Pape a institué une préparation spirituelle de trois ans pour «l’année sainte 2000», laquelle commencera lors du premier Avent de cette année, le dimanche 1er décembre 1996. Il a ensuite publié une “lettre apostolique” pour l’arrivée du 3ème millénaire. Citation: «Les 3 années, de 1997 à 1999, doivent êtres célébrées successivement, année “du Fils”, “du Saint Esprit”, et “du Père”. En l’an 2000 la “glorification de la trinité” sera le point central des fonctions religieuses à Rome, en terre Sainte et dans les églises locales» (Idea Spektrum, N° 41 du 9 oct. 96). On peut se représenter la métaphore: Successivement l’adoration est présentée au Fils la première année, au Saint-Esprit la deuxième année, au Père la troisième année – de cette manière les trois Personnes éternelles omnipotentes et omniscientes, lesquelles n’existent pas du tout, seront adorées. C’est de cette façon que sera présenté au peuple d’Israël et au monde non chrétien tout entier une représentation totalement non biblique de Dieu.

Pendant “l’année jubilaire du christianisme”, Jean Paul Il a prévu une rencontre de toutes les confessions chrétiennes «“pour célébrer ensemble la 2000ème commémoration de la naissance de Christ” – au cours de laquelle selon la proposition du Vatican et selon ses paroles, les musulmans, les bouddhistes, les hindouistes, et ceux qui leurs sont associés, ainsi que les autres religions, doivent tous être invités. (Les hindous et les bouddhistes ont les trinités les plus anciennes du monde, et c’est aussi ce qui convient pour unir les religions du monde) Les lieux de rencontre du monde entier seront avant tout Rome et Jérusalem. Dans la capitale italienne ont attend au moins 30 millions de visiteurs, en Israël jusqu’à 5,5 millions de pèlerins» (Idea Spektrum, N° 41, 9 oct. 96).

Mais ce n’est pas encore tout. Comme nous le savons depuis le deuxième concile du Vatican, l’église catholique se sert du vocabulaire protestant: «Parlons le langage de nos frères séparés, afin qu’ils nous comprennent». Mais les enfants de Dieu ont le désir d’entendre le langage de Dieu. Sur une manchette nous lisons: «Les catholiques ont commencé une initiative “Evangélisation 2000”». «Le monde entier doit être à nouveau évangélisé sous le signe catholique». Les articles de protestants de haut rang sur le rapprochement des églises se multiplient. Le thème principal est celui-ci: «Luther voulait-il la division de I’Eglise?». Les conducteurs des églises-filles conduisent tout doucement les membres de leurs communautés dans le sein de l’église-mère, de laquelle ils étaient sortis. C’est ainsi qu’est manifesté le mystère de “Babylone la grande” (Apoc. 17) comme étant la dernière puissance religieuse mondiale assise sur la puissance de ce monde, tel que cela ressort très clairement de l’ensemble de la description faite dans le chapitre cité. O Dieu, aie compassion et appelle les tiens à sortir avant qu’il ne soit trop tard! (Apoc. 18:1-4).

Le Pape s’est également efforcé de réconcilier l’église avec la science. «Le Pape accepte la théorie de l’évolution» nous disent les titres de la presse, alors qu’en même temps on dit reconnaître que la création est l’oeuvre de Dieu. De nouvelles connaissances ont conduit, après treize ans de recherches, à reconnaître entre-temps que la théorie de l’évolution «était davantage qu’une simple hypothèse». Pour tous les enfants de Dieu, ce qui demeure valable pour l’éternité est ce qui se trouve écrit dans la Bible concernant la création. Dieu a créé l’homme à Son image, et Il a créé toutes les créatures selon son espèce, et aujourd’hui encore c’est ainsi qu’elles se reproduisent. Comment peut-on se référer à Dieu d’un côté, et de l’autre proclamer la doctrine athée de l’évolution? Dans le temps de la fin c’est une parfaite Babylone, dans laquelle tous trouvent une place.

Lors du “congrès des Eglises 1991”, congrès oecuménique à Nuremberg, les huit articles du “manifeste” d’un “Dieu triple en un” ont été consacrés à l’unité dans la diversité. Les formulations “trinité”, “Dieu triple”, ne peuvent cependant pas êtres trouvées une seule fois dans la Bible. Par contre il est écrit dans l’Ancien Testament 6700 fois, au singulier, “le Seigneur Dieu”. Nous y lisons d’innombrables fois qu’il est question du “Dieu unique”. Ce que Paul écrit au commencement et à la fin de ses épîtres aux églises chrétiennes, et ce qu’il expose de plusieurs manières, est encore valable aujourd’hui: “Nous rendons grâce au Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ…” (Col. 1:3). “Au Dieu qui seul est sage, par Jésus Christ, auquel soit la gloire éternellement! Amen!” (Rom. 16:27). L’apôtre Jude termine ce qu’il écrit de la même manière: “Au seul Dieu, notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus Christ, gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant tout siècle, et maintenant, et pour tous les siècles! Amen” (Jude 25).

Dans les écrits des apôtres, qu’ils viennent de Paul ou de Pierre, la louange s’adresse toujours à Dieu, le Père, par Jésus-Christ, notre Seigneur. Laissons les écritures nous le dire encore davantage: “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ…” (Eph. 1:3). “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ…” (1 Pier. 1:3 et autres). La doctrine de la trinité, qui n’a été trouvée et formulée que depuis le troisième et quatrième siècles, n’a réellement aucun fondement biblique. Les véritables adorateurs adorent Dieu en Esprit, au Nom de Jésus-Christ! Amen!

Il n’existe aucun Dieu dans le ciel, comme cela a été proclamé dans les conciles, qui aurait engendré et fait naître une autre Personne qui soit Dieu. L’expression “Fils éternel” n’existe pas dans la Bible. C’est une théologie païenne au milieu du “christianisme” trompé et séduit, pour laquelle on lutte jusqu’au sang. Dans la prière de “Notre Père” nous prions: “Notre Père qui est dans les cieux…”. Où donc est-ce écrit que nous devons prier: “Notre Fils…” ou “Notre Esprit qui est au ciel…”?. Certainement pas dans la Bible. Dieu est Unique, d’éternité en éternité, et Il S’est fait connaître de multiples manières. Pour notre salut Il S’est révélé comme Père dans le ciel, sur la terre dans le Fils et au travers du Saint-Esprit.

Dans les rassemblements charismatiques subsiste le penchant d’adorer le Saint-Esprit, alors qu’il n’y a aucun exemple de cela dans la Bible. C’est la raison pour laquelle tout doit être éprouvé et soumis à comparaison avec toute l’autorité de la Parole de Dieu. Ce ne sont pas les mouvements historiques de Pentecôte, pas plus que les charismatiques, qui sont “l’étalon”; seule la Parole de Dieu qui demeurant éternellement est la règle unique.

Dans les rassemblements charismatiques interconfessionnels on entend dire: «Saint-Esprit je t’aime! Saint-Esprit je te prie! Saint-Esprit je te serre dans mes bras!» et ainsi de suite. Tout cela est absolument non biblique. Dieu est Unique, et à Lui seul revient l’honneur. Les paroles sorties de la bouche de notre Seigneur, qui sont également valables pour le Nouveau Testament, sont celle-ci: “Mais l’heure vient, et elle l’est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité” (Jean 4:23,24). Le Saint-Esprit est l’Esprit de Dieu; lors de la création Il se mouvait au-dessus des eaux (Gen. 1:2), le Saint-Esprit reposait sur les prophètes, et Il vint sur le Sauveur “dans le corps de sa chair” (Mat. 3:17), afin que toute la plénitude de la divinité soit en Lui et habite sous Sa forme humaine (Col. 2:9). Le jour de Pentecôte le Saint-Esprit vint sur l’Eglise en tant que puissance de Dieu, et c’est ainsi que Dieu Lui-même qui s’était révélé auparavant dans le Fils en tant que Sauveur dans le corps de sa chair sur la terre, vint et fit Son habitation dans les rachetés par le Saint-Esprit.

Il y a de très intéressantes nouvelles du monde entier, qui nous informent du progrès des prophéties bibliques. Les plus importantes nous viennent du Vatican et d’Israël. L’Etat du Vatican, avec ses 44 ha. de territoire et ses 749 habitants est certainement le plus petit pays de la terre, mais, comme il est écrit, il exerce sa puissance sur les rois et les dominateurs de la terre entière (Apoc. 17,18 et autres). 

Là, dans la ville aux sept collines, se trouvent en réalité unies les puissances politiques, économiques et religieuses. Dans la presse du jour, comme dans les média, le “Pontifex Maximus” se trouve à la première place. Tous les politiciens du monde, y compris également ceux du Proche-Orient, recherchent ses faveurs, et partout les envoyés du Vatican, tout spécialement à Bruxelles et Strasbourg, exercent leur influence sur la politique. Maintenant l’intérêt se concentre d’une manière toute spéciale sur les événements en Israël, et plus spécialement à Jérusalem. 

Tous les politiciens renommés du monde entier, à l’exception des Etats Unis, prennent position contre Israël et tiennent le parti des arabes – tout particulièrement le Président français Jacques Chirac. C’est avec véhémence qu’il interdirait l’ingérence d’autres personnes dans les affaires intérieures de son pays, mais pourtant, lors de son voyage en Israël en octobre 1996, il a agi comme encore aucun politicien occidental avant lui ne l’a fait, prenant le droit de dire au gouvernement de Jérusalem ce qui leur convenait de faire. La presse nous a même relaté que Chirac avait crié contre Nethanyahu. Il exigeait le retour des territoires annexés et insistait sur le rôle futur de la France et de I’Europe dans le conflit du Proche-Orient. Le 25 octobre il répéta dans une interview ce qu’il avait déjà dit à Beyrouth: «Les chrétiens et les musulmans doivent faire cause commune». Il laisse Israël dehors. Lors de son installation dans la plus haute fonction de l’état, il baisa en tant que bon catholique l’anneau de l’évêque de Paris, le cardinal Lustiger. Celui-ci est né en Pologne de parents juifs qui ont été tous deux gazés dans le camp de concentration. A la fin de la guerre, à l’âge de 11 ans, il s’est enfui en France. Là, en tant que jeune homme, il fut protégé par des Jésuites et entra dans l’église catholique romaine. Lorsque le 10 janvier 1983 il fut appelé a être cardinal, il dit: «Je demeure juif». C’est là une étrange combinaison! 

Israël, qui dès sa fondation en 1948 s’est efforcé d’obtenir la reconnaissance du Pape, a maintenant un adversaire direct issu de ses propres rangs; il est l’architecte du rapprochement d’Israël avec le Vatican. C’est le Dr David M. Jäger, qui a grandi à Tel-Aviv en tant que Juif religieux strict, mais qui cependant s’est converti au catholicisme en 1981, qui prit le chemin des hautes études et est depuis 1986 au service comme conseiller du Vatican. Le 30 décembre 1993 eut lieu à Jérusalem, au ministère des affaires étrangères d’Israël, la signature du contrat de reconnaissance entre Israël et le Vatican. Cependant tout cela ne suffit pas encore. Il faut que s’accomplisse la Parole disant que Jérusalem sera finalement une pierre pesante pour tous les peuples d’alentour (Zach. 12:2,3). 

Du 1er au 4 février 1994 se trouvèrent rassemblés 430 hommes des clergés juifs et chrétiens, ainsi que des professeurs de 91 pays, pour une conférence à Jérusalem. Parmi ceux-ci se trouvaient 5 cardinaux, avec naturellement Ratzinger et Lustiger, 4 Métropolitains, 9 grands rabbins, 103 évêques, 54 rabbins et plusieurs professeurs et gens d’église. L’ancien maire de Jérusalem, Teddy Kollek fut tellement enthousiasmé qu’il dit: «Si je n’avais pas vu cela de mes propres yeux, je ne l’aurais pas cru». En présence de ce processus d’union religieuse et politique, ayant en vue l’alliance prophétisée par Daniel (Dan. 9:27), on ne peut que s’écrier: «O Dieu d’Israël, aie compassion de ton peuple!». Que le monde entier soit spirituellement aveugle nous fait de la peine, mais que les Juifs eux même ne voient pas, produit en nous une douleur insupportable. Ce n’est que lorsqu’Israël se convertira au Seigneur, que vraiment le voile sera enlevé de dessus eux (2 Cor. 3:14-16). 

Comme il ressort des prophéties bibliques, tout d’abord Israël tombe sous la séduction de l’Antichrist, lequel se présente comme celui qui “apporte la paix”, et qui au temps marqué s’assiéra dans le Temple (2 Thess. 2). Cela arrive juste avant que Christ ne Se révèle à eux comme étant le Messie et le véritable porteur de la paix.

Là ou le Dieu d’Israël s’est fait connaître comme “l’Unique” à Son peuple et lui a donné le commandement le plus obligatoire qui soit, et qu’Il ait à de nombreuses reprises renouvelé l’ordonnance éternellement valable: “Ecoute Israël, le Seigneur ton Dieu est le seul!”, c’est là que leur est ensuite présenté, selon la conception philosophique païenne, un Dieu en trois personnes. Dès le 1er, et jusqu’au 3ème et 4ème siècles, ce que l’on nomme “trinité” était inconnu dans la Bible, et voilà maintenant qu’elle aussi doit être présentée aux Juifs! Le credo le plus important pour Israël consiste en 4 mots: adonaï elohenu adonai echad – le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur – l’unique.

Comme la presse nous l’a annoncé, le Pape a institué une préparation spirituelle de trois ans pour «l’année sainte 2000», laquelle commencera lors du premier Avent de cette année, le dimanche 1er décembre 1996. Il a ensuite publié une “lettre apostolique” pour l’arrivée du 3ème millénaire. Citation: «Les 3 années, de 1997 à 1999, doivent êtres célébrées successivement, année “du Fils”, “du Saint Esprit”, et “du Père”. En l’an 2000 la “glorification de la trinité” sera le point central des fonctions religieuses à Rome, en terre Sainte et dans les églises locales» (Idea Spektrum, N° 41 du 9 oct. 96). On peut se représenter la métaphore: Successivement l’adoration est présentée au Fils la première année, au Saint-Esprit la deuxième année, au Père la troisième année – de cette manière les trois Personnes éternelles omnipotentes et omniscientes, lesquelles n’existent pas du tout, seront adorées. C’est de cette façon que sera présenté au peuple d’Israël et au monde non chrétien tout entier une représentation totalement non biblique de Dieu.

Pendant “l’année jubilaire du christianisme”, Jean Paul Il a prévu une rencontre de toutes les confessions chrétiennes «“pour célébrer ensemble la 2000ème commémoration de la naissance de Christ” – au cours de laquelle selon la proposition du Vatican et selon ses paroles, les musulmans, les bouddhistes, les hindouistes, et ceux qui leurs sont associés, ainsi que les autres religions, doivent tous être invités. (Les hindous et les bouddhistes ont les trinités les plus anciennes du monde, et c’est aussi ce qui convient pour unir les religions du monde) Les lieux de rencontre du monde entier seront avant tout Rome et Jérusalem. Dans la capitale italienne ont attend au moins 30 millions de visiteurs, en Israël jusqu’à 5,5 millions de pèlerins» (Idea Spektrum, N° 41, 9 oct. 96). 

Mais ce n’est pas encore tout. Comme nous le savons depuis le deuxième concile du Vatican, l’église catholique se sert du vocabulaire protestant: «Parlons le langage de nos frères séparés, afin qu’ils nous comprennent». Mais les enfants de Dieu ont le désir d’entendre le langage de Dieu. Sur une manchette nous lisons: «Les catholiques ont commencé une initiative “Evangélisation 2000”». «Le monde entier doit être à nouveau évangélisé sous le signe catholique». Les articles de protestants de haut rang sur le rapprochement des églises se multiplient. Le thème principal est celui-ci: «Luther voulait-il la division de I’Eglise?». Les conducteurs des églises-filles conduisent tout doucement les membres de leurs communautés dans le sein de l’église-mère, de laquelle ils étaient sortis. C’est ainsi qu’est manifesté le mystère de “Babylone la grande” (Apoc. 17) comme étant la dernière puissance religieuse mondiale assise sur la puissance de ce monde, tel que cela ressort très clairement de l’ensemble de la description faite dans le chapitre cité. O Dieu, aie compassion et appelle les tiens à sortir avant qu’il ne soit trop tard! (Apoc. 18:1-4). 

Le Pape s’est également efforcé de réconcilier l’église avec la science. «Le Pape accepte la théorie de l’évolution» nous disent les titres de la presse, alors qu’en même temps on dit reconnaître que la création est l’oeuvre de Dieu. De nouvelles connaissances ont conduit, après treize ans de recherches, à reconnaître entre-temps que la théorie de l’évolution «était davantage qu’une simple hypothèse». Pour tous les enfants de Dieu, ce qui demeure valable pour l’éternité est ce qui se trouve écrit dans la Bible concernant la création. Dieu a créé l’homme à Son image, et Il a créé toutes les créatures selon son espèce, et aujourd’hui encore c’est ainsi qu’elles se reproduisent. Comment peut-on se référer à Dieu d’un côté, et de l’autre proclamer la doctrine athée de l’évolution? Dans le temps de la fin c’est une parfaite Babylone, dans laquelle tous trouvent une place. 

Lors du “congrès des Eglises 1991”, congrès oecuménique à Nuremberg, les huit articles du “manifeste” d’un “Dieu triple en un” ont été consacrés à l’unité dans la diversité. Les formulations “trinité”, “Dieu triple”, ne peuvent cependant pas êtres trouvées une seule fois dans la Bible. Par contre il est écrit dans l’Ancien Testament 6700 fois, au singulier, “le Seigneur Dieu”. Nous y lisons d’innombrables fois qu’il est question du “Dieu unique”. Ce que Paul écrit au commencement et à la fin de ses épîtres aux églises chrétiennes, et ce qu’il expose de plusieurs manières, est encore valable aujourd’hui: “Nous rendons grâce au Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ…” (Col. 1:3). “Au Dieu qui seul est sage, par Jésus Christ, auquel soit la gloire éternellement! Amen!” (Rom. 16:27). L’apôtre Jude termine ce qu’il écrit de la même manière: “Au seul Dieu, notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus Christ, gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant tout siècle, et maintenant, et pour tous les siècles! Amen” (Jude 25). 

Dans les écrits des apôtres, qu’ils viennent de Paul ou de Pierre, la louange s’adresse toujours à Dieu, le Père, par Jésus-Christ, notre Seigneur. Laissons les écritures nous le dire encore davantage: “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ…” (Eph. 1:3). “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ…” (1 Pier. 1:3 et autres). La doctrine de la trinité, qui n’a été trouvée et formulée que depuis le troisième et quatrième siècles, n’a réellement aucun fondement biblique. Les véritables adorateurs adorent Dieu en Esprit, au Nom de Jésus-Christ! Amen!

Il n’existe aucun Dieu dans le ciel, comme cela a été proclamé dans les conciles, qui aurait engendré et fait naître une autre Personne qui soit Dieu. L’expression “Fils éternel” n’existe pas dans la Bible. C’est une théologie païenne au milieu du “christianisme” trompé et séduit, pour laquelle on lutte jusqu’au sang. Dans la prière de “Notre Père” nous prions: “Notre Père qui est dans les cieux…”. Où donc est-ce écrit que nous devons prier: “Notre Fils…” ou “Notre Esprit qui est au ciel…”?. Certainement pas dans la Bible. Dieu est Unique, d’éternité en éternité, et Il S’est fait connaître de multiples manières. Pour notre salut Il S’est révélé comme Père dans le ciel, sur la terre dans le Fils et au travers du Saint-Esprit. 

Dans les rassemblements charismatiques subsiste le penchant d’adorer le Saint-Esprit, alors qu’il n’y a aucun exemple de cela dans la Bible. C’est la raison pour laquelle tout doit être éprouvé et soumis à comparaison avec toute l’autorité de la Parole de Dieu. Ce ne sont pas les mouvements historiques de Pentecôte, pas plus que les charismatiques, qui sont “l’étalon”; seule la Parole de Dieu qui demeurant éternellement est la règle unique.

Dans les rassemblements charismatiques interconfessionnels on entend dire: «Saint-Esprit je t’aime! Saint-Esprit je te prie! Saint-Esprit je te serre dans mes bras!» et ainsi de suite. Tout cela est absolument non biblique. Dieu est Unique, et à Lui seul revient l’honneur. Les paroles sorties de la bouche de notre Seigneur, qui sont également valables pour le Nouveau Testament, sont celle-ci: “Mais l’heure vient, et elle l’est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité” (Jean 4:23,24). Le Saint-Esprit est l’Esprit de Dieu; lors de la création Il se mouvait au-dessus des eaux (Gen. 1:2), le Saint-Esprit reposait sur les prophètes, et Il vint sur le Sauveur “dans le corps de sa chair” (Mat. 3:17), afin que toute la plénitude de la divinité soit en Lui et habite sous Sa forme humaine (Col. 2:9). Le jour de Pentecôte le Saint-Esprit vint sur l’Eglise en tant que puissance de Dieu, et c’est ainsi que Dieu Lui-même qui s’était révélé auparavant dans le Fils en tant que Sauveur dans le corps de sa chair sur la terre, vint et fit Son habitation dans les rachetés par le Saint-Esprit.