Christianisme Traditionnel - verite ou tromperie ?

Chapitre 19 - LE SOUPER DU SEIGNEUR

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Tout d’abord, il est nécessaire de considérer brièvement la signification de la Pâque de l’Ancien Testament. Le Souper du Seigneur a été institué lors d’un repas de la Pâque. Ce jour-là, le Seigneur dit à Ses disciples: „ Allez à la ville, auprès d’un tel, et dites-lui: le Maître dit: Mon temps est proche; je ferai la Pâque chez toi avec mes disciples“ (Mat. 26. 18). Lors de ce repas, Judas mit la main dans le même plat que le Seigneur et c’est pourquoi Jésus dit au verset 23: „Celui qui aura trempé la main avec moi dans le plat, celui-là me livrera. „

L’évangéliste Marc nous raconte ces événements en détail : „ Et com-me ils mangeaient, Jésus, ayant pris un pain et ayant béni, le rompit et le leur donna, et dit: Prenez; ceci est mon corps. Et ayant pris la coupe et ayant rendu grâces, il la leur donna; et ils en burent tous. Et il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est versé pour plu-sieurs“ (Marc 14. 22-24). Il n’y a probablement aucun autre texte dans toute la Bible qui ait été aussi mal compris et mal interprété que celui présen-tant le Souper du Seigneur. Dans le passage biblique que nous venons de citer, la Nouvelle Alliance était sur le point d’être conclue. Le Sang de la Nouvelle Alliance ne fut pas versé lors de cette Pâque, de ce Souper, mais bien à la croix de Golgotha. Pendant le Repas, le Sang divin se trouvait encore dans le corps du Rédempteur, et non pas dans la coupe! Nous devons considérer le passage se rapportant à la con-clusion de 1’Alliance de 1’Ancien Testament, afin de comprendre quelle correspondance il a avec le Souper du Seigneur et la conclusion de l’Alliance du Nouveau Testament.

L’Eternel Dieu avait communiqué à Moïse toutes les ordonnances. Celui-ci les écrivit et il les communiqua au peuple: „Et il prit le livre de l’alliance, et le lut aux oreilles du peuple; et ils dirent: Tout ce que l’Eter-nel a dit, nous le ferons, et nous écouterons. Et Moïse prit le sang, et en fit aspersion sur le peuple, et dit: Voici le sang de l’alliance que l’Eternel a faite avec vous selon toutes ces paroles“ ( Ex. 24. 7, 8).

Le peuple de l’Ancienne Alliance avait expérimenté la délivrance, l’affranchissement et la sortie de l’esclavage, et cela au moment où, conformément à l’ordonnance divine, chaque maison avait sacrifié 1’agneau, mangé la viande rôtie au feu et mis le sang sur les poteaux et les linteaux pour sa propre protection. C’était un signe que l’ange des-tructeur devait respecter. Dans une maison placée sous la protection du sang, le fils premier-né ne pouvait pas être frappé par la mort.

Nous lisons au sujet de l’institution du repas de la Pâque dans Ex. 12. 1-13: „Et le sang vous sera pour signe sur les maisons où vous serez; et je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie à destruction au milieu de vous, quand je frapperai le pays d’Egypte“ (v. 13). Tous les premiers-nés des Israélites furent épargnés. Le sang de l’agneau apporta la sécurité face à la destruction. L’alliance conclue par Dieu avec Son peuple prit force de loi par ce sang. Nous lisons au v. 14, en rapport avec la Pâque : „Et ce jour-là vous sera en mémorial, et vous le célébrerez comme une fête à l’Eternel.“ C’est donc un souvenir de la délivrance: c’est-à-dire de la sortie de 1’esclavage et de la protec-tion accordées par Dieu à Son peuple.

Deux choses ressortent ici. Premièrement, ce sang répan-du pour le peuple d’Israël a fait entrer en vigueur l’Alliance et il sauva la vie des rachetés; deuxièmement, la fête a été instaurée en souvenir de leur rachat et de la sortie de l’esclavage. Ces deux faits importants se trouvent également confirmés lors du Souper dans le Nou-veau Testament.

Il était question que les rachetés devaient se déclarer prêts à suivre et à mettre en pratique toute la Parole de Dieu. Ce n’est qu’après cette déclaration que Moïse les aspergea de sang, comme d’un signe visible montrant que cette assemblée rachetée se trouvait alors sous la protection du sang. C’est en souvenir de cet événement qu’Israël devait célébrer le repas de la Pâque.

Dans Luc 22, notre Seigneur dit: „J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre ... Et ayant pris un pain, et ayant rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous: faites ceci en mémoire de moi“ (Luc 22. 15+19). Lors du Souper du Seigneur, les croyants du Nouveau Testament pensent à la rédemption pleinement accomplie par le Sang de la Nouvelle Alliance versé pour le peuple de la Nouvelle Alliance. Le Seigneur a représenté symboliquement de quoi il était question. Le pain qu’Il brisa avait été préparé pour le repas de la Pâque et par conséquent, il était sans levain. Le vin de la coupe qu’Il donna à boire à Ses disciples, venait de la vigne. Selon Matthieu, le Seigneur dit: „Mais je vous dis que désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père“ (Mat. 26. 29). Comme le pain est rompu de manière perceptible à la vue, ainsi de la même manière visible, le corps de Jésus fut frappé, torturé et crucifié. Aussi vrai que le vin se trouve dans la coupe, tout aussi réellement le Sang de l’Agneau de Dieu a coulé pour le pardon de nos péchés.

Ce qui a souffert, ce n’est pas le pain même que nous brisons et mangeons, mais bien notre Seigneur lorsqu’Il a pris toutes choses sur Lui, dans le corps de Sa chair, et qu’Il a souffert pour toute l’humanité. Le vin n’a pas davantage été transformé qu’il n’a été répandu à terre; il fut bu lors du Souper du Seigneur par ceux qui étaient présents. C’est le Saint Sang de notre Rédempteur qui a été répandu, et Lui-même en tant que Souverain Sacrificateur „avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle“ (Héb. 9. 12). Plus loin, au verset 14, il nous est encore dit: „Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous ser-viez le Dieu vivant !“.

Il n’est rien écrit concernant une transformation du pain et du vin. Quand le Seigneur dit, en tenant le pain dans Ses mains : „Ceci est mon corps“, alors il n’a plus besoin d’être transformé au moyen d’une cérémonie avec le tintement d’une clochette. Lorsque le Seigneur dit : „Ceci est mon sang ...’’, alors pareillement, il n’a pas besoin d’être premièrement transformé. Il est parfaite-ment évident que le Seigneur n’a pas littéralement donné aux Siens la chair de Son corps terrestre, ni Son Sang, mais qu’il s’agit ici d’une repré-sentation symbolique.

Il n’est pas davantage mentionné dans les Saintes Ecritures qu’à chaque fois qu’on célèbre la Cène, Christ se sacrifie à nouveau pour les vivants et même pour les morts, et qu’Il devient Lui-même Seigneur Dieu dans l’hostie que les hommes mangent ensuite (quelle pensée affreuse !) , Ceci est en contradiction directe avec l’ensei-gnement de Christ qui déclare à Son sujet : „... mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés ... Car par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpé-tuité ceux qui sont sanctifiés ... C’est ici l’alliance que j’établirai pour eux après ces jours-là, dit le Seigneur ... Et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés, ni de leurs iniquités. Or, là où il y a rémission de ces choses, il n’y a plus d’offrande pour le péché“ (Héb. 10. 12-18).

Celui qui lit plus loin dans ce chapitre y trouve exprimée la pensée du Plan du salut: soit que, par le moyen du Sang de Jésus, le chemin nouveau et vivant pour entrer dans le Sanctuaire céleste nous est ouvert. Ce qui est arrivé à Golgotha l’a été une fois pour toutes et cette œuvre est définitive pour tous ceux qui, par la foi en Jésus-Christ, reçoivent le pardon de leurs péchés et la vie éternelle. La Bible dit : „Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela le jugement, ainsi le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut à ceux qui l’attendent“ (Héb. 9. 27, 28). Christ ne s’offre pas cha-que jour des millions de fois. Cela est absolument impossible et totalement contraire à la Bible.

Les termes catholiques „transsubstantiation“ et „sacrifice de la messe“ veulent exprimer que les substances, le pain et le vin, seraient véritablement transformées en corps et en sang de Christ, et que celles-ci seraient chaque fois sacrifiées à nou-veau, puis mangées et bues. Si la chose arrivait réellement ainsi, ce serait affreux, et cela non seulement pour les végétariens! Mais il n’en est pas ainsi, car cela n’a pas été promis par l’Ecri-ture, et une telle superstition n’a pas non plus existé dans le christia-nisme primitif des premiers siècles. Singulièrement, il ne se trouve dans le „tabernacle“ que l’hostie seule, que le prêtre va placer sur la langue des participants. Le vin, c’est lui-même qui le boit ensuite pour tous. Et tout ce qui accompagne cela, les clochettes de l’autel, l’encens, le cri de „Sanctus, sanctus, sanctus !“ ainsi que la génuflexion devant le „tabernacle“ et l’adoration qui y est faite: tout cela est complètement étranger à la véritable Eglise de Jésus-Christ.

L’Eglise primitive célébrait le Souper du Seigneur de la manière la plus simple. On l’appelait „la fraction du pain“, et cela avait lieu ici et là dans les maisons. „Et ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières“ (Actes 2. 42). Les ordonnances que 1’apôtre Paul donne dans 1 Cor. 10 et 11 sont très importantes: „Je parle comme à des personnes intelligentes: jugez vous-mêmes de ce que je dis. La coupe de bénédiction que nous bénis-sons, n’est-elle pas la communion du sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps de Christ ? Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain“ (I Cor. 10. 15-17). Quel témoignage clair !

Aujourd’hui encore, toute Eglise biblique célèbre le Souper du Sei-gneur tel qu’il a été établi et pratiqué dans l’Eglise primitive: il s’agit d’un pain cuit, fait de farine de blé et évidemment sans levain, préparé proportionnellement au nombre des participants. Le berger de l’église locale élève le pain, pour lequel il remercie le Seigneur, puis il le bénit au Nom du Seigneur. Ensuite ce pain est rompu et distribué par les anciens aux participants, et chacun en prend un morceau, car l’en-semble des membres de l’Eglise forme le Corps de Christ. Le pain doit représenter l’unité du Corps, c’est-à-dire de l’Eglise, et lorsqu’il est brisé en menus morceaux, cela représente les membres individuels du Corps, comme cela est exprimé dans 1 Cor. 10. 17. Pendant ce Repas, les véritables croyants faisant partie du Corps de Christ ont, dans une sainte crainte de Dieu, une communion toute particulière avec le Sei-gneur, l’Agneau de Dieu qui mourut pour eux, et également les uns avec les autres. Le pain ayant été partagé entre tous, la coupe est élevée à son tour et bénie, après que l’on ait remercié le Seigneur pour le rap-pel de ce Sang précieux versé à Golgotha. Ensuite, la coupe est aussi présen-tée à chacun pour qu’il en boive. Comme l’apôtre l’a exposé, c’est la coupe de bénédiction et de communion des croyants, lesquels con-stituent la troupe des rachetés par le Sang, et qui ont été crucifiés avec Christ et sont ressuscités avec Lui.

Au chapitre 11 de l’épître aux Corinthiens, Paul met l’accent sur le fait qu’il a reçu du Seigneur ce qu’il nous a laissé en partage: „... c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain, et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit: Ceci est mon corps, qui est pour vous; faites ceci en mémoire de moi“ (I Cor. 11. 23-24). II est très important de noter qu’il n’est pas seulement dit ici: „Ceci est mon corps“, mais bien: „Ceci est mon corps, qui est pour vous.“ Effectivement, avec Son corps, au sens propre, Il est ressuscité et s’en est allé au Ciel. Pour recevoir la clarté, nous devons faire appel à autant de passages bibliques possible qui concernent et traitent du même thème. Il s’agit de la Vie divine qui se trouvait dans le Sang divin, ici sur terre. „En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes“ (Jean 1. 4). „Et c’est ici le témoignage : que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils: Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie“ (I Jean 5. 11-12).

„ Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il serve d’expiation pour vos âmes, car c’est par la vie que le sang fait l’expiation. C’est pourquoi j’ai dit aux fils d’Israël: Personne d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas de sang“ (Lév. 17. 11-12 – L.Segond). Donc ce n’est pas le sang en tant que composé chimique, mais la Vie de Dieu existant dans le sang devait venir maintenant dans tous les rachetés, lesquels ont été récon-ciliés avec Dieu par le Sang. Retenant cette pensée, nous pouvons attester ceci : Celui qui a part au Sang versé, prend en lui la Vie qui s’y trouve. Comme la Vie de Dieu était en Christ, il s’agit ici de la Vie éternelle. C’est la pensée principale qui est énoncée dans les Saintes Ecritures, dans la proclamation de l’Evangile, ainsi que par le Souper du Seigneur.

Au verset 12 de Lévitique 17, il est expressément interdit de manger du sang, et il en est de même ultérieurement dans la Nouvelle Alliance, selon Actes  15. 29. Si le vin dans la coupe était véritablement changé en sang, les croyants, en connaissance de cause, agiraient en contradiction avec les ordonnances de Dieu. En cela aussi nous avons besoin de la compréhension spirituelle. Lors du Souper du Seigneur, il ne s’agit pas d’une transformation de substan-ces, lesquelles ne sont là que comme un symbole visible exprimant le sens et le but divins, mais certainement, il nous est démontré claire-ment que c’est par la foi en l’expiation et en la déli-vrance pleinement accomplies à la Croix que nous recevons en nous la Vie de Christ.

Notre Rédempteur dit : „Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel: Si quelqu’un mange de ce pain il vivra éternellement; or le pain aussi que je donnerai, c’est ma chair, laquelle je donnerai pour la vie du monde ... Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que moi, je vis à cause du Père, de même celui qui me mangera, celui-là aussi vivra à cause de moi“ (Jean 6. 51+57).

En rapport avec la soi-disant „transsubstantiation“, il serait bon que chacun relise de quelle manière eut lieu le premier miracle que Jésus fit à Cana, en Galilée. Il transforma l’eau en vin, et le maître d’hôtel lui--même fut étonné de l’excellence de la qualité de ce vin (Jean 2). Ce vin qui provenait de l’eau était bien meilleur que le vin qui avait été distribué auparavant. Les gens ne buvaient pas de l’eau en faisant semblant que c’était du vin. Non, au contraire, ils buvaient du vrai vin. Mais jusqu’aujourd’hui, pas une seule personne mangeant l’hostie n’a pu remarquer que celle-ci aurait été changée en viande. Et de même concernant le vin. N’est-ce pas tout ceci un culte de mystères ?

D’une part, le pain du Souper symbolise le corps de Christ qui a été offert en sacrifice, et d’autre part il symbolise l’Eglise, le Corps de Christ, comme il en ressort clairement du passage de I Cor. 10. 15-17. Concernant le pain, l’accent est mis sur : Faites ceci en mémoire de moi. De même il prit la coupe aussi, après le souper, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang: faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi (I  Cor.  11. 24-25). Celui qui mange le pain y trouve le goût du pain; celui qui boit le vin y trouve le goût du vin. C’est la pure vérité. Le Seigneur est ressuscité corporellement et Il est monté au Ciel. Personne n’a le pouvoir ici sur terre de faire, d’un gâteau, Son Corps. D’ailleurs, comme nous l’avons déjà précisé, il ne s’agit pas du tout de cela, mais bien de la Vie de Dieu que nous devons recevoir en nous : „Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom“ (Jean 1. 12). Ceci ne peut être dit d’une manière plus claire et nette.

La coupe représente la Nouvelle Alliance qui, par le Sang de 1’Agneau sacrifié est entrée en vigueur. Ce ne sont pas le pain et le vin qui doivent être changés pour devenir Christ, mais c’est le vieil hom-me qui doit être transformé en un nouvel homme, et cela en vertu de la puissance de rédemption, par la Parole, le Sang et l’Esprit du Sei-gneur. Quiconque a expérimenté Dieu de cette manière biblique peut prendre part au Souper du Seigneur de la bonne manière. Ce Repas commémo-ratif a été établi afin de perpétuer jusqu’à la fin du temps de la grâce le souvenir de l’acte de notre salut. „Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne“ (I Cor. 11. 26). Remarquez bien qu’il n’est pas dit: „ Chaque fois que vous mangez cette chair “ mais bien: „... toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe.“ Ce n’est que ce qui a été versé dans la coupe qui peut être bu. La pratique de 1’église romaine se trouve hors de la volonté de Dieu et de Sa Parole. La contro-verse au sujet de la notion „ cela signifie “ ou „ ceci est “ était somme toute inutile. Il n’y a pas lieu de philosopher à ce sujet. Ce thème aussi doit être considéré, traité et également compris du point de vue divin.

Tout d’abord, il est nécessaire de considérer brièvement la signification de la Pâque de l’Ancien Testament. Le Souper du Seigneur a été institué lors d’un repas de la Pâque. Ce jour-là, le Seigneur dit à Ses disciples: „ Allez à la ville, auprès d’un tel, et dites-lui: le Maître dit: Mon temps est proche; je ferai la Pâque chez toi avec mes disciples“ (Mat. 26. 18). Lors de ce repas, Judas mit la main dans le même plat que le Seigneur et c’est pourquoi Jésus dit au verset 23: „Celui qui aura trempé la main avec moi dans le plat, celui-là me livrera. „

L’évangéliste Marc nous raconte ces événements en détail : „ Et com-me ils mangeaient, Jésus, ayant pris un pain et ayant béni, le rompit et le leur donna, et dit: Prenez; ceci est mon corps. Et ayant pris la coupe et ayant rendu grâces, il la leur donna; et ils en burent tous. Et il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est versé pour plu-sieurs“ (Marc 14. 22-24). Il n’y a probablement aucun autre texte dans toute la Bible qui ait été aussi mal compris et mal interprété que celui présen-tant le Souper du Seigneur. Dans le passage biblique que nous venons de citer, la Nouvelle Alliance était sur le point d’être conclue. Le Sang de la Nouvelle Alliance ne fut pas versé lors de cette Pâque, de ce Souper, mais bien à la croix de Golgotha. Pendant le Repas, le Sang divin se trouvait encore dans le corps du Rédempteur, et non pas dans la coupe! Nous devons considérer le passage se rapportant à la con-clusion de 1’Alliance de 1’Ancien Testament, afin de comprendre quelle correspondance il a avec le Souper du Seigneur et la conclusion de l’Alliance du Nouveau Testament.

L’Eternel Dieu avait communiqué à Moïse toutes les ordonnances. Celui-ci les écrivit et il les communiqua au peuple: „Et il prit le livre de l’alliance, et le lut aux oreilles du peuple; et ils dirent: Tout ce que l’Eter-nel a dit, nous le ferons, et nous écouterons. Et Moïse prit le sang, et en fit aspersion sur le peuple, et dit: Voici le sang de l’alliance que l’Eternel a faite avec vous selon toutes ces paroles“ ( Ex. 24. 7, 8).

Le peuple de l’Ancienne Alliance avait expérimenté la délivrance, l’affranchissement et la sortie de l’esclavage, et cela au moment où, conformément à l’ordonnance divine, chaque maison avait sacrifié 1’agneau, mangé la viande rôtie au feu et mis le sang sur les poteaux et les linteaux pour sa propre protection. C’était un signe que l’ange des-tructeur devait respecter. Dans une maison placée sous la protection du sang, le fils premier-né ne pouvait pas être frappé par la mort.

Nous lisons au sujet de l’institution du repas de la Pâque dans Ex. 12. 1-13: „Et le sang vous sera pour signe sur les maisons où vous serez; et je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie à destruction au milieu de vous, quand je frapperai le pays d’Egypte“ (v. 13). Tous les premiers-nés des Israélites furent épargnés. Le sang de l’agneau apporta la sécurité face à la destruction. L’alliance conclue par Dieu avec Son peuple prit force de loi par ce sang. Nous lisons au v. 14, en rapport avec la Pâque : „Et ce jour-là vous sera en mémorial, et vous le célébrerez comme une fête à l’Eternel.“ C’est donc un souvenir de la délivrance: c’est-à-dire de la sortie de 1’esclavage et de la protec-tion accordées par Dieu à Son peuple.

Deux choses ressortent ici. Premièrement, ce sang répan-du pour le peuple d’Israël a fait entrer en vigueur l’Alliance et il sauva la vie des rachetés; deuxièmement, la fête a été instaurée en souvenir de leur rachat et de la sortie de l’esclavage. Ces deux faits importants se trouvent également confirmés lors du Souper dans le Nou-veau Testament.

Il était question que les rachetés devaient se déclarer prêts à suivre et à mettre en pratique toute la Parole de Dieu. Ce n’est qu’après cette déclaration que Moïse les aspergea de sang, comme d’un signe visible montrant que cette assemblée rachetée se trouvait alors sous la protection du sang. C’est en souvenir de cet événement qu’Israël devait célébrer le repas de la Pâque.

Dans Luc 22, notre Seigneur dit: „J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre ... Et ayant pris un pain, et ayant rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous: faites ceci en mémoire de moi“ (Luc 22. 15+19). Lors du Souper du Seigneur, les croyants du Nouveau Testament pensent à la rédemption pleinement accomplie par le Sang de la Nouvelle Alliance versé pour le peuple de la Nouvelle Alliance. Le Seigneur a représenté symboliquement de quoi il était question. Le pain qu’Il brisa avait été préparé pour le repas de la Pâque et par conséquent, il était sans levain. Le vin de la coupe qu’Il donna à boire à Ses disciples, venait de la vigne. Selon Matthieu, le Seigneur dit: „Mais je vous dis que désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père“ (Mat. 26. 29). Comme le pain est rompu de manière perceptible à la vue, ainsi de la même manière visible, le corps de Jésus fut frappé, torturé et crucifié. Aussi vrai que le vin se trouve dans la coupe, tout aussi réellement le Sang de l’Agneau de Dieu a coulé pour le pardon de nos péchés.

Ce qui a souffert, ce n’est pas le pain même que nous brisons et mangeons, mais bien notre Seigneur lorsqu’Il a pris toutes choses sur Lui, dans le corps de Sa chair, et qu’Il a souffert pour toute l’humanité. Le vin n’a pas davantage été transformé qu’il n’a été répandu à terre; il fut bu lors du Souper du Seigneur par ceux qui étaient présents. C’est le Saint Sang de notre Rédempteur qui a été répandu, et Lui-même en tant que Souverain Sacrificateur „avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle“ (Héb. 9. 12). Plus loin, au verset 14, il nous est encore dit: „Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous ser-viez le Dieu vivant !“.

Il n’est rien écrit concernant une transformation du pain et du vin. Quand le Seigneur dit, en tenant le pain dans Ses mains : „Ceci est mon corps“, alors il n’a plus besoin d’être transformé au moyen d’une cérémonie avec le tintement d’une clochette. Lorsque le Seigneur dit : „Ceci est mon sang ...’’, alors pareillement, il n’a pas besoin d’être premièrement transformé. Il est parfaite-ment évident que le Seigneur n’a pas littéralement donné aux Siens la chair de Son corps terrestre, ni Son Sang, mais qu’il s’agit ici d’une repré-sentation symbolique.

Il n’est pas davantage mentionné dans les Saintes Ecritures qu’à chaque fois qu’on célèbre la Cène, Christ se sacrifie à nouveau pour les vivants et même pour les morts, et qu’Il devient Lui-même Seigneur Dieu dans l’hostie que les hommes mangent ensuite (quelle pensée affreuse !) , Ceci est en contradiction directe avec l’ensei-gnement de Christ qui déclare à Son sujet : „... mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés ... Car par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpé-tuité ceux qui sont sanctifiés ... C’est ici l’alliance que j’établirai pour eux après ces jours-là, dit le Seigneur ... Et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés, ni de leurs iniquités. Or, là où il y a rémission de ces choses, il n’y a plus d’offrande pour le péché“ (Héb. 10. 12-18).

Celui qui lit plus loin dans ce chapitre y trouve exprimée la pensée du Plan du salut: soit que, par le moyen du Sang de Jésus, le chemin nouveau et vivant pour entrer dans le Sanctuaire céleste nous est ouvert. Ce qui est arrivé à Golgotha l’a été une fois pour toutes et cette œuvre est définitive pour tous ceux qui, par la foi en Jésus-Christ, reçoivent le pardon de leurs péchés et la vie éternelle. La Bible dit : „Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela le jugement, ainsi le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois, sans péché, à salut à ceux qui l’attendent“ (Héb. 9. 27, 28). Christ ne s’offre pas cha-que jour des millions de fois. Cela est absolument impossible et totalement contraire à la Bible.

Les termes catholiques „transsubstantiation“ et „sacrifice de la messe“ veulent exprimer que les substances, le pain et le vin, seraient véritablement transformées en corps et en sang de Christ, et que celles-ci seraient chaque fois sacrifiées à nou-veau, puis mangées et bues. Si la chose arrivait réellement ainsi, ce serait affreux, et cela non seulement pour les végétariens! Mais il n’en est pas ainsi, car cela n’a pas été promis par l’Ecri-ture, et une telle superstition n’a pas non plus existé dans le christia-nisme primitif des premiers siècles. Singulièrement, il ne se trouve dans le „tabernacle“ que l’hostie seule, que le prêtre va placer sur la langue des participants. Le vin, c’est lui-même qui le boit ensuite pour tous. Et tout ce qui accompagne cela, les clochettes de l’autel, l’encens, le cri de „Sanctus, sanctus, sanctus !“ ainsi que la génuflexion devant le „tabernacle“ et l’adoration qui y est faite: tout cela est complètement étranger à la véritable Eglise de Jésus-Christ.

L’Eglise primitive célébrait le Souper du Seigneur de la manière la plus simple. On l’appelait „la fraction du pain“, et cela avait lieu ici et là dans les maisons. „Et ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières“ (Actes 2. 42). Les ordonnances que 1’apôtre Paul donne dans 1 Cor. 10 et 11 sont très importantes: „Je parle comme à des personnes intelligentes: jugez vous-mêmes de ce que je dis. La coupe de bénédiction que nous bénis-sons, n’est-elle pas la communion du sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps de Christ ? Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain“ (I Cor. 10. 15-17). Quel témoignage clair !

Aujourd’hui encore, toute Eglise biblique célèbre le Souper du Sei-gneur tel qu’il a été établi et pratiqué dans l’Eglise primitive: il s’agit d’un pain cuit, fait de farine de blé et évidemment sans levain, préparé proportionnellement au nombre des participants. Le berger de l’église locale élève le pain, pour lequel il remercie le Seigneur, puis il le bénit au Nom du Seigneur. Ensuite ce pain est rompu et distribué par les anciens aux participants, et chacun en prend un morceau, car l’en-semble des membres de l’Eglise forme le Corps de Christ. Le pain doit représenter l’unité du Corps, c’est-à-dire de l’Eglise, et lorsqu’il est brisé en menus morceaux, cela représente les membres individuels du Corps, comme cela est exprimé dans 1 Cor. 10. 17. Pendant ce Repas, les véritables croyants faisant partie du Corps de Christ ont, dans une sainte crainte de Dieu, une communion toute particulière avec le Sei-gneur, l’Agneau de Dieu qui mourut pour eux, et également les uns avec les autres. Le pain ayant été partagé entre tous, la coupe est élevée à son tour et bénie, après que l’on ait remercié le Seigneur pour le rap-pel de ce Sang précieux versé à Golgotha. Ensuite, la coupe est aussi présen-tée à chacun pour qu’il en boive. Comme l’apôtre l’a exposé, c’est la coupe de bénédiction et de communion des croyants, lesquels con-stituent la troupe des rachetés par le Sang, et qui ont été crucifiés avec Christ et sont ressuscités avec Lui.

Au chapitre 11 de l’épître aux Corinthiens, Paul met l’accent sur le fait qu’il a reçu du Seigneur ce qu’il nous a laissé en partage: „... c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain, et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit: Ceci est mon corps, qui est pour vous; faites ceci en mémoire de moi“ (I Cor. 11. 23-24). II est très important de noter qu’il n’est pas seulement dit ici: „Ceci est mon corps“, mais bien: „Ceci est mon corps, qui est pour vous.“ Effectivement, avec Son corps, au sens propre, Il est ressuscité et s’en est allé au Ciel. Pour recevoir la clarté, nous devons faire appel à autant de passages bibliques possible qui concernent et traitent du même thème. Il s’agit de la Vie divine qui se trouvait dans le Sang divin, ici sur terre. „En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes“ (Jean 1. 4). „Et c’est ici le témoignage : que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils: Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie“ (I Jean 5. 11-12).

„ Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il serve d’expiation pour vos âmes, car c’est par la vie que le sang fait l’expiation. C’est pourquoi j’ai dit aux fils d’Israël: Personne d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas de sang“ (Lév. 17. 11-12 – L.Segond). Donc ce n’est pas le sang en tant que composé chimique, mais la Vie de Dieu existant dans le sang devait venir maintenant dans tous les rachetés, lesquels ont été récon-ciliés avec Dieu par le Sang. Retenant cette pensée, nous pouvons attester ceci : Celui qui a part au Sang versé, prend en lui la Vie qui s’y trouve. Comme la Vie de Dieu était en Christ, il s’agit ici de la Vie éternelle. C’est la pensée principale qui est énoncée dans les Saintes Ecritures, dans la proclamation de l’Evangile, ainsi que par le Souper du Seigneur.

Au verset 12 de Lévitique 17, il est expressément interdit de manger du sang, et il en est de même ultérieurement dans la Nouvelle Alliance, selon Actes  15. 29. Si le vin dans la coupe était véritablement changé en sang, les croyants, en connaissance de cause, agiraient en contradiction avec les ordonnances de Dieu. En cela aussi nous avons besoin de la compréhension spirituelle. Lors du Souper du Seigneur, il ne s’agit pas d’une transformation de substan-ces, lesquelles ne sont là que comme un symbole visible exprimant le sens et le but divins, mais certainement, il nous est démontré claire-ment que c’est par la foi en l’expiation et en la déli-vrance pleinement accomplies à la Croix que nous recevons en nous la Vie de Christ.

Notre Rédempteur dit : „Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel: Si quelqu’un mange de ce pain il vivra éternellement; or le pain aussi que je donnerai, c’est ma chair, laquelle je donnerai pour la vie du monde ... Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que moi, je vis à cause du Père, de même celui qui me mangera, celui-là aussi vivra à cause de moi“ (Jean 6. 51+57).

En rapport avec la soi-disant „transsubstantiation“, il serait bon que chacun relise de quelle manière eut lieu le premier miracle que Jésus fit à Cana, en Galilée. Il transforma l’eau en vin, et le maître d’hôtel lui--même fut étonné de l’excellence de la qualité de ce vin (Jean 2). Ce vin qui provenait de l’eau était bien meilleur que le vin qui avait été distribué auparavant. Les gens ne buvaient pas de l’eau en faisant semblant que c’était du vin. Non, au contraire, ils buvaient du vrai vin. Mais jusqu’aujourd’hui, pas une seule personne mangeant l’hostie n’a pu remarquer que celle-ci aurait été changée en viande. Et de même concernant le vin. N’est-ce pas tout ceci un culte de mystères ?

D’une part, le pain du Souper symbolise le corps de Christ qui a été offert en sacrifice, et d’autre part il symbolise l’Eglise, le Corps de Christ, comme il en ressort clairement du passage de I Cor. 10. 15-17. Concernant le pain, l’accent est mis sur : Faites ceci en mémoire de moi. De même il prit la coupe aussi, après le souper, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang: faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi (I  Cor.  11. 24-25). Celui qui mange le pain y trouve le goût du pain; celui qui boit le vin y trouve le goût du vin. C’est la pure vérité. Le Seigneur est ressuscité corporellement et Il est monté au Ciel. Personne n’a le pouvoir ici sur terre de faire, d’un gâteau, Son Corps. D’ailleurs, comme nous l’avons déjà précisé, il ne s’agit pas du tout de cela, mais bien de la Vie de Dieu que nous devons recevoir en nous : „Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom“ (Jean 1. 12). Ceci ne peut être dit d’une manière plus claire et nette.

La coupe représente la Nouvelle Alliance qui, par le Sang de 1’Agneau sacrifié est entrée en vigueur. Ce ne sont pas le pain et le vin qui doivent être changés pour devenir Christ, mais c’est le vieil hom-me qui doit être transformé en un nouvel homme, et cela en vertu de la puissance de rédemption, par la Parole, le Sang et l’Esprit du Sei-gneur. Quiconque a expérimenté Dieu de cette manière biblique peut prendre part au Souper du Seigneur de la bonne manière. Ce Repas commémo-ratif a été établi afin de perpétuer jusqu’à la fin du temps de la grâce le souvenir de l’acte de notre salut. „Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne“ (I Cor. 11. 26). Remarquez bien qu’il n’est pas dit: „ Chaque fois que vous mangez cette chair “ mais bien: „... toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe.“ Ce n’est que ce qui a été versé dans la coupe qui peut être bu. La pratique de 1’église romaine se trouve hors de la volonté de Dieu et de Sa Parole. La contro-verse au sujet de la notion „ cela signifie “ ou „ ceci est “ était somme toute inutile. Il n’y a pas lieu de philosopher à ce sujet. Ce thème aussi doit être considéré, traité et également compris du point de vue divin.