Lettre circulaire N° 32 – Janvier 1986

RETOUR A LA PAROLE

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Apollos est un exemple d’hommes qui prêchent déjà, mais qui n’ont pas la pleine révélation de ce qui se passe dans le Royaume de Dieu; cependant ils sont prêts à recevoir l’instruction pour un plus grand approfondissement. Il est écrit de lui qu’il était très versé dans les Ecritures. Il venait de la ville d’Alexandrie qui était, comme nous le savons, renommée pour sa sagesse, et Apollos était un érudit. Cependant lorsque Priscille et Aquilas lui parlèrent, ils lui exposèrent plus exactement “les voies de Dieu” (Act. 18.26). Tout homme, qu’il soit prédicateur ou auditeur, lorsqu’il se trouve déjà dans le Royaume de Dieu, sera disposé à être conduit plus en avant, et il recevra avec reconnaissance l’instruction. L’érudition dans l’Ecriture ne suffit pas, nous avons besoin de l’érudition venant de Dieu.

Comme nous L’avons compris, il s’agit de l’enseignement de Dieu, des commandement de Dieu, de la Parole de Dieu, de l’Eglise de Dieu, du Royaume de Dieu, du plan de Dieu et ainsi de suite. Nous aussi dans ce temps avons été instruits plus profondément dans l’enseignement de Dieu. Nous avons reçu de la lumière sur l’ensemble de Ses voies. Cependant il semblerait que lorsque nous lisons la Bible, que nous écoutons les prédications, nous continuons à penser selon nos propres pensées. Maintenant, à la fin des temps de la grâce, nous devons être ame- nés en toutes choses à suivre la ligne divine. Seule Sa Parole doit être en nous, non pas notre opinion ou notre tradition. Pour le Seigneur il ne s’agit pas de société pieuse dans laquelle ses membres se rendent la vie difficile les uns aux autres en renchérissant sur toutes sortes de connaissances religieuses. Il aimerait avoir une Église dans laquelle Il puisse poursuivre Son plan de salut et l’achever. La seule chose qui ait cours dans Son Royaume est ce qui est écrit dans la Parole de Dieu; et dans Son Eglise n’est valable que ce que Dieu a promis et donné.

Le ministère de Jean-Baptiste a été relayé par le ministère de Jésus-Christ. Le ministère du Seigneur se poursuivit d’abord par celui des apôtres, puis par celui d’autres hommes de Dieu. Ce qui est divin demeure inchangé et continue en ligne droite, dans un plein accord du com- mencement à la fin.

Même si dans la période du Moyen Age les traces de ce qui se passait là du point de vue spirituel ne peuvent être aussi bien suivies, depuis la Réforme cependant nous voyons le développement spirituel aller de l’avant. Le plan de Dieu est que dans l’Eglise règne tout à la fin le même état de pureté qui existait tout au commencement. Dans les premières semaines, mois et années du christianisme primitif ne se trouvait là que ce qui était authentique. Que cela se rapporte à la prédication ou aux expériences, à l’exercice des ministères ou à celui des dons, tout s’opérait par l’Esprit et était conduit par Lui. Cependant cette situation ne dura que peu de temps. Les problèmes commencèrent déjà pendant le temps des apôtres. C’est de cela que témoignent les différentes épîtres où ces problèmes sont traités. Des personnes non autorisées intervinrent dans la prédication et mélangèrent celle-ci à des doctrines étrangères, tout d’abord secrètement et plus tard publiquement. De plusieurs manières l’ennemi suscita de la confusion en incitant même les croyants à employer de leur propre autorité les dons de l’Esprit. L’apôtre Paul s’écrie, au milieu de l’enseignement qu’il donne à ce sujet: “Car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix, comme dans toutes les assemblées des saints” (1 Cor. 14.33 – Darby). Chacun pourrait bien être éclairé en considérant la démonstration de ce que nous venons de lire: “pas un Dieu de désordre, mais au contraire un Dieu d’ordre”. Ainsi notre compréhension humaine correspondrait à cette Parole. Combien profonde est la sagesse de Dieu!

Là où les hommes, dans leurs pensées, leurs paroles et leurs actions ne se soumettent pas à l’ordre de Dieu, il en résulte un chaos, et à cette situation est toujours liée la discorde. En plus, la haine et l’hostilité surviennent pour se propager comme un cancer. Lorsque règne une telle confusion, chacun tient son propre langage et l’on ne se comprend plus les uns les autres. Chacun avance ses propres pensées et ne comprend plus que ce qu’il veut bien comprendre, mais pas ce que l’autre a dit et voulu exprimer. Personne ne demande ce que le Seigneur aurait répondu, comment Il aurait parlé et agi. Des personnes qui auraient pu régler des années auparavant ces petites choses le jour même continuent à laisser le soleil se coucher et se lever sur leur colère. Chacun s’imagine être dans son droit, et aucun ne se laisse plus reprendre et toucher par la Parole de Dieu; par contre chacun sait tout de suite ce que l’autre devrait faire et abandonner.

Un enfant de Dieu a la nature de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, et celui qui est rempli de l’Esprit de Dieu porte les fruits de l’Esprit. En lui on trouve de la compassion et de la compréhension, non pas de la joie maligne ou de la méchanceté. Avant le retour du Seigneur il faut que parmi ceux qui Lui appartiennent réellement arrivent un plein renouvellement, la sanctification et la plénitude de l’Esprit. L’unité divine sera l’oeuvre de Dieu en tous.

Parmi ceux qui ont été appelés, la restauration doit être révélée comme étant une promesse réalisée et une réalité visible car il ne s’agit pas d’une “doctrine vide” mais au contraire, au vrai sens de la Parole, du plein Évangile tel qu’il a été prêché au commencement. Nous nous attendons aussi à la même confirmation. Tout d’abord il fallait que la saine et pure doctrine soit prêchée. Comme l’Ecriture le dit: “Dieu nous a envoyé Sa Parole pour nous guérir”. Chacun de ceux que le Seigneur envoie peut dire ce qu’Il a dit Lui-même: “Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé” (Jean 7.16).

Toute doctrine émane de quelqu’un. Il n’est pas difficile de trouver parmi les différentes directions prises dans le Message d’où viennent les nombreuses doctrines et quel est celui qui a commencé à les répandre. Cependant aucun ne peut rapporter à lui-même avec véracité le verset que nous venons de citer. Tous ont donné leur interprétation selon leur propre appréciation. Combien n’y a-t-il pas de nouvelles et étranges doctrines en circulation? Toute doctrine qui ne se trouve pas écrite noir sur blanc dans la Bible ne vient pas de Dieu, celui qui la répand n’est pas envoyé par Lui et celui qui la croit est trompé. Il y a une seule mesure divine, c’est de passer par le “test de la Parole”. C’est ce test de la Parole que nous devons appliquer à tout ce qui est prêché et enseigné.

Il est également insensé de parler d’un prophète et de son message si l’on ne prend en considération pour soi-même que ce qui nous plaît. Chaque Parole est également importante. Si frère Branham a sans cesse insisté sur certaines choses et les a fait ressortir, ce n’est pas que cela l’amusât. Si je suis bien informé, il n’avait que deux hobbys: il était passionné par la chasse et par la pêche. Personne ne doit supposer que c’est arbitrairement qu’il a attaqué les organisations et les dénominations. C’est par l’Esprit qu’il a reconnu que le chemin pris par elles les conduisait à la ruine. Il fallait également que toujours à nouveau il s’exprime et porte un blâme sur d’autres choses. Aucun autre ne l’aurait fait, par crainte de se brouiller avec quelqu’un. Il avait été établi pour cela, c’est pourquoi il ne pouvait pas faire autrement (Gal. 1.10). Il a aussi montré aux hommes et aux femmes leur place juste, car sa tâche consistait précisément à ramener toutes choses dans la position juste et à rétablir l’ordre divin, afin que le Dieu de paix puisse agir de nouveau dans l'Église des saints. Comme l’apôtre Paul, il était jaloux de la jalousie de Dieu pour l'Église (2 Cor. 11).

Lui aussi voulait qu’Elle soit présentée au Seigneur comme une vierge pure. Cependant pour y arriver, il faut qu’Elle passe par ce processus de purification. C’est à la fois un processus de réformation de sa pensée et aussi celui de se laisser intégrer dans la volonté parfaite de Dieu. L’Eglise doit se plonger dans un lavage d’eau par la Parole, dans un bain tout entier après lequel il ne reste rien des choses qui l’avaient rendue impure, afin qu’Elle puisse apparaître devant Lui sans tache, ni ride, ni rien de semblable. Ce n’est qu’après avoir passé par le lavage d’eau de la Parole qu’Elle pourra commencer à se revêtir et à s’orner comme une Épouse. Beaucoup s’ornent de passages des Ecritures ou de citations de leur choix, sans pour autant penser le moins du monde que c’est précisément ces passages qui nous plaisent le moins qui importent le plus. Cependant c’est de cela que nous avons le plus urgent besoin. Ce n’est que lorsque chacun individuellement aura pris sa position devant Dieu que cela pourra avoir lieu dans l'Église en son entier.

Frère Branham compare l’épître aux Ephésiens au livre de Josué. Comme en ce temps-là, il s’agit aujourd’hui encore pour le peuple de Dieu d’entrer en possession de l’héritage promis. Les promesses doivent toujours aboutir à leur réalisation. Il en était ainsi dans les jours de Noé et du temps d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Moïse devait expérimenter comment s’accomplirait, après plus de quatre cents ans, la promesse que Dieu avait faite à Abraham de faire sortir de l’esclavage le peuple d’Israël. Plus tard, Josué et Caleb furent les témoins oculaires de la façon dont fut réalisée la promesse faite à Israël d’entrer dans le pays de Canaan. Ils crurent et encouragèrent le peuple, et parce qu’ils avaient l’Esprit de Dieu, ils obéirent et vécurent la marche triomphale.

Apollos est un exemple d’hommes qui prêchent déjà, mais qui n’ont pas la pleine révélation de ce qui se passe dans le Royaume de Dieu; cependant ils sont prêts à recevoir l’instruction pour un plus grand approfondissement. Il est écrit de lui qu’il était très versé dans les Ecritures. Il venait de la ville d’Alexandrie qui était, comme nous le savons, renommée pour sa sagesse, et Apollos était un érudit. Cependant lorsque Priscille et Aquilas lui parlèrent, ils lui exposèrent plus exactement “les voies de Dieu” (Act. 18.26). Tout homme, qu’il soit prédicateur ou auditeur, lorsqu’il se trouve déjà dans le Royaume de Dieu, sera disposé à être conduit plus en avant, et il recevra avec reconnaissance l’instruction. L’érudition dans l’Ecriture ne suffit pas, nous avons besoin de l’érudition venant de Dieu.

Comme nous L’avons compris, il s’agit de l’enseignement de Dieu, des commandement de Dieu, de la Parole de Dieu, de l’Eglise de Dieu, du Royaume de Dieu, du plan de Dieu et ainsi de suite. Nous aussi dans ce temps avons été instruits plus profondément dans l’enseignement de Dieu. Nous avons reçu de la lumière sur l’ensemble de Ses voies. Cependant il semblerait que lorsque nous lisons la Bible, que nous écoutons les prédications, nous continuons à penser selon nos propres pensées. Maintenant, à la fin des temps de la grâce, nous devons être ame- nés en toutes choses à suivre la ligne divine. Seule Sa Parole doit être en nous, non pas notre opinion ou notre tradition. Pour le Seigneur il ne s’agit pas de société pieuse dans laquelle ses membres se rendent la vie difficile les uns aux autres en renchérissant sur toutes sortes de connaissances religieuses. Il aimerait avoir une Église dans laquelle Il puisse poursuivre Son plan de salut et l’achever. La seule chose qui ait cours dans Son Royaume est ce qui est écrit dans la Parole de Dieu; et dans Son Eglise n’est valable que ce que Dieu a promis et donné.

Le ministère de Jean-Baptiste a été relayé par le ministère de Jésus-Christ. Le ministère du Seigneur se poursuivit d’abord par celui des apôtres, puis par celui d’autres hommes de Dieu. Ce qui est divin demeure inchangé et continue en ligne droite, dans un plein accord du com- mencement à la fin.

Même si dans la période du Moyen Age les traces de ce qui se passait là du point de vue spirituel ne peuvent être aussi bien suivies, depuis la Réforme cependant nous voyons le développement spirituel aller de l’avant. Le plan de Dieu est que dans l’Eglise règne tout à la fin le même état de pureté qui existait tout au commencement. Dans les premières semaines, mois et années du christianisme primitif ne se trouvait là que ce qui était authentique. Que cela se rapporte à la prédication ou aux expériences, à l’exercice des ministères ou à celui des dons, tout s’opérait par l’Esprit et était conduit par Lui. Cependant cette situation ne dura que peu de temps. Les problèmes commencèrent déjà pendant le temps des apôtres. C’est de cela que témoignent les différentes épîtres où ces problèmes sont traités. Des personnes non autorisées intervinrent dans la prédication et mélangèrent celle-ci à des doctrines étrangères, tout d’abord secrètement et plus tard publiquement. De plusieurs manières l’ennemi suscita de la confusion en incitant même les croyants à employer de leur propre autorité les dons de l’Esprit. L’apôtre Paul s’écrie, au milieu de l’enseignement qu’il donne à ce sujet: “Car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix, comme dans toutes les assemblées des saints” (1 Cor. 14.33 – Darby). Chacun pourrait bien être éclairé en considérant la démonstration de ce que nous venons de lire: “pas un Dieu de désordre, mais au contraire un Dieu d’ordre”. Ainsi notre compréhension humaine correspondrait à cette Parole. Combien profonde est la sagesse de Dieu!

Là où les hommes, dans leurs pensées, leurs paroles et leurs actions ne se soumettent pas à l’ordre de Dieu, il en résulte un chaos, et à cette situation est toujours liée la discorde. En plus, la haine et l’hostilité surviennent pour se propager comme un cancer. Lorsque règne une telle confusion, chacun tient son propre langage et l’on ne se comprend plus les uns les autres. Chacun avance ses propres pensées et ne comprend plus que ce qu’il veut bien comprendre, mais pas ce que l’autre a dit et voulu exprimer. Personne ne demande ce que le Seigneur aurait répondu, comment Il aurait parlé et agi. Des personnes qui auraient pu régler des années auparavant ces petites choses le jour même continuent à laisser le soleil se coucher et se lever sur leur colère. Chacun s’imagine être dans son droit, et aucun ne se laisse plus reprendre et toucher par la Parole de Dieu; par contre chacun sait tout de suite ce que l’autre devrait faire et abandonner.

Un enfant de Dieu a la nature de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, et celui qui est rempli de l’Esprit de Dieu porte les fruits de l’Esprit. En lui on trouve de la compassion et de la compréhension, non pas de la joie maligne ou de la méchanceté. Avant le retour du Seigneur il faut que parmi ceux qui Lui appartiennent réellement arrivent un plein renouvellement, la sanctification et la plénitude de l’Esprit. L’unité divine sera l’oeuvre de Dieu en tous.

Parmi ceux qui ont été appelés, la restauration doit être révélée comme étant une promesse réalisée et une réalité visible car il ne s’agit pas d’une “doctrine vide” mais au contraire, au vrai sens de la Parole, du plein Évangile tel qu’il a été prêché au commencement. Nous nous attendons aussi à la même confirmation. Tout d’abord il fallait que la saine et pure doctrine soit prêchée. Comme l’Ecriture le dit: “Dieu nous a envoyé Sa Parole pour nous guérir”. Chacun de ceux que le Seigneur envoie peut dire ce qu’Il a dit Lui-même: “Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé” (Jean 7.16).

Toute doctrine émane de quelqu’un. Il n’est pas difficile de trouver parmi les différentes directions prises dans le Message d’où viennent les nombreuses doctrines et quel est celui qui a commencé à les répandre. Cependant aucun ne peut rapporter à lui-même avec véracité le verset que nous venons de citer. Tous ont donné leur interprétation selon leur propre appréciation. Combien n’y a-t-il pas de nouvelles et étranges doctrines en circulation? Toute doctrine qui ne se trouve pas écrite noir sur blanc dans la Bible ne vient pas de Dieu, celui qui la répand n’est pas envoyé par Lui et celui qui la croit est trompé. Il y a une seule mesure divine, c’est de passer par le “test de la Parole”. C’est ce test de la Parole que nous devons appliquer à tout ce qui est prêché et enseigné.

Il est également insensé de parler d’un prophète et de son message si l’on ne prend en considération pour soi-même que ce qui nous plaît. Chaque Parole est également importante. Si frère Branham a sans cesse insisté sur certaines choses et les a fait ressortir, ce n’est pas que cela l’amusât. Si je suis bien informé, il n’avait que deux hobbys: il était passionné par la chasse et par la pêche. Personne ne doit supposer que c’est arbitrairement qu’il a attaqué les organisations et les dénominations. C’est par l’Esprit qu’il a reconnu que le chemin pris par elles les conduisait à la ruine. Il fallait également que toujours à nouveau il s’exprime et porte un blâme sur d’autres choses. Aucun autre ne l’aurait fait, par crainte de se brouiller avec quelqu’un. Il avait été établi pour cela, c’est pourquoi il ne pouvait pas faire autrement (Gal. 1.10). Il a aussi montré aux hommes et aux femmes leur place juste, car sa tâche consistait précisément à ramener toutes choses dans la position juste et à rétablir l’ordre divin, afin que le Dieu de paix puisse agir de nouveau dans l'Église des saints. Comme l’apôtre Paul, il était jaloux de la jalousie de Dieu pour l'Église (2 Cor. 11).

Lui aussi voulait qu’Elle soit présentée au Seigneur comme une vierge pure. Cependant pour y arriver, il faut qu’Elle passe par ce processus de purification. C’est à la fois un processus de réformation de sa pensée et aussi celui de se laisser intégrer dans la volonté parfaite de Dieu. L’Eglise doit se plonger dans un lavage d’eau par la Parole, dans un bain tout entier après lequel il ne reste rien des choses qui l’avaient rendue impure, afin qu’Elle puisse apparaître devant Lui sans tache, ni ride, ni rien de semblable. Ce n’est qu’après avoir passé par le lavage d’eau de la Parole qu’Elle pourra commencer à se revêtir et à s’orner comme une Épouse. Beaucoup s’ornent de passages des Ecritures ou de citations de leur choix, sans pour autant penser le moins du monde que c’est précisément ces passages qui nous plaisent le moins qui importent le plus. Cependant c’est de cela que nous avons le plus urgent besoin. Ce n’est que lorsque chacun individuellement aura pris sa position devant Dieu que cela pourra avoir lieu dans l'Église en son entier.

Frère Branham compare l’épître aux Ephésiens au livre de Josué. Comme en ce temps-là, il s’agit aujourd’hui encore pour le peuple de Dieu d’entrer en possession de l’héritage promis. Les promesses doivent toujours aboutir à leur réalisation. Il en était ainsi dans les jours de Noé et du temps d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Moïse devait expérimenter comment s’accomplirait, après plus de quatre cents ans, la promesse que Dieu avait faite à Abraham de faire sortir de l’esclavage le peuple d’Israël. Plus tard, Josué et Caleb furent les témoins oculaires de la façon dont fut réalisée la promesse faite à Israël d’entrer dans le pays de Canaan. Ils crurent et encouragèrent le peuple, et parce qu’ils avaient l’Esprit de Dieu, ils obéirent et vécurent la marche triomphale.