Christianisme Traditionnel - verite ou tromperie ?
Comme nous le verrons, les Saintes Ecritures nous donnent aussi tous les renseignements nécessaires sur le baptême biblique. On pratique le baptême dans l’ensemble de la chrétienté, mais malheureusement une grave déviation s’est produite également sur ce point. C’est pourquoi nous allons exposer ici le baptême conforme aux Saintes Ecritures, tel qu’il a été ordonné et pratiqué au commencement de l’Eglise du Nouveau Testament. Peut-être sera-t-il choquant pour certains lecteurs, d’apprendre que tant de personnes qui, appa-remment, semblent servir Dieu se trouvent elles-mêmes dans l’erreur. Pour-tant il est généralement connu que les églises nationales ou indépendantes ne s’en tiennent pas toujours à la Bible, mais aux choses qui ont été déterminées et reconnues comme étant valables par leurs dénominations.
Notre Seigneur a dit : „Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé“ (Marc 16. 16). La première condition que le Seigneur Lui-même exige du candidat au baptême est qu’il croie. Comme il nous est dit dans Romains 10. 17, la foi vient de la prédication, et la prédication vient de la Parole de Dieu. C’est la raison pour laquelle l’ordre de mission fut de prêcher d’abord l’Evangile, et ensuite de baptiser ceux qui étaient devenus croyants. Ce fait se trouve confirmé dès la première prédication de Pierre, ainsi que par la pratique de tous les autres apôtres. „Ceux donc qui reçurent sa parole furent baptisés“ (Act. 2. 41). Il est important que les gens écoutent d’abord la prédication de la Parole et qu’ensuite, ils prennent personnellement leur décision pour Christ.
L’exemple donné ci-après doit rendre évident le fait que la foi personnelle est vraiment une condition indispensable pour recevoir le baptême biblique. L’évangéliste Philippe fut envoyé par l’Esprit de Dieu vers un eunuque éthio-pien, lequel, assis sur son char lors de son voyage de retour de Jérusalem, lisait dans le prophète Esaïe. Philippe lui annonça l’Evangile. Là-dessus, cet homme lui demanda spontanément : „Voici de l’eau, qu’est-ce qui m’empê-che d’être baptisé ? “ L’homme de Dieu savait que la foi était indispensable et il répondit à l’eunuque : „ Si tu crois de tout ton cœur, cela est permis. Et répondant, il dit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Et il donna 1’ordre qu’on arrêtât le char, et ils descendirent tous deux à l’eau; et Philippe le baptisa“ (Act. 8. 36-38). Du temps de Jean-Baptiste, de notre Seigneur et des apôtres, c’est uniquement en plongeant entièrement la personne dans l’eau que se faisait le baptême. Le candidat au baptême et celui qui baptisait entraient tous deux dans l’eau. C’est ce qui s’est passé également lors du baptême de Jésus-Christ: „ Et Jésus, ayant été baptisé, remonta aussitôt de l’eau“ (Mat. 3. 16). Un baptême où la personne baptisée n’entre pas dans l’eau et n’est pas immergée entièrement pour ressortir ensuite de l’eau, cela n’est pas le baptême de Christ, ni celui des apôtres – cela revient à dire que ce n’est pas la manière biblique de baptiser.
Les disciples avaient très bien compris les paroles et la pensée de leur Seigneur quand Il avait dit : „ Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé“ (Marc 16. 16). Dans les Saintes Ecritures et dans les premiers siècles de notre ère, aucune indication ne nous est donnée disant que parmi les dis-ciples de Jésus un nourrisson ait jamais été baptisé. Les Saintes Ecritures ne connaissent pas de parrain et ne mentionnent pas davantage qu’un nourrisson aurait été libéré du péché originel et aurait été fait un enfant de Dieu à son insu. L’expression „ péché originel “ ne se trouve pas une seule fois dans la Bible et il n’est pas fait non plus mention d’une nouvelle naissance survenue au travers du baptême. Quiconque accepte la Parole de Dieu comme étant la Vérité se laissera lui-même convaincre par les Saintes Ecritures Elles-mê-mes, car Elles seules font autorité dans toute question de foi.
Comme il ressort de la première prédication de Pierre et de ce qu’on peut voir dans tous les autres cas, la repentance qui conduit à la conversion à Christ précède le baptême (Rom. 2. 4). Un nourrisson ne sait encore rien de ces choses, n’ayant pas la connaissance du péché ; il ne peut donc pas non plus éprouver de repentance. L’arrosage (ou l’aspersion) de nourrissons ne peut, à juste titre, être considéré comme un baptême. La doctrine selon laquelle „ la circoncision pratiquée comme un signe dans l’Ancienne Alliance a été remplacée par le baptême dans la Nouvelle Alliance “ n’est pas valable, parce qu’il n’y a à ce sujet aucune indication conforme à l’Ecriture.
Certains théologiens cher-chent une „ échappatoire “, pour justifier „ le baptême des nourrissons “. Pour cela ils se réfèrent à Actes 16. 32 et allèguent que le geôlier de Philippes s’était fait baptiser avec toute sa maison. Ils émettent l’hypothèse que des enfants pouvaient éventuellement se trouver au milieu d’eux, ce que le récit ne prouve nullement. Avant que le baptême n’ait été pratiqué, il nous est dit : „ Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison“ (Marc 16. 32). Il s’agit ici à l’évidence d’une maison dans laquelle les personnes présentes, ayant entendu la Parole de Dieu par la prédication, vinrent à la foi en Dieu et se firent baptiser.
En ce qui concerne le „ baptême des nourrissons “, d’autres se réfèrent à cette déclaration du Seigneur Jésus : „ Laissez venir à moi les petits en-fants ... „ (Marc 10. 14). Celui qui continue à lire ce texte peut constater que le Seigneur n’a pas aspergé les enfants, mais qu’Il les a pris dans Ses bras et les a bénis.
Puis il y a aussi certaines personnes qui n’attribuent aucune signification au baptême. Ils se réfèrent à cette parole de Paul : „ Car Christ ne m’a pas envoyé baptiser mais évangéliser “ (I Cor. 1. 17). Ce verset néan-moins n’annule aucunement l’ordre de mission donné par le Seigneur de prêcher l’Evangile et de baptiser ceux qui croiraient. Ce verset montre seulement que Paul se consacrait principalement à la prédication et à l’ensei-gnement de la Parole, et qu’il laissait aux autres frères le soin de baptiser.
Les historiens de l’Eglise ont aussi remarqué que dans le christianisme originel et dans les premiers siècles, ceux qui étaient venus à la foi étaient baptisés seulement au Nom de Jésus-Christ, et non pas comme cela a été fait depuis l’institution de l’église romaine dans la formule : „Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit“ (Dr. J. J. Herzog, Abriss der gesamten Kirchen-geschichte, Bd 1, S. 29; K. D. Schmid, Grundriss der Kirchengeschichte, S. 73, ainsi que d’autres). L’ordre de baptême de Matthieu 28. 19: „ Allez donc, et faites disciples toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit “ a été bien compris des apôtres, et aussi correctement exécuté dans les temps consécutifs à l’âge apostolique. Le lecteur attentif remarquera qu’il ne s’agit pas là d’une formule, mais bien d’un Nom. „ Les baptisant au nom ... „ C’est pour-quoi, conformément à l’ordre reçu, ils baptisèrent au Nom du Seigneur Jésus-Christ.
Dieu s’est révélé comme Père, Fils et Saint-Esprit. Cela s’est accompli dans le Nom d’alliance du Nouveau Testament Yashuah = Jésus, Nom dans lequel les enfants de la Nouvelle Alliance doivent être baptisés. Dieu est notre Père, et c’est pourquoi nous prions en disant : „ Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié “, mais ici, il s’agit du Nom dans lequel on doit être baptisé.
Le témoignage unanime de l’âge apostolique est saisissant et clair. Après l’effusion du Saint-Esprit, lors de sa première prédication, l’apôtre Pierre dit à ceux qui avaient été saisis intérieurement : „ Repentez-vous, et que cha-cun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, en rémission des péchés“ (Actes 2. 38). Par ces paroles a été proclamé ce que devaient faire les personnes venue à la foi, dès la fondation de l’Eglise primitive, c’est-à-dire se repentir et puis comment elles devaient être baptisées. Pierre savait par révélation de quel Nom il s’agit et il le prononça. C’est ainsi que dès le commen-cement, la pratique du baptême apostolique est établie.
Philippe prêcha 1’Evangile en Samarie et baptisa ceux qui étaient devenus croyants, comme il nous en est rendu témoignage dans Actes 8. 16: (Segond) „ ... ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.“ Comme chaque chose doit être établie sur le témoignage de deux ou trois témoins, nous voulons voir de quelle manière l’apôtre Paul baptisait : „ Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus“ (Act. 19. 5–Segond). Que ce soit donc à Jérusalem, en Samarie ou à Ephèse, que ce soit par Pierre, Philippe ou Paul : tous baptisèrent au Nom du Seigneur Jé-sus-Christ. Le Saint-Esprit ne peut que révéler toujours la même chose.
Pour une meilleure compréhension, mentionnons l’exemple suivant : Lorsqu’un instituteur pose le problème de savoir combien font trois fois trois, les élèves ne vont pourtant pas répondre: „Trois fois trois font trois fois trois.“ Ils doivent donner la réponse qui est le produit de leur réflexion, c’est-à-dire le résultat. Il est incompréhensible que presque la totalité du monde ecclésiastique répète et utilise l’énigme de Matthieu 28. 19 comme une formule magi-que, sans en connaître le résultat, la solution. Pierre, Paul, tous les apôtres ainsi que tous les hommes de Dieu, jusqu’aux premiers siècles du christianisme, connaissaient la solution, c’est-à- dire le NOM.
Lorsque les disciples de Jésus baptisèrent dans le Nom du Sei-gneur Jésus-Christ, ils s’en tinrent exactement à l’ordre de mission reçu, accomplissant à cent pour cent les directives de leur Maître. Celui qui ne baptise pas de cette manière n’a pas baptisé au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. L’hypothèse selon laquelle Père, Fils et Saint-Esprit seraient des noms, hypothèse que défendent presque tous les dogmatiques théolo-giques, est fausse. Ce sont les désignations des différentes révélations de Dieu dans le Nouveau Testament. Dieu ne s’appelle pas „Père“, Il est Père. Dieu ne s’appelle pas „Fils“, Il est Fils. Il est Esprit, mais Il s’est révélé dans le Nom d’alliance qu’Il a choisi Lui-même.
Comme c’est si souvent le cas, ici aussi est caché le mystère du Nom. Cela doit tout simplement être révélé. Le baptême n’est en aucun cas une chose accessoire, car il fut exigé de notre Seigneur, tout comme il a été auparavant pratiqué envers Lui par Jean-Baptiste et ensuite confirmé par Dieu. Il faut seulement qu’il soit exécuté correctement. Il n’existe pas un seul cas dans les Saintes Ecritures où quelqu’un aurait été baptisé dans une formule trinôme.
La raison pour laquelle les grandes églises nationales protestantes de dif-férentes orientations, jusqu’aux églises libres mêmes, ont repris la pratique catholique du baptême est également incompréhensible. Ce que les chrétiens fondés sur la foi biblique doivent se souvenir est que, toute personne baptisée dans la formule „ au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit “ a été à vrai dire baptisée dans l’église catholique romaine. L’opinion suivante du cardinal jésuite Augustin Bea doit nous aider à saisir la portée de ce baptême. L’auteur de ce commentaire écrit: „ D’après Bea, le pape est le Père de tous les croyants, également des chrétiens évangé-liques baptisés valablement. Ils n’ont besoin que d’un retour plein d’amour à l’église-mère “ (O. Markmann, Irrtümer der katholischen Kirche, S. 22). Ce que veut dire l’expression „ être baptisé valablement “ n’a pas besoin d’ex-plications supplémentaires. Le baptême biblique apostolique au Nom du Seigneur Jé-sus-Christ est rejeté par l’église romaine qui le considère comme étant une hérésie.
Par une sorte „d’inconscience spirituelle“, les églises protestantes et les églises libres de toutes tendances retournent dans le giron maternel, par le moyen des diverses commissions du Conseil mondial des Eglises et de l’œcuménisme. Les uns aspergent, les autres arrosent et quelques-uns plongent même le candidat trois fois en utilisant la formule bien connue. Il est dit de Paul, lors de sa conversion : „... et il recouvra la vue; et se levant il fut baptisé “ (Actes 9. 18). Dans son épître aux Romains, il nous dit ce qui se passe lors du baptême: „ Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie “ (Rom. 6. 3-4).
Celui qui considère plus exactement le contexte pourra constater qu’il ne s’agit pas seulement d’un acte apparent, mais bien de ce que la personne concernée a auparavant expérimenté une conversion, par le regret et la repentance, et qu’elle a reçu l’assurance du pardon de ses péchés par la foi en Jésus-Christ; c’est alors qu’en tant que morte et crucifiée avec Christ, elle se fait ensevelir symboliquement avec Lui par une seule immersion dans les eaux, afin de marcher désormais avec Lui dans une nouvelle vie. Le renouvellement et la nouvelle naissance n’arrivent pas par le baptême, mais bien comme il est écrit : „ Il nous sauva, non sur le principe d’œuvres accomplies en justice, que nous, nous eussions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l’Esprit Saint, qu’il a répandu richement sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur “ (Tite 3. 5-6). Le vrai baptême ne peut être effectué correctement que sur des personnes ayant été régénérées et ayant passé par la nouvelle naissance.
L’apôtre Paul écrit aux Colossiens : „... étant ensevelis avec lui dans le baptême, dans lequel aussi vous avez été ressuscités ensemble par la foi en l’opération de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts “ (Col. 2. 12). Au cha-pitre suivant, il continue en disant : „Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut ... car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu “ (Col. 3. 1 et 3).
L’apôtre Pierre désigne le baptême comme étant „ l’engagement d’une bon-ne conscience envers Dieu “ et il parle de 1’eau dans laquelle le croyant est plongé, en prenant la comparaison avec l’arche de Noé: „ Cette eau est une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ “ (I Pier. 3. 21–L.Segond).
Lors de sa prédication dans la maison de Corneille, Pierre dit, en rapport avec Jésus : „Tous les prophètes lui rendent témoignage, que, par son nom, quiconque croit en lui reçoit la rémission des péchés “ (Actes 10. 43). Ensuite au verset 47, il pose la question : „Quelqu’un pourrait-il refuser l’eau, afin que ceux-ci ne soient pas baptisés, eux qui ont reçu l’Esprit Saint comme nous-mêmes ? Et il commanda qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur.“ L’homme reçoit le pardon des péchés par la foi en l’œuvre de rachat parfai-tement accomplie. Comme preuve que la personne a reçu Christ, elle se fait baptiser au Nom du Seigneur. „... car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le christ Jésus. Car vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ “ (Gal. 3. 26-27).
L’apôtre Paul écrit à l’Eglise d’Ephèse: „ Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême“ (Eph. 4. 5). Aujourd’hui, il y a beaucoup d’orientations diverses dans la foi, de même qu’il y a différentes façons de pratiquer le baptême et diverses connaissances au sujet du Seigneur. En ce qui concerne le baptême biblique, l’harmonie et l’unité des Ecritures ne doivent pas être foulées au pied. Aussi longtemps que l’Eglise du Dieu vivant se trouve sur la terre, les doctrines fixées au commencement, dans le christianisme primitif, demeurent le seul modèle valable. Cette pratique trinitaire du baptême, intro-duite lors de l’institution de „l’Eglise d’Etat“, et qui a également été pratiquée lors de la christianisation par la force, est en fait une pratique non biblique. Il n’y a qu’un seul original. Tout ce qui est différent est falsification, même si l’on avance Matthieu 28. 19 à ce propos. Les apôtres ont compris l’ordre de mission, et ils l’ont aussi exécuté correctement.
Avec la formule „ au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit “, beaucoup de choses pernicieuses sont commises dans les milieux chrétiens d’Occident. Par exemple : la conjuration d’hommes et de bêtes, de même que tout le spiritisme. Le vœu pour l’entrée dans une loge maçonnique se fait en utili-sant la formule trinitaire. Toute personne ayant la charge des âmes sait dans quelle détresse les hommes peuvent être plongés par les pratiques occultes. Lorsque vous questionnez les personnes concernées, elles vous disent : „ Pour-tant, cela s’est fait au Nom de Dieu !“ Elles ne comprennent pas que ce n’est rien d’autre qu’un tour de passe-passe effectué dans un encadrement des plus pieux. De cette manière, sans même en être conscients, les gens tombent sous l’influence de Satan. Cette pieuse ignorance crie jusqu’aux cieux. Elle provient d’une fausse compréhension de la divinité – l’idée de la trinité – et est reliée ensuite à une fausse conception de l’ordre de baptême..
On peut constater à quel point cette fausse pratique du baptême était profondément enracinée même dans le réformateur Martin Luther, lorsqu’on lit dans la version plus ancienne de la Bible qu’il a traduite lui-même. Au lieu de rendre la signification littérale du texte original, il suivit l’habitude de ce temps-là en traduisant librement : „... les baptisant au du nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit“. Une autre traduction rend le texte plus correctement : „... les baptisant dans le Nom ... „(Trad. Roi Jacques). Cela fait une énorme différence pour celui qui comprend le sujet. Une personne peut faire quelque chose au nom d’une firme, au nom d’un gouvernement, etc., cependant lors du baptême, il s’agit de faire entrer consciemment le racheté, par le baptême, dans le Nom rédempteur. Il s’agit d’une alliance avec Dieu qui ne peut être conclue que dans le Nom d’alliance du Nouveau Testament : Jésus. De même que 1’épouse prend le nom de 1’époux, ainsi tous ceux qui appartiennent à l’Epouse de Christ prennent le Nom de leur Epoux céleste et ratifient de leur part l’alliance avec Lui. Pierre déclare : „ Et il n’y a de salut en aucun autre; car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés“ (Act. 4. 12). L’importance du Nom du Seigneur dans ce contexte nous est montrée par le fait que Pierre, dans sa première prédication lors de la Pentecôte, se réfère à la promesse de l’Ancien Testament apportée par le prophète Joël: „Et il arri-vera que, quiconque invoquera le nom de l’Eternel sera sauvé“ (Joël 2. 32;Act. 2. 21 ). Le prophète Joël parlait de Yahweh. Quiconque invoquera Ya-hweh sera sauvé. Pierre ne peut avoir pensé qu’aumême Seigneur, c’est-à-dire à Yahweh, Lequel s’est révélé en Yah-Shuah, comme Sauveur. Le baptême en ce Nom seul valable pour la Nouvelle Alliance est d’une grande importance et il est indispensable pour les véritables croyants.
Il n’est, en effet, pas écrit : “... dans les noms “, ce qui grammaticalement serait juste si „Père“, „Fils“ et „Saint-Esprit“ étaient des noms propres. Dieu merci, ceci est très clairement écrit au singulier: „... les baptisant dans le nom du Père, du Fils et du Saint Esprit “, lequel Nom, conformément au témoignage des apôtres est : Seigneur Jésus-Christ. A cet égard aussi, malheureusement, la connaissance biblique s’est perdue, de telle manière que presque tout le monde religieux honore et défend des traditions non bibliques. L’une des cau-ses de cette condition provient du fait que le Nom de Yah-Shuah, qui fait claire-ment ressortir de Qui il s’agit, c’est-à-dire de Yahweh-Sauveur, a été changé en „Jésus“. C’est ainsi que plus tard, par une tradition inqualifiable, on put le remplacer par les trois titres „souverains“.
Si aujourd’hui, comme aux premiers jours de la Pentecôte, les gens deman-dent ce qu’ils doivent faire pour être sauvés, alors la même réponse doit leur être donnée : „ Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit“ (Act. 2. 38-41–L.Segond). Personne n’a le droit de changer l’Evan-gile de Jésus-Christ. Des exégètes renommés qualifient le baptême bi-blique dans le Nom du Seigneur Jésus comme étant une hérésie. Nous devons ici poser la question: Qu’est-ce qu’une hérésie? Est-ce ce qui est juste ou ce qui est faux ? Il reste au lecteur majeur de décider lui-même s’il veut croire et suivre le Seigneur et Ses apôtres, ou bien des conducteurs spirituels non établis par Dieu, et par conséquent non légitimés par Lui, ni en accord avec Lui : „ Ainsi dit l’Eternel: Tenez-vous sur les chemins, et regardez, et enquérez-vous tou-chant les sentiers anciens, quelle est la bonne voie; et marchez-y, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Mais ils ont dit: Nous n’y marcherons pas “ (Jér. 6. 16).
Comme nous le verrons, les Saintes Ecritures nous donnent aussi tous les renseignements nécessaires sur le baptême biblique. On pratique le baptême dans l’ensemble de la chrétienté, mais malheureusement une grave déviation s’est produite également sur ce point. C’est pourquoi nous allons exposer ici le baptême conforme aux Saintes Ecritures, tel qu’il a été ordonné et pratiqué au commencement de l’Eglise du Nouveau Testament. Peut-être sera-t-il choquant pour certains lecteurs, d’apprendre que tant de personnes qui, appa-remment, semblent servir Dieu se trouvent elles-mêmes dans l’erreur. Pour-tant il est généralement connu que les églises nationales ou indépendantes ne s’en tiennent pas toujours à la Bible, mais aux choses qui ont été déterminées et reconnues comme étant valables par leurs dénominations.
Notre Seigneur a dit : „Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé“ (Marc 16. 16). La première condition que le Seigneur Lui-même exige du candidat au baptême est qu’il croie. Comme il nous est dit dans Romains 10. 17, la foi vient de la prédication, et la prédication vient de la Parole de Dieu. C’est la raison pour laquelle l’ordre de mission fut de prêcher d’abord l’Evangile, et ensuite de baptiser ceux qui étaient devenus croyants. Ce fait se trouve confirmé dès la première prédication de Pierre, ainsi que par la pratique de tous les autres apôtres. „Ceux donc qui reçurent sa parole furent baptisés“ (Act. 2. 41). Il est important que les gens écoutent d’abord la prédication de la Parole et qu’ensuite, ils prennent personnellement leur décision pour Christ.
L’exemple donné ci-après doit rendre évident le fait que la foi personnelle est vraiment une condition indispensable pour recevoir le baptême biblique. L’évangéliste Philippe fut envoyé par l’Esprit de Dieu vers un eunuque éthio-pien, lequel, assis sur son char lors de son voyage de retour de Jérusalem, lisait dans le prophète Esaïe. Philippe lui annonça l’Evangile. Là-dessus, cet homme lui demanda spontanément : „Voici de l’eau, qu’est-ce qui m’empê-che d’être baptisé ? “ L’homme de Dieu savait que la foi était indispensable et il répondit à l’eunuque : „ Si tu crois de tout ton cœur, cela est permis. Et répondant, il dit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Et il donna 1’ordre qu’on arrêtât le char, et ils descendirent tous deux à l’eau; et Philippe le baptisa“ (Act. 8. 36-38). Du temps de Jean-Baptiste, de notre Seigneur et des apôtres, c’est uniquement en plongeant entièrement la personne dans l’eau que se faisait le baptême. Le candidat au baptême et celui qui baptisait entraient tous deux dans l’eau. C’est ce qui s’est passé également lors du baptême de Jésus-Christ: „ Et Jésus, ayant été baptisé, remonta aussitôt de l’eau“ (Mat. 3. 16). Un baptême où la personne baptisée n’entre pas dans l’eau et n’est pas immergée entièrement pour ressortir ensuite de l’eau, cela n’est pas le baptême de Christ, ni celui des apôtres – cela revient à dire que ce n’est pas la manière biblique de baptiser.
Les disciples avaient très bien compris les paroles et la pensée de leur Seigneur quand Il avait dit : „ Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé“ (Marc 16. 16). Dans les Saintes Ecritures et dans les premiers siècles de notre ère, aucune indication ne nous est donnée disant que parmi les dis-ciples de Jésus un nourrisson ait jamais été baptisé. Les Saintes Ecritures ne connaissent pas de parrain et ne mentionnent pas davantage qu’un nourrisson aurait été libéré du péché originel et aurait été fait un enfant de Dieu à son insu. L’expression „ péché originel “ ne se trouve pas une seule fois dans la Bible et il n’est pas fait non plus mention d’une nouvelle naissance survenue au travers du baptême. Quiconque accepte la Parole de Dieu comme étant la Vérité se laissera lui-même convaincre par les Saintes Ecritures Elles-mê-mes, car Elles seules font autorité dans toute question de foi.
Comme il ressort de la première prédication de Pierre et de ce qu’on peut voir dans tous les autres cas, la repentance qui conduit à la conversion à Christ précède le baptême (Rom. 2. 4). Un nourrisson ne sait encore rien de ces choses, n’ayant pas la connaissance du péché ; il ne peut donc pas non plus éprouver de repentance. L’arrosage (ou l’aspersion) de nourrissons ne peut, à juste titre, être considéré comme un baptême. La doctrine selon laquelle „ la circoncision pratiquée comme un signe dans l’Ancienne Alliance a été remplacée par le baptême dans la Nouvelle Alliance “ n’est pas valable, parce qu’il n’y a à ce sujet aucune indication conforme à l’Ecriture.
Certains théologiens cher-chent une „ échappatoire “, pour justifier „ le baptême des nourrissons “. Pour cela ils se réfèrent à Actes 16. 32 et allèguent que le geôlier de Philippes s’était fait baptiser avec toute sa maison. Ils émettent l’hypothèse que des enfants pouvaient éventuellement se trouver au milieu d’eux, ce que le récit ne prouve nullement. Avant que le baptême n’ait été pratiqué, il nous est dit : „ Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison“ (Marc 16. 32). Il s’agit ici à l’évidence d’une maison dans laquelle les personnes présentes, ayant entendu la Parole de Dieu par la prédication, vinrent à la foi en Dieu et se firent baptiser.
En ce qui concerne le „ baptême des nourrissons “, d’autres se réfèrent à cette déclaration du Seigneur Jésus : „ Laissez venir à moi les petits en-fants ... „ (Marc 10. 14). Celui qui continue à lire ce texte peut constater que le Seigneur n’a pas aspergé les enfants, mais qu’Il les a pris dans Ses bras et les a bénis.
Puis il y a aussi certaines personnes qui n’attribuent aucune signification au baptême. Ils se réfèrent à cette parole de Paul : „ Car Christ ne m’a pas envoyé baptiser mais évangéliser “ (I Cor. 1. 17). Ce verset néan-moins n’annule aucunement l’ordre de mission donné par le Seigneur de prêcher l’Evangile et de baptiser ceux qui croiraient. Ce verset montre seulement que Paul se consacrait principalement à la prédication et à l’ensei-gnement de la Parole, et qu’il laissait aux autres frères le soin de baptiser.
Les historiens de l’Eglise ont aussi remarqué que dans le christianisme originel et dans les premiers siècles, ceux qui étaient venus à la foi étaient baptisés seulement au Nom de Jésus-Christ, et non pas comme cela a été fait depuis l’institution de l’église romaine dans la formule : „Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit“ (Dr. J. J. Herzog, Abriss der gesamten Kirchen-geschichte, Bd 1, S. 29; K. D. Schmid, Grundriss der Kirchengeschichte, S. 73, ainsi que d’autres). L’ordre de baptême de Matthieu 28. 19: „ Allez donc, et faites disciples toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit “ a été bien compris des apôtres, et aussi correctement exécuté dans les temps consécutifs à l’âge apostolique. Le lecteur attentif remarquera qu’il ne s’agit pas là d’une formule, mais bien d’un Nom. „ Les baptisant au nom ... „ C’est pour-quoi, conformément à l’ordre reçu, ils baptisèrent au Nom du Seigneur Jésus-Christ.
Dieu s’est révélé comme Père, Fils et Saint-Esprit. Cela s’est accompli dans le Nom d’alliance du Nouveau Testament Yashuah = Jésus, Nom dans lequel les enfants de la Nouvelle Alliance doivent être baptisés. Dieu est notre Père, et c’est pourquoi nous prions en disant : „ Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié “, mais ici, il s’agit du Nom dans lequel on doit être baptisé.
Le témoignage unanime de l’âge apostolique est saisissant et clair. Après l’effusion du Saint-Esprit, lors de sa première prédication, l’apôtre Pierre dit à ceux qui avaient été saisis intérieurement : „ Repentez-vous, et que cha-cun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, en rémission des péchés“ (Actes 2. 38). Par ces paroles a été proclamé ce que devaient faire les personnes venue à la foi, dès la fondation de l’Eglise primitive, c’est-à-dire se repentir et puis comment elles devaient être baptisées. Pierre savait par révélation de quel Nom il s’agit et il le prononça. C’est ainsi que dès le commen-cement, la pratique du baptême apostolique est établie.
Philippe prêcha 1’Evangile en Samarie et baptisa ceux qui étaient devenus croyants, comme il nous en est rendu témoignage dans Actes 8. 16: (Segond) „ ... ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.“ Comme chaque chose doit être établie sur le témoignage de deux ou trois témoins, nous voulons voir de quelle manière l’apôtre Paul baptisait : „ Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus“ (Act. 19. 5–Segond). Que ce soit donc à Jérusalem, en Samarie ou à Ephèse, que ce soit par Pierre, Philippe ou Paul : tous baptisèrent au Nom du Seigneur Jé-sus-Christ. Le Saint-Esprit ne peut que révéler toujours la même chose.
Pour une meilleure compréhension, mentionnons l’exemple suivant : Lorsqu’un instituteur pose le problème de savoir combien font trois fois trois, les élèves ne vont pourtant pas répondre: „Trois fois trois font trois fois trois.“ Ils doivent donner la réponse qui est le produit de leur réflexion, c’est-à-dire le résultat. Il est incompréhensible que presque la totalité du monde ecclésiastique répète et utilise l’énigme de Matthieu 28. 19 comme une formule magi-que, sans en connaître le résultat, la solution. Pierre, Paul, tous les apôtres ainsi que tous les hommes de Dieu, jusqu’aux premiers siècles du christianisme, connaissaient la solution, c’est-à- dire le NOM.
Lorsque les disciples de Jésus baptisèrent dans le Nom du Sei-gneur Jésus-Christ, ils s’en tinrent exactement à l’ordre de mission reçu, accomplissant à cent pour cent les directives de leur Maître. Celui qui ne baptise pas de cette manière n’a pas baptisé au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. L’hypothèse selon laquelle Père, Fils et Saint-Esprit seraient des noms, hypothèse que défendent presque tous les dogmatiques théolo-giques, est fausse. Ce sont les désignations des différentes révélations de Dieu dans le Nouveau Testament. Dieu ne s’appelle pas „Père“, Il est Père. Dieu ne s’appelle pas „Fils“, Il est Fils. Il est Esprit, mais Il s’est révélé dans le Nom d’alliance qu’Il a choisi Lui-même.
Comme c’est si souvent le cas, ici aussi est caché le mystère du Nom. Cela doit tout simplement être révélé. Le baptême n’est en aucun cas une chose accessoire, car il fut exigé de notre Seigneur, tout comme il a été auparavant pratiqué envers Lui par Jean-Baptiste et ensuite confirmé par Dieu. Il faut seulement qu’il soit exécuté correctement. Il n’existe pas un seul cas dans les Saintes Ecritures où quelqu’un aurait été baptisé dans une formule trinôme.
La raison pour laquelle les grandes églises nationales protestantes de dif-férentes orientations, jusqu’aux églises libres mêmes, ont repris la pratique catholique du baptême est également incompréhensible. Ce que les chrétiens fondés sur la foi biblique doivent se souvenir est que, toute personne baptisée dans la formule „ au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit “ a été à vrai dire baptisée dans l’église catholique romaine. L’opinion suivante du cardinal jésuite Augustin Bea doit nous aider à saisir la portée de ce baptême. L’auteur de ce commentaire écrit: „ D’après Bea, le pape est le Père de tous les croyants, également des chrétiens évangé-liques baptisés valablement. Ils n’ont besoin que d’un retour plein d’amour à l’église-mère “ (O. Markmann, Irrtümer der katholischen Kirche, S. 22). Ce que veut dire l’expression „ être baptisé valablement “ n’a pas besoin d’ex-plications supplémentaires. Le baptême biblique apostolique au Nom du Seigneur Jé-sus-Christ est rejeté par l’église romaine qui le considère comme étant une hérésie.
Par une sorte „d’inconscience spirituelle“, les églises protestantes et les églises libres de toutes tendances retournent dans le giron maternel, par le moyen des diverses commissions du Conseil mondial des Eglises et de l’œcuménisme. Les uns aspergent, les autres arrosent et quelques-uns plongent même le candidat trois fois en utilisant la formule bien connue. Il est dit de Paul, lors de sa conversion : „... et il recouvra la vue; et se levant il fut baptisé “ (Actes 9. 18). Dans son épître aux Romains, il nous dit ce qui se passe lors du baptême: „ Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés pour le christ Jésus, nous avons été baptisés pour sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, ainsi nous aussi nous marchions en nouveauté de vie “ (Rom. 6. 3-4).
Celui qui considère plus exactement le contexte pourra constater qu’il ne s’agit pas seulement d’un acte apparent, mais bien de ce que la personne concernée a auparavant expérimenté une conversion, par le regret et la repentance, et qu’elle a reçu l’assurance du pardon de ses péchés par la foi en Jésus-Christ; c’est alors qu’en tant que morte et crucifiée avec Christ, elle se fait ensevelir symboliquement avec Lui par une seule immersion dans les eaux, afin de marcher désormais avec Lui dans une nouvelle vie. Le renouvellement et la nouvelle naissance n’arrivent pas par le baptême, mais bien comme il est écrit : „ Il nous sauva, non sur le principe d’œuvres accomplies en justice, que nous, nous eussions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l’Esprit Saint, qu’il a répandu richement sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur “ (Tite 3. 5-6). Le vrai baptême ne peut être effectué correctement que sur des personnes ayant été régénérées et ayant passé par la nouvelle naissance.
L’apôtre Paul écrit aux Colossiens : „... étant ensevelis avec lui dans le baptême, dans lequel aussi vous avez été ressuscités ensemble par la foi en l’opération de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts “ (Col. 2. 12). Au cha-pitre suivant, il continue en disant : „Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut ... car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu “ (Col. 3. 1 et 3).
L’apôtre Pierre désigne le baptême comme étant „ l’engagement d’une bon-ne conscience envers Dieu “ et il parle de 1’eau dans laquelle le croyant est plongé, en prenant la comparaison avec l’arche de Noé: „ Cette eau est une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ “ (I Pier. 3. 21–L.Segond).
Lors de sa prédication dans la maison de Corneille, Pierre dit, en rapport avec Jésus : „Tous les prophètes lui rendent témoignage, que, par son nom, quiconque croit en lui reçoit la rémission des péchés “ (Actes 10. 43). Ensuite au verset 47, il pose la question : „Quelqu’un pourrait-il refuser l’eau, afin que ceux-ci ne soient pas baptisés, eux qui ont reçu l’Esprit Saint comme nous-mêmes ? Et il commanda qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur.“ L’homme reçoit le pardon des péchés par la foi en l’œuvre de rachat parfai-tement accomplie. Comme preuve que la personne a reçu Christ, elle se fait baptiser au Nom du Seigneur. „... car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le christ Jésus. Car vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ “ (Gal. 3. 26-27).
L’apôtre Paul écrit à l’Eglise d’Ephèse: „ Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême“ (Eph. 4. 5). Aujourd’hui, il y a beaucoup d’orientations diverses dans la foi, de même qu’il y a différentes façons de pratiquer le baptême et diverses connaissances au sujet du Seigneur. En ce qui concerne le baptême biblique, l’harmonie et l’unité des Ecritures ne doivent pas être foulées au pied. Aussi longtemps que l’Eglise du Dieu vivant se trouve sur la terre, les doctrines fixées au commencement, dans le christianisme primitif, demeurent le seul modèle valable. Cette pratique trinitaire du baptême, intro-duite lors de l’institution de „l’Eglise d’Etat“, et qui a également été pratiquée lors de la christianisation par la force, est en fait une pratique non biblique. Il n’y a qu’un seul original. Tout ce qui est différent est falsification, même si l’on avance Matthieu 28. 19 à ce propos. Les apôtres ont compris l’ordre de mission, et ils l’ont aussi exécuté correctement.
Avec la formule „ au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit “, beaucoup de choses pernicieuses sont commises dans les milieux chrétiens d’Occident. Par exemple : la conjuration d’hommes et de bêtes, de même que tout le spiritisme. Le vœu pour l’entrée dans une loge maçonnique se fait en utili-sant la formule trinitaire. Toute personne ayant la charge des âmes sait dans quelle détresse les hommes peuvent être plongés par les pratiques occultes. Lorsque vous questionnez les personnes concernées, elles vous disent : „ Pour-tant, cela s’est fait au Nom de Dieu !“ Elles ne comprennent pas que ce n’est rien d’autre qu’un tour de passe-passe effectué dans un encadrement des plus pieux. De cette manière, sans même en être conscients, les gens tombent sous l’influence de Satan. Cette pieuse ignorance crie jusqu’aux cieux. Elle provient d’une fausse compréhension de la divinité – l’idée de la trinité – et est reliée ensuite à une fausse conception de l’ordre de baptême..
On peut constater à quel point cette fausse pratique du baptême était profondément enracinée même dans le réformateur Martin Luther, lorsqu’on lit dans la version plus ancienne de la Bible qu’il a traduite lui-même. Au lieu de rendre la signification littérale du texte original, il suivit l’habitude de ce temps-là en traduisant librement : „... les baptisant au du nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit“. Une autre traduction rend le texte plus correctement : „... les baptisant dans le Nom ... „(Trad. Roi Jacques). Cela fait une énorme différence pour celui qui comprend le sujet. Une personne peut faire quelque chose au nom d’une firme, au nom d’un gouvernement, etc., cependant lors du baptême, il s’agit de faire entrer consciemment le racheté, par le baptême, dans le Nom rédempteur. Il s’agit d’une alliance avec Dieu qui ne peut être conclue que dans le Nom d’alliance du Nouveau Testament : Jésus. De même que 1’épouse prend le nom de 1’époux, ainsi tous ceux qui appartiennent à l’Epouse de Christ prennent le Nom de leur Epoux céleste et ratifient de leur part l’alliance avec Lui. Pierre déclare : „ Et il n’y a de salut en aucun autre; car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés“ (Act. 4. 12). L’importance du Nom du Seigneur dans ce contexte nous est montrée par le fait que Pierre, dans sa première prédication lors de la Pentecôte, se réfère à la promesse de l’Ancien Testament apportée par le prophète Joël: „Et il arri-vera que, quiconque invoquera le nom de l’Eternel sera sauvé“ (Joël 2. 32; Act. 2. 21 ). Le prophète Joël parlait de Yahweh. Quiconque invoquera Ya-hweh sera sauvé. Pierre ne peut avoir pensé qu’au même Seigneur, c’est-à-dire à Yahweh, Lequel s’est révélé en Yah-Shuah, comme Sauveur. Le baptême en ce Nom seul valable pour la Nouvelle Alliance est d’une grande importance et il est indispensable pour les véritables croyants.
Il n’est, en effet, pas écrit : “... dans les noms “, ce qui grammaticalement serait juste si „Père“, „Fils“ et „Saint-Esprit“ étaient des noms propres. Dieu merci, ceci est très clairement écrit au singulier: „... les baptisant dans le nom du Père, du Fils et du Saint Esprit “, lequel Nom, conformément au témoignage des apôtres est : Seigneur Jésus-Christ. A cet égard aussi, malheureusement, la connaissance biblique s’est perdue, de telle manière que presque tout le monde religieux honore et défend des traditions non bibliques. L’une des cau-ses de cette condition provient du fait que le Nom de Yah-Shuah, qui fait claire-ment ressortir de Qui il s’agit, c’est-à-dire de Yahweh-Sauveur, a été changé en „Jésus“. C’est ainsi que plus tard, par une tradition inqualifiable, on put le remplacer par les trois titres „souverains“.
Si aujourd’hui, comme aux premiers jours de la Pentecôte, les gens deman-dent ce qu’ils doivent faire pour être sauvés, alors la même réponse doit leur être donnée : „ Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit“ (Act. 2. 38-41–L.Segond). Personne n’a le droit de changer l’Evan-gile de Jésus-Christ. Des exégètes renommés qualifient le baptême bi-blique dans le Nom du Seigneur Jésus comme étant une hérésie. Nous devons ici poser la question: Qu’est-ce qu’une hérésie? Est-ce ce qui est juste ou ce qui est faux ? Il reste au lecteur majeur de décider lui-même s’il veut croire et suivre le Seigneur et Ses apôtres, ou bien des conducteurs spirituels non établis par Dieu, et par conséquent non légitimés par Lui, ni en accord avec Lui : „ Ainsi dit l’Eternel: Tenez-vous sur les chemins, et regardez, et enquérez-vous tou-chant les sentiers anciens, quelle est la bonne voie; et marchez-y, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Mais ils ont dit: Nous n’y marcherons pas “ (Jér. 6. 16).