Christianisme Traditionnel - verite ou tromperie ?
Chapitre 6 - QU’EST-CE QUE „LE CULTE À MARIE “?
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Selon le témoignage des Ecritures, seul Dieu peut être 1’objet de foi, d’hommage, de vénération et d’adoration. Si un autre est élevé à cette place, c’est alors de la superstition et de l’idolâtrie. Des théologiens protestants ont déjà abondamment écrit à ce sujet, et cela de façon convaincante. Pour une meilleure compréhension nous en citerons plus bas quelques extraits. Il n’y a absolument rien qui justi-fie le culte rendu à Marie. Des apparitions de Marie ne sont nulle-ment promises dans les Saintes Ecritures. Plus de mille ans ont passé sans qu’il y ait de telles apparitions. Etrangement, celles-ci ont tou-jours eu lieu uniquement dans des pays catholiques comme la Polo-gne, le Portugal, l’Espagne, la France. Dans les pays protestants, mu-sulmans, bouddhistes et autres, où ces apparitions auraient été né-cessaires si le salut en dépendait, aucune n’a eu lieu. Qu’il soit dit pour le soulagement de toute âme: Marie ne peut absolument pas apparaître, aussi certainement que Pierre, Joseph ou n’importe quel autre ne peut apparaître. Cela arrive simplement dans l’imagination, parce qu’on le souhaite. Peut-on demander ici qui est honoré et glorifié dans tous ces pèlerinages ? Est-ce Jésus ou Marie ? Quelle sorte d’esprit est donc celui-ci qui ne glorifie pas Jésus mais Marie ? Ce n’est certainement pas le Saint-Esprit ! C’est l’esprit de tromperie. Le pasteur O. Markmann écrit sous le titre „ Die Dämonie im Marien-kult “: „ Le culte mystique rendu à Marie est également caractérisé par l’in-fluence démoniaque. Il nous est déjà rapporté dans les premiers siècles que certains adoraient Marie. Dans le développement du culte rendu à Marie dans les premiers siècles, l’ancien culte païen des déesses-mères fut particulièrement mis en avant “ (O. Markmann, Irrtümer der katholischen Kirche, S. 47).
Depuis quand Dieu aurait-Il une mère ? Rien que cette formulation est déjà absolument non biblique. Marie n’était pas la mère de Dieu mais elle donna naissance à Jésus, le Christ, notre Seigneur et Sauveur. C’est dans la ville d’Ephèse que la foule cria unanimement: „ Grande est la Diane des Ephésiens ! “ (Actes 19. 28). Maintenant, dans les congrès en l’honneur de Marie, on chante: „ Grande est Marie ! “ Qu’y avait-il de plus facile que d’abaisser l’une et d’élever l’autre !
Ce n’est que depuis le 5ème siècle seulement que le culte rendu à Marie, lequel s’était entre-temps beaucoup répandu, prit son essor. Ar-thur Drews a écrit: „ Du point de vue historique, la vénération portée à Marie offre un aperçu de toutes les détresses de l’humanité réunies en elle. C’est l’histoire de la plus naïve des superstitions, celle des plus effrontées tromperies, falsifications, interprétations, illusions et machinations prove-nant de l’état pitoyable de l’humanité et de son indigence, tramées par la ruse des Jésuites conjointement avec l’ambition du pouvoir ecclésiastique, un spec-tacle propre aussi bien à en pleurer qu’en rire: une vraie Divine Comédie ! “ (K. Deschner, Und abermals krähte der Hahn, S. 401).
Depuis „l’Ave Maria“ jusqu’au dogme de „l’Assomption“, c’est-à- dire de son ascension corporelle, tout est antibiblique; et de ce fait tout est faux. Ce sont des inventions introduites au cours des 1600 ans environ de l’église catholique romaine. Aujourd’hui, on agit comme si tout cela appartenait au „ trésor de la foi chrétienne “, alors qu’en fait c’est l’œuvre sans valeur et antichrist de l’ennemi qui veut enlever à l’humanité la foi en Jésus-Christ, laquelle seule peut sauver, et la diriger vers la superstition de Marie qui ne peut pas sauver. Depuis le temps de la réformation jusqu’à nos jours, des théologiens renommés ont exprimé cela de façon claire et nette.
La superstition faisant croire à des apparitions de Marie qui auraient eu lieu en divers endroits de pèlerinage est aux yeux de Dieu une chose abominable, par laquelle les âmes sincères sont induites en erreur. Le pasteur Markmann écrit au sujet du pape actuel: „ Quand le pape, lors de sa visite en Pologne, déposa une rose d’or aux pieds de la ma-done noire de Jasna Gora au Tschenstochau et confessa dans une extase silen-cieuse devant cette idole: ‚Totus tuum’, c’est-à-dire ‚Entièrement à toi’, n’est- ce pas là un blasphème ? Cette oraison jaculatoire à Marie ‚Totus tuum’ a de plus été choisie par ce pape comme devise de son pontificat et de toute sa vie de prêtre. Il termina sa prière à la madone noire par ces mots: ‚Je te consacre toute l’Eglise – jusqu’aux extrémités de la terre ! Je te consacre l’humanité et tous les hommes – mes frères, tous les peuples et les nations. Je te consacre Rome et la Pologne, unies au travers de ton serviteur par un nouveau lien d’amour. Mère, prends-nous ! Mère, ne nous abandonne pas ! Mère, conduis-nous “ (O. Markmann, Endzeit, Entrückung, Antichrist, S. 32, 33). Marie a été faite Mère de 1’Eglise catholique romaine. Elle n’est nullement la reine du Royaume des Cieux mais bien la reine de l’empire catholique romain.
D’après ce que dit le livre „Fatima“ de Joaquin Maria Alonso, Marie serait apparue avec splendeur le 13 mai 1917 à trois enfants bergers. Ce nombre 13 se retrouve toujours à nouveau. Le 13 juillet 1917, la „Sainte Vierge“ pria les trois enfants de revenir le mois suivant. Le 13 septembre 1917, lors de la cinquième apparition, elle leur dit soi- disant: „ Je veux que vous reveniez ici le 13 octobre et continuiez à prier le rosaire ...“ Jusqu’à cette sixième apparition, on estimait déjà à cin-quante mille le nombre des pèlerins accourus. Au cours des années, des millions de personnes ont fait ce pèlerinage pour apporter leurs requêtesà Marie, sans savoir que Marie elle-même avait elle aussi besoin de l’aide de Dieu, et que jusqu’aujourd’hui, elle n’a pu encore secourir personne.
A Fatima, Marie est représentée par beaucoup de statues et d’images au moyen desquelles elle est révérée. Le pape actuel, Jean Paul II, s’est agenouillé dans la chapelle de l’apparition devant une telle image. Tout ce culte se trouve être en contradiction directe avec le commandement: „ Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune res-semblance de ce qui est dans les cieux en haut, et de ce qui est sur la terre en bas, et de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne t’inclineras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui visite l’iniquité des pères sur les fils, sur la troisième et sur la quatrième génération de ceux qui me haïssent “ (Ex. 20. 4, 5).
Les personnes se faisant des images pour se prosterner devant elles doivent donc, selon la Parole de Dieu, se laisser mettre au rang de ceux qui haïssent Dieu. Au fond, ce n’est rien d’autre que la danse religieuse autour du veau d’or. L’un a son St-Christophe et l’autre différentes autres images; ils ont même un Christ fabriqué par l’homme et qu’ils portent ça et là.
Ceci me rappelle un entretien que j’ai eu avec plusieurs hôtes par-ticipant à une cure, entretien au cours duquel la conversation s’orienta sur le sujet de la foi. Ce fut alors que je demandai si quelqu’un d’entre eux avait une relation personnelle avec Jésus-Christ. Une femme ré-pondit spontanément: „ J’ai vendu mon Jésus.“ Sur le moment, nous fûmes étonnés de cette déclaration, jusqu’à l’instant où elle nous dit qu’en tant que collectionneuse d’antiquités, elle avait vendu à une église une statue de Jésus, haute de 1,25 m. et d’une grande valeur.
Il y a sur la terre entière des millions d’images diverses qui sont toutes une abomination devant Dieu. Dans Sa sainteté, Dieu a prononcé ce jugement sur ceux qui vénèrent les images: „ Maudit l’homme qui fait une image taillée, ou une image de fonte, une abomination de l’Eternel, œuvre des mains d’un artisan, et qui la place dans un lieu secret. – Et tout le peuple répondra, et dira: Amen ! „ (Deut. 27. 15). Les hommes ne cherchent pas leur refuge en Celui qui seul peut secourir, mais ils cherchent à obtenir le secours par toutes sortes de chemins de traverse et de moyens. Dieu ne souffre-t-Il pas profondément de tout cela ? et n’est-Il pas offensé à l’extrême ? Lorsqu’on demanda à Jésus quel était le premier de tous les commandements, Il répondit: „ Le premier de tous les commandements est: Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur; et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force “ (Marc 12. 29, 30). En vérité il n’y a là aucune place pour Marie, pour les saints, les patrons protecteurs, les statues, les icônes, etc.
Cet être humain, Marie, peut-il exaucer les millions de prières qui lui sont adressées dans le monde entier sans avoir l’omniscience ? Marie peut-elle se trouver au Ciel, sur la terre et dans le purgatoire sans être omniprésente ? Pourtant Dieu seul est omniscient et omniprésent. Tous ces lieux de pèlerinage, peu importe dans quel pays ils se trouvent, ne sont-ils pas une abomination pour Dieu et par là même condamnable ? Ainsi parle le Seigneur: „ Cherchez-moi, et vous vivrez; et ne cherchez pas Béthel, et n’allez pas à Guilgal, et ne passez pas à Beër-Shéba; car Guilgal ira certainement en captivité, et Béthel sera réduit à rien. Cherchez l’Eternel, et vous vivrez “ (Amos 5. 4-6).
Aujourd’hui, on pourrait dire comme suit: „ Ainsi dit le Seigneur: Cherchez- moi, et vous vivrez. N’allez pas à Lourdes ni à Fatima, ni à Tschensto-chau ni à Altötting, etc. etc., mais venez à Moi afin de recevoir réelle-ment la Vie éternelle.“ Celui qui cherche Dieu peut Le trouver là où il se trouve, car Dieu est présent partout.
Vittorio Messori cite le cardinal allemand Joseph Ratzinger: „ Et le même Jean Paul II, après l’attentat au cours duquel il fut blessé et qui eut lieu un 13 mai (anniversaire de la première apparition dans la localité por-tugaise), se rendit à Fatima pour remercier Marie d’avoir « de sa propre main détourné le projectile d’une façon si admirable ».“ (V. Messori, Zur Lage des Glaubens, S. 112). Le même cardinal Ratzinger a fait savoir que l’église catholique avait communiqué ses dogmes mariales dans 1’ordre suivant: „ ... premièrement la virginité perpétuelle de Marie et la maternité de Dieu et puis, après une longue période de mûrisse-ment dans la réflexion, l’Immaculée conception et l’assomption de Marie dans la gloire céleste.“ Puis nous trouvons cette phrase monstrueuse: „ Ces dogmes protègent la foi originelle en Christ, en tant que Dieu véritable et Homme véritable.“ (V. Messori, Zur Lage des Glaubens, S. 1 08).
Ceci ne peut être accepté de cette manière. Ces quatre dogmes n’ont pas plus de fondement biblique que tous les autres. Les vérités bibliques ne sont pas le produit de délibérations faites lors de conciles ou au cours d’une votation, bien au contraire, des hommes appelés par Dieu publièrent au Nom du Seigneur ce qui devait être cru et enseigné. C’est avec fermeté que nous devons rappeler ici à M. Ratzinger sa propre déclaration: „ D’ailleurs il va de soi que la Vérité ne peut être créée par un vote. Soit une déclaration est vraie, soit elle est fausse. On ne peut que trouver la Vérité, et non pas la créer. “ (s. 62).
Que sont donc tous ces dogmes, usages et traditions introduits dans les églises ? Sont-ils vrais ou faux ? Ont-ils, comme le dit le cardi-nal Ratzinger lui-même, „ pris naissance après une longue période de mûrissement dans la réflexion “ , et par conséquent n’étaient pas retenus comme vérité à l’origine, mais qu’ils ont été établis sur la base d’une supposition ? Les années qui séparent leur établissement parlent d’elles-mêmes. Où se trouve donc la Vérité, s’il est possible de la trouver ? Uniquement dans la Parole de Dieu, c’est certain, et nulle part ailleurs ! Un chrétien biblique en Christ, appartenant à l’Eglise du Dieu vivant, est édifié „ sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ Lui-même étant la maîtresse pierre du coin “ (Eph. 2. 20). Tout ce que les papes ont introduit au cours des années ne concorde pas avec la Bible et n’est par conséquent pas non plus apostolique. Pour quelle raison Pierre, Jacques, et Jean et Paul, n’ont-ils fait aucun cas de Marie ? Et pourtant, en ce temps-là, toutes ces choses étaient encore fraîches et vivantes dans la mémoire.
En théologie, on passa de la christologie à la mariologie. Déjà on tient même ouvertement des congrès de mariologie dans lesquels tout tourne réellement autour de Marie. Christ n’est plus mentionné qu’in-cidemment, lorsque cela convient. „ Le Pape réclama un renouvelle-ment de la vénération à Marie, vénération qui devrait être alignée sur la Bible, empreinte de trinité et de christologie, appliquée sans restriction et prenant en considération ceux qui croient différemment, et qui corresponde à la forme d’expression du temps présent et de sa culture“ (Katholischer Erwach-senen Katechismus, S. 173). Que doit dire un chrétien biblique à une telle invitation au culte de Marie, invitation trompeuse, blasphématoire et non biblique ?
L’apôtre Jean adresse une parole très importante aux véritables croyants, parole valable pour tous les temps: „ Je ne vous ai pas écrit parce que vous ne connaissez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez et qu’aucun mensonge ne vient de la vérité “ (I Jean 2. 21). Aucun des dogmes proclamés n’est venu de la Parole de Vérité. Leur origine provient d’autres sources. Celui qui ne trouve pas l’accès à la Vérité, c’est-à-dire à la Parole, est obligé de se créer un produit de substitution ! Et celui qui n’a pas confiance en Dieu, se déplace comme le pape, dans un « papamobile » blindé au milieu de la foule de ses adeptes !
Dans la liste suivante sont répertoriées les années (dates qui ne sont pas tou-jours sûres) dans lesquelles certaines choses n’existant pas dans le christianisme primitif ont été introduites. La liste en est donnée ici sans autres commentaires (L.J. King, House of Death ..., S. 117-122).
310 Quelques-uns commencent à faire le signe de la croix
320 Des cierges sont allumés lors du service divin
375 Le culte des anges ainsi que des saints décédés commence
394 La messe journalière est introduite
431 Début de l’élévation de Marie
500 Le clergé commence à porter un vêtement uniforme
600 Grégoire Ier introduit la langue latine dans le culte. On commence à adresser des prières à Marie et aux saints décédés
650 Commencement de la fête en l’honneur de la vierge Marie
709 Introduction du baisement du pied du pape
750 Commencement de la puissance temporelle du pape
788 Vénération à Marie et aux saints décédés; vénération devant la croix,les statues, les reliques, etc.
850Sanctification de l’eau par le sel et les bénédictions des prêtres (eaubénite)
890Vénération de Joseph, le mari de Marie
965 Introduction de la consécration des cloches
995 La canonisation des morts est introduite
998Le jeûne du vendredi de la semaine Sainte est introduit
1079Commencement du célibat des prêtres
1090Introduction du rosaire (grand chapelet)
1100Le sacrifice de la messe est introduit
1184L’inquisition contre les hérétiques est organisée
1190Commencement du commerce des indulgences
1200Remplacement du pain de la Cène par l’oublie (pain azyme)
1215Dogme de la transsubstantiation; confession des péchés (confessionauriculaire) au prêtre au moins une fois par année
1220L’adoration de l’hostie est introduite
1227La sonnerie des cloches est introduite, pour montrer que le prêtreaccomplit la transsubstantiation
1229La lecture de la Bible est interdite aux laïques
1245Les cardinaux commencent à porter un chapeau rouge
1264Introduction de la Fête-Dieu
1410Interdiction à l’église de prendre la coupe
1439Proclamation de la doctrine du purgatoire
1478Introduction de l’Inquisition en Espagne
1545Mise à égalité de la tradition et des Saintes Ecritures
1546Insertion des Apocryphes dans la Bible
1854Proclamation de l’Immaculée Conception de Marie
1870Proclamation de l’infaillibilité du pape
1925Présence corporelle de la vierge Marie dans le Ciel
1950Publication du dogme de 1’Assomption.
Toute personne sensée devrait pourtant se demander quelle signi-fication peut bien avoir l’introduction de toutes ces doctrines, procla-mées à intervalles si éloignés les uns des autres. Le Nouveau Testament est achevé. Rien ne peut être ajouté à ce Testament. „ Frères, (je parle à la manière des hommes), un testament en bonne forme, bien que fait par un homme, n’est annulé par personne, et personne ni n’y ajoute “ (Gal. 3. 15 – L.Segond). Ce qu’il n’est pas permis de faire à l’égard d’un testament terrestre a été fait à l’égard du Testament Divin, par toutes ces adjonctions apportées après coup. Où donc se trouve le respect à l’égard de cet avertissement final de l’Ecriture: „ Si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les plaies écrites dans ce livre “ ? (Apoc. 22. 18). Voyez aussi Proverbes 30. 5, 6.
Selon le témoignage des Ecritures, seul Dieu peut être 1’objet de foi, d’hommage, de vénération et d’adoration. Si un autre est élevé à cette place, c’est alors de la superstition et de l’idolâtrie. Des théologiens protestants ont déjà abondamment écrit à ce sujet, et cela de façon convaincante. Pour une meilleure compréhension nous en citerons plus bas quelques extraits. Il n’y a absolument rien qui justi-fie le culte rendu à Marie. Des apparitions de Marie ne sont nulle-ment promises dans les Saintes Ecritures. Plus de mille ans ont passé sans qu’il y ait de telles apparitions. Etrangement, celles-ci ont tou-jours eu lieu uniquement dans des pays catholiques comme la Polo-gne, le Portugal, l’Espagne, la France. Dans les pays protestants, mu-sulmans, bouddhistes et autres, où ces apparitions auraient été né-cessaires si le salut en dépendait, aucune n’a eu lieu. Qu’il soit dit pour le soulagement de toute âme: Marie ne peut absolument pas apparaître, aussi certainement que Pierre, Joseph ou n’importe quel autre ne peut apparaître. Cela arrive simplement dans l’imagination, parce qu’on le souhaite. Peut-on demander ici qui est honoré et glorifié dans tous ces pèlerinages ? Est-ce Jésus ou Marie ? Quelle sorte d’esprit est donc celui-ci qui ne glorifie pas Jésus mais Marie ? Ce n’est certainement pas le Saint-Esprit ! C’est l’esprit de tromperie. Le pasteur O. Markmann écrit sous le titre „ Die Dämonie im Marien-kult “: „ Le culte mystique rendu à Marie est également caractérisé par l’in-fluence démoniaque. Il nous est déjà rapporté dans les premiers siècles que certains adoraient Marie. Dans le développement du culte rendu à Marie dans les premiers siècles, l’ancien culte païen des déesses-mères fut particulièrement mis en avant “ (O. Markmann, Irrtümer der katholischen Kirche, S. 47).
Depuis quand Dieu aurait-Il une mère ? Rien que cette formulation est déjà absolument non biblique. Marie n’était pas la mère de Dieu mais elle donna naissance à Jésus, le Christ, notre Seigneur et Sauveur. C’est dans la ville d’Ephèse que la foule cria unanimement: „ Grande est la Diane des Ephésiens ! “ (Actes 19. 28). Maintenant, dans les congrès en l’honneur de Marie, on chante: „ Grande est Marie ! “ Qu’y avait-il de plus facile que d’abaisser l’une et d’élever l’autre !
Ce n’est que depuis le 5ème siècle seulement que le culte rendu à Marie, lequel s’était entre-temps beaucoup répandu, prit son essor. Ar-thur Drews a écrit: „ Du point de vue historique, la vénération portée à Marie offre un aperçu de toutes les détresses de l’humanité réunies en elle. C’est l’histoire de la plus naïve des superstitions, celle des plus effrontées tromperies, falsifications, interprétations, illusions et machinations prove-nant de l’état pitoyable de l’humanité et de son indigence, tramées par la ruse des Jésuites conjointement avec l’ambition du pouvoir ecclésiastique, un spec-tacle propre aussi bien à en pleurer qu’en rire: une vraie Divine Comédie ! “ (K. Deschner, Und abermals krähte der Hahn, S. 401).
Depuis „l’Ave Maria“ jusqu’au dogme de „l’Assomption“, c’est-à- dire de son ascension corporelle, tout est antibiblique; et de ce fait tout est faux. Ce sont des inventions introduites au cours des 1600 ans environ de l’église catholique romaine. Aujourd’hui, on agit comme si tout cela appartenait au „ trésor de la foi chrétienne “, alors qu’en fait c’est l’œuvre sans valeur et antichrist de l’ennemi qui veut enlever à l’humanité la foi en Jésus-Christ, laquelle seule peut sauver, et la diriger vers la superstition de Marie qui ne peut pas sauver. Depuis le temps de la réformation jusqu’à nos jours, des théologiens renommés ont exprimé cela de façon claire et nette.
La superstition faisant croire à des apparitions de Marie qui auraient eu lieu en divers endroits de pèlerinage est aux yeux de Dieu une chose abominable, par laquelle les âmes sincères sont induites en erreur. Le pasteur Markmann écrit au sujet du pape actuel: „ Quand le pape, lors de sa visite en Pologne, déposa une rose d’or aux pieds de la ma-done noire de Jasna Gora au Tschenstochau et confessa dans une extase silen-cieuse devant cette idole: ‚Totus tuum’, c’est-à-dire ‚Entièrement à toi’, n’est- ce pas là un blasphème ? Cette oraison jaculatoire à Marie ‚Totus tuum’ a de plus été choisie par ce pape comme devise de son pontificat et de toute sa vie de prêtre. Il termina sa prière à la madone noire par ces mots: ‚Je te consacre toute l’Eglise – jusqu’aux extrémités de la terre ! Je te consacre l’humanité et tous les hommes – mes frères, tous les peuples et les nations. Je te consacre Rome et la Pologne, unies au travers de ton serviteur par un nouveau lien d’amour. Mère, prends-nous ! Mère, ne nous abandonne pas ! Mère, conduis-nous “ (O. Markmann, Endzeit, Entrückung, Antichrist, S. 32, 33). Marie a été faite Mère de 1’Eglise catholique romaine. Elle n’est nullement la reine du Royaume des Cieux mais bien la reine de l’empire catholique romain.
D’après ce que dit le livre „Fatima“ de Joaquin Maria Alonso, Marie serait apparue avec splendeur le 13 mai 1917 à trois enfants bergers. Ce nombre 13 se retrouve toujours à nouveau. Le 13 juillet 1917, la „Sainte Vierge“ pria les trois enfants de revenir le mois suivant. Le 13 septembre 1917, lors de la cinquième apparition, elle leur dit soi- disant: „ Je veux que vous reveniez ici le 13 octobre et continuiez à prier le rosaire ...“ Jusqu’à cette sixième apparition, on estimait déjà à cin-quante mille le nombre des pèlerins accourus. Au cours des années, des millions de personnes ont fait ce pèlerinage pour apporter leurs requêtes à Marie, sans savoir que Marie elle-même avait elle aussi besoin de l’aide de Dieu, et que jusqu’aujourd’hui, elle n’a pu encore secourir personne.
A Fatima, Marie est représentée par beaucoup de statues et d’images au moyen desquelles elle est révérée. Le pape actuel, Jean Paul II, s’est agenouillé dans la chapelle de l’apparition devant une telle image. Tout ce culte se trouve être en contradiction directe avec le commandement: „ Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune res-semblance de ce qui est dans les cieux en haut, et de ce qui est sur la terre en bas, et de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne t’inclineras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui visite l’iniquité des pères sur les fils, sur la troisième et sur la quatrième génération de ceux qui me haïssent “ (Ex. 20. 4, 5).
Les personnes se faisant des images pour se prosterner devant elles doivent donc, selon la Parole de Dieu, se laisser mettre au rang de ceux qui haïssent Dieu. Au fond, ce n’est rien d’autre que la danse religieuse autour du veau d’or. L’un a son St-Christophe et l’autre différentes autres images; ils ont même un Christ fabriqué par l’homme et qu’ils portent ça et là.
Ceci me rappelle un entretien que j’ai eu avec plusieurs hôtes par-ticipant à une cure, entretien au cours duquel la conversation s’orienta sur le sujet de la foi. Ce fut alors que je demandai si quelqu’un d’entre eux avait une relation personnelle avec Jésus-Christ. Une femme ré-pondit spontanément: „ J’ai vendu mon Jésus.“ Sur le moment, nous fûmes étonnés de cette déclaration, jusqu’à l’instant où elle nous dit qu’en tant que collectionneuse d’antiquités, elle avait vendu à une église une statue de Jésus, haute de 1,25 m. et d’une grande valeur.
Il y a sur la terre entière des millions d’images diverses qui sont toutes une abomination devant Dieu. Dans Sa sainteté, Dieu a prononcé ce jugement sur ceux qui vénèrent les images: „ Maudit l’homme qui fait une image taillée, ou une image de fonte, une abomination de l’Eternel, œuvre des mains d’un artisan, et qui la place dans un lieu secret. – Et tout le peuple répondra, et dira: Amen ! „ (Deut. 27. 15). Les hommes ne cherchent pas leur refuge en Celui qui seul peut secourir, mais ils cherchent à obtenir le secours par toutes sortes de chemins de traverse et de moyens. Dieu ne souffre-t-Il pas profondément de tout cela ? et n’est-Il pas offensé à l’extrême ? Lorsqu’on demanda à Jésus quel était le premier de tous les commandements, Il répondit: „ Le premier de tous les commandements est: Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur; et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force “ (Marc 12. 29, 30). En vérité il n’y a là aucune place pour Marie, pour les saints, les patrons protecteurs, les statues, les icônes, etc.
Cet être humain, Marie, peut-il exaucer les millions de prières qui lui sont adressées dans le monde entier sans avoir l’omniscience ? Marie peut-elle se trouver au Ciel, sur la terre et dans le purgatoire sans être omniprésente ? Pourtant Dieu seul est omniscient et omniprésent. Tous ces lieux de pèlerinage, peu importe dans quel pays ils se trouvent, ne sont-ils pas une abomination pour Dieu et par là même condamnable ? Ainsi parle le Seigneur: „ Cherchez-moi, et vous vivrez; et ne cherchez pas Béthel, et n’allez pas à Guilgal, et ne passez pas à Beër-Shéba; car Guilgal ira certainement en captivité, et Béthel sera réduit à rien. Cherchez l’Eternel, et vous vivrez “ (Amos 5. 4-6).
Aujourd’hui, on pourrait dire comme suit: „ Ainsi dit le Seigneur: Cherchez- moi, et vous vivrez. N’allez pas à Lourdes ni à Fatima, ni à Tschensto-chau ni à Altötting, etc. etc., mais venez à Moi afin de recevoir réelle-ment la Vie éternelle.“ Celui qui cherche Dieu peut Le trouver là où il se trouve, car Dieu est présent partout.
Vittorio Messori cite le cardinal allemand Joseph Ratzinger: „ Et le même Jean Paul II, après l’attentat au cours duquel il fut blessé et qui eut lieu un 13 mai (anniversaire de la première apparition dans la localité por-tugaise), se rendit à Fatima pour remercier Marie d’avoir « de sa propre main détourné le projectile d’une façon si admirable ».“ (V. Messori, Zur Lage des Glaubens, S. 112). Le même cardinal Ratzinger a fait savoir que l’église catholique avait communiqué ses dogmes mariales dans 1’ordre suivant: „ ... premièrement la virginité perpétuelle de Marie et la maternité de Dieu et puis, après une longue période de mûrisse-ment dans la réflexion, l’Immaculée conception et l’assomption de Marie dans la gloire céleste.“ Puis nous trouvons cette phrase monstrueuse: „ Ces dogmes protègent la foi originelle en Christ, en tant que Dieu véritable et Homme véritable.“ (V. Messori, Zur Lage des Glaubens, S. 1 08).
Ceci ne peut être accepté de cette manière. Ces quatre dogmes n’ont pas plus de fondement biblique que tous les autres. Les vérités bibliques ne sont pas le produit de délibérations faites lors de conciles ou au cours d’une votation, bien au contraire, des hommes appelés par Dieu publièrent au Nom du Seigneur ce qui devait être cru et enseigné. C’est avec fermeté que nous devons rappeler ici à M. Ratzinger sa propre déclaration: „ D’ailleurs il va de soi que la Vérité ne peut être créée par un vote. Soit une déclaration est vraie, soit elle est fausse. On ne peut que trouver la Vérité, et non pas la créer. “ (s. 62).
Que sont donc tous ces dogmes, usages et traditions introduits dans les églises ? Sont-ils vrais ou faux ? Ont-ils, comme le dit le cardi-nal Ratzinger lui-même, „ pris naissance après une longue période de mûrissement dans la réflexion “ , et par conséquent n’étaient pas retenus comme vérité à l’origine, mais qu’ils ont été établis sur la base d’une supposition ? Les années qui séparent leur établissement parlent d’elles-mêmes. Où se trouve donc la Vérité, s’il est possible de la trouver ? Uniquement dans la Parole de Dieu, c’est certain, et nulle part ailleurs ! Un chrétien biblique en Christ, appartenant à l’Eglise du Dieu vivant, est édifié „ sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus Christ Lui-même étant la maîtresse pierre du coin “ (Eph. 2. 20). Tout ce que les papes ont introduit au cours des années ne concorde pas avec la Bible et n’est par conséquent pas non plus apostolique. Pour quelle raison Pierre, Jacques, et Jean et Paul, n’ont-ils fait aucun cas de Marie ? Et pourtant, en ce temps-là, toutes ces choses étaient encore fraîches et vivantes dans la mémoire.
En théologie, on passa de la christologie à la mariologie. Déjà on tient même ouvertement des congrès de mariologie dans lesquels tout tourne réellement autour de Marie. Christ n’est plus mentionné qu’in-cidemment, lorsque cela convient. „ Le Pape réclama un renouvelle-ment de la vénération à Marie, vénération qui devrait être alignée sur la Bible, empreinte de trinité et de christologie, appliquée sans restriction et prenant en considération ceux qui croient différemment, et qui corresponde à la forme d’expression du temps présent et de sa culture“ (Katholischer Erwach-senen Katechismus, S. 173). Que doit dire un chrétien biblique à une telle invitation au culte de Marie, invitation trompeuse, blasphématoire et non biblique ?
L’apôtre Jean adresse une parole très importante aux véritables croyants, parole valable pour tous les temps: „ Je ne vous ai pas écrit parce que vous ne connaissez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez et qu’aucun mensonge ne vient de la vérité “ (I Jean 2. 21). Aucun des dogmes proclamés n’est venu de la Parole de Vérité. Leur origine provient d’autres sources. Celui qui ne trouve pas l’accès à la Vérité, c’est-à-dire à la Parole, est obligé de se créer un produit de substitution ! Et celui qui n’a pas confiance en Dieu, se déplace comme le pape, dans un « papamobile » blindé au milieu de la foule de ses adeptes !
Dans la liste suivante sont répertoriées les années (dates qui ne sont pas tou-jours sûres) dans lesquelles certaines choses n’existant pas dans le christianisme primitif ont été introduites. La liste en est donnée ici sans autres commentaires (L.J. King, House of Death ..., S. 117-122).
310 Quelques-uns commencent à faire le signe de la croix
320 Des cierges sont allumés lors du service divin
375 Le culte des anges ainsi que des saints décédés commence
394 La messe journalière est introduite
431 Début de l’élévation de Marie
500 Le clergé commence à porter un vêtement uniforme
600 Grégoire Ier introduit la langue latine dans le culte. On commence à adresser des prières à Marie et aux saints décédés
650 Commencement de la fête en l’honneur de la vierge Marie
709 Introduction du baisement du pied du pape
750 Commencement de la puissance temporelle du pape
788 Vénération à Marie et aux saints décédés; vénération devant la croix, les statues, les reliques, etc.
850 Sanctification de l’eau par le sel et les bénédictions des prêtres (eau bénite)
890 Vénération de Joseph, le mari de Marie
965 Introduction de la consécration des cloches
995 La canonisation des morts est introduite
998 Le jeûne du vendredi de la semaine Sainte est introduit
1079 Commencement du célibat des prêtres
1090 Introduction du rosaire (grand chapelet)
1100 Le sacrifice de la messe est introduit
1184 L’inquisition contre les hérétiques est organisée
1190 Commencement du commerce des indulgences
1200 Remplacement du pain de la Cène par l’oublie (pain azyme)
1215 Dogme de la transsubstantiation; confession des péchés (confession auriculaire) au prêtre au moins une fois par année
1220 L’adoration de l’hostie est introduite
1227 La sonnerie des cloches est introduite, pour montrer que le prêtre accomplit la transsubstantiation
1229 La lecture de la Bible est interdite aux laïques
1245 Les cardinaux commencent à porter un chapeau rouge
1264 Introduction de la Fête-Dieu
1410 Interdiction à l’église de prendre la coupe
1439 Proclamation de la doctrine du purgatoire
1478 Introduction de l’Inquisition en Espagne
1545 Mise à égalité de la tradition et des Saintes Ecritures
1546 Insertion des Apocryphes dans la Bible
1854 Proclamation de l’Immaculée Conception de Marie
1870 Proclamation de l’infaillibilité du pape
1925 Présence corporelle de la vierge Marie dans le Ciel
1950 Publication du dogme de 1’Assomption.
Toute personne sensée devrait pourtant se demander quelle signi-fication peut bien avoir l’introduction de toutes ces doctrines, procla-mées à intervalles si éloignés les uns des autres. Le Nouveau Testament est achevé. Rien ne peut être ajouté à ce Testament. „ Frères, (je parle à la manière des hommes), un testament en bonne forme, bien que fait par un homme, n’est annulé par personne, et personne ni n’y ajoute“ (Gal. 3. 15 – L.Segond). Ce qu’il n’est pas permis de faire à l’égard d’un testament terrestre a été fait à l’égard du Testament Divin, par toutes ces adjonctions apportées après coup. Où donc se trouve le respect à l’égard de cet avertissement final de l’Ecriture: „ Si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les plaies écrites dans ce livre “ ? (Apoc. 22. 18). Voyez aussi Proverbes 30. 5, 6.