Lettre circulaire N° 42 – Mai 1994
La reconnaissance diplomatique mutuelle entre Israël et l’Etat du Vatican n’est pas l’alliance annoncée par les Ecritures. Une telle reconnaissance est habituelle entre les Etats de ce monde et elle n’est pas limitée dans le temps. Lors du traité conclu pour sept ans il ne s’agira pas d’échange d’ambassadeurs et de dispositions pour la représentation diplomatique; mais au contraire il s’agira d’établir les droits et les devoirs des trois religions mondiales implantées à Jérusalem, la ville sainte du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam. Il y a un seul homme sur terre que les Juifs comme les Musulmans tiennent en haute estime, et c’est le Pape, car il est respecté comme figure centrale de toutes les religions. Ses rapports avec le monde arabe sont également empreintes de sérénité. Ainsi il incombera au Vatican de jouer son rôle lors des négociations, pour faire des concessions selon le désir d’Israël et inclure dans le traité la reconstruction du Temple. A cette occasion il parlera des droits de l’homme et de la même importance à accorder aux trois religions monothéistes. Tout cela arrivera afin que l’Ecriture soit accomplie. En ce qui concerne la répartition de la prophétie de Daniel dans le temps, tous les hommes de renom au cours de l’histoire de l’Eglise, à commencer par Irénée qui avait été avec Polycarpe, lequel avait aussi été en communion avec Jean qui écrivit l’Apocalypse, tous ont enseigné d’un parfait accord à ce sujet. Dans ces temps modernes ce sont l’historien Larkin, le traducteur de la Bible, Scofield, et l’homme de Dieu, William Branham, qui sont en parfait accord dans leurs déclarations. Souvent les gens n’écoutent pas qu’elle est exactement la question posée et c’est la raison pour laquelle ils ne comprennent pas non plus correctement la réponse. Par exemple, lorsque la question posée est celle-ci: «Combien de temps Dieu a-t-Il réservé au ministère des deux prophètes pour les Juifs?». La réponse est: «Trois ans et demi». Mais si la question est: «Combien de temps y a-t-il entre la fin du temps de la grâce pour les nations et le commencement du millénium?» la réponse doit alors correspondre à la chose demandée. Celui qui cependant pense avoir trouvé une contradiction dans ce que frère Branham a enseigné, c’est que dans ce cas il a négligé de consulter les déclarations faites par les Saintes Ecritures.
Dans la prédication Les soixante-dix semaines d’années de Daniel, le serviteur de Dieu, William Branham, n’a pas donné de réponse qui pourrait être mal comprise, mais il a toujours enseigné avec conviction qu’une période de sept ans était à venir pour Israël. Il dit: «So now, there’s no more guessing about it. We know now that each week meant seven years. Have you got it? Let’s say it together: ‹One week equals seven years›. Now we know we got it. One week equals seven years» (p. 104). «Ainsi, maintenant il n’y a plus de supposition à faire à ce sujet. Nous savons que chaque semaine signifie sept années. L’avez-vous compris? Disons ensemble: ‹Une semaine est égale à sept ans›. Nous connaissons maintenant que c’est ainsi. Une semaine est égale à sept ans».
«Now, if they’ve already had sixty-nine weeks and lived exactly the way God said they did, and it happened exactly the way God said it would do,then there’s one more week promised to the Jews» (p. 108). «Maintenant, s’ils ont déjà vécu leurs soixante-neuf semaines, et cela exactement comme Dieu le leur avait dit à l’avance, et que c’est arrivé exactement comme Dieu l’a dit, alors il y a encore une semaine promise pour les Juifs».
«… then there’s one more week left for the Jews. Is that right? And that’s exactly seven years» (p. 124). «… alors il reste encore une semaine pour les Juifs. Est-ce juste? Et ce sont exactement sept ans».
«The moment He starts that seventieth week, or seven years, the Church is gone. Can you see it, friends? Raise up your hand if you can see it». «Au moment où Il commence la soixante-dixième semaine, ou les sept années, l’Eglise est partie. Pouvez-vous le voir, mes amis? Levez vos mains, si vous pouvez le voir».
«The moment He starts the seventhieth week, or seven years, the Church is gone. Now, listen. I’m quoting again, so you won’t forget. This is what the Holy Spirit put upon my pen while I was writing» (p. 130). «Au moment où Il commence la soixante-dixième semaine, ou les sept années, l’Eglise est partie. Ecoutez maintenant. Je le cite encore afin que vous ne l’oubliiez pas. C’est ce que le Saint-Esprit a mis sous ma plume, alors que j’écrivais».
Conformément à cette citation répétée, le commencement de la dernière semaine d’années a lieu presque en même temps que l’enlèvement de l’Epouse. Le commencement spirituel pour Israël débute alors. La reprise de relations diplomatiques entre Israël et l’Etat du Vatican était nécessaire pour que de futures négociations puissent avoir lieu au sujet de Jérusalem et que l’alliance annoncée par Daniel 9:27 puisse être conclue. Israël s’orientera également vers la communauté Européenne.
Le livre de Daniel est l’Apocalypse de l’Ancien Testament. C’est en lui qu’est dévoilé ce qui va arriver avec Israël jusqu’à la fin. Le premier empereur qui soumit Israël était Nebucadnedsar. C’est avec lui que commença l’exercice de la puissance païenne des quatre empires. De même que le premier dominateur reçu un coeur de bête, ainsi en sera-t-il avec le dernier: “Que son coeur d’homme soit changé, et qu’un coeur de bête lui soit donné; et que sept temps passent sur lui” (Dan. 4:16). Dans le même chapitre il est encore dit trois fois qu’il y aura sept temps, c’est-à-dire sept années, pendant lesquelles ce premier dominateur du monde deviendrait une bête. La même chose se réalisera avec le dernier dominateur: Pendant les derniers sept ans, lorsque Satan est précipité sur la terre (Apoc. 12:9), il prend possession de ce dominateur et lui donne son trône (Apoc. 13:2), pour qu’il se conduise comme une bête. Pendant les premiers trois ans et demi il ne pourra pas encore exercer la puissance absolue sur le monde, parce qu’en ce temps-là les deux prophètes accompliront leur ministère avec la toute-puissance divine. Mais dans les derniers trois ans et demi il agira avec la bestialité satanique, c’est-à-dire pendant le temps de la persécution de la grande tribulation. C’est déjà de cette manière qu’Irénée († 202) et d’autres enseignants de la Bible l’ont exposé.
En ce qui concerne le développement prophétique du temps de la fin, voici ce que dit à l’avance l’homme de Dieu William Branham, dans sa prédication du 19 mars 1962, faite à Tifton, Georgia, U.S.A., quelques mois seulement après la construction du mur de Berlin: «Une pluie d’enseignement a lieu. Une pluie d’enseignement a eu lieu dans les nations. Le communisme a été semé parmi les hommes dans chaque nation. Un réveil de Rome a eu lieu. Savez-vous ce qui va se passer si alors… la partie Est de Berlin sera rendue? Cela placera le communisme… Je veux dire l’Empire Romain, exactement dans la position où il était du temps de Jésus-Christ. C’est certain qu’il en sera ainsi. Exactement».
Puisque le monde communiste n’existe plus, il n’est donc plus une menace pour la religion catholique romaine. Au contraire, elle vit un nouvel essor dans les pays anciennement communistes. Pour celui qui connaît ce qui se passe à l’arrière-plan, il sait quel rôle le Vatican a joué dans l’écroulement du communisme. La guerre froide est terminée, le mur de Berlin a disparu, l’Allemagne est réunifiée et l’Europe est en plein processus d’unification. En même temps le catholicisme universel s’élève, et c’est ainsi qu’apparaît à nouveau sous nos yeux l’Empire Romain. C’est le 25 mars 1957 qu’a été signé le traité de Rome, lequel représente le fondement de la communauté économique européenne. Ce traité n’aurait pas pu être conclu dans aucune autre ville du monde. La politique mondiale ne peut se faire que dans la capitale mondiale. Dans cette affaire il s’agit de l’Empire Romain, qui en tant que dernier empire mondial vu par Daniel, doit subsister jusqu’à la fin. L’asservissement de tous les peuples sera amené par la puissance politique de Rome, c’est-à-dire du Vatican, et la persécution des chrétiens bibliques et des Juifs croyants sera exercée par la puissance religieuse de Rome, c’est-à-dire du Vatican.
Au temps de Jésus, Israël se trouvait sous la domination romaine. Depuis 63 av. Ch. le pays de Judée était une partie de l’Empire Romain. Le royaume des Macchabées avait pris fin dans la violence. L’empereur romain Auguste, au temps de la naissance de Jésus, ordonna un recensement dans tout l’empire romain, dont la Judée faisait aussi partie (Luc 2:15). En tant que Juif, Paul était né citoyen romain (Act. 20:25-29). Le général romain Titus assiégea Jérusalem et la détruisit en l’an 70 après Christ.
L’empire Romain subsiste jusqu’à la fin. Sur le nouveau passeport de la “Communauté des douze” ne se trouve plus mentionné le pays d’origine en premier, mais bien “Communauté Européenne”, laquelle sera sous peu remplacée par “Union Européenne”. Déjà maintenant le Droit Européen a la prééminence sur le Droit National. Des cours de justice nationales envoient des jugements à la Cour de justice européenne à Luxembourg pour qu’ils soient soumis à son examen et contrôlé. Le Conseil de l’Europe, la Banque Centrale européenne, ainsi que les onze institutions les plus importantes ont déjà trouvé leur place. L’Union Européenne est en même temps la base du gouvernement mondial, lequel, assurément, allié à la capitale religieuse mondiale, le Vatican à Rome, exercera le pouvoir. Les négociations entre Israël, l’Etat du Vatican, l’OLP et les Etats arabes se poursuivront en dépit des plus grandes difficultés. Le 30 décembre 1993 eut lieu la signature de documents entre le Vatican et Israël, et un jour plus tard seulement, le 31 décembre 1993, la même délégation du Vatican négociait avec l’OLP. Nous pouvons en déduire que les événements eschatologiques annoncés à l’avance sont très proches et vont s’accomplir l’un après l’autre. Toujours à nouveau l’on parle de la signification «historique» et de l’établissement de la paix et de la sécurité, d’événements «historiques», de traités «historiques», et même de la poignée de main «historique» entre Jean Paul II et le grand Rabbin de Jérusalem, Meir Lau, à Castel Gandolfo, ainsi que celle échangée entre Arafat et Rabin à Washington.
Selon la convention signée le 13 septembre 1993 à Washington, les négociations sur le statut final de Jérusalem doivent commencer dans trois ans et doivent être terminées au plus tard deux ans après. Le politicien des Etats-Unis bien connu, Henry Kissinger, né juif à Fürth près de Nuremberg, disait immédiatement après la signature de cette convention: «Peres walked into a trap». – «Pérès est tombé dans un piège». Le nom de Pérès signifie d’après Daniel 5:28 «divisé», et c’est ainsi que Pérès divise son propre pays. Du point de vue biblique, le tracé des frontières du pays promis, fixé par Dieu, est tout autre. Les deux tribus et demi, Ruben, Gad et Manassé, avaient leur territoire à l’est du Jourdain (Jos. 1:12-15). Ainsi Israël, au contraire, aurait dû recevoir encore des territoires afin que soit accomplie l’ordonnance divine du point de vue géographique. C’est encore une chose qui s’accomplira sûrement. Le territoire des Etats arabes dans son ensemble est 640 fois plus grand que celui d’Israël et ceux-ci pourraient sans autre faire s’établir chez eux leurs camarades de combat et de foi.
Sur les 120 députés de la Knesset, 61 ont approuvé le traité. De telle sorte qu’une seule voix a fait pencher la balance. Le 1er octobre 1993 les ministres des finances des pays les plus fortunés décidèrent à New-York de mettre à la disposition de l’OLP 2 milliards d’US dollar pour la construction de son territoire. La part promise par Israël à cet effet était de 75 millions. Le 4 octobre 1993 Arafat fit connaître son désir de consacrer le 75% de cette somme à la constitution de la police et de l’armée, ainsi qu’à son équipement. Le développement dans cette région s’avère prendre des formes intéressantes.
La reconnaissance diplomatique mutuelle entre Israël et l’Etat du Vatican n’est pas l’alliance annoncée par les Ecritures. Une telle reconnaissance est habituelle entre les Etats de ce monde et elle n’est pas limitée dans le temps. Lors du traité conclu pour sept ans ilne s’agira pas d’échange d’ambassadeurs et de dispositions pour la représentation diplomatique; mais au contraire il s’agira d’établir les droits et les devoirs des trois religions mondiales implantées à Jérusalem, la ville sainte du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam. Il y a un seul homme sur terre que les Juifs comme les Musulmans tiennent en haute estime, et c’est le Pape, car il est respecté comme figure centrale de toutes les religions. Ses rapports avec le monde arabe sont également empreintes de sérénité. Ainsi il incombera au Vatican de jouer son rôle lors des négociations, pour faire des concessions selon le désir d’Israël et inclure dans le traité la reconstruction du Temple. A cette occasion il parlera des droits de l’homme et de la même importance à accorder aux trois religions monothéistes. Tout cela arrivera afin que l’Ecriture soit accomplie. En ce qui concerne la répartition de la prophétie de Daniel dans le temps, tous les hommes de renom au cours de l’histoire de l’Eglise, à commencer par Irénée qui avait été avec Polycarpe, lequel avait aussi été en communion avec Jean qui écrivit l’Apocalypse, tous ont enseigné d’un parfait accord à ce sujet. Dans ces temps modernes ce sont l’historien Larkin, le traducteur de la Bible, Scofield, et l’homme de Dieu, William Branham, qui sont en parfait accord dans leurs déclarations. Souvent les gens n’écoutent pas qu’elle est exactement la question posée et c’est la raison pour laquelle ils ne comprennent pas non plus correctement la réponse. Par exemple, lorsque la question posée est celle-ci: «Combien de temps Dieu a-t-Il réservé au ministère des deux prophètes pour les Juifs?». La réponse est: «Trois ans et demi». Mais si la question est: «Combien de temps y a-t-il entre la fin du temps de la grâce pour les nations et le commencement du millénium?» la réponse doit alors correspondre à la chose demandée. Celui qui cependant pense avoir trouvé une contradiction dans ce que frère Branham a enseigné, c’est que dans ce cas il a négligé de consulter les déclarations faites par les Saintes Ecritures.
Dans la prédication Les soixante-dix semaines d’années de Daniel, le serviteur de Dieu, William Branham, n’a pas donné de réponse qui pourrait être mal comprise, mais il a toujours enseigné avec conviction qu’une période de sept ans était à venir pour Israël. Il dit: «So now, there’s no more guessing about it. We know now that each week meant seven years. Have you got it? Let’s say it together: ‹One week equals seven years›. Now we know we got it. One week equals seven years» (p. 104). «Ainsi, maintenant il n’y a plus de supposition à faire à ce sujet. Nous savons que chaque semaine signifie sept années. L’avez-vous compris? Disons ensemble: ‹Une semaine est égale à sept ans›. Nous connaissons maintenant que c’est ainsi. Une semaine est égale à sept ans».
«Now, if they’ve already had sixty-nine weeks and lived exactly the way God said they did, and it happened exactly the way God said it would do,then there’s one more week promised to the Jews» (p. 108). «Maintenant, s’ils ont déjà vécu leurs soixante-neuf semaines, et cela exactement comme Dieu le leur avait dit à l’avance, et que c’est arrivé exactement comme Dieu l’a dit, alors il y a encore une semaine promise pour les Juifs».
«… then there’s one more week left for the Jews. Is that right? And that’s exactly seven years» (p. 124). «… alors il reste encore une semaine pour les Juifs. Est-ce juste? Et ce sont exactement sept ans».
«The moment He starts that seventieth week, or seven years, the Church is gone. Can you see it, friends? Raise up your hand if you can see it». «Au moment où Il commence la soixante-dixième semaine, ou les sept années, l’Eglise est partie. Pouvez-vous le voir, mes amis? Levez vos mains, si vous pouvez le voir».
«The moment He starts the seventhieth week, or seven years, the Church is gone. Now, listen. I’m quoting again, so you won’t forget. This is what the Holy Spirit put upon my pen while I was writing» (p. 130). «Au moment où Il commence la soixante-dixième semaine, ou les sept années, l’Eglise est partie. Ecoutez maintenant. Je le cite encore afin que vous ne l’oubliiez pas. C’est ce que le Saint-Esprit a mis sous ma plume, alors que j’écrivais».
Conformément à cette citation répétée, le commencement de la dernière semaine d’années a lieu presque en même temps que l’enlèvement de l’Epouse. Le commencement spirituel pour Israël débute alors. La reprise de relations diplomatiques entre Israël et l’Etat du Vatican était nécessaire pour que de futures négociations puissent avoir lieu au sujet de Jérusalem et que l’alliance annoncée par Daniel 9:27 puisse être conclue. Israël s’orientera également vers la communauté Européenne.
Le livre de Daniel est l’Apocalypse de l’Ancien Testament. C’est en lui qu’est dévoilé ce qui va arriver avec Israël jusqu’à la fin. Le premier empereur qui soumit Israël était Nebucadnedsar. C’est avec lui que commença l’exercice de la puissance païenne des quatre empires. De même que le premier dominateur reçu un coeur de bête, ainsi en sera-t-il avec le dernier: “Que son coeur d’homme soit changé, et qu’un coeur de bête lui soit donné; et que sept temps passent sur lui” (Dan. 4:16). Dans le même chapitre il est encore dit trois fois qu’il y aura sept temps, c’est-à-dire sept années, pendant lesquelles ce premier dominateur du monde deviendrait une bête. La même chose se réalisera avec le dernier dominateur: Pendant les derniers sept ans, lorsque Satan est précipité sur la terre (Apoc. 12:9), il prend possession de ce dominateur et lui donne son trône (Apoc. 13:2), pour qu’il se conduise comme une bête. Pendant les premiers trois ans et demi il ne pourra pas encore exercer la puissance absolue sur le monde, parce qu’en ce temps-là les deux prophètes accompliront leur ministère avec la toute-puissance divine. Mais dans les derniers trois ans et demi il agira avec la bestialité satanique, c’est-à-dire pendant le temps de la persécution de la grande tribulation. C’est déjà de cette manière qu’Irénée († 202) et d’autres enseignants de la Bible l’ont exposé.
En ce qui concerne le développement prophétique du temps de la fin, voici ce que dit à l’avance l’homme de Dieu William Branham, dans sa prédication du 19 mars 1962, faite à Tifton, Georgia, U.S.A., quelques mois seulement après la construction du mur de Berlin: «Une pluie d’enseignement a lieu. Une pluie d’enseignement a eu lieu dans les nations. Le communisme a été semé parmi les hommes dans chaque nation. Un réveil de Rome a eu lieu. Savez-vous ce qui va se passer si alors… la partie Est de Berlin sera rendue? Cela placera le communisme… Je veux dire l’Empire Romain, exactement dans la position où il était du temps de Jésus-Christ. C’est certain qu’il en sera ainsi. Exactement».
Puisque le monde communiste n’existe plus, il n’est donc plus une menace pour la religion catholique romaine. Au contraire, elle vit un nouvel essor dans les pays anciennement communistes. Pour celui qui connaît ce qui se passe à l’arrière-plan, il sait quel rôle le Vatican a joué dans l’écroulement du communisme. La guerre froide est terminée, le mur de Berlin a disparu, l’Allemagne est réunifiée et l’Europe est en plein processus d’unification. En même temps le catholicisme universel s’élève, et c’est ainsi qu’apparaît à nouveau sous nos yeux l’Empire Romain. C’est le 25 mars 1957 qu’a été signé le traité de Rome, lequel représente le fondement de la communauté économique européenne. Ce traité n’aurait pas pu être conclu dans aucune autre ville du monde. La politique mondiale ne peut se faire que dans la capitale mondiale. Dans cette affaire il s’agit de l’Empire Romain, qui en tant que dernier empire mondial vu par Daniel, doit subsister jusqu’à la fin. L’asservissement de tous les peuples sera amené par la puissance politique de Rome, c’est-à-dire du Vatican, et la persécution des chrétiens bibliques et des Juifs croyants sera exercée par la puissance religieuse de Rome, c’est-à-dire du Vatican.
Au temps de Jésus, Israël se trouvait sous la domination romaine. Depuis 63 av. Ch. le pays de Judée était une partie de l’Empire Romain. Le royaume des Macchabées avait pris fin dans la violence. L’empereur romain Auguste, au temps de la naissance de Jésus, ordonna un recensement dans tout l’empire romain, dont la Judée faisait aussi partie (Luc 2:15). En tant que Juif, Paul était né citoyen romain (Act. 20:25-29). Le général romain Titus assiégea Jérusalem et la détruisit en l’an 70 après Christ.
L’empire Romain subsiste jusqu’à la fin. Sur le nouveau passeport de la “Communauté des douze” ne se trouve plus mentionné le pays d’origine en premier, mais bien “Communauté Européenne”, laquelle sera sous peu remplacée par “Union Européenne”. Déjà maintenant le Droit Européen a la prééminence sur le Droit National. Des cours de justice nationales envoient des jugements à la Cour de justice européenne à Luxembourg pour qu’ils soient soumis à son examen et contrôlé. Le Conseil de l’Europe, la Banque Centrale européenne, ainsi que les onze institutions les plus importantes ont déjà trouvé leur place. L’Union Européenne est en même temps la base du gouvernement mondial, lequel, assurément, allié à la capitale religieuse mondiale, le Vatican à Rome, exercera le pouvoir. Les négociations entre Israël, l’Etat du Vatican, l’OLP et les Etats arabes se poursuivront en dépit des plus grandes difficultés. Le 30 décembre 1993 eut lieu la signature de documents entre le Vatican et Israël, et un jour plus tard seulement, le 31 décembre 1993, la même délégation du Vatican négociait avec l’OLP. Nous pouvons en déduire que les événements eschatologiques annoncés à l’avance sont très proches et vont s’accomplir l’un après l’autre. Toujours à nouveau l’on parle de la signification «historique» et de l’établissement de la paix et de la sécurité, d’événements «historiques», de traités «historiques», et même de la poignée de main «historique» entre Jean Paul II et le grand Rabbin de Jérusalem, Meir Lau, à Castel Gandolfo, ainsi que celle échangée entre Arafat et Rabin à Washington.
Selon la convention signée le 13 septembre 1993 à Washington, les négociations sur le statut final de Jérusalem doivent commencer dans trois ans et doivent être terminées au plus tard deux ans après. Le politicien des Etats-Unis bien connu, Henry Kissinger, né juif à Fürth près de Nuremberg, disait immédiatement après la signature de cette convention: «Peres walked into a trap». – «Pérès est tombé dans un piège». Le nom de Pérès signifie d’après Daniel 5:28 «divisé», et c’est ainsi que Pérès divise son propre pays. Du point de vue biblique, le tracé des frontières du pays promis, fixé par Dieu, est tout autre. Les deux tribus et demi, Ruben, Gad et Manassé, avaient leur territoire à l’est du Jourdain (Jos. 1:12-15). Ainsi Israël, au contraire, aurait dû recevoir encore des territoires afin que soit accomplie l’ordonnance divine du point de vue géographique. C’est encore une chose qui s’accomplira sûrement. Le territoire des Etats arabes dans son ensemble est 640 fois plus grand que celui d’Israël et ceux-ci pourraient sans autre faire s’établir chez eux leurs camarades de combat et de foi.
Sur les 120 députés de la Knesset, 61 ont approuvé le traité. De telle sorte qu’une seule voix a fait pencher la balance. Le 1er octobre 1993 les ministres des finances des pays les plus fortunés décidèrent à New-York de mettre à la disposition de l’OLP 2 milliards d’US dollar pour la construction de son territoire. La part promise par Israël à cet effet était de 75 millions. Le 4 octobre 1993 Arafat fit connaître son désir de consacrer le 75% de cette somme à la constitution de la police et de l’armée, ainsi qu’à son équipement. Le développement dans cette région s’avère prendre des formes intéressantes.