Lettre circulaire N° 22 – Juillet 1980 (1980-05)
Il est vrai que Dieu ne fait rien sans avoir premièrement révélé Son secret à Ses serviteurs les prophètes (Amos 3.7). Que dans cette parole de l’Ancien Testament il ne soit pas question d’évangélistes, de pasteurs et de docteurs, nous pouvons tous le comprendre. La question est seulement celle-ci: une parole du Nouveau Testament qui de même se réfère exclusivement aux prophètes va-t-elle nous être rendue claire? Nous tous qui croyons le Message des temps de la fin et avons reconnu que frère Branham avait été envoyé de Dieu, nous attendons le rétablissement de toutes choses. Dans les Actes, chapitre 3, Pierre commence sa prédication au verset 12, et nous lisons aux versets 20 et 21: “... afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes”.
Dans cette prédication, Pierre ne parle pas des évangélistes, pasteurs et docteurs, mais de ce que Dieu a annoncé dès le commencement par les saints prophètes. Pour les apôtres, comme aussi pour nous, l’histoire du salut divin ne commence pas avec le premier chapitre de Matthieu, mais bien avec le premier chapitre de la Bible. C’est inspiré par l’Esprit que le rétablissement de toutes choses est mis en relation avec le retour de Jésus-Christ. Le rétablissement se rapporte à ce que Dieu a publié par la bouche de Ses serviteurs et prophètes des temps primitifs; ce n’est donc en aucune façon limité à la prédication du Nouveau Testament.
Peut-être quelqu’un a-t-il nourri la pensée, ou même l’a-t-il exprimée en paroles, que frère Branham, dans ses prédications, était sorti de l’enseignement des apôtres. Nous sommes encore des humains dans ce monde et soumis à diverses influences qui peuvent très vite nous amener à certaines pensées, ou peut-être à certaines paroles inconsidérées. Jamais autant que maintenant il n’a été aussi important de nous tenir sur le témoignage de l’ensemble de la Parole de Dieu. Nous nous trouvons dans une époque prophétique de l’histoire du salut, et nous devons prendre au sérieux l’avertissement que Pierre nous donne à propos de l’Ancien Testament:
“Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur” (2 Pier. 1.19).
Bien assez souvent il a été souligné que la partie évangélisante aussi bien que la partie enseignante avaient leur place dans l’Eglise du Nouveau Testament. Jusqu’à la fin, la véritable Eglise demeurera dans la doctrine des apôtres. La connaissance, l’enseignement et la prophétie sont des choses différentes, et cependant en ce qui concerne la partie prophétique de l’histoire du salut, nous devons aussi respecter l’ordonnance dans la classification divine. Tous les apôtres, à l’exception de Jean, avaient été rappelés “à la maison” lorsque l’Apocalypse fut donnée sur l’île de Patmos. Il va de soi que Paul, Pierre et Jacques ne purent parler sur les sept Sceaux, ni sur leur ouverture. Jean n’a lui-même rien dit non plus à cet égard, mais il s’est contenté, comme il lui avait été commandé, d’écrire uniquement ce qu’il avait vu. C’est de la Parole prophétique de l’Ancien Testament que provient la plus grande partie de l’Apocalypse. Lorsque Pierre, dans le livre des Actes, conduit par le Saint-Esprit, parle de l’époque prophétique que nous vivons maintenant, juste avant le retour de Jésus, il se réfère aux prophètes par lesquels Dieu même a parlé.
Pour prévenir toute incompréhension, il faut insister et souligner doublement le fait que le Seigneur a placé les cinq ministères particuliers dans l’Eglise dans le but de rendre les saints capables d’exercer leur service. Il s’agit aujourd’hui de beaucoup plus que d’une simple confession des lèvres, formaliste, à l’égard de la doctrine du Nouveau Testament. Il s’agit du fait qu’aujourd’hui l’Eglise des premiers-nés doit être appelée et préparée pour le retour de Jésus-Christ. Parallèlement à l’ordonnance fermement établie de l’assemblée du Nouveau Testament, le ministère prophétique particulier pour cette époque se déploie et revêt un rôle pour ainsi dire supérieur. Il se trouve suffisamment d’églises qui mettent l’accent sur les cinq ministères, qui recommandent les dons de l’Esprit, soutiennent la plus grande partie des enseignements bibliques – mais qui rejettent frère Branham en tant qu’homme envoyé de Dieu. Il leur manque un maillon à leur chaîne. De même que Jean-Baptiste, frère Branham a une tâche particulière. C’est un passage vers une nouvelle époque.
L’ange du Seigneur, en rapport avec la charge de frère Branham, l’a spécialement renvoyé à Apocalypse 10.7.
“... mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sera sur le point de sonner de la trompette, le mystère de Dieu aussi sera terminé, comme il en a annoncé la bonne nouvelle à ses esclaves les prophètes” (Darby).
N’est-ce pas extraordinaire qu’ici aussi à nouveau cette notion de l’Ancien Testament “serviteurs et prophètes” ait été utilisée? Ce n’est point un hasard. Dieu n’a rien oublié. Chaque parole est pleinement justifiée, mais elle doit être vue d’en-haut et comprise dans son contexte juste. Cela a dû frapper l’oeil de chacun, le fait que frère Branham se rapporte à son ministère quand il parle du premier, du deuxième et du troisième “pull”. Dans sa prédication du 25 juillet 1965, il dit [“The anointed ones at the End Time”, N° 262]: «Remarquez le jour même que ce messager,.. non quand il prit le départ, mais quand il commença à publier son message. Vous voyez? Le premier pull: guérison; second pull: prophétie; troisième pull: ouverture de la Parole, les mystères sont révélés. Il n’y a pas de plus grand office que de révéler la Parole par le prophète. Mais la seule manière par laquelle le prophète puisse être confirmé, c’est par la Parole. Et souvenez-vous que le troisième pull était l’ouverture des sept Sceaux pour révéler les vérités qui étaient scellées dans la Parole. Voyez-vous cela? C’est alors, dans ces jours où ces choses arrivent, que Jannès et Jambrès, les imitateurs, apparaissent à nouveau, comme ils le firent lorsque Moïse apparut pour prononcer la Parole originale. Ils apparaissent pour imiter».
La phase terminale, dans le ministère de frère Branham, commença avec l’ouverture des Sceaux. Dans la prédication Standing in the Gal, le frère Branham prend le passage de Nombres 16.1-4 comme base de sa prédication. Jannès et Jambrès se trouvaient hors de l’assemblée, alors que Coré, Dathan et leur troupe se trouvaient au milieu même de l’assemblée. Ils étaient même assez considérés. De l’extérieur, il ne peut être fait que peu de dommage à l’assemblée. Les dommages qui ne peuvent presque plus être réparés sont occasionnés par des personnes qui se trouvent dans l’assemblée, et plus particulièrement par ceux qui, comme dans les jours de Moïse, veulent exercer un ministère auquel ils n’ont pas été appelés et pour lequel ils n’ont pas de compétence. Que l’on veuille en convenir ou pas, la même chose qui s’est passée avec Israël se répète chaque fois. On ne peut que conseiller à chacun de lire dans la prière et en s’éprouvant soi-même le chapitre 16 des Nombres. Il est très important qu’en temps d’épreuve, l’assemblée se tienne ensemble et fasse cause commune, car c’est justement l’épreuve qui va la confirmer. C’est la partie pratique du test que nous avons à soutenir.
Il est vrai que Dieu ne fait rien sans avoir premièrement révélé Son secret à Ses serviteurs les prophètes (Amos 3.7). Que dans cette parole de l’Ancien Testament il ne soit pas question d’évangélistes, de pasteurs et de docteurs, nous pouvons tous le comprendre. La question est seulement celle-ci: une parole du Nouveau Testament qui de même se réfère exclusivement aux prophètes va-t-elle nous être rendue claire? Nous tous qui croyons le Message des temps de la fin et avons reconnu que frère Branham avait été envoyé de Dieu, nous attendons le rétablissement de toutes choses. Dans les Actes, chapitre 3, Pierre commence sa prédication au verset 12, et nous lisons aux versets 20 et 21: “... afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes”.
Dans cette prédication, Pierre ne parle pas des évangélistes, pasteurs et docteurs, mais de ce que Dieu a annoncé dès le commencement par les saints prophètes. Pour les apôtres, comme aussi pour nous, l’histoire du salut divin ne commence pas avec le premier chapitre de Matthieu, mais bien avec le premier chapitre de la Bible. C’est inspiré par l’Esprit que le rétablissement de toutes choses est mis en relation avec le retour de Jésus-Christ. Le rétablissement se rapporte à ce que Dieu a publié par la bouche de Ses serviteurs et prophètes des temps primitifs; ce n’est donc en aucune façon limité à la prédication du Nouveau Testament.
Peut-être quelqu’un a-t-il nourri la pensée, ou même l’a-t-il exprimée en paroles, que frère Branham, dans ses prédications, était sorti de l’enseignement des apôtres. Nous sommes encore des humains dans ce monde et soumis à diverses influences qui peuvent très vite nous amener à certaines pensées, ou peut-être à certaines paroles inconsidérées. Jamais autant que maintenant il n’a été aussi important de nous tenir sur le témoignage de l’ensemble de la Parole de Dieu. Nous nous trouvons dans une époque prophétique de l’histoire du salut, et nous devons prendre au sérieux l’avertissement que Pierre nous donne à propos de l’Ancien Testament:
“Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur” (2 Pier. 1.19).
Bien assez souvent il a été souligné que la partie évangélisante aussi bien que la partie enseignante avaient leur place dans l’Eglise du Nouveau Testament. Jusqu’à la fin, la véritable Eglise demeurera dans la doctrine des apôtres. La connaissance, l’enseignement et la prophétie sont des choses différentes, et cependant en ce qui concerne la partie prophétique de l’histoire du salut, nous devons aussi respecter l’ordonnance dans la classification divine. Tous les apôtres, à l’exception de Jean, avaient été rappelés “à la maison” lorsque l’Apocalypse fut donnée sur l’île de Patmos. Il va de soi que Paul, Pierre et Jacques ne purent parler sur les sept Sceaux, ni sur leur ouverture. Jean n’a lui-même rien dit non plus à cet égard, mais il s’est contenté, comme il lui avait été commandé, d’écrire uniquement ce qu’il avait vu. C’est de la Parole prophétique de l’Ancien Testament que provient la plus grande partie de l’Apocalypse. Lorsque Pierre, dans le livre des Actes, conduit par le Saint-Esprit, parle de l’époque prophétique que nous vivons maintenant, juste avant le retour de Jésus, il se réfère aux prophètes par lesquels Dieu même a parlé.
Pour prévenir toute incompréhension, il faut insister et souligner doublement le fait que le Seigneur a placé les cinq ministères particuliers dans l’Eglise dans le but de rendre les saints capables d’exercer leur service. Il s’agit aujourd’hui de beaucoup plus que d’une simple confession des lèvres, formaliste, à l’égard de la doctrine du Nouveau Testament. Il s’agit du fait qu’aujourd’hui l’Eglise des premiers-nés doit être appelée et préparée pour le retour de Jésus-Christ. Parallèlement à l’ordonnance fermement établie de l’assemblée du Nouveau Testament, le ministère prophétique particulier pour cette époque se déploie et revêt un rôle pour ainsi dire supérieur. Il se trouve suffisamment d’églises qui mettent l’accent sur les cinq ministères, qui recommandent les dons de l’Esprit, soutiennent la plus grande partie des enseignements bibliques – mais qui rejettent frère Branham en tant qu’homme envoyé de Dieu. Il leur manque un maillon à leur chaîne. De même que Jean-Baptiste, frère Branham a une tâche particulière. C’est un passage vers une nouvelle époque.
L’ange du Seigneur, en rapport avec la charge de frère Branham, l’a spécialement renvoyé à Apocalypse 10.7.
“... mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sera sur le point de sonner de la trompette, le mystère de Dieu aussi sera terminé, comme il en a annoncé la bonne nouvelle à ses esclaves les prophètes” (Darby).
N’est-ce pas extraordinaire qu’ici aussi à nouveau cette notion de l’Ancien Testament “serviteurs et prophètes” ait été utilisée? Ce n’est point un hasard. Dieu n’a rien oublié. Chaque parole est pleinement justifiée, mais elle doit être vue d’en-haut et comprise dans son contexte juste. Cela a dû frapper l’oeil de chacun, le fait que frère Branham se rapporte à son ministère quand il parle du premier, du deuxième et du troisième “pull”. Dans sa prédication du 25 juillet 1965, il dit [“The anointed ones at the End Time”, N° 262]: «Remarquez le jour même que ce messager,.. non quand il prit le départ, mais quand il commença à publier son message. Vous voyez? Le premier pull: guérison; second pull: prophétie; troisième pull: ouverture de la Parole, les mystères sont révélés. Il n’y a pas de plus grand office que de révéler la Parole par le prophète. Mais la seule manière par laquelle le prophète puisse être confirmé, c’est par la Parole. Et souvenez-vous que le troisième pull était l’ouverture des sept Sceaux pour révéler les vérités qui étaient scellées dans la Parole. Voyez-vous cela? C’est alors, dans ces jours où ces choses arrivent, que Jannès et Jambrès, les imitateurs, apparaissent à nouveau, comme ils le firent lorsque Moïse apparut pour prononcer la Parole originale. Ils apparaissent pour imiter».
La phase terminale, dans le ministère de frère Branham, commença avec l’ouverture des Sceaux. Dans la prédication Standing in the Gal, le frère Branham prend le passage de Nombres 16.1-4 comme base de sa prédication. Jannès et Jambrès se trouvaient hors de l’assemblée, alors que Coré, Dathan et leur troupe se trouvaient au milieu même de l’assemblée. Ils étaient même assez considérés. De l’extérieur, il ne peut être fait que peu de dommage à l’assemblée. Les dommages qui ne peuvent presque plus être réparés sont occasionnés par des personnes qui se trouvent dans l’assemblée, et plus particulièrement par ceux qui, comme dans les jours de Moïse, veulent exercer un ministère auquel ils n’ont pas été appelés et pour lequel ils n’ont pas de compétence. Que l’on veuille en convenir ou pas, la même chose qui s’est passée avec Israël se répète chaque fois. On ne peut que conseiller à chacun de lire dans la prière et en s’éprouvant soi-même le chapitre 16 des Nombres. Il est très important qu’en temps d’épreuve, l’assemblée se tienne ensemble et fasse cause commune, car c’est justement l’épreuve qui va la confirmer. C’est la partie pratique du test que nous avons à soutenir.