Baptême - Repas du Seigneur - Lavage des pieds
Sur la base des traditions non bibliques qui nous ont été transmises, beaucoup de personnes croient réellement à la transformation des deux éléments (le vin et le pain) en le Sang et le Corps de Christ. Si ceci avait vraiment lieu, ce serait tout simplement terrible. Qui pourrait s’imaginer qu’ensuite un Corps et un Sang aussi sacrés auraient pu être livrés ainsi d’innombrables fois au cours naturel des choses périssables? C’est absolument exclu! Rien que d’y penser équivaut à un blasphème!
De même que les Juifs en leur temps avaient mal compris les paroles du Seigneur parce qu’ils n’en avaient pas reconnu la signification spirituelle, la confusion règne aujourd’hui à ce sujet parmi les chrétiens. A l’époque, ceux qui L’ont entendu eurent l’impression que le Seigneur voulait les pousser à désobéir à la loi lorsqu’Il leur dit: “Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle…” (Jean 6.54). Tous savaient ce qui se trouvait dans Lévitique 17.10-12: “Et quiconque, de la maison d’Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d’eux, aura mangé de quelque sang que ce soit, je mettrai ma face contre celui qui aura mangé du sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple; car l’âme de la chair est dans le sang; et moi je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes; car c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme. C’est pourquoi j’ai dit aux fils d’Israël: Personne d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas de sang”. C’est pour cette raison que les Juifs furent horrifiés d’entendre ce que Jésus leur disait à ce sujet.
Les deux symboles terrestres ne font toutefois qu’attirer l’attention sur les choses spirituelles. Car, d’une part, Dieu ne peut interdire aussi strictement l’usage du sang, et de l’autre en exiger l’usage par Ses fidèles. Celui qui prend part au pain et au vin confesse avoir part à ce qui s’est passé au travers de la mort de la croix. C’est un repas “en mémoire de moi”. La rédemption n’a pas lieu lors du Repas du Seigneur: elle a déjà eu lieu à Golgotha. Cependant, lors du Repas du Seigneur, la rédemption nous est simplement rappelée et concrétisée.
Dans Jean 6 nous lisons le récit de la merveilleuse multiplication des pains et comment une grande foule avait été rassasiée. Le lendemain, comme les gens cherchaient Jésus, Il leur dit: “En vérité, en vérité, je vous dis: Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non point pour la viande qui périt, mais pour la viande qui demeure jusque dans la vie éternelle, laquelle le fils de l’homme vous donnera, car c’est lui que le Père, Dieu, a scellé” (Jean 6.26,27).
Il parlait de pain, de viande, de vie éternelle et ceux qui L’écoutaient se souvinrent comment le peuple d’Israël de l’Ancien Testament avait été nourri, c’est pourquoi ils lui dirent: “Nos pères ont mangé la manne au désert, ainsi qu’il est écrit: Il leur a donné à manger du pain venant du ciel” (v. 31).
Jésus enchaîna sur cette pensée et leur dit: “En vérité, en vérité; je vous dis: Moïse ne vous a pas donné le pain qui vient du ciel, mais mon Père vous donne le véritable pain qui vient du ciel. Car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel, et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent donc: Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. Et Jésus leur dit: Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif”(Jean 6.32-37). C’est une réponse claire et nette qui ne laisse pas de place à aucune interprétation personnelle. Ainsi, comme nous mangeons du pain d’ici-bas et avons une vie physique, de même nous faisons partie de Lui, qui est le Pain de Vie, et nous vivrons éternellement.
Le Seigneur Jésus se présente Lui-même à nous comme étant le Pain vivant descendu du Ciel, par Lequel la Vie éternelle, la Vie divine est offerte au monde. Car Il fait ressortir ceci: “En vérité, envérité, je vous dis: celui qui croit en moi, a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne au désert, et sont morts; c’est ici le pain qui descend du ciel, afin que quelqu’un en mange et ne meure pas. Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel: si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde” (v. 47-51).
Voilà l’Evangile! Il s’est sacrifié dans le corps de Sa chair afin que nous soyons délivrés de notre corps charnel et que nous recevions la Vie éternelle. Le Pain divin n’est pas cuit sur terre, la nourriture divine ne vient pas de main d’homme. Le Seigneur s’est sacrifié et s’est laissé crucifier afin que tous ceux qui croient à cette oeuvre de salut pleinement accomplie reçoivent à travers Lui la Vie éternelle et soient nourris spirituellement par Lui. Il est le Pain de la Vie; nous sommes devenus participants de Lui en Esprit, de même qu’Il est devenu participant de nous dans la chair. Il nous a transportés de nouveau dans Son Royaume.
Les Juifs se disputèrent entre eux et dirent: “Comment celui-ci peut-il nous donner sa chair à manger?”(Jean 6.52). Aujourd’hui, ce sont les chrétiens qui se disputent à ce sujet. Comme nous l’avons déjà exposé, il s’agit de l’Agneau de Dieu dont la vie a été sacrifiée. Son Sang était destiné à la réconciliation et devait être offert en sacrifice sur l’autel pour les péchés. En Christ était la Vie divine. Celle-ci a été libérée au travers de Sa mort et est accordée àtous ceux qui, par la foi, acceptent le Salut de Dieu.
Ce que le Seigneur disait se rapportait entièrement à Ses souffrances et à Sa mort. Il s’agit de cette part spirituelle et divine que nous avons en Dieu et que nous avons reçue au travers de Christ, le Crucifié. Par la nouvellenaissance nous devenons des fils et filles de Dieu. Paul l’exprime ainsi dans Ephésiens 5.30: “… car nous sommes membres de son corps, de sa chair et deses os”. Humainement parlant, personne n’est chair de Sa chair ou os de Ses os. Par nature nous sommes les descendants d’Adam; seulement, au sens spirituel, nous sommes devenus une nouvelle création en Jésus Christ, notre Seigneur. En tant que rachetés, nous avons été ramenés dans la communion de Dieu et nous portons ici-bas déjà la Vie éternelle et divine dans notre âme. Pour la raison humaine tout cela est une folie et c’est pourquoi lorsqu’ils considèrent la Parole de Dieu, les gens retombent toujours dans leurs propres idées. Les choses spirituelles cependant doivent être jugées de façon spirituelle.
Le Seigneur Jésus est en fait beaucoup de choses: Il est le Chemin, la Vérité et la Vie; Il est le Pain vivant; Il est la Lumière du monde; Il est la Résurrection; Il est devenu pour nous tout en tous. Par Lui nous voici transportés dans l’état divin. Jésus n’a pas interprété la Parole de Dieu. C’est Lui qui L’a faite, et c’est en Lui et par Lui qu’Elle a été accomplie. C’est pourquoi Il put dire: “Ma viande est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son oeuvre” (Jean 4.34).
Celui qui prend part à la Sainte-Cène doit être prêt intérieurement à faire la volonté de Dieu qui nous est montrée dans Sa Parole. Pour pouvoir dire: «Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a sauvé» il faut que la personne ait une relation personnelle avec Dieu. Nous acceptons la Parole de Dieu, et avec Elle Christ, le Pain vivant qui est descendu du Ciel. Son Sang agit efficacement en nous car c’est pour notre réconciliation et pour notre délivrance qu’Il a été versé. Il a dit: “C’est ici le pain qui est descendu du ciel, non pas comme les pères mangèrent et moururent; celui qui mangera ce pain vivra éternellement” (Jean 6.58).
Après cette remarquable déclaration de Jean 6, plusieurs disciples dirent: “Cette parole est dure, qui peut l’ouïr?”. En L’écoutant, même ceux qui suivaient Jésus depuis un certain temps réagirent de façon toute humaine, bien qu’Il leur parlât clairement du Pain descendu du Ciel. Il vit leur détresse et leur dit: “C’est l’Esprit qui vivifie; la chair ne profite de rien: les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie” (v. 63).
La révélation de ce que le Seigneur a dit ne peut venir que d’En-Haut. Son discours sur le fait de manger Sa chair et de boire Son sang a été et continue d’être un grand sujet de scandale. Il est écrit: “Dès lors plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils ne marchaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze: Et vous, voulez-vous aussi vous en aller? Simon Pierre lui répondit: Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle: et nous, nous croyons et nous savons que Toi, Tu es le Saint de Dieu” (v. 66-69). Tous ceux qui suivent Jésus ont ce même témoignage, qu’ils aient ou non compris ces paroles. Ils croient et restent auprès du Seigneur qui conduit les Siens de révélation en révélation. L’intelligence de ces choses leur sera donnée au moment voulu.
En résumé nous pouvons dire ce qui suit concernant ce thème: L’acte de rachat a eu lieu une fois pour toutes à la croix de Golgotha.Tous ceux qui acceptent cela dans la foi célèbrent la Sainte-Cène en souvenir de l’oeuvre parfaitement accomplie. C’est en proportion du nombre des participants que l’on cuit un pain qui ne contient aucun levain. Après que ce pain ait été présenté devant l’assemblée et béni dans la prière, il est rompu et tous ceux qui prennent part au Repas en mangent. S’il en reste, quelques-uns en reprennent jusqu’à ce que tout soit mangé.
Ensuite la coupe, contenant le vin qui provient de raisin rouge, est présentée et bénie également dans la prière. Tous ceux qui ont déjà pris du pain participent également à la coupe Cela a lieu en souvenir de ce que le Seigneur a sacrifié Son corps et versé Son sang pour nous.
Pour la Sainte-Cène, on doit s’en tenir à la manière de faire ordonnée par le Seigneur. Là où cette ordonnance n’est pas observée, le culte glisse facilement dans l’idolâtrie et ce qui est censé être la foi est en fait de la superstition. Paul écrit: “Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons. Provoquons-nous le Seigneur à la jalousie? Sommes-nous plus forts que Lui?” (1 Cor. 10.21,22).
Paul se réfère très certainement à Lévitique 17 dans lequel les prescriptions concernant l’offrande des victimes furent données au peuple de Dieu. Aux versets 3 à 7 il est clairement indiqué ce qu’est l’idolâtrie et de quelle manière devait avoir lieu un sacrifice agréable à Dieu. Il est dit: “… afin que les fils d’Israël amènent leurs sacrifices qu’ils sacrifient dans les champs, qu’ils les amènent à l’Eternel, à l’entrée de la tente d’assignation, vers le sacrificateur, et qu’ils les sacrifient en sacrifices de prospérité à l’Eternel. Et le sacrificateur fera aspersion du sang sur l’autel de l’Eternel, à l’entrée de la tente d’assignation, et en fera fumer la graisse en odeur agréable à l’Eternel; et ils ne sacrifieront plus leurs sacrifices aux démons après lesquels ils se prostituent. Ceci sera pour eux un statut perpétuel, en leurs générations” (Lév. 17.5-7).
Dieu avait donné des ordres et des instructions précis sur ce qui devait être fait, et de quelle manière on devait le faire. Les Israélites étaient persuadés d’avoir accompli correctement leurs sacrifices envers l’Eternel, bien que n’ayant fait que ce qui leur plaisait. Cependant Il leur fit dire clairement que, pour Lui, seuls étaient valables les sacrifices immolés de la manière déterminée et dans le lieu qu’Il avait destiné à cela. Toute autre manière était considérée comme un sacrifice fait aux démons.
Celui qui appartient au peuple de Dieu ne peut pas faire ce qu’il veut, comme il veut, quand il veut et où il veut. Cela doit se passer exactement selon l’ordonnance de Dieu, sinon ce n’est pas à Lui que cela est présenté, mais aux démons qui influencent les gens à chercher leur bon plaisir et à désobéir. Celaconcerne aussi le Repas du Seigneur. En tant qu’apôtre, Paul, éclairé de Dieu, a exposé cela clairement. Il ne voulait pas que des croyants se trouvant sous l’influence de démons prennent part à la table du Seigneur.
A l’époque des apôtres il n’y avait aucune dispute concernant la Communion. Le Seigneur Jésus avait donné l’ordre, et les croyants célébraient la Communion conformément à cela. Ils appelaient cela simplement “rompre le pain”, comme il est écrit dans les Actes 20.7: “Et le premier jour de la semaine, lorsque nous étions assemblés pour rompre le pain…”.
La notion de “rompre le pain” indique que les disciples attachaient beaucoup d’importance à ce que la Communion soit célébrée de la même façon que le Seigneur le leur avait ordonné et qu’Il avait Lui-même pratiquée. Il est écrit: “Et ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières” (Act. 2.42).
Tous ceux qui appartiennent vraiment à l’Eglise du Dieu vivant reviendront à la Parole en ce qui concerne la doctrine et la façon de pratiquer. Ils rangeront toutes choses à leur juste place et se laisseront eux-mêmes ranger à leur place. Ils ne donnent ni acceptent aucune propre interprétation. Ce qui a de la valeur pour eux est uniquement ce que dit la Parole. C’est pourquoi la vraie Eglise célèbre le Repas du Seigneur “en souvenir”, et non pas pour le pardon des péchés. Il n’y a aucun passage dans les Saintes Ecritures disant que les péchés sont pardonnés en prenant part au Repas du Seigneur. Là où cela est enseigné, on fait dépendre le salut d’une pratique religieuse.
Le Royaume de Dieu, maintenant encore, se fraie un chemin avec puissance. L’Evangile de Jésus Christ, notre Seigneur crucifié et ressuscité, revient au centre de la prédication, et chaque prescription de la Parole est suivie avec obéissance. De cette façon l’Eglise se trouve replacée dans la position de grâce qu’elle avait au commencement. Notre Seigneur est le Premier et le Dernier, oui, Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Heureux sont tous ceux qui Lui accordent, à Lui et à Sa Parole, la première place, qui Le reconnaissent en tant que Seigneur en ce qu’ils font ce qu’Il leur a ordonné.
Sur la base des traditions non bibliques qui nous ont été transmises, beaucoup de personnes croient réellement à la transformation des deux éléments (le vin et le pain) en le Sang et le Corps de Christ. Si ceci avait vraiment lieu, ce serait tout simplement terrible. Qui pourrait s’imaginer qu’ensuite un Corps et un Sang aussi sacrés auraient pu être livrés ainsi d’innombrables fois au cours naturel des choses périssables?C’est absolument exclu! Rien que d’y penser équivaut à un blasphème!
De même que les Juifs en leur temps avaient mal compris les paroles du Seigneur parce qu’ils n’en avaient pas reconnu la signification spirituelle, la confusion règne aujourd’hui à ce sujet parmi les chrétiens. A l’époque, ceux qui L’ont entendu eurent l’impression que le Seigneur voulait les pousser à désobéir à la loi lorsqu’Il leur dit: “Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle…”(Jean 6.54). Tous savaient ce qui se trouvait dans Lévitique 17.10-12: “Et quiconque, de la maison d’Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d’eux, aura mangé de quelque sang que ce soit, je mettrai ma face contre celui qui aura mangé du sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple; car l’âme de la chair est dans le sang; et moi je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes; car c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme. C’est pourquoi j’ai dit aux fils d’Israël: Personne d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas de sang”.C’est pour cette raison que les Juifs furent horrifiés d’entendre ce que Jésus leur disait à ce sujet.
Les deux symboles terrestres ne font toutefois qu’attirer l’attention sur les choses spirituelles.Car, d’une part, Dieu ne peut interdire aussi strictement l’usage du sang, et de l’autre en exiger l’usage par Ses fidèles. Celui qui prend part au pain et au vin confesse avoir part à ce qui s’est passé au travers de la mort de la croix.C’est un repas “en mémoire de moi”. La rédemption n’a pas lieu lors du Repas du Seigneur: elle a déjà eu lieu à Golgotha.Cependant, lors du Repas du Seigneur, la rédemption nous est simplement rappelée et concrétisée.
Dans Jean 6 nous lisons le récit de la merveilleuse multiplication des pains et comment une grande foule avait été rassasiée. Le lendemain, comme les gens cherchaient Jésus, Il leur dit: “En vérité, en vérité, je vous dis: Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non point pour la viande qui périt, mais pour la viande qui demeure jusque dans la vie éternelle, laquelle le fils de l’homme vous donnera, car c’est lui que le Père, Dieu, a scellé”(Jean 6.26,27).
Il parlait de pain, de viande, de vie éternelle et ceux qui L’écoutaient se souvinrent comment le peuple d’Israël de l’Ancien Testament avait été nourri, c’est pourquoi ils lui dirent: “Nos pères ont mangé la manne au désert, ainsi qu’il est écrit: Il leur a donné à manger du pain venant du ciel”(v. 31).
Jésus enchaîna sur cette pensée et leur dit: “En vérité, en vérité; je vous dis: Moïse ne vous a pas donné le pain qui vient du ciel, mais mon Père vous donne le véritable pain qui vient du ciel. Car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel, et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent donc: Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. Et Jésus leur dit: Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif” (Jean 6.32-37). C’est une réponse claire et nette qui ne laisse pas de place à aucune interprétation personnelle. Ainsi, comme nous mangeons du pain d’ici-bas et avons une vie physique, de même nous faisons partie de Lui, qui est le Pain de Vie, et nous vivrons éternellement.
Le Seigneur Jésus se présente Lui-même à nous comme étant le Pain vivant descendu du Ciel, par Lequel la Vie éternelle, la Vie divine est offerte au monde. Car Il fait ressortir ceci: “En vérité, envérité, je vous dis: celui qui croit en moi, a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne au désert, et sont morts; c’est ici le pain qui descend du ciel, afin que quelqu’un en mange et ne meure pas. Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel: si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde”(v. 47-51).
Voilà l’Evangile! Il s’est sacrifié dans le corps de Sa chair afin que nous soyons délivrés de notre corps charnel et que nous recevions la Vie éternelle.Le Pain divin n’est pas cuit sur terre, la nourriture divine ne vient pas de main d’homme. Le Seigneur s’est sacrifié et s’est laissé crucifier afin que tous ceux qui croient à cette oeuvre de salut pleinement accomplie reçoivent à travers Lui la Vie éternelle et soient nourris spirituellement par Lui. Il est le Pain de la Vie; nous sommes devenus participants de Lui en Esprit, de même qu’Il est devenu participant de nous dans la chair.Il nous a transportés de nouveau dans Son Royaume.
Les Juifs se disputèrent entre eux et dirent: “Comment celui-ci peut-il nous donner sa chair à manger?” (Jean 6.52). Aujourd’hui, ce sont les chrétiens qui se disputent à ce sujet. Comme nous l’avons déjà exposé, il s’agit de l’Agneau de Dieu dont la vie a été sacrifiée. Son Sang était destiné à la réconciliation et devait être offert en sacrifice sur l’autel pour les péchés. En Christ était la Vie divine. Celle-ci a été libérée au travers de Sa mort et est accordée à tous ceux qui, par la foi, acceptent le Salut de Dieu.
Ce que le Seigneur disait se rapportait entièrement à Ses souffrances et à Sa mort. Il s’agit de cette part spirituelle et divine que nous avons en Dieu et que nous avons reçue au travers de Christ, le Crucifié. Par la nouvelle naissance nous devenons des fils et filles de Dieu.Paul l’exprime ainsi dans Ephésiens 5.30: “… car nous sommes membres de son corps, de sa chair et deses os”.Humainement parlant, personne n’est chair de Sa chair ou os de Ses os. Par nature nous sommes les descendants d’Adam; seulement, au sens spirituel, nous sommes devenus une nouvelle création en Jésus Christ, notre Seigneur. En tant que rachetés, nous avons été ramenés dans la communion de Dieu et nous portons ici-bas déjà la Vie éternelle et divine dans notre âme.Pour la raison humaine tout cela est une folie et c’est pourquoi lorsqu’ils considèrent la Parole de Dieu, les gens retombent toujours dans leurs propres idées. Les choses spirituelles cependant doivent être jugées de façon spirituelle.
Le Seigneur Jésus est en fait beaucoup de choses: Il est le Chemin, la Vérité et la Vie; Il est le Pain vivant; Il est la Lumière du monde; Il est la Résurrection; Il est devenu pour nous tout en tous. Par Lui nous voici transportés dans l’état divin.Jésus n’a pas interprété la Parole de Dieu. C’est Lui qui L’a faite, et c’est en Lui et par Lui qu’Elle a été accomplie. C’est pourquoi Il put dire: “Ma viande est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son oeuvre”(Jean 4.34).
Celui qui prend part à la Sainte-Cène doit être prêt intérieurement à faire la volonté de Dieu qui nous est montrée dans Sa Parole.Pour pouvoir dire: «Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a sauvé» il faut que la personne ait une relation personnelle avec Dieu. Nous acceptons la Parole de Dieu, et avec Elle Christ, le Pain vivant qui est descendu du Ciel. Son Sang agit efficacement en nous car c’est pour notre réconciliation et pour notre délivrance qu’Il a été versé. Il a dit: “C’est ici le pain qui est descendu du ciel, non pas comme les pères mangèrent et moururent; celui qui mangera ce pain vivra éternellement”(Jean 6.58).
Après cette remarquable déclaration de Jean 6, plusieurs disciples dirent: “Cette parole est dure, qui peut l’ouïr?”.En L’écoutant, même ceux qui suivaient Jésus depuis un certain temps réagirent de façon toute humaine, bien qu’Il leur parlât clairement du Pain descendu du Ciel. Il vit leur détresse et leur dit: “C’est l’Esprit qui vivifie; la chair ne profite de rien: les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie”(v. 63).
La révélation de ce que le Seigneur a dit ne peut venir que d’En-Haut.Son discours sur le fait de manger Sa chair et de boire Son sang a été et continue d’être un grand sujet de scandale. Il est écrit: “Dès lors plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils ne marchaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze: Et vous, voulez-vous aussi vous en aller? Simon Pierre lui répondit: Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle: et nous, nous croyons et nous savons que Toi, Tu es le Saint de Dieu”(v. 66-69). Tous ceux qui suivent Jésus ont ce même témoignage, qu’ils aient ou non compris ces paroles. Ils croient et restent auprès du Seigneur qui conduit les Siens de révélation en révélation.L’intelligence de ces choses leur sera donnée au moment voulu.
En résumé nous pouvons dire ce qui suit concernant ce thème: L’acte de rachat a eu lieu une fois pour toutes à la croix de Golgotha.Tous ceux qui acceptent cela dans la foi célèbrent la Sainte-Cène en souvenir de l’oeuvre parfaitement accomplie.C’est en proportion du nombre des participants que l’on cuit un pain qui ne contient aucun levain. Après que ce pain ait été présenté devant l’assemblée et béni dans la prière, il est rompu et tous ceux qui prennent part au Repas en mangent. S’il en reste, quelques-uns en reprennent jusqu’à ce que tout soit mangé.
Ensuite la coupe, contenant le vin qui provient de raisin rouge, est présentée et bénie également dans la prière. Tous ceux qui ont déjà pris du pain participent également à la coupeCela a lieu en souvenir de ce que le Seigneur a sacrifié Son corps et versé Son sang pour nous.
Pour la Sainte-Cène, on doit s’en tenir à la manière de faire ordonnée par le Seigneur. Là où cette ordonnance n’est pas observée, le culte glisse facilement dans l’idolâtrieet ce qui est censé être la foi est en fait de la superstition. Paul écrit: “Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons. Provoquons-nous le Seigneur à la jalousie? Sommes-nous plus forts que Lui?”(1 Cor. 10.21,22).
Paul se réfère très certainement à Lévitique 17 dans lequel les prescriptions concernant l’offrande des victimes furent données au peuple de Dieu. Aux versets 3 à 7 il est clairement indiqué ce qu’est l’idolâtrie et de quelle manière devait avoir lieu un sacrifice agréable à Dieu. Il est dit: “… afin que les fils d’Israël amènent leurs sacrifices qu’ils sacrifient dans les champs, qu’ils les amènent à l’Eternel, à l’entrée de la tente d’assignation, vers le sacrificateur, et qu’ils les sacrifient en sacrifices de prospérité à l’Eternel. Et le sacrificateur fera aspersion du sang sur l’autel de l’Eternel, à l’entrée de la tente d’assignation, et en fera fumer la graisse en odeur agréable à l’Eternel; et ils ne sacrifieront plus leurs sacrifices aux démons après lesquels ils se prostituent. Ceci sera pour eux un statut perpétuel, en leurs générations”(Lév. 17.5-7).
Dieu avait donné des ordres et des instructions précis sur ce qui devait être fait, et de quelle manière on devait le faire. Les Israélites étaient persuadés d’avoir accompli correctement leurs sacrifices envers l’Eternel, bien que n’ayant fait que ce qui leur plaisait. Cependant Il leur fit dire clairement que, pour Lui, seuls étaient valables les sacrifices immolés de la manière déterminée et dans le lieu qu’Il avait destiné à cela.Toute autre manière était considérée comme un sacrifice fait aux démons.
Celui qui appartient au peuple de Dieu ne peut pas faire ce qu’il veut, comme il veut, quand il veut et où il veut. Cela doit se passer exactement selon l’ordonnance de Dieu, sinon ce n’est pas à Lui que cela est présenté, mais aux démons qui influencent les gens à chercher leur bon plaisir et à désobéir.Celaconcerne aussi le Repas du Seigneur. En tant qu’apôtre, Paul, éclairé de Dieu, a exposé cela clairement. Il ne voulait pas que des croyants se trouvant sous l’influence de démons prennent part à la table du Seigneur.
A l’époque des apôtres il n’y avait aucune dispute concernant la Communion. Le Seigneur Jésus avait donné l’ordre, et les croyants célébraient la Communion conformément à cela. Ils appelaient cela simplement “rompre le pain”, comme il est écrit dans les Actes 20.7: “Et le premier jour de la semaine, lorsque nous étions assemblés pour rompre le pain…”.
La notion de “rompre le pain” indique que les disciples attachaient beaucoup d’importance à ce que la Communion soit célébrée de la même façon que le Seigneur le leur avait ordonné et qu’Il avait Lui-même pratiquée. Il est écrit: “Et ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières”(Act. 2.42).
Tous ceux qui appartiennent vraiment à l’Eglise du Dieu vivant reviendront à la Parole en ce qui concerne la doctrine et la façon de pratiquer. Ils rangeront toutes choses à leur juste place et se laisseront eux-mêmes ranger à leur place.Ils ne donnent ni acceptent aucune propre interprétation. Ce qui a de la valeur pour eux est uniquement ce que dit la Parole. C’est pourquoi la vraie Eglise célèbre le Repas du Seigneur “en souvenir”, et non pas pour le pardon des péchés.Il n’y a aucun passage dans les Saintes Ecritures disant que les péchés sont pardonnés en prenant part au Repas du Seigneur. Là où cela est enseigné, on fait dépendre le salut d’une pratique religieuse.
Le Royaume de Dieu, maintenant encore, se fraie un chemin avec puissance. L’Evangile de Jésus Christ, notre Seigneur crucifié et ressuscité, revient au centre de la prédication, et chaque prescription de la Parole est suivie avec obéissance.De cette façon l’Eglise se trouve replacée dans la position de grâce qu’elle avait au commencement. Notre Seigneur est le Premier et le Dernier, oui, Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Heureux sont tous ceux qui Lui accordent, à Lui et à Sa Parole, la première place, qui Le reconnaissent en tant que Seigneur en ce qu’ils font ce qu’Il leur a ordonné.