Lettre circulaire N° 22 – Juillet 1980 (1980-05)
Toutes les prédications de frère Branham, sans exception, nous sont précieuses, qu’elles soient pour l’évangélisation ou la doctrine, avec ou sans service de guérison. Par leur moyen, l’infinie et vaste action souveraine et universelle de Dieu est déployée devant nos yeux. Dans son ministère, nous voyons que cela alla de clarté en clarté et de connaissance en connaissance. Il nous redonna les choses de Dieu comme il les avait reçues. Comme nous l’avons déjà mentionné, avec l’ouverture des Sceaux commença une période toute particulière de son ministère. Le 1er avril 1962, frère Branham parla d’un songe particulier qu’il avait eu et de son interprétation que le Seigneur Lui-même lui avait donnée. Il lui fut dit qu’il ne devait pas préparer le voyage qu’il avait prévu pour la Suisse et d’autres pays, mais qu’il devait emmagasiner la nourriture à Jeffersonville. A ce moment-là, l’emmagasinage de la nourriture se trouvait encore être pour le futur. Les événements particuliers de l’année 1962 nous sont en partie connus par le moyen des différentes prédications. Le 30 décembre 1962, frère Branham parla de l’apparition des sept anges, tels qu’ils lui avaient été montrés dans une vision le 22 décembre 1962. C’est le 28 février 1963 qu’eut lieu cet extraordinaire événement. Le Seigneur lui apparut dans un nuage lumineux, environné de sept anges, et Il le chargea de retourner à Jeffersonville pour l’ouverture des sept Sceaux qui devait avoir lieu là-bas.
Dès l’ouverture du premier Sceau, il constata que cela avait une tout autre signification qu’il ne l’avait supposé auparavant, et même que ce qu’il avait prêché précédemment. Il s’agit ici que nous comprenions ce que l’on entend du point de vue divin par “nourriture”: il ne s’agit pas seulement des prédications, mais de la révélation des mystères de la Parole, la manne cachée. C’est pourquoi dans l’avenir, nous allons nous concentrer sur la diffusion des prédications de frère Branham qui ont été faites après l’ouverture des Sceaux à Jeffersonville.
Ce n’est certainement pas un effet du hasard le fait que frère Branham ait justement parlé le 1er avril 1962 de l’ordre qui lui avait été donné d’emmagasiner la nourriture, et que le 2 avril 1962, au lever du jour, le même ordre me fut donné. C’est cet ordre que frère Branham confirma en décembre 1962 devant des témoins. Il me dit textuellement: «La nourriture que tu dois emmagasiner est la Parole révélée par Dieu pour ce temps». Je peux seulement indiquer avec tout le sérieux possible que la Parole de Dieu révélée est indispensable pour chacun de nous. En vertu de la nourriture divine, nous voulons aller de l’avant avec courage. Celui qui s’élève dans son coeur et par ses paroles contre frère Branham ne parle pas par le même Esprit que lui-même a parlé; peu importe combien de passages bibliques l’on a pris comme décoration. Comme nous l’avons déjà exposé dans cette lettre circulaire, il s’agit de la récapitulation de toute la Parole de Dieu, de la révélation de tous les mystères. A différentes reprises, frère Branham se rapporte à certaines choses et il insiste sur le fait qu’elles peuvent être révélées au travers ou après l’ouverture des Sceaux. Il n’y a aucun homme auquel Dieu ait donné l’autorisation de s’ériger en juge à ce sujet. Nous voulons bien davantage prier pour que le Seigneur nous fasse grâce à cet égard, que nous laissions de côté notre grand savoir sur les Ecritures, et que nous puissions recevoir de tout notre coeur les révélations données par Dieu. Conformément à la Parole de Dieu, le Seigneur achèvera Son Eglise et la présentera sans tache ni ride devant Sa face glorieuse. Puisse aucun d’entre nous pécher volontairement en s’élevant contre Dieu et contre le service divin, mais bien au contraire se laisser mettre à la place qui lui est attribuée et être uni au Corps. Que la bénédiction de Dieu soit avec vous tous. Amen!
Unis dans l’amour Br. Frank
Je vous salue tous affectueusement dans le précieux Nom du Seigneur Jésus-Christ. Je me trouve précisément sur l’île de Patmos où j’ai pu visiter les lieux où Jean se trouvait lorsqu’il reçut la révélation de Jésus-Christ. En toute tranquillité j’ai relu le 22ème chapitre de l’Apocalypse dans ma Bible allemande, puis dans la version anglaise. Mon coeur fut saisi d’une profonde reconnaissance lorsque je réalisai que c’est de nos jours que tout cela s’accomplit. Nous avons été rendus capables d’avoir part à ce que Dieu fait maintenant; c’est quelque chose qui nous rend tout petits, car c’est par grâce que Dieu l’a fait.
Beaucoup viennent pour révérer cet endroit. J’ai vu comment une femme baisait les parois de la grotte où, d’après la tradition, Jean se serait trouvé. Profondément attristé dans mon coeur, je pensais aux paroles de Jésus à la femme samaritaine, dans Jean 4: “Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père”. En effet, c’est seulement après avoir reçu la révélation de Jésus-Christ que nous pouvons adorer Dieu en Esprit et en Vérité.
Lors de mon voyage en Grèce et en Turquie, j’ai aussi visité, entre autres lieux, Ephèse. Les sept assemblées dont il est question dans l’Apocalypse se trouvent dans la Turquie moderne. Les églises chrétiennes ont été transformées en mosquées islamiques, et seules quelques cathédrales demeurent encore à la disposition des touristes à seule fin de les leur faire visiter et admirer. Toutes ensemble offrent une image affligeante, si l’on compare la région de l’Asie Mineure où se trouvaient la plupart des communautés du temps de l’Eglise primitive, avec celle qui existe aujourd’hui. Il n’y a de chrétiens dans aucune ville, tous les gens là-bas sont Mahométans. Que notre fidèle Seigneur veuille donc faire encore une fois de Son Eglise un vivant témoignage. Il y a déjà bien assez de monuments morts et de religions mortes.
Cette fois en lisant l’Apocalypse, le premier et le dernier chapitres m’ont particulièrement intéressé. Dans le premier chapitre, le Rédempteur Se présente aux rachetés par cette parole: “Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout- Puissant” (Apoc. 1.8).
Dans les évangiles, le Seigneur ne S’est pas présenté aux Siens comme le Tout-Puissant. Il Se dépeint alors presque exclusivement comme étant le Fils de l’homme. Dans les épîtres, Il est désigné comme étant le Fils de Dieu. Et, à cause de Son autorité royale, Il est le Fils de David. Cependant ici, dans le témoignage final des prophéties du Nouveau Testament, Il Se dévoile aux Siens comme Dieu et Seigneur, le Tout-Puissant. Tous les rachetés qui ont eu part à la révélation de Jésus-Christ peuvent alors s’écrier avec Jean: “A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés, par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen!” (Apoc. 1.5,6).
Dans le chapitre 22 dont il a été fait mention auparavant, le Royaume de mille ans nous est décrit de façon plus détaillée. Retenons bien cette pensée: aussi longtemps qu’il est fait mention du temps, nous n’avons pas encore affaire à une description des conditions qui seront celles de l’éternité. Au verset 2 de ce chapitre, nous lisons: “Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations”. Nous devons comparer ce texte avec Ezéchiel 47.12. Pendant le millénium, les conditions de vie seront semblables à celles du paradis. Après cela il y aura le jugement final, puis les nouveaux cieux et la nouvelle terre, comme cela est annoncé au premier verset du chapitre 21. C’est seulement lorsque le septième jour de mille ans est achevé que le temps débouche dans l’éternité.
Au chapitre 21, dès le verset 2, l’Epouse nous est décrite dans sa patrie légitime, la nouvelle Jérusalem, et cela pendant le millénium. Il est dit de cette ville: “Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau” (v. 27).
En lisant le chapitre 20, verset 15, vous pourrez constater qu’il n’y est question que du “Livre de vie”. Cela se rapporte à ceux qui, lors du jugement final, seront agréés parce qu’ils ont été justifiés par leur foi en Jésus-Christ, et leurs noms se trouvent dans le “Livre de vie”. Mais pour l’Epouse il est parlé du “Livre de vie de l’Agneau”. C’est la troupe des prémices, de ceux qui suivent l’Agneau et qui seront enlevés.
Après que l’Ange ait fait connaître tout cela à Jean, il lui dit: “Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore” (Apoc. 22.10,11).
Directement avant la venue du Seigneur, il doit y avoir une courte période pendant laquelle chacun de ceux qui ont été purifiés par le Sang de l’Agneau se laissera purifier encore plus radicalement et profondément. Et non seulement du péché, mais encore de son propre moi, de sa propre volonté jusqu’au point d’être délivré de tout ce qui en lui est terrestre. Que celui qui est justifié par Dieu se laisse encore justifier plus profondément par Lui, jusqu’au point d’être conforme à la justice de Dieu, et que rien de répréhensible ne puisse plus être trouvé en lui. Qu’il y ait un plein consentement de l’Epouse à la volonté de l’Epoux. Que le sanctifié soit plus profondément et complètement sanctifié, jusqu’à ce que tout son être: esprit, âme et corps, soit absolument soumis à la parfaite volonté de Dieu. C’est là ce groupe de vainqueurs à qui la promesse a été faite: “Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville!” (Apoc. 22.14).
Il sera donné à ceux qui font partie de l’Epouse l’occasion de laver leurs vêtements, de nettoyer leurs lampes, de remplir leurs cruches d’huile afin d’aller à la rencontre de l’Epoux, bien préparées et ornées. Alors, Il nous introduira dans la ville qu’Il a préparée Lui-même, et qui est réservée uniquement à l’Epouse.
Plus loin, nous lisons au verset 15: “Dehors, les chiens...”. Cette expression dans chaque cas se rapporte aux nations païennes sur lesquelles nous régnerons pendant le millénium . Lorsque la femme païenne vint à Jésus pour Le prier de guérir sa fille, Il lui dit: “Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens” (Mat. 15.26). Les païens inconvertis sont sur la terre pendant le millénium, mais ils ne peuvent pas pénétrer dans la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, et à la fin, aussitôt après que Satan aura été délié, ils seront séduits (Apoc. 20.6-10). Dans Matthieu 7,6 le Seigneur dit: “Ne donnez pas les choses saintes aux chiens”. Ce qui était précieux et d’un grand prix pour le peuple élu d’Israël ne devait pas être livré aux païens. L’apôtre Paul soulève encore un autre point lorsqu’il écrit: “Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers...” (Phil. 3.2). L’apôtre a fait de nombreuses expériences décevantes avec certains ouvriers dans le Royaume de Dieu. Plusieurs étaient sortis avec lui uniquement pour trouver le contact avec les croyants, sans avoir été appelés par Dieu à un ministère. Ils sont doux comme des agneaux en prenant contact avec les différents croyants afin de s’introduire dans les maisons pour y exposer leurs points de vue particuliers concernant les choses spirituelles. Peu à peu ils commencent à saper le travail du serviteur de Dieu. Si cela convient à leur propre conception des choses, ils utilisent le Message du temps de la fin, sinon ils avancent même que frère Branham, de différentes manières, n’était pas dans le juste. A ce propos, des choses non conformes à la Bible ont même été de nouveau affirmées, lorsque quelques-uns ont prétendu que le baptême biblique au Nom du Seigneur Jésus-Christ n’était pas juste et que l’on devait être baptisé encore une fois au Nom de Jésus-Christ! C’est vraiment un comble! Celui qui donne dans ces choses montre que c’est en vain qu’il a entendu la Parole révélée de Dieu, et qu’il n’a donc rien compris. On doit prendre tous les passages bibliques du Nouveau Testament afin d’avoir un témoignage d’ensemble concluant. Conformément à Matthieu 28.19 il y a trois éléments qui sont donnés comme titres et qui appartiennent à un seul Nom:
Titres Père Fils Saint-Esprit
Nom SEIGNEUR JESUS CHRIST
C’est la vérité absolue de l’Evangile valable éternellement. Frère Branham fait remarquer que dans les pays latins de l’Amérique, il y a de nombreuses personnes qui s’appellent Jésus, et qu’il y a aussi beaucoup de faux christs (oints). Mais il n’y a qu’un unique SEIGNEUR JESUS-CHRIST dans le Nom duquel il faut que nous soyons baptisés. Il est certain que Jésus est Seigneur!
Ensuite, dans le chapitre 22 de l’Apocalypse, il est entre autres question des enchanteurs qui resteront dehors, et nous devons considérer cela avec attention. A ce mot, nous secouons la tête avec assurance, en pensant seulement à ceux qui s’occupent véritablement d’enchantements. Mais puisqu’il s’agit ici d’un texte prophétique, nous devons avoir la compréhension des termes enchantements et idolâtrie, du point de vue prophétique. Lisons dans 1 Samuel 15.22,23: “Samuel dit: L’Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices comme dans l’obéissance à la voix de l’Eternel? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idoltâtrie...”.
Chacun de nous se sentirait offensé si on lui demandait s’il ne serait pas coupable de péché d’enchantements ou d’idolâtrie.
II est entre autres aussi question du fait que les meurtriers se trouveront dehors. Cette déclaration nous transperce les os, et cependant nous ne nous sentons pas concernés, car nous pensons aux incrédules qui sont des meurtriers. Toutefois, l’Ecriture ne dit-Elle pas: “Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui” (1 Jean 3.15). Beaucoup ont le visage abattu comme Caïn, et c’est pourquoi nous devons veiller, nous tous qui avons reçu la vie éternelle, qu’aucune haine, aucune envie ou jalousie ne nous saisisse, qu’aucune racine d’amertume n’apparaisse, car en elle se cache un poison mortel. Peut-être suffit-il de désirer la mort de quelqu’un pour que soit justifié ce passage biblique. Que Dieu nous aide tous, et qu’Il nous fasse grâce!
Il reste encore les impudiques (fornicateurs) qui resteront dehors, et nous voulons regarder cela de plus près. On ne peut pas tout mettre dans le même panier, mais au contraire, nous devons comprendre correctement les expressions utilisées dans la Parole de Dieu. Nous pouvons lire au sujet de David qu’il s’est rendu coupable d’adultère et de meurtre, mais non pas de fornication. En aucun passage de la Bible il n’est dit de lui, ou d’un autre homme de Dieu, qu’ils se seraient livrés à l’impudicité. Le même Dieu qui a dit dans Exode 20: “Tu ne commettras point d’adultère” a aussitôt rendu la chose claire en disant: “Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain”. Dieu est, et demeure, Son propre interprète.
Dans sa prédication Le signal rouge du signe de Sa venue frère Branham revient tout particulièrement aux jours de Noé, et il met en lumière une vérité biblique que nous tous n’avions encore pas connue auparavant sous ce jour-là. Jude, dans son épître, parle clairement de ce qui s’est passé en ce temps-là. Nous lisons ceci dans Jude 7: “Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes d’alentour, s’étant abandonnées à la fornication de la même manière que ceux-là, et étant allées après une autre chair...” (Darby). Même selon la nature de la chair, il y avait une
différence entre la lignée d’Adam, lequel se reproduisit au travers de Seth, et la lignée du serpent, qui se reproduisit au travers de Caïn et de sa descendance. Les anges dont il est question ici sont les fils de Dieu de Genèse 6. C’est le même mot qui est utilisé pour “ange” que pour “messager”. Les descendants de Seth étaient les porteurs, collectivement, du message de salut de Dieu par le Messie qui avait été promis (ensuite ce fut Israël, et maintenant c’est l’Eglise). Et ils ont abandonné leur position tout à fait particulière de messagers et de porteurs de la Seigneurie divine et se sont mélangés.
Les anges célestes qui sont tombés avec Lucifer sont devenus des esprits démoniaques; ils ne sont pas liés par des chaînes, mais ils règnent en tant que dominations et autorités dans les lieux célestes (Eph. 6.12). En plus de cela, les anges célestes n’ont pas de sexe, bien qu’ils aient l’apparence d’hommes. Ils ne peuvent en aucun cas être considérés comme étant en relation avec Genèse 6, ou avec les passages du Nouveau Testament qui se rapportent à Genèse 6. Afin que le dernier doute soit levé, je vous prie de remarquer que Pierre parle aussi de l’affaire des anges en corrélation avec le temps de Noé, parce que cela va ensemble. “Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement, s’il n’a pas épargné l’ancien monde, mais s’il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il fit venir le déluge sur le monde d’impies...” (2 Pier. 2.4,5).
Il y a donc ces trois notions: adultère, impudicité, fornication. Les deux premières sont normales, bien que ce soient des relations interdites pour les personnes mariées ou les célibataires. La dernière est une façon anormale et bestiale d’avoir des relations physiques, pour l’un et l’autre sexes. Nous vivons dans un temps où le normal est appelé anormal, et l’anormal est considéré comme normal. N’oublions pas que, selon la Parole du Seigneur, les signes du temps de Noé et ceux de Sodome et Gomorrhe apparaissent ensemble dans notre temps. “Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme... Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement... Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra”.
Qui aurait jamais pu penser, ou tenir pour possible, que dans le pays le plus christianisé du monde, les Etats-Unis d’Amérique, le péché de Sodome, l’homosexualité, parvienne au rang d’institution légale? Rien que d’y penser nous fait vomir. C’est vraiment l’esprit de ce siècle qui entraîne toutes choses dans la corruption. L’apôtre Paul qui avait une vue prophétique étendue, décrit la condition actuelle des hommes et des femmes: anormale, impudique et perverse (Rom. 1.24-32). “C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu’ils déshonorent leurs propres corps...” (v. 24).
Dieu n’a rien contre les relations humaines qu’Il a ordonnées et leur accomplissement, mais Il hait la fornication, car elle est bestiale et diabolique. Les filles de Caïn se sont présentées devant les fils de Dieu avec une manière de séduire très attirante. Dans 1 Corinthiens 5, l’apôtre Paul montre ce cas terrible de fornication où un jeune homme impudique avait des relations avec la femme de son père. C’était selon la loi un inceste. Nous trouvons dans Lévitique 18 la liste des relations interdites qui sont mises au rang de l’inceste, abomination aux yeux de Dieu. 1 Corinthiens déjà cité est inclus dans ces choses.
Nous pouvons dès lors conclure, de la prédication de frère Branham concernant ce qui s’est passé dans le chapitre 6 de la Genèse, qu’il a reçu une révélation particulière à ce sujet. Ni dans ce chapitre de la Genèse ni ailleurs dans la Bible, l’état des faits n’est aussi clairement exprimé que de la façon dont il l’a exposé dans sa prédication. Nous lisons au verset 2: “Ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent”. Nous pourrions penser qu’ils se mariaient, comme c’était autrefois la coutume, et qu’ils demeuraient ensemble. Mais en ce temps-là il se passa exactement ce qui se passe maintenant. Des jeunes gens vivent aujourd’hui avec celui-ci, et le lendemain avec celui-là. Il y en a beaucoup qui ne veulent pas du tout se marier, mais comme ils disent: vivre ensemble en camarades. Si cette tendance continue, qu’en sera-t-il en peu de temps de la famille et de la société? Cependant, Dieu fera en sorte de mettre un terme à tout cela. D’un côté il y avait donc les filles de Caïn, et de l’autre les fils ou descendants de Seth, qui étaient appelés fils de Dieu alors que les autres étaient appelées filles des hommes.
Comme nous le savons tous, Christ devait sortir de la lignée pure de Seth selon la chair. Mais alors, lorsque le mélange eut lieu, Dieu dit: “Mon Esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair”. Les fils de Dieu étaient de chair et de sang; ils avaient le droit de se marier, mais ils n’avaient aucun droit de prendre des femmes incroyantes de la descendance de Caïn pour commettre la fornication avec elles. D’après ce qu’en dit la Parole de Dieu, ces hommes avaient l’Esprit de Dieu. C’est clair. Car les enfants de Dieu ont l’Esprit de Dieu. Il est en effet écrit: “Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas” (Rom. 8.9). Frère Branham, en tant que messager de Dieu, le développe clairement: Dieu n’a pas soulevé d’objections contre le manger et le boire, ni contre le mariage en général, car ce sont des choses de la vie courante qui appartiennent à l’être humain; et cela aussi bien pour le croyant que pour l’incrédule. Les fils de Dieu avaient simplement pris les filles de Caïn pour vivre en commun avec elles. Comme nous l’avons précédemment fait remarquer, c’est un signe parfait pour le temps où nous vivons. Il y a des milliers et des milliers de personnes qui vivent ensemble sans toutefois s’appartenir l’un à l’autre. Aujourd’hui, les gens veulent faire premièrement leurs expériences, et ils ne reconnaissent pas que le diable les précipite dans la corruption.
Dans cette génération se renouvelle ce qui s’est passé avant le déluge. Les gens ont abandonné les relations normales pour s’adonner à celles qui sont contre nature. Cela veut dire que si la vie en commun ne correspond pas aux besoins naturels que Dieu a déterminés pour chaque espèce, la Bible appelle cela de la fornication. Ce qui ne correspond pas à la manière naturelle établie par Dieu est bestial et diabolique. Ce fut, chez les filles de Caïn, le besoin d’ordre animal qui finit par enlacer les fils de Dieu et les entraîner dans ces pratiques impudiques. Aujourd’hui, on peut désigner tout cela par le nom de pornographie et de sodomie. Il y a de nombreuses années, quand ces choses commençaient à se produire, je reçus de Dieu une mise en garde directe par un songe dans lequel Il mentionna nommément ces choses. Je n’ai jamais eu en mains un livre correspondant à cela. Le Seigneur appelle dehors un groupe qui a échappé à la corruption. Nous pouvons nous laisser laver et purifier par le précieux Sang de l’Agneau. Les premiers-nés n’ont pas à recourir à des moyens humains; ils sont délivrés, rachetés et protégés par le Sang de l’Agneau. Que Dieu en soit remercié.
La sérieuse exhortation de Paul dans 1 Corinthiens 5.11 est pleinement justifiée: “Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme”.
Dans Lévitique 18, il est aussi question d’autres péchés d’impudiques. Personnellement, je ne connais personne que je sache être, conformément à la Parole de Dieu, un impudique duquel je devrais m’éloigner. Nous voulons aussi considérer la dernière chose qui nous est dite dans le verset 15 d’Apocalypse 22: “... et quiconque aime et pratique le mensonge”. Certainement que cette expression nous fait penser à une grosse tromperie dont nous aurions entendu parler ou aurions lue. Peut-être chacun de nous peut-il dire avec raison: «Je n’ai trompé personne». Mais comment le Seigneur nous voit-Il? Aux yeux de Dieu, celui qui ne donne pas sa dîme au Seigneur est un trompeur. Nous lisons cela dans Malachie 3.8: “Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez, et vous dites: En quoi t’avons-nous trompé? Dans les dîmes et les offrandes”. Ceci est aussi la Parole de Dieu. Que personne ne pense que j’en veuille à son argent. Ce n’est pas moi qui parle par la Parole de Dieu, mais c’est Lui-même qui S’adresse à nous. Celui qui retient la dîme du Seigneur ne fait pas que pécher seulement, mais il se place sous la malédiction. Quoiqu’il soit ou quoi qu’il veuille s’imaginer être, c’est le Seigneur qui dit: “Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière” (Mal. 3.9).
Il est donc possible que des centaines de personnes qui trompent Dieu portent le nom de frères, poursuivent une vie chaste et pudique, et utilisent leurs excuses à bon marché à seule fin de garder pour eux l’argent de Dieu. L’un dit: «Nous ne sommes pourtant pas une église», un autre dira: «Nous ne mettons pas notre confiance en cette chose», et le troisième: «Nous ne savons pas ce qui se fait avec cet argent». Et c’est ainsi que des excuses et des arguments, aussi clairs soient-ils, peuvent continuer d’être avancés. Cependant, le Seigneur dit: “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées, et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux et si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance” (v. 10).
Là où, selon l’ordonnance divine, la nourriture spirituelle est distribuée, c’est là qu’appartient la dîme. Celui qui soutient ses propres entreprises avec l’argent de Dieu se rend coupable devant Dieu. Je voudrais citer quelques paroles de frère Branham à ce sujet. Première citation: Quelqu’un lui a demandé: «Les chrétiens peuvent-ils aller au ciel s’ils ne donnent pas la dîme?». Sa réponse fut celle-ci: «Chaque chrétien est tenu de s’acquitter de sa dîme, car c’est un commandement du Seigneur. L’action de donner la dîme a une grande signification pour l’expérience chrétienne». Deuxième citation: «Je connais des personnes qui prennent leur dîme pour la donner aux veuves, mais c’est faux. Si vous avez quelque chose à donner à une veuve, donnez-le lui, mais ne lui donnez pas l’argent de Dieu. Tout d’abord, cela ne vous appartient pas, mais bien à Dieu». Troisième citation: «Si vous acquittez votre dîme, vous avez le devoir de donner votre dîme là où vous recevez votre nourriture. “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison... dit l’Eternel des armées”. C’est juste!». Quatrième citation: «J’engage chaque homme, chaque femme qui ne donnent pas la dîme d’accepter cela. Certainement, je crois qu’il faut donner la dîme. C’est l’une des bénédictions de Dieu qui a été manifestée comme étant une bénédiction. Vous dites: ‹C’est l’Ancien Testament!›. Non, c’est aussi le Nouveau Testament. Certainement». Fin des citations.
Involontairement, nous sommes sortis de notre thème, et cependant, je prends de la main de Dieu le fait que cela soit dit une fois. Je suis déchargé de ma responsabilité, et chacun de ceux qui ont lu cela se trouve sans excuse devant Dieu.
Revenons à notre thème, car Paul a davantage à dire encore. Dans le registre des péchés, il y a encore quelques choses parmi lesquelles il est parlé des calomniateurs. Dans 1 Corinthiens 6.10, il est dit: “... ni les outrageux (calomniateurs), ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu”. Combien souvent des calomnies sont émises de tous côtés, par calcul et de propos délibéré, et cela pour se procurer de l’argent. C’est un des traits caractéristiques parmi les plus vils qu’un homme puisse avoir. Celui qui a reçu de Dieu un ministère ne réussira jamais à l’exercer en calomniant un autre; au contraire, l’intéressé rend témoignage par cela de quelle part il parle. Proverbes 20.19 dit: “Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets; ne le mêle pas avec celui qui ouvre ses lèvres”.
Oh, que de vérité et de sagesse de la vie se trouvent dans la Parole de Dieu. Notre bouche est utilisée soit par Dieu soit par l’ennemi. Notre langue est prête soit à édifier, soit à détruire. Salomon était béni de Dieu, et doué de sagesse. Il a écrit: “Tel qui parle légèrement blesse comme un glaive...” (Prov. 12.18). “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue...” (Prov. 18.21). Si Paul place sur une liste les impudiques, les trompeurs, les ivrognes et les calomniateurs, c’est que nous devrions y songer avec sérieux. Je suis certain que Dieu nous veut du bien et qu’Il ne voudrait ni condamner ni maudire aucun de nous, mais au contraire manifester Sa grâce à tous et aider chacun à mettre toutes choses en ordre. Qu’Il veuille nous accorder à tous la grâce de reconnaître nos manquements, et que nous puissions dans le silence devant Lui nous laisser sonder. Puisse-t-Il accomplir en chacun individuellement une pleine purification et sanctification, par Sa grâce, afin que nous arrivions à la perfection.
Toutes les prédications de frère Branham, sans exception, nous sont précieuses, qu’elles soient pour l’évangélisation ou la doctrine, avec ou sans service de guérison. Par leur moyen, l’infinie et vaste action souveraine et universelle de Dieu est déployée devant nos yeux. Dans son ministère, nous voyons que cela alla de clarté en clarté et de connaissance en connaissance. Il nous redonna les choses de Dieu comme il les avait reçues. Comme nous l’avons déjà mentionné, avec l’ouverture des Sceaux commença une période toute particulière de son ministère. Le 1er avril 1962, frère Branham parla d’un songe particulier qu’il avait eu et de son interprétation que le Seigneur Lui-même lui avait donnée. Il lui fut dit qu’il ne devait pas préparer le voyage qu’il avait prévu pour la Suisse et d’autres pays, mais qu’il devait emmagasiner la nourriture à Jeffersonville. A ce moment-là, l’emmagasinage de la nourriture se trouvait encore être pour le futur. Les événements particuliers de l’année 1962 nous sont en partie connus par le moyen des différentes prédications. Le 30 décembre 1962, frère Branham parla de l’apparition des sept anges, tels qu’ils lui avaient été montrés dans une vision le 22 décembre 1962. C’est le 28 février 1963 qu’eut lieu cet extraordinaire événement. Le Seigneur lui apparut dans un nuage lumineux, environné de sept anges, et Il le chargea de retourner à Jeffersonville pour l’ouverture des sept Sceaux qui devait avoir lieu là-bas.
Dès l’ouverture du premier Sceau, il constata que cela avait une tout autre signification qu’il ne l’avait supposé auparavant, et même que ce qu’il avait prêché précédemment. Il s’agit ici que nous comprenions ce que l’on entend du point de vue divin par “nourriture”: il ne s’agit pas seulement des prédications, mais de la révélation des mystères de la Parole, la manne cachée. C’est pourquoi dans l’avenir, nous allons nous concentrer sur la diffusion des prédications de frère Branham qui ont été faites après l’ouverture des Sceaux à Jeffersonville.
Ce n’est certainement pas un effet du hasard le fait que frère Branham ait justement parlé le 1er avril 1962 de l’ordre qui lui avait été donné d’emmagasiner la nourriture, et que le 2 avril 1962, au lever du jour, le même ordre me fut donné. C’est cet ordre que frère Branham confirma en décembre 1962 devant des témoins. Il me dit textuellement: «La nourriture que tu dois emmagasiner est la Parole révélée par Dieu pour ce temps». Je peux seulement indiquer avec tout le sérieux possible que la Parole de Dieu révélée est indispensable pour chacun de nous. En vertu de la nourriture divine, nous voulons aller de l’avant avec courage. Celui qui s’élève dans son coeur et par ses paroles contre frère Branham ne parle pas par le même Esprit que lui-même a parlé; peu importe combien de passages bibliques l’on a pris comme décoration. Comme nous l’avons déjà exposé dans cette lettre circulaire, il s’agit de la récapitulation de toute la Parole de Dieu, de la révélation de tous les mystères. A différentes reprises, frère Branham se rapporte à certaines choses et il insiste sur le fait qu’elles peuvent être révélées au travers ou après l’ouverture des Sceaux. Il n’y a aucun homme auquel Dieu ait donné l’autorisation de s’ériger en juge à ce sujet. Nous voulons bien davantage prier pour que le Seigneur nous fasse grâce à cet égard, que nous laissions de côté notre grand savoir sur les Ecritures, et que nous puissions recevoir de tout notre coeur les révélations données par Dieu. Conformément à la Parole de Dieu, le Seigneur achèvera Son Eglise et la présentera sans tache ni ride devant Sa face glorieuse. Puisse aucun d’entre nous pécher volontairement en s’élevant contre Dieu et contre le service divin, mais bien au contraire se laisser mettre à la place qui lui est attribuée et être uni au Corps. Que la bénédiction de Dieu soit avec vous tous. Amen!
Unis dans l’amour Br. Frank
Je vous salue tous affectueusement dans le précieux Nom du Seigneur Jésus-Christ. Je me trouve précisément sur l’île de Patmos où j’ai pu visiter les lieux où Jean se trouvait lorsqu’il reçut la révélation de Jésus-Christ. En toute tranquillité j’ai relu le 22ème chapitre de l’Apocalypse dans ma Bible allemande, puis dans la version anglaise. Mon coeur fut saisi d’une profonde reconnaissance lorsque je réalisai que c’est de nos jours que tout cela s’accomplit. Nous avons été rendus capables d’avoir part à ce que Dieu fait maintenant; c’est quelque chose qui nous rend tout petits, car c’est par grâce que Dieu l’a fait.
Beaucoup viennent pour révérer cet endroit. J’ai vu comment une femme baisait les parois de la grotte où, d’après la tradition, Jean se serait trouvé. Profondément attristé dans mon coeur, je pensais aux paroles de Jésus à la femme samaritaine, dans Jean 4: “Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père”. En effet, c’est seulement après avoir reçu la révélation de Jésus-Christ que nous pouvons adorer Dieu en Esprit et en Vérité.
Lors de mon voyage en Grèce et en Turquie, j’ai aussi visité, entre autres lieux, Ephèse. Les sept assemblées dont il est question dans l’Apocalypse se trouvent dans la Turquie moderne. Les églises chrétiennes ont été transformées en mosquées islamiques, et seules quelques cathédrales demeurent encore à la disposition des touristes à seule fin de les leur faire visiter et admirer. Toutes ensemble offrent une image affligeante, si l’on compare la région de l’Asie Mineure où se trouvaient la plupart des communautés du temps de l’Eglise primitive, avec celle qui existe aujourd’hui. Il n’y a de chrétiens dans aucune ville, tous les gens là-bas sont Mahométans. Que notre fidèle Seigneur veuille donc faire encore une fois de Son Eglise un vivant témoignage. Il y a déjà bien assez de monuments morts et de religions mortes.
Cette fois en lisant l’Apocalypse, le premier et le dernier chapitres m’ont particulièrement intéressé. Dans le premier chapitre, le Rédempteur Se présente aux rachetés par cette parole: “Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout- Puissant” (Apoc. 1.8).
Dans les évangiles, le Seigneur ne S’est pas présenté aux Siens comme le Tout-Puissant. Il Se dépeint alors presque exclusivement comme étant le Fils de l’homme. Dans les épîtres, Il est désigné comme étant le Fils de Dieu. Et, à cause de Son autorité royale, Il est le Fils de David. Cependant ici, dans le témoignage final des prophéties du Nouveau Testament, Il Se dévoile aux Siens comme Dieu et Seigneur, le Tout-Puissant. Tous les rachetés qui ont eu part à la révélation de Jésus-Christ peuvent alors s’écrier avec Jean: “A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés, par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen!” (Apoc. 1.5,6).
Dans le chapitre 22 dont il a été fait mention auparavant, le Royaume de mille ans nous est décrit de façon plus détaillée. Retenons bien cette pensée: aussi longtemps qu’il est fait mention du temps, nous n’avons pas encore affaire à une description des conditions qui seront celles de l’éternité. Au verset 2 de ce chapitre, nous lisons: “Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations”. Nous devons comparer ce texte avec Ezéchiel 47.12. Pendant le millénium, les conditions de vie seront semblables à celles du paradis. Après cela il y aura le jugement final, puis les nouveaux cieux et la nouvelle terre, comme cela est annoncé au premier verset du chapitre 21. C’est seulement lorsque le septième jour de mille ans est achevé que le temps débouche dans l’éternité.
Au chapitre 21, dès le verset 2, l’Epouse nous est décrite dans sa patrie légitime, la nouvelle Jérusalem, et cela pendant le millénium. Il est dit de cette ville: “Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau” (v. 27).
En lisant le chapitre 20, verset 15, vous pourrez constater qu’il n’y est question que du “Livre de vie”. Cela se rapporte à ceux qui, lors du jugement final, seront agréés parce qu’ils ont été justifiés par leur foi en Jésus-Christ, et leurs noms se trouvent dans le “Livre de vie”. Mais pour l’Epouse il est parlé du “Livre de vie de l’Agneau”. C’est la troupe des prémices, de ceux qui suivent l’Agneau et qui seront enlevés.
Après que l’Ange ait fait connaître tout cela à Jean, il lui dit: “Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore” (Apoc. 22.10,11).
Directement avant la venue du Seigneur, il doit y avoir une courte période pendant laquelle chacun de ceux qui ont été purifiés par le Sang de l’Agneau se laissera purifier encore plus radicalement et profondément. Et non seulement du péché, mais encore de son propre moi, de sa propre volonté jusqu’au point d’être délivré de tout ce qui en lui est terrestre. Que celui qui est justifié par Dieu se laisse encore justifier plus profondément par Lui, jusqu’au point d’être conforme à la justice de Dieu, et que rien de répréhensible ne puisse plus être trouvé en lui. Qu’il y ait un plein consentement de l’Epouse à la volonté de l’Epoux. Que le sanctifié soit plus profondément et complètement sanctifié, jusqu’à ce que tout son être: esprit, âme et corps, soit absolument soumis à la parfaite volonté de Dieu. C’est là ce groupe de vainqueurs à qui la promesse a été faite: “Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville!” (Apoc. 22.14).
Il sera donné à ceux qui font partie de l’Epouse l’occasion de laver leurs vêtements, de nettoyer leurs lampes, de remplir leurs cruches d’huile afin d’aller à la rencontre de l’Epoux, bien préparées et ornées. Alors, Il nous introduira dans la ville qu’Il a préparée Lui-même, et qui est réservée uniquement à l’Epouse.
Plus loin, nous lisons au verset 15: “Dehors, les chiens...”. Cette expression dans chaque cas se rapporte aux nations païennes sur lesquelles nous régnerons pendant le millénium . Lorsque la femme païenne vint à Jésus pour Le prier de guérir sa fille, Il lui dit: “Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens” (Mat. 15.26). Les païens inconvertis sont sur la terre pendant le millénium, mais ils ne peuvent pas pénétrer dans la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, et à la fin, aussitôt après que Satan aura été délié, ils seront séduits (Apoc. 20.6-10). Dans Matthieu 7,6 le Seigneur dit: “Ne donnez pas les choses saintes aux chiens”. Ce qui était précieux et d’un grand prix pour le peuple élu d’Israël ne devait pas être livré aux païens. L’apôtre Paul soulève encore un autre point lorsqu’il écrit: “Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers...” (Phil. 3.2). L’apôtre a fait de nombreuses expériences décevantes avec certains ouvriers dans le Royaume de Dieu. Plusieurs étaient sortis avec lui uniquement pour trouver le contact avec les croyants, sans avoir été appelés par Dieu à un ministère. Ils sont doux comme des agneaux en prenant contact avec les différents croyants afin de s’introduire dans les maisons pour y exposer leurs points de vue particuliers concernant les choses spirituelles. Peu à peu ils commencent à saper le travail du serviteur de Dieu. Si cela convient à leur propre conception des choses, ils utilisent le Message du temps de la fin, sinon ils avancent même que frère Branham, de différentes manières, n’était pas dans le juste. A ce propos, des choses non conformes à la Bible ont même été de nouveau affirmées, lorsque quelques-uns ont prétendu que le baptême biblique au Nom du Seigneur Jésus-Christ n’était pas juste et que l’on devait être baptisé encore une fois au Nom de Jésus-Christ! C’est vraiment un comble! Celui qui donne dans ces choses montre que c’est en vain qu’il a entendu la Parole révélée de Dieu, et qu’il n’a donc rien compris. On doit prendre tous les passages bibliques du Nouveau Testament afin d’avoir un témoignage d’ensemble concluant. Conformément à Matthieu 28.19 il y a trois éléments qui sont donnés comme titres et qui appartiennent à un seul Nom:
Titres Père Fils Saint-Esprit
Nom SEIGNEUR JESUS CHRIST
C’est la vérité absolue de l’Evangile valable éternellement. Frère Branham fait remarquer que dans les pays latins de l’Amérique, il y a de nombreuses personnes qui s’appellent Jésus, et qu’il y a aussi beaucoup de faux christs (oints). Mais il n’y a qu’un unique SEIGNEUR JESUS-CHRIST dans le Nom duquel il faut que nous soyons baptisés. Il est certain que Jésus est Seigneur!
Ensuite, dans le chapitre 22 de l’Apocalypse, il est entre autres question des enchanteurs qui resteront dehors, et nous devons considérer cela avec attention. A ce mot, nous secouons la tête avec assurance, en pensant seulement à ceux qui s’occupent véritablement d’enchantements. Mais puisqu’il s’agit ici d’un texte prophétique, nous devons avoir la compréhension des termes enchantements et idolâtrie, du point de vue prophétique. Lisons dans 1 Samuel 15.22,23: “Samuel dit: L’Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices comme dans l’obéissance à la voix de l’Eternel? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idoltâtrie...”.
Chacun de nous se sentirait offensé si on lui demandait s’il ne serait pas coupable de péché d’enchantements ou d’idolâtrie.
II est entre autres aussi question du fait que les meurtriers se trouveront dehors. Cette déclaration nous transperce les os, et cependant nous ne nous sentons pas concernés, car nous pensons aux incrédules qui sont des meurtriers. Toutefois, l’Ecriture ne dit-Elle pas: “Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui” (1 Jean 3.15). Beaucoup ont le visage abattu comme Caïn, et c’est pourquoi nous devons veiller, nous tous qui avons reçu la vie éternelle, qu’aucune haine, aucune envie ou jalousie ne nous saisisse, qu’aucune racine d’amertume n’apparaisse, car en elle se cache un poison mortel. Peut-être suffit-il de désirer la mort de quelqu’un pour que soit justifié ce passage biblique. Que Dieu nous aide tous, et qu’Il nous fasse grâce!
Il reste encore les impudiques (fornicateurs) qui resteront dehors, et nous voulons regarder cela de plus près. On ne peut pas tout mettre dans le même panier, mais au contraire, nous devons comprendre correctement les expressions utilisées dans la Parole de Dieu. Nous pouvons lire au sujet de David qu’il s’est rendu coupable d’adultère et de meurtre, mais non pas de fornication. En aucun passage de la Bible il n’est dit de lui, ou d’un autre homme de Dieu, qu’ils se seraient livrés à l’impudicité. Le même Dieu qui a dit dans Exode 20: “Tu ne commettras point d’adultère” a aussitôt rendu la chose claire en disant: “Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain”. Dieu est, et demeure, Son propre interprète.
Dans sa prédication Le signal rouge du signe de Sa venue frère Branham revient tout particulièrement aux jours de Noé, et il met en lumière une vérité biblique que nous tous n’avions encore pas connue auparavant sous ce jour-là. Jude, dans son épître, parle clairement de ce qui s’est passé en ce temps-là. Nous lisons ceci dans Jude 7: “Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes d’alentour, s’étant abandonnées à la fornication de la même manière que ceux-là, et étant allées après une autre chair...” (Darby). Même selon la nature de la chair, il y avait une
différence entre la lignée d’Adam, lequel se reproduisit au travers de Seth, et la lignée du serpent, qui se reproduisit au travers de Caïn et de sa descendance. Les anges dont il est question ici sont les fils de Dieu de Genèse 6. C’est le même mot qui est utilisé pour “ange” que pour “messager”. Les descendants de Seth étaient les porteurs, collectivement, du message de salut de Dieu par le Messie qui avait été promis (ensuite ce fut Israël, et maintenant c’est l’Eglise). Et ils ont abandonné leur position tout à fait particulière de messagers et de porteurs de la Seigneurie divine et se sont mélangés.
Les anges célestes qui sont tombés avec Lucifer sont devenus des esprits démoniaques; ils ne sont pas liés par des chaînes, mais ils règnent en tant que dominations et autorités dans les lieux célestes (Eph. 6.12). En plus de cela, les anges célestes n’ont pas de sexe, bien qu’ils aient l’apparence d’hommes. Ils ne peuvent en aucun cas être considérés comme étant en relation avec Genèse 6, ou avec les passages du Nouveau Testament qui se rapportent à Genèse 6. Afin que le dernier doute soit levé, je vous prie de remarquer que Pierre parle aussi de l’affaire des anges en corrélation avec le temps de Noé, parce que cela va ensemble. “Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement, s’il n’a pas épargné l’ancien monde, mais s’il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il fit venir le déluge sur le monde d’impies...” (2 Pier. 2.4,5).
Il y a donc ces trois notions: adultère, impudicité, fornication. Les deux premières sont normales, bien que ce soient des relations interdites pour les personnes mariées ou les célibataires. La dernière est une façon anormale et bestiale d’avoir des relations physiques, pour l’un et l’autre sexes. Nous vivons dans un temps où le normal est appelé anormal, et l’anormal est considéré comme normal. N’oublions pas que, selon la Parole du Seigneur, les signes du temps de Noé et ceux de Sodome et Gomorrhe apparaissent ensemble dans notre temps. “Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme... Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement... Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra”.
Qui aurait jamais pu penser, ou tenir pour possible, que dans le pays le plus christianisé du monde, les Etats-Unis d’Amérique, le péché de Sodome, l’homosexualité, parvienne au rang d’institution légale? Rien que d’y penser nous fait vomir. C’est vraiment l’esprit de ce siècle qui entraîne toutes choses dans la corruption. L’apôtre Paul qui avait une vue prophétique étendue, décrit la condition actuelle des hommes et des femmes: anormale, impudique et perverse (Rom. 1.24-32). “C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu’ils déshonorent leurs propres corps...” (v. 24).
Dieu n’a rien contre les relations humaines qu’Il a ordonnées et leur accomplissement, mais Il hait la fornication, car elle est bestiale et diabolique. Les filles de Caïn se sont présentées devant les fils de Dieu avec une manière de séduire très attirante. Dans 1 Corinthiens 5, l’apôtre Paul montre ce cas terrible de fornication où un jeune homme impudique avait des relations avec la femme de son père. C’était selon la loi un inceste. Nous trouvons dans Lévitique 18 la liste des relations interdites qui sont mises au rang de l’inceste, abomination aux yeux de Dieu. 1 Corinthiens déjà cité est inclus dans ces choses.
Nous pouvons dès lors conclure, de la prédication de frère Branham concernant ce qui s’est passé dans le chapitre 6 de la Genèse, qu’il a reçu une révélation particulière à ce sujet. Ni dans ce chapitre de la Genèse ni ailleurs dans la Bible, l’état des faits n’est aussi clairement exprimé que de la façon dont il l’a exposé dans sa prédication. Nous lisons au verset 2: “Ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent”. Nous pourrions penser qu’ils se mariaient, comme c’était autrefois la coutume, et qu’ils demeuraient ensemble. Mais en ce temps-là il se passa exactement ce qui se passe maintenant. Des jeunes gens vivent aujourd’hui avec celui-ci, et le lendemain avec celui-là. Il y en a beaucoup qui ne veulent pas du tout se marier, mais comme ils disent: vivre ensemble en camarades. Si cette tendance continue, qu’en sera-t-il en peu de temps de la famille et de la société? Cependant, Dieu fera en sorte de mettre un terme à tout cela. D’un côté il y avait donc les filles de Caïn, et de l’autre les fils ou descendants de Seth, qui étaient appelés fils de Dieu alors que les autres étaient appelées filles des hommes.
Comme nous le savons tous, Christ devait sortir de la lignée pure de Seth selon la chair. Mais alors, lorsque le mélange eut lieu, Dieu dit: “Mon Esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair”. Les fils de Dieu étaient de chair et de sang; ils avaient le droit de se marier, mais ils n’avaient aucun droit de prendre des femmes incroyantes de la descendance de Caïn pour commettre la fornication avec elles. D’après ce qu’en dit la Parole de Dieu, ces hommes avaient l’Esprit de Dieu. C’est clair. Car les enfants de Dieu ont l’Esprit de Dieu. Il est en effet écrit: “Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas” (Rom. 8.9). Frère Branham, en tant que messager de Dieu, le développe clairement: Dieu n’a pas soulevé d’objections contre le manger et le boire, ni contre le mariage en général, car ce sont des choses de la vie courante qui appartiennent à l’être humain; et cela aussi bien pour le croyant que pour l’incrédule. Les fils de Dieu avaient simplement pris les filles de Caïn pour vivre en commun avec elles. Comme nous l’avons précédemment fait remarquer, c’est un signe parfait pour le temps où nous vivons. Il y a des milliers et des milliers de personnes qui vivent ensemble sans toutefois s’appartenir l’un à l’autre. Aujourd’hui, les gens veulent faire premièrement leurs expériences, et ils ne reconnaissent pas que le diable les précipite dans la corruption.
Dans cette génération se renouvelle ce qui s’est passé avant le déluge. Les gens ont abandonné les relations normales pour s’adonner à celles qui sont contre nature. Cela veut dire que si la vie en commun ne correspond pas aux besoins naturels que Dieu a déterminés pour chaque espèce, la Bible appelle cela de la fornication. Ce qui ne correspond pas à la manière naturelle établie par Dieu est bestial et diabolique. Ce fut, chez les filles de Caïn, le besoin d’ordre animal qui finit par enlacer les fils de Dieu et les entraîner dans ces pratiques impudiques. Aujourd’hui, on peut désigner tout cela par le nom de pornographie et de sodomie. Il y a de nombreuses années, quand ces choses commençaient à se produire, je reçus de Dieu une mise en garde directe par un songe dans lequel Il mentionna nommément ces choses. Je n’ai jamais eu en mains un livre correspondant à cela. Le Seigneur appelle dehors un groupe qui a échappé à la corruption. Nous pouvons nous laisser laver et purifier par le précieux Sang de l’Agneau. Les premiers-nés n’ont pas à recourir à des moyens humains; ils sont délivrés, rachetés et protégés par le Sang de l’Agneau. Que Dieu en soit remercié.
La sérieuse exhortation de Paul dans 1 Corinthiens 5.11 est pleinement justifiée: “Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme”.
Dans Lévitique 18, il est aussi question d’autres péchés d’impudiques. Personnellement, je ne connais personne que je sache être, conformément à la Parole de Dieu, un impudique duquel je devrais m’éloigner. Nous voulons aussi considérer la dernière chose qui nous est dite dans le verset 15 d’Apocalypse 22: “... et quiconque aime et pratique le mensonge”. Certainement que cette expression nous fait penser à une grosse tromperie dont nous aurions entendu parler ou aurions lue. Peut-être chacun de nous peut-il dire avec raison: «Je n’ai trompé personne». Mais comment le Seigneur nous voit-Il? Aux yeux de Dieu, celui qui ne donne pas sa dîme au Seigneur est un trompeur. Nous lisons cela dans Malachie 3.8: “Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez, et vous dites: En quoi t’avons-nous trompé? Dans les dîmes et les offrandes”. Ceci est aussi la Parole de Dieu. Que personne ne pense que j’en veuille à son argent. Ce n’est pas moi qui parle par la Parole de Dieu, mais c’est Lui-même qui S’adresse à nous. Celui qui retient la dîme du Seigneur ne fait pas que pécher seulement, mais il se place sous la malédiction. Quoiqu’il soit ou quoi qu’il veuille s’imaginer être, c’est le Seigneur qui dit: “Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière” (Mal. 3.9).
Il est donc possible que des centaines de personnes qui trompent Dieu portent le nom de frères, poursuivent une vie chaste et pudique, et utilisent leurs excuses à bon marché à seule fin de garder pour eux l’argent de Dieu. L’un dit: «Nous ne sommes pourtant pas une église», un autre dira: «Nous ne mettons pas notre confiance en cette chose», et le troisième: «Nous ne savons pas ce qui se fait avec cet argent». Et c’est ainsi que des excuses et des arguments, aussi clairs soient-ils, peuvent continuer d’être avancés. Cependant, le Seigneur dit: “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées, et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux et si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance” (v. 10).
Là où, selon l’ordonnance divine, la nourriture spirituelle est distribuée, c’est là qu’appartient la dîme. Celui qui soutient ses propres entreprises avec l’argent de Dieu se rend coupable devant Dieu. Je voudrais citer quelques paroles de frère Branham à ce sujet. Première citation: Quelqu’un lui a demandé: «Les chrétiens peuvent-ils aller au ciel s’ils ne donnent pas la dîme?». Sa réponse fut celle-ci: «Chaque chrétien est tenu de s’acquitter de sa dîme, car c’est un commandement du Seigneur. L’action de donner la dîme a une grande signification pour l’expérience chrétienne». Deuxième citation: «Je connais des personnes qui prennent leur dîme pour la donner aux veuves, mais c’est faux. Si vous avez quelque chose à donner à une veuve, donnez-le lui, mais ne lui donnez pas l’argent de Dieu. Tout d’abord, cela ne vous appartient pas, mais bien à Dieu». Troisième citation: «Si vous acquittez votre dîme, vous avez le devoir de donner votre dîme là où vous recevez votre nourriture. “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison... dit l’Eternel des armées”. C’est juste!». Quatrième citation: «J’engage chaque homme, chaque femme qui ne donnent pas la dîme d’accepter cela. Certainement, je crois qu’il faut donner la dîme. C’est l’une des bénédictions de Dieu qui a été manifestée comme étant une bénédiction. Vous dites: ‹C’est l’Ancien Testament!›. Non, c’est aussi le Nouveau Testament. Certainement». Fin des citations.
Involontairement, nous sommes sortis de notre thème, et cependant, je prends de la main de Dieu le fait que cela soit dit une fois. Je suis déchargé de ma responsabilité, et chacun de ceux qui ont lu cela se trouve sans excuse devant Dieu.
Revenons à notre thème, car Paul a davantage à dire encore. Dans le registre des péchés, il y a encore quelques choses parmi lesquelles il est parlé des calomniateurs. Dans 1 Corinthiens 6.10, il est dit: “... ni les outrageux (calomniateurs), ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu”. Combien souvent des calomnies sont émises de tous côtés, par calcul et de propos délibéré, et cela pour se procurer de l’argent. C’est un des traits caractéristiques parmi les plus vils qu’un homme puisse avoir. Celui qui a reçu de Dieu un ministère ne réussira jamais à l’exercer en calomniant un autre; au contraire, l’intéressé rend témoignage par cela de quelle part il parle. Proverbes 20.19 dit: “Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets; ne le mêle pas avec celui qui ouvre ses lèvres”.
Oh, que de vérité et de sagesse de la vie se trouvent dans la Parole de Dieu. Notre bouche est utilisée soit par Dieu soit par l’ennemi. Notre langue est prête soit à édifier, soit à détruire. Salomon était béni de Dieu, et doué de sagesse. Il a écrit: “Tel qui parle légèrement blesse comme un glaive...” (Prov. 12.18). “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue...” (Prov. 18.21). Si Paul place sur une liste les impudiques, les trompeurs, les ivrognes et les calomniateurs, c’est que nous devrions y songer avec sérieux. Je suis certain que Dieu nous veut du bien et qu’Il ne voudrait ni condamner ni maudire aucun de nous, mais au contraire manifester Sa grâce à tous et aider chacun à mettre toutes choses en ordre. Qu’Il veuille nous accorder à tous la grâce de reconnaître nos manquements, et que nous puissions dans le silence devant Lui nous laisser sonder. Puisse-t-Il accomplir en chacun individuellement une pleine purification et sanctification, par Sa grâce, afin que nous arrivions à la perfection.