Christianisme Traditionnel - verite ou tromperie ?
C’est avec le plus grand respect et dans une sainte crainte de Dieu que nous nous approchons du thème de la Divinité. De même que nous rencontrons diverses religions, ainsi trouvons-nous aussi diverses repré-sentations de Dieu et diverses doctrines à Son sujet. Dans cet exposé nous aimerions laisser Dieu donner Son propre témoignage Le concernant, et faire ressortir la révélation qu’Il donne de Lui-même.
Nous nous abstiendrons des diverses formulations, car on ne peut pas rendre compréhensible ce qui est incompréhensible, ni expliquer ce qui est inexplicable, et pas non plus concevoir ce qui dépasse notre entendement et qui restera inconcevable jusqu’à notre passage dans l’éternité. „Voici, les cieux, et les cieux des cieux, ne peuvent te contenir“ (II Chron. 6. 18). Lorsque nous serons nous-mêmes dans l’éternité auprès de Dieu, alors seulement nous pourrons connaître davantage le mystère du Tout-puissant.
Presque tous les apologistes se sont appropriés la manière de con-cevoir la divinité telle qu’elle avait commencé à être délibéré et enseignée depuis le IVème siècle après Christ. De façon incompréhensible, ni l’Ancien ni le Nouveau Testament n’ont été pris en considération ou consultés pour cela. Aucun pro-phète ni aucun apôtre n’a formulé quoi que ce soit concernant une trinité.
Dans le paganisme il y avait beaucoup de trinités; la plus connue se trouve dans l’Hindouisme: Brahmâ, le créateur; Vishnu, le conserva-teur; Shiva, le destructeur. Mais il n’est nulle part question d’un Dieu en plusieurs person-nes aussi bien dans 1’An-cien que dans le Nouveau Testament. Pas une seule fois le Seigneur ne se présente dans Sa Parole comme un „ Dieu-en-trois-personnes “ mais bien comme le Dieu personnel. Celui qui cherche à fragmenter Dieu n’a plus „ le seul vrai Dieu “, mais un dieu fabriqué par soi-même, ayant deux ou trois visages, ou bien plusieurs dieux.
Ces dernières années, plus particulièrement dans les synodes de l’église évangélique, des théologiennes féministes ont présenté des dis-cours au sujet de Dieu, lesquels sont réellement blasphématoires. On for-mule l’objection que Dieu serait masculin, et non féminin. Là on parle du „ Dieu masculin de la Bible “, des „ dix commandements qui ont été écrits seulement pour les hommes “, et l’on déclare que „ vu que les femmes n’ont pas de membre pouvant être circoncis, elles ne pouvaient donc pas non plus être ‚membres’ du culte de l’assemblée juive “ (Idea Spektrum, 1er juillet 1987, S. 17). C’est tout simplement effrayant de voir à quel point les gens peuvent se laisser entraîner, jusqu’à porter atteinte à Dieu !
Il y a environ quatre mille ans, Dieu conclut une alliance avec Abraham et lui fit la promesse suivante: „ ... en toi seront bénies toutes les familles de la terre “ (Gen. 12. 3). Abraham est un person-nage central pour les juifs, les chrétiens et les musulmans. Au temps de Moïse, c’est-à-dire il y a environ 3600 ans, l’Eternel Dieu descendit sur le mont Sinaï et donna les dix commandements. Cet événement n’est aucunement remis en question par l’une ou l’autre des trois re-ligions que nous venons de mentionner. A partir de ce moment, Is-raël fut destiné à témoigner du seul vrai Dieu, au milieu de tous les peuples païens qui l’environnaient.
Il y a environ deux mille ans, le Messie apparut, engendré du Saint-Esprit et né de la vierge Marie. Les chrétiens sont convaincus de cette vérité. Les musulmans considèrent Jésus comme le plus grand des prophètes, ils croient aussi aux mi-racles qu’Il a accomplis, mais ne Le reconnaissent pas comme Sauveur du monde. Pour les juifs, il n’en est pas ainsi; cependant le temps approche où ils croiront en Lui. Car comme les frères de Joseph ne reconnurent celui-ci que lors de leur seconde entrevue, ainsi Israël ne reconnaîtra le Messie que lorsqu’Il viendra à eux pour la deuxième fois (Gen. 45. 1-15; Actes 7. 13).
Il y a environ 1400 ans, Mahomet survint pour faire sortir ses conci-toyens du culte rendu aux idoles et les ramener à la foi au seul vrai Dieu, le Tout-puissant, qu’il appela Allah. Mahomet croyait, selon la promesse de Malachie 4. 5, qu’il était le dernier prophète. Après lui, le jugement devait venir sur la terre et Allah devait prononcer la sentence sur l’humanité. Les uns iraient alors au paradis et les autres à la dam-nation. Bien que près de 1400 ans se soient écoulés, cet événement ne s’est pas encore accompli. Cependant une doctrine religieuse est sortie de cela, laquelle s’est dressée massivement contre le christianisme et le judaïsme. Ce n’était pas là l’intention primitive. Sans cesse le Coran exhorte à lire et à croire les Saintes Ecritures (et par cela Mahomet pensait à la Bible), ce qui aujourd’hui n’est observé par aucun musulman.
Ce qui est déterminant est la manière correcte de connaître Dieu, ainsi que la juste compréhension de Sa propre révélation. Ce n’est que de cette manière que nous pouvons être inclus dans le plan de Dieu. Quant à la révélation personnelle de Dieu, les juifs, pour le plus grand nombre d’entre eux, ne 1’ont pas reconnue; la plupart des chrétiens l’ont mal interprétée; alors que les musulmans ne l’ont pas comprise. Cela peut être démontré d’une manière pertinente. Si le même Dieu qui a parlé à Abraham, à Moïse, et qui a parlé à travers Christ, aurait aussi parlé à Mahomet, alors tout ce qui a été dit, écrit et cru devrait concorder de A à Z. En tant qu’hommes du 20ème siècle, nous devons cependant nous poser la question de savoir qui a vraiment compris la Parole de Dieu et Son plan, et qui Les a mal compris. L’objectif originel de Dieu avec l’humanité n’est tout simplement plus connu dans nos religions d’aujourd’hui. Une accablante majorité n’a pas davantage reconnu ni compris le sens et le but des différentes révélations/manifestations de Dieu, y compris la révélation de Lui-même en Christ.
Pour le mot français „ Dieu “, nous trouvons dans le texte original hé-breu le mot „ Elohim “. „ Au commencement, Elohim créa les cieux et la terre ... „ (Gen. 1. 1.). Le mot „ Dieu “ nous présente le Tout-Puis-sant comme „ objet d’adoration “. Dans le premier chapitre de la Bible il n’est question que de Elohim. A partir de Genèse 2. 4 nous trouvons l’expression „ l’Eternel Dieu “ (Elohim-Yahweh). Ces diverses dési-gnations expriment le sens et le but de la révélation de Dieu. Il s’agit là de la diversité de Ses attributs. Le mot Elohim lui-même est au singu-lier, mais il exprime aussi une pluralité, car Dieu est simultanément beaucoup de choses: Créateur, Conservateur, Juge, Roi et ainsi de suite.
Chaque fois que dans le texte original le mot Elohim, Elah ou El est utilisé, il s’agit de Dieu. Il s’agit donc uniquement de comprendre en quelle qualité Il parle et Se révèle. On utilisait les expressions: El Elyon (Dieu Très-haut, Gen. 14. 18); El Shaddai’ (Dieu qui pourvoit, qui fortifie, le Tout-suffisant, Gen. 17. 1); El Olam (le Dieu Eternel, Gen. 21. 33) et El Gibbor (Dieu puissant, Es. 9. 5). Il est fort regrettable que la notion hébraïque des mots n’ait pas été rendue par les traducteurs de la Bible. A cause de cela, la connaissance véritable de Dieu a été rendue plus difficile, parce que la signification qui se trouvait dans les noms mêmes n’est plus exprimée.
Jusqu’au moment où la loi fut donnée, les patriarches ont utilisé l’ex-pression Elohim pour parler de Dieu. C’est en s’adressant à Moïse, dans Exode 6. 2, 3, que Dieu dit pour la première fois: „ Je suis Yahweh. Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme El Shaddai’; mais je n’ai pas été connu d’eux par mon Nom d’Elohim-Yahweh.“ Dieu était sur le point de conclure 1’Alliance avec tout le peuple d’Israël, et c’est ainsi que le Seigneur Dieu révéla Son Nom d’alliance, c’est- à-dire Yahweh (qui s’écrit en hébreu YHWH). Partout où dans l’An-cien Testament on trouve „l’Eternel Dieu“, cette expression est écrite dans le texte original Elohim-Yahweh. Yahweh est l’apparition d’Elohim sous une forme visible.
De la même manière, comme chaque fois que le nom d’Elohim, dans le contexte correspondant, exprime la pluralité de Sa présence, ainsi en est-il aussi du nom de Yahweh: Yahweh-Jiré (l’Eternel qui pourvoit, Gen. 22. 7-14), Yahweh-Rapha (l’Eternel qui guérit, Ex. 15. 26), Yahweh- Nissi (l’Eternel, mon Enseigne, Ex. 17. 8-15), Yahweh-Shalom (l’Eter-nel, notre Paix, Juges 6. 24), Yahweh-Raah (l’Eternel est mon Berger, Ps. 23), Yahweh-Tsidkenu (l’Eternel, notre Justice, Jér. 23. 6), Yahweh- Shammah (l’Eternel est là, Ez. 48. 35) et Yahweh-Sabaoth (l’Eternel des Armées, 1 Sam. 1. 3). Dès le commencement, Dieu s’est révélé comme étant le Seigneur (l’Eternel) suivant la nécessité et conformément à Sa volonté.
Avant que l’Eternel Dieu ne fit connaître Son Nom, Il fit savoir à Moïse Qui Il était: „ Et Dieu dit à Moise: JE SUIS CELUI QUI SUIS. Et il dit: Tu diras ainsi aux fils d’Israël: JE SUIS m’a envoyé vers vous ... C’est là mon nom éternellement, et c’est là mon mémorial de génération en génération “ (Ex. 3. 14, 15). L’expression „ JE SUIS “ se trouve dans le Nom de Yahweh et exprime qu’Il existe éternellement, qu’Il est en-veloppé dans Sa propre existence. Il est toujours le JE SUIS, indépen-damment de l’endroit, du temps et de la manière qu’Il emploie pour se faire connaître. Même lorsqu’Il quitte Son corps spirituel pour venir dans un corps de chair et qu’Il prend le Nom d’alliance du Nouveau Testament Yashuah (Jésus), qui signifie ” Yahweh est Sauveur ”, Il demeure malgré tout toujours le JE SUIS. C’est pourquoi nous Le trouvons décrit comme tel jusque dans le dernier chapitre du Nouveau Testament: „ Moi, JE SUIS l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernie1; le commencement et la fin “ (Apoc. 22. 13).
Seul celui qui reconnaît la manière de Dieu de se révéler dans 1’An-cien Testament a la possibilité de voir également cette révélation dans le Nouveau Testament. Au fond Il est toujours le même Dieu, le même Eternel, avec cependant cette différence que, dans l’Ancien Testament Il Se rendit visible dans „un corps spirituel“, alors que dans le Nou-veau Testament Il apparut de façon visible dans „un corps de chair“.
Quant à Sa nature, Dieu est Esprit (Jean 4. 24). En tant qu’Esprit, personne ne L’a jamais vu (Jean l. 18; I Jean 4. 2). C’est pourquoi Il est appelé „ le Dieu invisible “ (I Tim. 1. 17; 6. 16). Celui qui a vu Dieu dans l’Ancien Testament L’a vu sous la forme de l’Eternel (Yahweh) et celui qui veut Le voir dans le Nouveau Testament doit Le voir sous la forme du Seigneur Jésus, c’est-à-dire en tant qu’Emmanuel (Dieu avec nous).C’est ainsi que le Père s’est révélé dans le Fils; Dieu, qui est Esprit, est venu en tant que Seigneur dans un corps humain. Toutes les désignations que nous trouvons en rapport avec Dieu, nous les trouvons également en rapport avec le Seigneur.
Dans l’Ancien Testament nous ne trouvons pas encore la relation de Père à Fils. Elle a été seulement annoncée à l’avance dans les prophéties. Aucun prophète ne s’est adressé à Dieu en disant: „ Père céleste “ (Mat. 6. 9); aucun d’eux, pendant la période de quatre mille ans de l’Ancien Testament, ne s’est adressé au Fils de Dieu. Il n’y eut aucun entretien entre le Père et le Fils car cet état de fait n’existait pas encore. C’est avec 1’Eternel Dieu que le peuple d’Israël était en relation et c’est à Lui qu’ils s’adressaient.
Déjà dans Genèse 1. 27 nous trouvons le fait que le Dieu invisible s’est présenté de deux manières. Le Dieu véritable entre directement en scène au commencement, lors de la création, premièrement de façon visible, sous une forme d’homme, et c’est pourquoi il est écrit: „ Et Dieu créa l’homme à son image “ (Gen. l. 27); secondement „ Et l’Esprit de Dieu planait sur la face des eaux “ (Gen. l. 2). Il ne serait venu à l’idée de personne de dire à cause de cela qu’il y aurait eu plu-sieurs personnes. Dès le commencement, si 1’on veut, nous avons sous les yeux la manière dont Dieu se révèle Lui-même. Les diverses formes sous lesquelles Dieu se révèle dans 1’Ancien Testament sont appelées, en terme théologique, la „ théophanie “. Dans le Nouveau Testament Il prend une forme humaine.
C’est avec le plus grand respect et dans une sainte crainte de Dieu que nous nous approchons du thème de la Divinité. De même que nous rencontrons diverses religions, ainsi trouvons-nous aussi diverses repré-sentations de Dieu et diverses doctrines à Son sujet. Dans cet exposé nous aimerions laisser Dieu donner Son propre témoignage Le concernant, et faire ressortir la révélation qu’Il donne de Lui-même.
Nous nous abstiendrons des diverses formulations, car on ne peut pas rendre compréhensible ce qui est incompréhensible, ni expliquer ce qui est inexplicable, et pas non plus concevoir ce qui dépasse notre entendement et qui restera inconcevable jusqu’à notre passage dans l’éternité. „Voici, les cieux, et les cieux des cieux, ne peuvent te contenir“ (II Chron. 6. 18). Lorsque nous serons nous-mêmes dans l’éternité auprès de Dieu, alors seulement nous pourrons connaître davantage le mystère du Tout-puissant.
Presque tous les apologistes se sont appropriés la manière de con-cevoir la divinité telle qu’elle avait commencé à être délibéré et enseignée depuis le IVème siècle après Christ. De façon incompréhensible, ni l’Ancien ni le Nouveau Testament n’ont été pris en considération ou consultés pour cela. Aucun pro-phète ni aucun apôtre n’a formulé quoi que ce soit concernant une trinité.
Dans le paganisme il y avait beaucoup de trinités; la plus connue se trouve dans l’Hindouisme: Brahmâ, le créateur; Vishnu, le conserva-teur; Shiva, le destructeur. Mais il n’est nulle part question d’un Dieu en plusieurs person-nes aussi bien dans 1’An-cien que dans le Nouveau Testament. Pas une seule fois le Seigneur ne se présente dans Sa Parole comme un „ Dieu-en-trois-personnes “ mais bien comme le Dieu personnel. Celui qui cherche à fragmenter Dieu n’a plus „ le seul vrai Dieu “, mais un dieu fabriqué par soi-même, ayant deux ou trois visages, ou bien plusieurs dieux.
Ces dernières années, plus particulièrement dans les synodes de l’église évangélique, des théologiennes féministes ont présenté des dis-cours au sujet de Dieu, lesquels sont réellement blasphématoires. On for-mule l’objection que Dieu serait masculin, et non féminin. Là on parle du „ Dieu masculin de la Bible “, des „ dix commandements qui ont été écrits seulement pour les hommes “, et l’on déclare que „ vu que les femmes n’ont pas de membre pouvant être circoncis, elles ne pouvaient donc pas non plus être ‚membres’ du culte de l’assemblée juive “ (Idea Spektrum, 1er juillet 1987, S. 17). C’est tout simplement effrayant de voir à quel point les gens peuvent se laisser entraîner, jusqu’à porter atteinte à Dieu !
Il y a environ quatre mille ans, Dieu conclut une alliance avec Abraham et lui fit la promesse suivante: „ ... en toi seront bénies toutes les familles de la terre “ (Gen. 12. 3). Abraham est un person-nage central pour les juifs, les chrétiens et les musulmans. Au temps de Moïse, c’est-à-dire il y a environ 3600 ans, l’Eternel Dieu descendit sur le mont Sinaï et donna les dix commandements. Cet événement n’est aucunement remis en question par l’une ou l’autre des trois re-ligions que nous venons de mentionner. A partir de ce moment, Is-raël fut destiné à témoigner du seul vrai Dieu, au milieu de tous les peuples païens qui l’environnaient.
Il y a environ deux mille ans, le Messie apparut, engendré du Saint-Esprit et né de la vierge Marie. Les chrétiens sont convaincus de cette vérité. Les musulmans considèrent Jésus comme le plus grand des prophètes, ils croient aussi aux mi-racles qu’Il a accomplis, mais ne Le reconnaissent pas comme Sauveur du monde. Pour les juifs, il n’en est pas ainsi; cependant le temps approche où ils croiront en Lui. Car comme les frères de Joseph ne reconnurent celui-ci que lors de leur seconde entrevue, ainsi Israël ne reconnaîtra le Messie que lorsqu’Il viendra à eux pour la deuxième fois (Gen. 45. 1-15; Actes 7. 13).
Il y a environ 1400 ans, Mahomet survint pour faire sortir ses conci-toyens du culte rendu aux idoles et les ramener à la foi au seul vrai Dieu, le Tout-puissant, qu’il appela Allah. Mahomet croyait, selon la promesse de Malachie 4. 5, qu’il était le dernier prophète. Après lui, le jugement devait venir sur la terre et Allah devait prononcer la sentence sur l’humanité. Les uns iraient alors au paradis et les autres à la dam-nation. Bien que près de 1400 ans se soient écoulés, cet événement ne s’est pas encore accompli. Cependant une doctrine religieuse est sortie de cela, laquelle s’est dressée massivement contre le christianisme et le judaïsme. Ce n’était pas là l’intention primitive. Sans cesse le Coran exhorte à lire et à croire les Saintes Ecritures (et par cela Mahomet pensait à la Bible), ce qui aujourd’hui n’est observé par aucun musulman.
Ce qui est déterminant est la manière correcte de connaître Dieu, ainsi que la juste compréhension de Sa propre révélation. Ce n’est que de cette manière que nous pouvons être inclus dans le plan de Dieu. Quant à la révélation personnelle de Dieu, les juifs, pour le plus grand nombre d’entre eux, ne 1’ont pas reconnue; la plupart des chrétiens l’ont mal interprétée; alors que les musulmans ne l’ont pas comprise. Cela peut être démontré d’une manière pertinente. Si le même Dieu qui a parlé à Abraham, à Moïse, et qui a parlé à travers Christ, aurait aussi parlé à Mahomet, alors tout ce qui a été dit, écrit et cru devrait concorder de A à Z. En tant qu’hommes du 20ème siècle, nous devons cependant nous poser la question de savoir qui a vraiment compris la Parole de Dieu et Son plan, et qui Les a mal compris. L’objectif originel de Dieu avec l’humanité n’est tout simplement plus connu dans nos religions d’aujourd’hui. Une accablante majorité n’a pas davantage reconnu ni compris le sens et le but des différentes révélations/manifestations de Dieu, y compris la révélation de Lui-même en Christ.
Pour le mot français „ Dieu “, nous trouvons dans le texte original hé-breu le mot „ Elohim “. „ Au commencement, Elohim créa les cieux et la terre ... „ (Gen. 1. 1.). Le mot „ Dieu “ nous présente le Tout-Puis-sant comme „ objet d’adoration “. Dans le premier chapitre de la Bible il n’est question que de Elohim. A partir de Genèse 2. 4 nous trouvons l’expression „ l’Eternel Dieu “ (Elohim-Yahweh). Ces diverses dési-gnations expriment le sens et le but de la révélation de Dieu. Il s’agit là de la diversité de Ses attributs. Le mot Elohim lui-même est au singu-lier, mais il exprime aussi une pluralité, car Dieu est simultanément beaucoup de choses: Créateur, Conservateur, Juge, Roi et ainsi de suite.
Chaque fois que dans le texte original le mot Elohim, Elah ou El est utilisé, il s’agit de Dieu. Il s’agit donc uniquement de comprendre en quelle qualité Il parle et Se révèle. On utilisait les expressions: El Elyon (Dieu Très-haut, Gen. 14. 18); El Shaddai’ (Dieu qui pourvoit, qui fortifie, le Tout-suffisant, Gen. 17. 1); El Olam (le Dieu Eternel, Gen. 21. 33) et El Gibbor (Dieu puissant, Es. 9. 5). Il est fort regrettable que la notion hébraïque des mots n’ait pas été rendue par les traducteurs de la Bible. A cause de cela, la connaissance véritable de Dieu a été rendue plus difficile, parce que la signification qui se trouvait dans les noms mêmes n’est plus exprimée.
Jusqu’au moment où la loi fut donnée, les patriarches ont utilisé l’ex-pression Elohim pour parler de Dieu. C’est en s’adressant à Moïse, dans Exode 6. 2, 3, que Dieu dit pour la première fois: „ Je suis Yahweh. Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme El Shaddai’; mais je n’ai pas été connu d’eux par mon Nom d’Elohim-Yahweh.“ Dieu était sur le point de conclure 1’Alliance avec tout le peuple d’Israël, et c’est ainsi que le Seigneur Dieu révéla Son Nom d’alliance, c’est- à-dire Yahweh (qui s’écrit en hébreu YHWH). Partout où dans l’An-cien Testament on trouve „l’Eternel Dieu“, cette expression est écrite dans le texte original Elohim-Yahweh. Yahweh est l’apparition d’Elohim sous une forme visible.
De la même manière, comme chaque fois que le nom d’Elohim, dans le contexte correspondant, exprime la pluralité de Sa présence, ainsi en est-il aussi du nom de Yahweh: Yahweh-Jiré (l’Eternel qui pourvoit, Gen. 22. 7-14), Yahweh-Rapha (l’Eternel qui guérit, Ex. 15. 26), Yahweh- Nissi (l’Eternel, mon Enseigne, Ex. 17. 8-15), Yahweh-Shalom (l’Eter-nel, notre Paix, Juges 6. 24), Yahweh-Raah (l’Eternel est mon Berger, Ps. 23), Yahweh-Tsidkenu (l’Eternel, notre Justice, Jér. 23. 6), Yahweh- Shammah (l’Eternel est là, Ez. 48. 35) et Yahweh-Sabaoth (l’Eternel des Armées, 1 Sam. 1. 3). Dès le commencement, Dieu s’est révélé comme étant le Seigneur (l’Eternel) suivant la nécessité et conformément à Sa volonté.
Avant que l’Eternel Dieu ne fit connaître Son Nom, Il fit savoir à Moïse Qui Il était: „ Et Dieu dit à Moise: JE SUIS CELUI QUI SUIS. Et il dit: Tu diras ainsi aux fils d’Israël: JE SUIS m’a envoyé vers vous ... C’est là mon nom éternellement, et c’est là mon mémorial de génération en génération “ (Ex. 3. 14, 15). L’expression „ JE SUIS “ se trouve dans le Nom de Yahweh et exprime qu’Il existe éternellement, qu’Il est en-veloppé dans Sa propre existence. Il est toujours le JE SUIS, indépen-damment de l’endroit, du temps et de la manière qu’Il emploie pour se faire connaître. Même lorsqu’Il quitte Son corps spirituel pour venir dans un corps de chair et qu’Il prend le Nom d’alliance du Nouveau Testament Yashuah (Jésus), qui signifie ” Yahweh est Sauveur ”, Il demeure malgré tout toujours le JE SUIS. C’est pourquoi nous Le trouvons décrit comme tel jusque dans le dernier chapitre du Nouveau Testament: „ Moi, JE SUIS l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernie1; le commencement et la fin “ (Apoc. 22. 13).
Seul celui qui reconnaît la manière de Dieu de se révéler dans 1’An-cien Testament a la possibilité de voir également cette révélation dans le Nouveau Testament. Au fond Il est toujours le même Dieu, le même Eternel, avec cependant cette différence que, dans l’Ancien Testament Il Se rendit visible dans „un corps spirituel“, alors que dans le Nou-veau Testament Il apparut de façon visible dans „un corps de chair“.
Quant à Sa nature, Dieu est Esprit (Jean 4. 24). En tant qu’Esprit, personne ne L’a jamais vu (Jean l. 18; I Jean 4. 2). C’est pourquoi Il est appelé „ le Dieu invisible “ (I Tim. 1. 17; 6. 16). Celui qui a vu Dieu dans l’Ancien Testament L’a vu sous la forme de l’Eternel (Yahweh) et celui qui veut Le voir dans le Nouveau Testament doit Le voir sous la forme du Seigneur Jésus, c’est-à-dire en tant qu’Emmanuel (Dieu avec nous).C’est ainsi que le Père s’est révélé dans le Fils; Dieu, qui est Esprit, est venu en tant que Seigneur dans un corps humain. Toutes les désignations que nous trouvons en rapport avec Dieu, nous les trouvons également en rapport avec le Seigneur.
Dans l’Ancien Testament nous ne trouvons pas encore la relation de Père à Fils. Elle a été seulement annoncée à l’avance dans les prophéties. Aucun prophète ne s’est adressé à Dieu en disant: „ Père céleste “ (Mat. 6. 9); aucun d’eux, pendant la période de quatre mille ans de l’Ancien Testament, ne s’est adressé au Fils de Dieu. Il n’y eut aucun entretien entre le Père et le Fils car cet état de fait n’existait pas encore. C’est avec 1’Eternel Dieu que le peuple d’Israël était en relation et c’est à Lui qu’ils s’adressaient.
Déjà dans Genèse 1. 27 nous trouvons le fait que le Dieu invisible s’est présenté de deux manières. Le Dieu véritable entre directement en scène au commencement, lors de la création, premièrement de façon visible, sous une forme d’homme, et c’est pourquoi il est écrit: „ Et Dieu créa l’homme à son image “ (Gen. l. 27); secondement „ Et l’Esprit de Dieu planait sur la face des eaux “ (Gen. l. 2). Il ne serait venu à l’idée de personne de dire à cause de cela qu’il y aurait eu plu-sieurs personnes. Dès le commencement, si 1’on veut, nous avons sous les yeux la manière dont Dieu se révèle Lui-même. Les diverses formes sous lesquelles Dieu se révèle dans 1’Ancien Testament sont appelées, en terme théologique, la „ théophanie “. Dans le Nouveau Testament Il prend une forme humaine.