Lettre circulaire N° 20 – Janvier 1980 (1979-12)
Nous voulons considérer rapidement la vie personnelle de quelques prophètes et hommes de Dieu. Nous pourrons alors constater que malgré les grandes expériences qu’ils ont faites, ils sont demeurés des humains. Ils n’ont pas été épargnés par les problèmes qui se rencontrent dans cette vie. Nous examinerons d’un peu plus près maintenant la relation qu’il y a entre hommes et femmes, du point de vue biblique. Les personnes qui ont été saisies par l’esprit de ce siècle, et par l’égalité des droits de la femme, ne feront que secouer la tête à propos de ce que la Parole de Dieu déclare. Que ce soit Paul ou Branham, les prophètes ou les apôtres, tous ont parlé et écrit unanimement sous l’inspiration du même Esprit. Celui qui lit les épîtres aux Romains ou aux Hébreux pourra tout particulièrement constater combien souvent on se rapporte à l’Ancien Testament. La Parole de Dieu n’est pas assujettie aux changements d’époques. Les serviteurs de Dieu n’avaient pas besoin d’exercer une politique religieuse dans l’Eglise. Ils n’organisaient point de discours électoraux, ne recherchaient point la faveur des femmes ou des hommes; ils avaient la faveur de Dieu, et cela leur suffisait. Ils nous laissèrent ce qu’ils avaient reçu du Seigneur.
L’heure est venue où hommes et femmes doivent prendre la place que Dieu leur a assignée. Sans cela, l’Eglise de Jésus-Christ ne peut être achevée. Chaque parole de Dieu a force de loi, et Elle est obligatoire. Même les lois civiles du vingtième siècle ne peuvent annuler la Parole de Dieu. Le ciel et la terre passeront, mais la Parole de Dieu demeure éternellement.
“L’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme” (1 Cor. 11.8,9).
Après avoir lu la prédication sur Mariage et Divorce, plusieurs ont conclu que frère Branham voulait introduire la polygamie. Loin de là! A Dieu ne plaise! Il est vrai qu’il a pris des exemples tirés de la Parole de Dieu pour montrer que la position de l’homme était autre que celle de la femme. Nous allons juste mentionner ici quelques événements, pour une meilleure compréhension, et chacun pourra les méditer dans la prière devant Dieu. Selon notre compréhension traditionnelle, de grands hommes de Dieu se sont rendus coupables de certaines choses. S’ils avaient vécu de nos jours, il y a déjà longtemps qu’ils seraient tombés sous le jugement et auraient eu une bien mauvaise réputation. On aurait contesté leur ministère, on leur aurait même interdit de prêcher, et mis en question leur vocation. Pour ceux qui sont réellement spirituels, la parole de l’apôtre Paul est toujours valable: “Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair...” (2 Cor. 5.16).
Avec la permission de Dieu, certaines choses sont arrivées dans leur vie. Cependant, leurs expériences sont pour nous un témoignage vivant de l’action surnaturelle de Dieu.
Au sujet de la vie personnelle des pères de la foi, il est écrit: “... Abraham donna tous ses biens à Isaac. Il fit des dons aux fils de ses concubines...” (Gen. 25.1-6). Il faut espérer que tous conservent le respect envers Abraham, en présence de ce qui nous est relaté ici. Il était un prophète, un homme que Dieu visita personnellement, avec lequel Il parla comme un ami, avec lequel Il prit un repas, auquel Il fit des promesses, et avec qui Il conclut une alliance (Gen. 18). C’était un homme de foi et d’obéissance, sans reproche devant Dieu. Une grande partie de l’histoire du salut est liée à la personne d’Abraham.
Au sujet de la vie personnelle de Moïse, qui est le plus grand prophète de l’Ancien Testament, et qui est comparé directement à Christ (Deut. 18.18), il nous est dit: “Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne”. C’est pendant le voyage dans le désert que Marie, la prophétesse, et Aaron, le sacrificateur, péchèrent contre Dieu parce qu’ils avaient parlé parmi le peuple contre Moïse à cause de cette affaire. Marie fut frappée de lèpre et ne put rentrer dans l’assemblée qu’après que Moïse eût intercédé pour elle, et que sa guérison se fut accomplie. C’est seulement après cela que l’assemblée put se remettre en marche et poursuivre son voyage.
“Ils dirent: Est-ce seulement par Moïse que l’Eternel parle? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle?”. Ne pense-t-on pas et ne dit-t-on pas la même chose aujourd’hui? Ils semblaient être dans leur droit auprès de Dieu, quant à leur position. Cependant, il existe une grand différence entre, d’une part, Dieu qui parle simplement à un homme, et d’autre part Dieu qui par la Parole qu’Il adresse à quelqu’un, l’oblige à rendre un service dans l’immédiat, et à assumer une tâche bien définie. Celui qui parle contre un serviteur de Dieu s’éloigne du camp de l’assemblée; il doit cependant revenir, s’il fait partie des “appelés hors de”. Personne n’a méprisé Moïse à cause de ce qu’il avait fait: n’était-il pas l’homme le plus doux de la terre? Dieu ne le blâma point.
Qu’en était-il de la vie personnelle de Jacob? “Les fils de Jacob étaient au nombre de douze. Fils de Léa: ... Fils de Rachel: ... Fils de Bilha: ... Fils de Zilpa:...” (Gen. 35.23-26).Jacob avait fait plusieurs expériences avec Dieu. Il devint Israël, le père des douze tribus de ce peuple que le Seigneur avait élu pour être Sa propriété particulière. Dieu n’a rien reproché à Abraham, ni à Moïse, ni à Jacob, et pas davantage à d’autres. Tous ces hommes étaient-ils des transgresseurs, ou bien recevaient-ils la Parole? Etaient-ils en relation avec Dieu? Etaient-ils saints, des prophètes marchant avec Dieu? Oui, c’est ce que Dieu témoigna. Personne ne pourrait croire que ce soit possible, si nous continuions à parler de la vie personnelle de ces grands hérauts de Dieu.
Il est question de la vie de David, autant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament. Dans les deux, il occupe beaucoup de place. Jésus-Christ est désigné comme étant le Fils de David. Celui qui, du point de vue humain, porterait sur lui un jugement ne lirait plus aucun psaume. Serait-il possible que Dieu voie les choses différemment de nous? Il n’a retenu contre David qu’une seule chose qui était contre Sa Parole, comme l’Ecriture nous le rapporte: “Car David avait fait ce qui est droit aux yeux de l’Eternel, et il ne s’était détourné d’aucun de ses commandements pendant toute sa vie, excepté dans l’affaire d’Urie, le Héthien” (1 Rois 15.5).
David s’était rendu coupable d’adultère et de meurtre, lorsqu’il prit la femme d’un autre. Même à cet égard, seul Dieu pouvait en juger. Quelle Bible aurions-nous, si tout ce qui est en rapport avec David était enlevé?
Il nous est également raconté beaucoup de choses sur la vie personnelle de Salomon. Ce qui est seulement remarquable, c’est que Dieu Se soit révélé à lui, qu’il ait édifié le Temple conformément aux promesses que David avait reçues, et qu’il ait présenté devant le Seigneur la prière pour la consécration de ce Temple. Certainement que nous, nous aurions dit que ses mains étaient impures, et qu’il ferait mieux de disparaître.
“Lorsque Salomon eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma l’holocauste et les sacrifices, et la gloire de l’Eternel remplit la maison”. D’en haut, Dieu a regardé favorablement cette prière, Il l’a exaucée et a répondu d’une manière surnaturelle. Combien y en a-til qui, aujourd’hui, élèvent avec foi des mains saintes, à ce qu’il leur semble, sans pour autant que Dieu réponde et fasse descendre Son feu? Dieu Se serait-Il solidarisé avec le péché ou avec des pécheurs? Loin de là! Au grand jamais! Et encore moins que jamais avec ceux qui ont l’apparence d’être saints et qui sont des pharisiens. Le péché demeure le péché; il est la transgression de la Parole de Dieu, de la loi et des commandements. “Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi” (1 Jean 3.4).
L’apôtre Jean va encore plus loin, en ce qu’il énonce toute une série de définitions et injonctions inspirées par l’Esprit, et cela sans commentaires. “Celui qui pèche est du diable...” (1 Jean 3.8).Personne ne peut être à la foi enfant de Dieu et enfant du diable. Ou bien nous sommes croyants, ou bien nous sommes incrédules. “Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu” (1 Jean 2.3).
Nous avons besoin d’un jugement divin et d’une juridiction biblique. Le Saint-Esprit nous convainc de péché sur la base de la loi et des commandements. La connaissance du péché vient par la loi (Rom. 3.20). Les ordonnances sont promulguées par Dieu dans l’Ancien Testament, mais ce n’est que dans le Nouveau qu’elles peuvent être observées en vertu de la rédemption. Le jugement porté dans chaque cas par les apôtres dans le Nouveau Testament s’exerçait sur la base de l’Ancien Testament. C’est de plein droit que Paul, dans 1 Corinthiens 5, jugea un homme qui avait des rapports avec sa belle-mère, et le livra à Satan, car il est écrit: “Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton père. C’est la nudité de ton père” (Lév. 18.8). Dans 2 Corinthiens 2.5-7, bien entendu, il a préféré lui faire grâce et lui pardonner à cause de son repentir.
Bien que l’on dise de Jean-Baptiste qu’il ne savait ni lire ni écrire, il connaissait très bien la Parole de Dieu, et dit à Hérode: “Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère” (Marc 6.18). Il fondait son jugement sur la parole de Lévitique 18.16: “Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton frère . C’est la nudité de ton frère”.
Tout homme qui est véritablement conduit par l’Esprit de Dieu et qui parle le langage biblique doit fonder ses déclarations sur la Parole de Dieu. Il n’y a pas place ici pour des opinions humaines, elles ne font que jeter la confusion.
En venant au thème de l’adultère, nous laissons la Parole de Dieu s’exprimer à ce sujet: “Tu ne commettras point d’adultère ... tu ne convoiteras point la femme de ton prochain...” (Ex. 20.14,17).
“Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort” (Lév. 20.10).
“Mais moi, je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause de fornication, la fait commettre adultère; et quiconque épousera une femme répudiée, commet adultère” (Mat. 5.32 – Darby).
“Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur” (Mat. 5.28).
Nous devons voir toutes choses comme Dieu les voit, et dire ce qu’Il a dit; alors seulement nous comprendrons les directives de Moïse, de Paul et de frère Branham. Ce sujet ne doit pas être considéré superficiellement, ou simplement évité. Il y a davantage là-dedans que nous ne le pensons. Dieu n’a-t-Il pas toujours employé Ses serviteurs et prophètes pour révéler Ses desseins? Lorsque le Seigneur fit venir frère Branham sur la montagne, ce n’était sûrement pas pour lui dire de nous rapporter ce que nous savions déjà depuis longtemps. Notre Seigneur Jésus Se réfère au commencement, lorsqu’Il dit: “C’est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n’en était pas ainsi” (Mat. 19.8). Dieu ne veut pas le divorce, car ce qu’Il a uni, l’homme ne doit pas le séparer. Ce n’est qu’à cause de la dureté de son coeur que la chose a été permise à l’homme. Dans le Nouveau Testament, l’amour de Dieu couvre tout, même l’abondance du péché.
Dans Deutéronome 22, nous voyons que les femmes sont classées en trois groupes: 1° Celles qui sont mariées (v. 22). 2° Celles qui sont fiancées (v. 23-27). 3° Celles qui sont vierges, célibataires (v. 28,29). Chose étrange, à aucun endroit et dans aucune circonstance nous ne voyons les hommes classés de ces trois manières. Seul l’homme pouvait donner une lettre de divorce à sa femme, mais jamais le contraire; pas une seule femme non plus ne pouvait prendre un second mari. Exode 21.10 et Deutéronome 21.15 ne concernaient que l’homme.
Dans le Nouveau Testament, cela apparaît presque aussi unilatéral. “Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant...” (Rom. 7.2). Pourquoi n’est-il pas écrit la même chose pour l’homme? Dieu aurait-Il oublié quelque chose?
“Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut” (1 Cor. 7.39). Ici non plus, il n’est pas fait mention de l’homme. Du commencement à la fin, la Parole de Dieu suit une ligne continue.
“L’Eternel parla à Moïse, et dit: Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras: Si une femme se détourne de son mari, et lui devienne infidèle...” (Nom. 5.11-31). Que l’on lise soigneusement ce chapitre. On peut se demander pourquoi il n’est pas concédé les mêmes droits à la femme qu’à son mari, devant les sacrificateurs et l’assemblée? Il est encore écrit: “Le mari sera exempt de faute, mais la femme portera la peine de son iniquité” (v. 31). Voulons-nous imputer de l’injustice à Dieu? Loin de là! Sa Parole est aussi, pour ce thème difficile, une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier.
“Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute pas son péché!” (Rom. 4.7,8). En l’occurrence, le fait d’être estimés “heureux” par notre Dieu est incompréhensible – mais oh, combien c’est vrai! Heureux tout homme qui l’a expérimenté par une pleine délivrance en Jésus-Christ. Nous voulons être dignes de cette glorieuse vocation.
En ce qui concerne le divorce, nous lisons: “A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme” (1 Cor. 7.10,11). Là aussi, c’est à la femme seule qu’il est ordonné de ne pas se remarier. En ce qui concerne l’un des conjoints qui serait incrédule, il est dit ce qui suit: “Si le non croyant se sépare, qu’il se sépare; le frère ou la soeur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix” (v. 15). En ce qui concerne le divorce qu’aurait obtenu la partie incrédule, l’homme croyant ou la femme croyante sont libres, et ne sont pas liés au mariage qui vient d’être dissous.
Il y a aussi une directive donnée à tous ceux en général qui éprouvent la nécessité de se marier: “Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari” (1 Cor. 7.2). Dieu a pensé à tout, et Il a aussi pourvu aux besoins terrestres, humains. Il y a des personnes qui sont destinées au mariage, et d’autres qui ne le sont pas. Les dispositions naturelles sont différentes. “Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre” (1 Cor. 7.7).
Qu’il soit question, en rapport avec cela, d’un don particulier reçu de Dieu peut nous sembler singulier, mais cela nous contraint à réfléchir. Il n’est pas question ici d’un don de l’Esprit, mais d’un don naturel que Dieu notre créateur peut avoir placé en l’un ou l’autre, c’est-à-dire d’un don particulier. Nous devons aussi savoir cela pour respecter la Parole de Dieu.
“Il leur répondit: Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère...” (Mat. 19.11,12). Déjà dans la vie des plus grands hommes de Dieu, nous pouvons voir la différence dans la conduite de leur vie . Chacun avait reçu dans les choses naturelles un don de Dieu, et il avait aussi reçu de Lui son ministère spirituel. Il y a des prescriptions que nous devons prendre en considération.
“Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme...” (1 Tim. 3.2). En aucun cas nous ne devons sauter cet important passage biblique. Un ancien d’Eglise doit être marié et ne pas être nouveau dans la foi. Il faut qu’il puisse aider, avec le secours de Dieu, ceux qui ont des problèmes de famille, ou entre conjoints.
En définitive, nous voulons aussi nous poser la question de savoir si le temps dont Paul parlait déjà par le Saint-Esprit ne s’approcherait pas: “Voici ce que je dis, frères, c’est que le temps est court; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas...” (1 Cor. 7.29) . L’on doit aussi très sérieusement attirer l’attention sur le fait que chacun individuellement doit recevoir devant Dieu la clarté sur le chemin qu’il a à suivre. Si, dans une prédication, le mariage ou les rapports entre époux sont interdits, ou, dans des entretiens privés, mis en cause, c’est qu’un mauvais esprit essaie d’enseigner en contradiction avec la Parole de Dieu. “Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi pour s’attacher des esprits séducteurs et à des doctrines de démons par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier et de s’abstenir d’aliments...” (1 Tim. 3.1-3).
Il est pourtant tellement important pour chacun de trouver l’équilibre et, libéré de tout fanatisme religieux, d’être un enfant de Dieu normal. L’apôtre Paul a écrit sur tous ces sujets de façon très claire.
“Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence” (1 Cor. 7.5). Il est tellement nécessaire et urgent que ce thème soit éclairé de tous les côtés, afin que chacun reçoive pour soi la certitude de sa position devant Dieu. “Et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus” (Phil. 3.15).
En accord avec le témoignage d’ensemble des Saintes Ecritures, frère Branham a exposé ces directives sur l’indication directe du Seigneur qui lui en avait donné la charge. Cet exposé doit contribuer à une meilleure compréhension du sujet. Je suis sûr que Dieu poursuit avec chacun un but particulier. Celui qui est droit dans son coeur comprendra tout cela correctement. Mon voeu est qu’aucun, pour sa propre ruine, n’altère une déclaration, une citation ou un passage biblique. C’est volontairement que je me suis abstenu de reproduire des citations de la prédication Mariage et divorce. Ensemble nous attendons le jour de la visitation en grâce de notre Dieu.
“Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ!” (1 Thess. 5.23,24).
Nous voulons considérer rapidement la vie personnelle de quelques prophètes et hommes de Dieu. Nous pourrons alors constater que malgré les grandes expériences qu’ils ont faites, ils sont demeurés des humains. Ils n’ont pas été épargnés par les problèmes qui se rencontrent dans cette vie. Nous examinerons d’un peu plus près maintenant la relation qu’il y a entre hommes et femmes, du point de vue biblique. Les personnes qui ont été saisies par l’esprit de ce siècle, et par l’égalité des droits de la femme, ne feront que secouer la tête à propos de ce que la Parole de Dieu déclare. Que ce soit Paul ou Branham, les prophètes ou les apôtres, tous ont parlé et écrit unanimement sous l’inspiration du même Esprit. Celui qui lit les épîtres aux Romains ou aux Hébreux pourra tout particulièrement constater combien souvent on se rapporte à l’Ancien Testament. La Parole de Dieu n’est pas assujettie aux changements d’époques. Les serviteurs de Dieu n’avaient pas besoin d’exercer une politique religieuse dans l’Eglise. Ils n’organisaient point de discours électoraux, ne recherchaient point la faveur des femmes ou des hommes; ils avaient la faveur de Dieu, et cela leur suffisait. Ils nous laissèrent ce qu’ils avaient reçu du Seigneur.
L’heure est venue où hommes et femmes doivent prendre la place que Dieu leur a assignée. Sans cela, l’Eglise de Jésus-Christ ne peut être achevée. Chaque parole de Dieu a force de loi, et Elle est obligatoire. Même les lois civiles du vingtième siècle ne peuvent annuler la Parole de Dieu. Le ciel et la terre passeront, mais la Parole de Dieu demeure éternellement.
“L’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme” (1 Cor. 11.8,9).
Après avoir lu la prédication sur Mariage et Divorce, plusieurs ont conclu que frère Branham voulait introduire la polygamie. Loin de là! A Dieu ne plaise! Il est vrai qu’il a pris des exemples tirés de la Parole de Dieu pour montrer que la position de l’homme était autre que celle de la femme. Nous allons juste mentionner ici quelques événements, pour une meilleure compréhension, et chacun pourra les méditer dans la prière devant Dieu. Selon notre compréhension traditionnelle, de grands hommes de Dieu se sont rendus coupables de certaines choses. S’ils avaient vécu de nos jours, il y a déjà longtemps qu’ils seraient tombés sous le jugement et auraient eu une bien mauvaise réputation. On aurait contesté leur ministère, on leur aurait même interdit de prêcher, et mis en question leur vocation. Pour ceux qui sont réellement spirituels, la parole de l’apôtre Paul est toujours valable: “Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair...” (2 Cor. 5.16).
Avec la permission de Dieu, certaines choses sont arrivées dans leur vie. Cependant, leurs expériences sont pour nous un témoignage vivant de l’action surnaturelle de Dieu.
Au sujet de la vie personnelle des pères de la foi, il est écrit: “... Abraham donna tous ses biens à Isaac. Il fit des dons aux fils de ses concubines...” (Gen. 25.1-6). Il faut espérer que tous conservent le respect envers Abraham, en présence de ce qui nous est relaté ici. Il était un prophète, un homme que Dieu visita personnellement, avec lequel Il parla comme un ami, avec lequel Il prit un repas, auquel Il fit des promesses, et avec qui Il conclut une alliance (Gen. 18). C’était un homme de foi et d’obéissance, sans reproche devant Dieu. Une grande partie de l’histoire du salut est liée à la personne d’Abraham.
Au sujet de la vie personnelle de Moïse, qui est le plus grand prophète de l’Ancien Testament, et qui est comparé directement à Christ (Deut. 18.18), il nous est dit: “Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne”. C’est pendant le voyage dans le désert que Marie, la prophétesse, et Aaron, le sacrificateur, péchèrent contre Dieu parce qu’ils avaient parlé parmi le peuple contre Moïse à cause de cette affaire. Marie fut frappée de lèpre et ne put rentrer dans l’assemblée qu’après que Moïse eût intercédé pour elle, et que sa guérison se fut accomplie. C’est seulement après cela que l’assemblée put se remettre en marche et poursuivre son voyage.
“Ils dirent: Est-ce seulement par Moïse que l’Eternel parle? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle?”. Ne pense-t-on pas et ne dit-t-on pas la même chose aujourd’hui? Ils semblaient être dans leur droit auprès de Dieu, quant à leur position. Cependant, il existe une grand différence entre, d’une part, Dieu qui parle simplement à un homme, et d’autre part Dieu qui par la Parole qu’Il adresse à quelqu’un, l’oblige à rendre un service dans l’immédiat, et à assumer une tâche bien définie. Celui qui parle contre un serviteur de Dieu s’éloigne du camp de l’assemblée; il doit cependant revenir, s’il fait partie des “appelés hors de”. Personne n’a méprisé Moïse à cause de ce qu’il avait fait: n’était-il pas l’homme le plus doux de la terre? Dieu ne le blâma point.
Qu’en était-il de la vie personnelle de Jacob? “Les fils de Jacob étaient au nombre de douze. Fils de Léa: ... Fils de Rachel: ... Fils de Bilha: ... Fils de Zilpa:...” (Gen. 35.23-26).Jacob avait fait plusieurs expériences avec Dieu. Il devint Israël, le père des douze tribus de ce peuple que le Seigneur avait élu pour être Sa propriété particulière. Dieu n’a rien reproché à Abraham, ni à Moïse, ni à Jacob, et pas davantage à d’autres. Tous ces hommes étaient-ils des transgresseurs, ou bien recevaient-ils la Parole? Etaient-ils en relation avec Dieu? Etaient-ils saints, des prophètes marchant avec Dieu? Oui, c’est ce que Dieu témoigna. Personne ne pourrait croire que ce soit possible, si nous continuions à parler de la vie personnelle de ces grands hérauts de Dieu.
Il est question de la vie de David, autant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament. Dans les deux, il occupe beaucoup de place. Jésus-Christ est désigné comme étant le Fils de David. Celui qui, du point de vue humain, porterait sur lui un jugement ne lirait plus aucun psaume. Serait-il possible que Dieu voie les choses différemment de nous? Il n’a retenu contre David qu’une seule chose qui était contre Sa Parole, comme l’Ecriture nous le rapporte: “Car David avait fait ce qui est droit aux yeux de l’Eternel, et il ne s’était détourné d’aucun de ses commandements pendant toute sa vie, excepté dans l’affaire d’Urie, le Héthien” (1 Rois 15.5).
David s’était rendu coupable d’adultère et de meurtre, lorsqu’il prit la femme d’un autre. Même à cet égard, seul Dieu pouvait en juger. Quelle Bible aurions-nous, si tout ce qui est en rapport avec David était enlevé?
Il nous est également raconté beaucoup de choses sur la vie personnelle de Salomon. Ce qui est seulement remarquable, c’est que Dieu Se soit révélé à lui, qu’il ait édifié le Temple conformément aux promesses que David avait reçues, et qu’il ait présenté devant le Seigneur la prière pour la consécration de ce Temple. Certainement que nous, nous aurions dit que ses mains étaient impures, et qu’il ferait mieux de disparaître.
“Lorsque Salomon eut achevé de prier, le feu descendit du ciel et consuma l’holocauste et les sacrifices, et la gloire de l’Eternel remplit la maison”. D’en haut, Dieu a regardé favorablement cette prière, Il l’a exaucée et a répondu d’une manière surnaturelle. Combien y en a-til qui, aujourd’hui, élèvent avec foi des mains saintes, à ce qu’il leur semble, sans pour autant que Dieu réponde et fasse descendre Son feu? Dieu Se serait-Il solidarisé avec le péché ou avec des pécheurs? Loin de là! Au grand jamais! Et encore moins que jamais avec ceux qui ont l’apparence d’être saints et qui sont des pharisiens. Le péché demeure le péché; il est la transgression de la Parole de Dieu, de la loi et des commandements. “Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi” (1 Jean 3.4).
L’apôtre Jean va encore plus loin, en ce qu’il énonce toute une série de définitions et injonctions inspirées par l’Esprit, et cela sans commentaires. “Celui qui pèche est du diable...” (1 Jean 3.8).Personne ne peut être à la foi enfant de Dieu et enfant du diable. Ou bien nous sommes croyants, ou bien nous sommes incrédules. “Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu” (1 Jean 2.3).
Nous avons besoin d’un jugement divin et d’une juridiction biblique. Le Saint-Esprit nous convainc de péché sur la base de la loi et des commandements. La connaissance du péché vient par la loi (Rom. 3.20). Les ordonnances sont promulguées par Dieu dans l’Ancien Testament, mais ce n’est que dans le Nouveau qu’elles peuvent être observées en vertu de la rédemption. Le jugement porté dans chaque cas par les apôtres dans le Nouveau Testament s’exerçait sur la base de l’Ancien Testament. C’est de plein droit que Paul, dans 1 Corinthiens 5, jugea un homme qui avait des rapports avec sa belle-mère, et le livra à Satan, car il est écrit: “Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton père. C’est la nudité de ton père” (Lév. 18.8). Dans 2 Corinthiens 2.5-7, bien entendu, il a préféré lui faire grâce et lui pardonner à cause de son repentir.
Bien que l’on dise de Jean-Baptiste qu’il ne savait ni lire ni écrire, il connaissait très bien la Parole de Dieu, et dit à Hérode: “Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère” (Marc 6.18). Il fondait son jugement sur la parole de Lévitique 18.16: “Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton frère . C’est la nudité de ton frère”.
Tout homme qui est véritablement conduit par l’Esprit de Dieu et qui parle le langage biblique doit fonder ses déclarations sur la Parole de Dieu. Il n’y a pas place ici pour des opinions humaines, elles ne font que jeter la confusion.
En venant au thème de l’adultère, nous laissons la Parole de Dieu s’exprimer à ce sujet: “Tu ne commettras point d’adultère ... tu ne convoiteras point la femme de ton prochain...” (Ex. 20.14,17).
“Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort” (Lév. 20.10).
“Mais moi, je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause de fornication, la fait commettre adultère; et quiconque épousera une femme répudiée, commet adultère” (Mat. 5.32 – Darby).
“Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur” (Mat. 5.28).
Nous devons voir toutes choses comme Dieu les voit, et dire ce qu’Il a dit; alors seulement nous comprendrons les directives de Moïse, de Paul et de frère Branham. Ce sujet ne doit pas être considéré superficiellement, ou simplement évité. Il y a davantage là-dedans que nous ne le pensons. Dieu n’a-t-Il pas toujours employé Ses serviteurs et prophètes pour révéler Ses desseins? Lorsque le Seigneur fit venir frère Branham sur la montagne, ce n’était sûrement pas pour lui dire de nous rapporter ce que nous savions déjà depuis longtemps. Notre Seigneur Jésus Se réfère au commencement, lorsqu’Il dit: “C’est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n’en était pas ainsi” (Mat. 19.8). Dieu ne veut pas le divorce, car ce qu’Il a uni, l’homme ne doit pas le séparer. Ce n’est qu’à cause de la dureté de son coeur que la chose a été permise à l’homme. Dans le Nouveau Testament, l’amour de Dieu couvre tout, même l’abondance du péché.
Dans Deutéronome 22, nous voyons que les femmes sont classées en trois groupes: 1° Celles qui sont mariées (v. 22). 2° Celles qui sont fiancées (v. 23-27). 3° Celles qui sont vierges, célibataires (v. 28,29). Chose étrange, à aucun endroit et dans aucune circonstance nous ne voyons les hommes classés de ces trois manières. Seul l’homme pouvait donner une lettre de divorce à sa femme, mais jamais le contraire; pas une seule femme non plus ne pouvait prendre un second mari. Exode 21.10 et Deutéronome 21.15 ne concernaient que l’homme.
Dans le Nouveau Testament, cela apparaît presque aussi unilatéral. “Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant...” (Rom. 7.2). Pourquoi n’est-il pas écrit la même chose pour l’homme? Dieu aurait-Il oublié quelque chose?
“Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut” (1 Cor. 7.39). Ici non plus, il n’est pas fait mention de l’homme. Du commencement à la fin, la Parole de Dieu suit une ligne continue.
“L’Eternel parla à Moïse, et dit: Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras: Si une femme se détourne de son mari, et lui devienne infidèle...” (Nom. 5.11-31). Que l’on lise soigneusement ce chapitre. On peut se demander pourquoi il n’est pas concédé les mêmes droits à la femme qu’à son mari, devant les sacrificateurs et l’assemblée? Il est encore écrit: “Le mari sera exempt de faute, mais la femme portera la peine de son iniquité” (v. 31). Voulons-nous imputer de l’injustice à Dieu? Loin de là! Sa Parole est aussi, pour ce thème difficile, une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier.
“Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute pas son péché!” (Rom. 4.7,8). En l’occurrence, le fait d’être estimés “heureux” par notre Dieu est incompréhensible – mais oh, combien c’est vrai! Heureux tout homme qui l’a expérimenté par une pleine délivrance en Jésus-Christ. Nous voulons être dignes de cette glorieuse vocation.
En ce qui concerne le divorce, nous lisons: “A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme” (1 Cor. 7.10,11). Là aussi, c’est à la femme seule qu’il est ordonné de ne pas se remarier. En ce qui concerne l’un des conjoints qui serait incrédule, il est dit ce qui suit: “Si le non croyant se sépare, qu’il se sépare; le frère ou la soeur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix” (v. 15). En ce qui concerne le divorce qu’aurait obtenu la partie incrédule, l’homme croyant ou la femme croyante sont libres, et ne sont pas liés au mariage qui vient d’être dissous.
Il y a aussi une directive donnée à tous ceux en général qui éprouvent la nécessité de se marier: “Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari” (1 Cor. 7.2). Dieu a pensé à tout, et Il a aussi pourvu aux besoins terrestres, humains. Il y a des personnes qui sont destinées au mariage, et d’autres qui ne le sont pas. Les dispositions naturelles sont différentes. “Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre” (1 Cor. 7.7).
Qu’il soit question, en rapport avec cela, d’un don particulier reçu de Dieu peut nous sembler singulier, mais cela nous contraint à réfléchir. Il n’est pas question ici d’un don de l’Esprit, mais d’un don naturel que Dieu notre créateur peut avoir placé en l’un ou l’autre, c’est-à-dire d’un don particulier. Nous devons aussi savoir cela pour respecter la Parole de Dieu.
“Il leur répondit: Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère...” (Mat. 19.11,12). Déjà dans la vie des plus grands hommes de Dieu, nous pouvons voir la différence dans la conduite de leur vie . Chacun avait reçu dans les choses naturelles un don de Dieu, et il avait aussi reçu de Lui son ministère spirituel. Il y a des prescriptions que nous devons prendre en considération.
“Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme...” (1 Tim. 3.2). En aucun cas nous ne devons sauter cet important passage biblique. Un ancien d’Eglise doit être marié et ne pas être nouveau dans la foi. Il faut qu’il puisse aider, avec le secours de Dieu, ceux qui ont des problèmes de famille, ou entre conjoints.
En définitive, nous voulons aussi nous poser la question de savoir si le temps dont Paul parlait déjà par le Saint-Esprit ne s’approcherait pas: “Voici ce que je dis, frères, c’est que le temps est court; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas...” (1 Cor. 7.29) . L’on doit aussi très sérieusement attirer l’attention sur le fait que chacun individuellement doit recevoir devant Dieu la clarté sur le chemin qu’il a à suivre. Si, dans une prédication, le mariage ou les rapports entre époux sont interdits, ou, dans des entretiens privés, mis en cause, c’est qu’un mauvais esprit essaie d’enseigner en contradiction avec la Parole de Dieu. “Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi pour s’attacher des esprits séducteurs et à des doctrines de démons par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier et de s’abstenir d’aliments...” (1 Tim. 3.1-3).
Il est pourtant tellement important pour chacun de trouver l’équilibre et, libéré de tout fanatisme religieux, d’être un enfant de Dieu normal. L’apôtre Paul a écrit sur tous ces sujets de façon très claire.
“Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence” (1 Cor. 7.5). Il est tellement nécessaire et urgent que ce thème soit éclairé de tous les côtés, afin que chacun reçoive pour soi la certitude de sa position devant Dieu. “Et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus” (Phil. 3.15).
En accord avec le témoignage d’ensemble des Saintes Ecritures, frère Branham a exposé ces directives sur l’indication directe du Seigneur qui lui en avait donné la charge. Cet exposé doit contribuer à une meilleure compréhension du sujet. Je suis sûr que Dieu poursuit avec chacun un but particulier. Celui qui est droit dans son coeur comprendra tout cela correctement. Mon voeu est qu’aucun, pour sa propre ruine, n’altère une déclaration, une citation ou un passage biblique. C’est volontairement que je me suis abstenu de reproduire des citations de la prédication Mariage et divorce. Ensemble nous attendons le jour de la visitation en grâce de notre Dieu.
“Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ!” (1 Thess. 5.23,24).